Repas décalé [GAME OVER]

Élève de la 1-A

Première partie à la bibliothèque

En cette nuit d'été, le ciel était relativement dégagé mais les étoiles étaient dures à voir vu l'absence de la lune. C'était de ces soirées où seules les lumières artificielles apportent suffisamment de clarté pour ne pas percuter quelqu'un où quelque-chose. C'était donc dans cette atmosphère sombre mais à l'air chaud et étouffant de la période estivale que je me rendais avec Sanada Senpai en direction du self. Nous marchions tranquillement – car rien ne pressait mais surtout parce que je boitais. C'est d'ailleurs à cet instant que je songeai sérieusement aborder le sujet que j'avais soigneusement omis jusque là.

« Désolée de te faire trainer. Surtout si t'as faim. » commençai-je en baissant les yeux vers mes jambes « Mon genou est un peu HS aujourd'hui. » conclus-je en tapant légèrement du poing la cuisse reliée au responsable de ma lenteur du jour.

Mais il en aurait fallu plus pour me démoraliser. Au final, ma soirée était plus agréable que je ne l'aurai imaginé de prime abord. Moi qui songeait faire une simple balade puis m'en retourner lire un bon livre avant d'aller dormir, voilà que j'avais passé un petit quart d'heure avec un mignon petit chat... sauvage sûrement, mais pas farouche pour la cause. Puis notre conversation avait été épiée en quelque sorte par ma camarade de l'instant. Celle-là même avec qui je marchais à l'instant.

« Un accident l'année passée. Mais d'ici à demain soir, ça ira mieux. » ajoutais-je avec un sourire attestant qu'il ne fallait pas se formaliser sur mon état. Je m'y étais faite donc pourquoi pas les autres ?

Tout en m'étirant de tout mon long, étendant mes bras, mains jointes, vers le ciel, je contemplai le bâtiment qui se dressait devant nous. Par endroit, on pouvait voir des fenêtres éclairées. Mais ça ne valait pas l'éclairage qu'on pouvait avoir en période scolaire. Ensuite, je ne pus m'empêcher de regarder Shizue en coin. Elle était relativement grande dites donc ! Et quelque-chose qui me sauta presque à la figure fut ses seins ! Au sens figuré du terme bien sûre... je m'imaginais mal Sanada Senpai me les foutre sous le nez pour le plaisir de me montrer leur taille impressionnante. Car oui, pour moi, c'était le cas. Niveau seins, nous étions véritablement Laurel et Hardy. D'un côté, des formes de l'autre : le néant. Mais me rendant compte des pensées un peu envieuses que j'avais, je rougis tout en détournant ma tête de l'autre côté.

« Ah ? »

Là, une nouvelle tache blanche attira mon attention *Décidément*. Mais cette fois ci, pas de chaton juste... en m'approchant de la chose un peu suspecte sur la pelouse du parc, je m'aperçus qu'il s'agissait d'un paquet de mouchoirs en papier. Encore un de ces échantillons qu'on peut recevoir en pagaille si on se promène dans certaines rues de la capitale. Je ne saurais dire combien j'en avais eu moi-même. Dans tous les cas, je m'arrangeais toujours pour en accepter un ou deux et puis c'était tout. C'était toujours bien pratique d'avoir des mouchoirs sous la main et comme, de mémoire, je n'en avais plus, j'en profitai pour ramasser ce paquet encore soigneusement fermé.

« Des mouchoirs, ça peut servir » murmurai-je avant de ranger le paquet dans ma poche.

Puis nous arrivâmes à la porte du bâtiment que je me hâtai d'ouvrir pour laisser passer ma Senpai. Ainsi, je n'aurais plus qu'à la suivre jusqu'au self. En espérant que celui-ci soit encore ouvert. Ou tout du moins, que nous puissions y trouver de quoi manger. Vu l'heure : allez savoir...

