Nom : Honjo
Prénom : Sotan
Date de naissance : 23 janvier 1990
Âge : 18 ans
Nationalité : Japonais
Caractère :
Il paraît sage aux premiers abords. Gentil et serviable. A son passage, les mamies se retournent et complimentent son allure noble et ses sourires polies. Quel beau garçon en plus de ça. Oui, il paraît sage, vraiment très sage. Ce qu'il n'est pourtant absolument pas. Il sait pertinemment ce qu'on peut penser de lui et s'amuse à cultiver ce petit côté jeune homme de bonne famille que tous lui prêtent. Et pourtant, au fil des années il s'est forgé un bon petit caractère bien trempé, que beaucoup qualifierait plutôt de carrément cochon. Sa mauvaise humeur est sa meilleure amie, il se plaît à râler après tous ceux qui l'entourent et souvent pour de simples petits caprices. Car oui, oh que oui, Sotan est capricieux. On peut dire que sa famille n'est pas une réussite, et il a manqué de beaucoup d'affection et de... cadeaux. N'est-il pas juste qu'il en profite à présent ? Qu'ajouter à ce portrait attirant ? Un sentiment de supériorité à couper au couteau. Des airs hautains qu'il traîne à tous les couloirs. Il est d'une franchise sans bornes et n'est pas du genre à se gêner lorsqu'il s'agit d'expliquer calmement et tout sourire, que tu peux bien aller te faire voir ailleurs. Une franchise qui lui a valu bien des ennemis d'ailleurs, mais qui ne lui ont jamais vraiment causé d'ennuis. Tous des lâches et qui fuyaient sans demander leurs restes dès qu'ils leur faisait remarquer leurs mollets qui s'entrechoquaient. Sage ? Un vilain, très vilain garçon oui. Pourtant, dès qu'il est en présence de ceux qu'il appelle ses amis, ou même de certains chanceux qui ont la chance d'être placé assez haut dans son estime, il devient bien plus serviable et agréable. Malgré ses terribles sautes d'humeur, il reste quelqu'un de très souriant et qui nourrit une passion secrète pour les rires et les sorties. Il aime s'amuser, à son âge, rien de plus normal. Sa plus grand qualité est sans aucun doute le fait qu'on peut tout lui confier, jamais rien ne sortira de ses lèvres. Sauf bien sûr, lorsqu'il décide de vous embêter un peu ~
Des défauts ? Des qualités ? Mais pour Sotan, ces deux appellations ne font que se confondre. S'il devait toutefois choisir, ce serait sans doute sa fâcheuse tendance à oublier que l'on peut faire confiance à quelqu'un, car ils sont très rares ce qui peuvent se vanter d'avoir reçu un jour une confidence du garçon. Son caractère de cochon également, peut parfois être handicapant, le faisant passer pour un goujat sans cœur après des filles. Pas qu'il s'inquiète de leur avis, mais il tient à garder un minimum de popularité. Un troisième défaut ? Et bien, son narcissisme surdimensioné peut-être. Bien qu'il soit parfaitement fondé, on ne peut le nier. Passons donc aux choses sérieuses, ses qualités. Bien qu'il fasse difficilement confiance, lui en revanche ne délivrerait jamais un secret qu'on lui aurait confier, sauf bien sûr, s'il entre dans ses intérêts de le faire. C'est également quelqu'un de très souriant et chaleureux, lorsqu'on a la chance de pouvoir se considérer proche de lui. Car pour les autres, il est évident que sa froideur n'a pas d'égale. Enfin, contrairement à ce que l'on pourrait croire, il se trouve être quelqu'un d'assez généreux, mais encore une fois qu'envers les personnes qu'il apprécie réellement.
Physique :
Que voulez-vous. Il est beau. Il plaît. Et il le sait. Avec ses jolis yeux noirs qui en ont fait frissonner plus d'une (et d'un, ce dont il se vante), il s'est assuré une belle place dans les divers palmarès de beaux garçons, ce qui fait de lui quelqu'un de particulièrement courtisé. Et dieu sait combien il adore ça. Une jolie coupe mi-longue, particulièrement soignée, vient encadré un visage ovale sans presque aucunes imperfections. Sa chevelure bien sûr, est presque aussi noir que son regard, où brille de jolis étincelles de narcissisme et de malice. Ses lèvres joliment ourlés, souvent humidifiées par une jolie langue rose ne font qu'ajouter au charme ensorcelant du jeune homme. En s'attardant sur les courbes de son corps, on remarque un jeune homme plutôt mince, aux muscles finement ciselés. On devine aisément qu'il prend très soin de son corps, tant sa peau paraît parfaite et douce. On meurt d'envie de s'y brûler les doigts, de sentir cette jolie langue, que l'on voit parfois apparaître sur le côté de ses lèvres, sur notre propre peau. Mais Sotan reste hors de portée de tous ces gens simples et sans intérêts. Un style vestimentaire particulier ? Oui, pourquoi pas. Il n'est toutefois pas contre des vêtements plus passe-partout, mais il aime néanmoins être remarqué. Il aime les vêtements plus ou moins larges, c'est à dire que jamais vous ne le verrez avec un vêtements qu'on pourrait qualifier de moulant. Pas qu'il a honte de son corps, bien au contraire, mais il abhorre tous simplement ce genre de chose. Il porte donc beaucoup de baggy ou de simples jeans, au couleurs généralement sombres voir carrément noirs. Ses hauts contrastent généralement, puisqu'ils sont généralement blancs ou de couleurs très claires, surtout dans les tons pastels. Mais jamais, oh grand jamais, de rose ou de jaune. Il met un point d'honneur à porter de la marque, on est stylé ou on ne l'est pas après tout.