Élève de la 3-A

Finalement cette rencontre allait certainement encore prévoir énormément de chose pour Shizue, elle en est presque sur maintenant elle risque vraiment de bien s'amuser, non elle n'est pas une sadique qui adore ennuyer les autres ou les titiller bien loin de là cette image d'elle. Certes fort sérieuse et ne montre que rarement ses sentiments, ce n'est pas pour ça qu'elle est méchante. Bref, pendant qu'elle marchait dans les couloirs pour rejoindre Nagisa, elle avait pensé que cette fin de journée était assez amusante, elle était tombée sur une personne des plus amusante auquel elle risque d'avoir du mal à ne pas s'empêcher de taquiner, même si ce n'était pas vraiment la part que Shizue aimait le plus faire. Mais, bon elle était Kawai il fallait l'avouer, tout au long de sa marche elle repense à ce que tout s'était dit et passé, elle aurait peut-être dû se montrer moins froide? Mais, bon dans un sens ce ne serait plus Shizue alors... Elle abandonna sa guerre avec ses pensées ce n'étaient pas le moment.

Elle arrive enfin devant la porte d'entrée et la voit arrivée pile poil en même temps, c'est parfait elle ne devrait pas l'attendre ce qui est mieux, surtout qu'elle commençait réellement à avoir faim, alors autant qu'elles aient au plus vite au self. Elles partent donc ensemble vers le bâtiment quand contre tout attende Nagisa commence à parler de son problème, en commençant par lui dire qu'elle était désolée de la faire traîné. Elle ne dit rien à ça et mit ses mains derrière sa tête en tenant toujours le livre, comme fasse la plupart des garçons lorsqu'ils parlent avec leurs copains ou qu'il se balance sur leur chaise et mette leurs mains derrière la tête faisant comme des becs de mathématique. Elle continuait ainsi de marché en l'écoutant, quand elle ne put s'empêcher de répondre aussi automatiquement que d'habitude.

" Je m'en suis doutée que tu avais un problème au genou, les signes ne trompent pas. Mais, comme je n'aime pas spécialement poser des questions indiscrètes comme par exemple tu as mal au genou? Qu'as-tu fait? Tu es tombée? Où d'être désolée pour les personnes, j'ai préféré me taire, après tout on n'est pas obligé d'en parler, comme je dise c'est à la personne de faire son choix."

Quand elle se rend compte de ce qu'elle venait de dire, pourquoi avait-elle lâché ça, c'est vrai qu'elle n'aime pas embarrasser les personnes, elle évite même de parler de certaine chose pour ne pas se rendre ridicule ou préfère observer comme à son habitude, comme elle fait depuis bien longtemps. Mais, c'est vrai qu'elle n'aime pas parler de chose qui pourrait faire remonter des souffrances ou simplement qui pourraient gêner les personnes. C'est alors qu'elle tourne à nouveau sa tête vers elle avec un sourire.

"Je dois te paraître bizarre, ce qui ne serait pas étonnant!! Avec ce que je viens de déblatérer il y a de quoi ce poser des questions, mais, je voulais dire que je préfère me taire ou lieu de gêner des personnes ou du moins le faire subtilement."

Ensuite elle la regardait faire, s'étirer et regarder un peu ailleurs, pendant ce temps-là Shizue avait enlevé ses mains du derrière de sa tête pour faire prendre à nouveau ses bras le long de son corps, le livre coller à sa hanche avec son bras gauche. Elle se stoppe en l'entendre dire "Ah" elle la regarde ou elle va et voit qu'elle ramasse quelque chose, puis la voit revenir avec un paquet de mouchoirs si elle a bien vu, bien qu'elle ne soit pas sûre. Bref elles continuèrent leur chemin, jusqu'à arriver enfin au Self, elle va pouvoir manger génial elle avait vraiment faim. Elle vit sa Kohei la laisser passer, elle n'allait pas s'en prier. Elle s'y dirige alors avec Nagisa, une fois arrivé devant, certes, il ne restait plus grand-chose, mais Shizue avait quelque chose de miracle avec elle.

" Hum, j'ai acheté ses tickets un jour, ils sont toujours valables, je te propose que tu en prennes un, car, surtout qu'ils ne seront plus valables d'ici demain, je l'est avait complètement oublié."

Elle la regarde et lui sourit, oui c'était un ticket genre réservation pour des repas, c'est quand encore qu'ils avaient un truc du genre pour voir si ça fonctionnerait ou pas? Elle ne s'en rappelle plus, c'est quand elle avait cherché certaines choses qu'elle les avait retrouvées, c'est aussi pour ça qu'elle avait proposé à Nagisa de venir manger avec elle.

"Aller Go!! Car, j'ai faim moi et je ne vais plus tenir le coup si on dur encore longtemps. C'est partit."

Élève de la 1-A

Ses mots me décrochèrent un sourire. Combien de fois n'avais-je pas rêvé qu'on me dise quelque-chose du genre ? Au contraire, les gens semblaient s'amuser à s’apitoyer sur mon sort. « Ma pauvre chérie, comment t'es tu fait ça ? », « Est-ce que ça va, tu ne veux pas de l'aide ? » ou pire « non, ne bouge pas. Dans ton état... je vais le faire pour toi ». Tout ça, alors que la seconde d'avant, personne ne savait ce que j'avais et faisait comme si j'étais en totale bonne santé. Puis il y avait aussi les personnes emprises aux remords, principalement en classe. Imaginez comme les critiques peuvent aller bon train quand on semble en pleine forme mais que, pourtant, on est régulièrement exempt de sport. Mais dès qu'une langue de vipère découvrait la raison, soit on baissait les yeux et on allait voir ailleurs, soit on s'excusait à n'en plus finir...

Donc oui, ça faisait du bien de l'entendre parler comme ça. Enfin quelqu'un qui ne me mettait pas dans la case « pauvre petite chose fragile » à l'évocation de mon souci. Au contraire, elle prenait le parti que tout handicapé ou malade prendrait. *Se pourrait-il ?* Reprenant une mine sérieuse un instant, je croisai son regard quand, en même temps, nous décidâmes de nous regarder. Shizue me souriant, moi sans réelle expression. Mais mon large sourire revint rapidement quand j'entendis la suite. Oui, elle parlait exactement comme il le fallait donc non, elle n'était pas bizarre. Je le lui confirmai en secouant la tête, pour ensuite reprendre la parole sur mon ton enjoué.

« Non, non, pas du tout. Au contraire, ça fait plaisir. Les gens ont souvent tendance à en faire trop d'habitude. J'ai tout le temps droit aux – pauvre chérie – d'un côté » accentuai-je d'un geste d'une main, comme si je désignais un endroit, paume vers le haut « de l'autre – ne te fatigue pas, je vais le faire pour toi » avec le même signe mais de l'autre main, me laissant un peu comme la statue de la vierge miraculeuse. « J'avoue que c'est un peu casse-pied à force » conclus-je timidement, baissant la tête alors que je rougissais légèrement.

Mais en même temps, c'était vrai. Je n'aimais pas qu'on me plaigne ou qu'on veuille faire ce que j'ai à faire sous prétexte que je ne peux pas le faire physiquement. Ou du moins qu'on pense que je ne peux pas le faire. Or, s'il y a bien quelqu'un qui connait mon corps, c'est moi quand même. J'ai appris à connaître ses limites et en cas de doute, mon médecin est le premier à me dire ce que je peux ou ne pas faire. C'est pourquoi j'ai le droit de faire un peu de sport sans pour autant exagéré. La natation étant très bonne, mais à faible dose. Quand bien même, je ne pourrais pas vivre sans activité physique. Étant une ancienne sportive, ça me manquerait trop. Bref.

Une fois arrivée dans le self, il sembla que nous ne soyons pas arrivées en dehors des heures d'ouverture *Ouf*. N'étant jamais venue si tard, je n'avais jamais prêté attention aux horaires. Je venais généralement aux heures habituelles de repas donc à quoi bon se soucier du reste ? Mais alors qu'on se dirigeait vers le comptoir du self, je plongeai une main dans une de mes poches. Là où se trouvait mon portefeuille. C'était une manie de toujours le prendre avec moi, ainsi que mon téléphone : à se demander d'ailleurs où je casais tout ça quand on voyait que j'étais uniquement en top et shirt pas bien long du reste. Mais alors que je venais tout juste d'ouvrir l'étui en cuir mauve mieux connu sous le nom de portefeuille, histoire de me servir d'un de mes tickets repas, j'en vis un apparaître sous mon nez.