Histoire :
Honjo Sotan est né un jour comme un autre, à Séoul. Lui & sa soeur jumelle ont vu le jour grâce, ou plutôt par la faute, d'une femme totalement irresponsable qui a eu la malchance de tomber sur le type qu'il doit appeller son père. Il n'a jamais connu cette femme, puisqu'elle est morte en lui donnant la vie. C'était le début d'une longue série de drames sans doute, bien que sa vie elle-même aurait largement pu être qualifiée de drame. Puisque son père était un incapable, ce fut sa grand-mère paternelle qui releva le défi de s'occuper de lui et de Maki, sa jumelle. Elle avait toujours rêvé d'avoir un autre enfant, et ces jeunes enfants étaient une aubaine. C'est d'ailleurs elle qui leur donna leurs prénoms, son père lui, n'avait pas encore l'air de s'être aperçu de leur présence.
Le temps passait et Sotan avait bien du mal à comprendre ce que devait être un père. Il n'avait jamais vraiment eu de présence masculine autour de lui, et ce n'était pas les brèves apparitions d'un homme qu'on disait son géniteur qui allait lui apprendre ce que devait être un parent. Mais sa grand-mère lui apportait pour quatre. Elle était tout simplement un bonheur de gentillesse et de douceur, et il tient d'ailleurs d'elle ces deux qualités qu'il ne réserve pourtant qu'à ses amis. Son caractère de chien, il le tient davantage de son père. Il fut un élève sans histoire, la maternelle et la primaire n'eurent rien de très marquant, il se sentait pourtant déjà plus beau et plus intelligent que beaucoup d'autres, ce qui en fit tout naturellement un chef de bande. Il profitait bien plus de ses petits copains qu'autre choses. Il était étonnant de voir son changement de caractère à l'extérieur de chez lui comparé à ce qu'il était devant sa grand-mère, qu'il adorait. Il se pliait en quatre pour elle, n'hésitant pas à accomplir les tâches ménagères à sa place. Il se targue d'ailleurs d'un grand talent pour la cuisine. Lorsqu'il entra au collège cependant, sa grand-mère crut bon de le faire emménager chez son père, qui curieusement, n'avait pas refusé, au grand malheur du garçon. Il apprit bien vite qu'il y avait une condition à son changement d'habitat, c'était qu'il se débrouille seul et qu'il ne se plaigne surtout pas. Il fut ainsi privé d'affection et de l'amour de sa grand-mère, ce qui ne put procoquer qu'un vide immense. C'est d'ailleurs à cette époque, que son côté cruel et hautain fit son apparition. Puisqu'il se sentait prisonnier et malheureux chez lui, il faisait sortir cette frustration dès qu'il sortait. Le petit chef de bande devint un beau et grand garçon aux allures rebelles, qui restait pourtant le meilleur élève de son collège, puis de son lycée. Il finit tout naturellement par entrée dans un prestigieux lycée de Séoul, ne perdant pas de sa popularité. Mais ce fut cette même année que sa chère grand-mère mourut, et ce fut sans doute la première fois qu'il se laissa aller à pleurer. Silencieusement, et il prit soin de se cacher bien sûr. Il ne tenait pas à ce qu'une des maîtresse de son ignoble père le suprenne, car il les voyait bien plus souvent que son père lui-même. C'est à ce moment même qu'il déclara sa vie n'être qu'un drame, et que sa plus fermé résolution fut de ne plus jamais montrer un seul de ses sentiments. Seule Maki avait parfois le droit à quelques confidences... Lui et sa soeur, alors âgés de 17 ans, quittèrent la Corée pour venir s'installer au Japon, à Tôkyô, terre de leurs ancêtres, aux frais de leur père, bien sûr.
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