« Euh... » lançai-je tout à trac, en sortant presque au même instant quelques tickets identiques mais avec une date de péremption moins proche. « T'es sûre ? »

Il fallait croire que oui vu qu'avant même de pouvoir en rajouter une, je finis avec le ticket de ma Senpai en main. Même pas le temps de dire merci ou de protester que Shizue était déjà partie aux devants des plats du jour. C'est en les voyant de plus près que je réagis à l'appétit que j'avais également. Mon estomac ne se fit d'ailleurs pas prié pour gargouiller de vive voix. C'est pourquoi je m'empressai de le recouvrir de mes deux mains dans l'espoir – complètement vainc – de dissimuler le vacarme qu'il avait décidé de faire. *Roooh tais toi, toi !* grondai-je mentalement sur mon ventre, en le regardant avec des yeux ronds comme des billes. Mais autant parlé à un mur. Mon corps avait décidé de me trahir de toutes les façons possibles aujourd'hui. Après le genou, l'estomac : après, ça sera quoi ?

« Je crois que t'es pas seule à mourir de faim » admis-je avec un petit rire nerveux, alors que mon visage était aussi rouge que le ketchup que le cuisinier allait ajouter par dessus mon omelette-rice une fois que celle-ci serait prête.

Je n'eus d'ailleurs que le temps de me servir un ice-tea, un bol de soupe miso et de prendre un dessert que celle-ci m'attendait, fumante, par-dessus le comptoir où étaient exposés tous les plats froids et les sauces du jour – ou du moins ce qu'il en restait vu l'heure. Puis, une fois servie, je m'en allais vers une table toute proche. Ce n'est que là que je m’aperçus que nous n'étions pas les seuls étudiants dans la pièce. Une poignée était dispersée ça et là.

« Itadakimasu » lançais-je en joignant mes mains devant mon front « et encore merci pour le ticket, à charge de revanche » soulignais-je en reprenant des couleurs et mon sourire franc. « Hum, c'est trop bon !! » hurlai-je après la première bouchée.

Tant et si bien que je vis une tête se relever à l'autre bout de la pièce et le cuisto qui s'était retourné vers moi. Du coup, me sentant observée, je cachai ma bouche derrière une main et j'inclinai ma tête une fois vers le cuisinier, une fois vers l'étudiant que j'avais perturbé pour ensuite faire de même vers Shizue. Autant dire que j'étais redevenue toute rouge, pour ne pas changer...

« Désolée »

Élève de la 3-A

Elle vit son petit sourire, bien qu'elle ne comprenait pas spécialement le sourire qu'elle venait de mettre, est-ce que ce serait ce que Shizue avait dit qui l'avait sourire? Elle n'y fit pas trop attention, après tout elle lui avait dit la vérité et c'était bien mieux comme ça, après tout la franchisse est une qualité bien rare dans ce monde, enfin c'est tout aussi un inconvénient, car, on ne réfléchit pas toujours à ces actes lorsque c'est dit cruellement comme parfois elle avait tendance à faire.

Finalement elle allait avoir la réponse à sa question qui la turlupinait depuis un petit moment dans sa tête, même si elle ne donnait pas vraiment l'impression de réfléchir, ça la turlupinait vraiment et c'était assez chiant, ainsi donc les gens était tout le temps-là pour elle, c'est vrai cas forces on commence à se lasser surtout si c'est juste par pur pitier qu'est-ce qu'elle pouvait détester ce genre de personne il n'y avait rien à dire là-dessus. Elle eut un petit rire à ça elle imaginait bien Nagisa en train de soupirer parce qu'on l'aide par pur chariter alors que juste avant on parlait sur son dos, oui elle voyait vraiment ça, elle ne rigolait pas de la situation, mais, de comment elle venait de décrire les actions des autres.

"Oui, je vois le genre, c'est presque de l'hypocrisie je trouve. Enfin de ce que tu m'as fait comprendre je vois comme ça, maintenant je trompe peut-être, mais, je te comprends que ça doit être assez énervant, dans ce cas dit toi qu'avec moi tu n'as pas de soucis à te faire pour ça."

C'est clair elle était pas du genre à s'apitoyer sur son propre sort alors celui des autres ça lui passe largement au-dessus, maintenant ce n'est pas pour ça qu'elle a coeur de pierre bien loin de là, si quelqu'un à un jour des problèmes elle se fera un plaisir de l'aider, sans pour autant prendre parti de cette personne, il fallait mieux ne pas trop s'approcher pour ne pas être trop touché par la suite. Oui elle a un raisonnement assez bizarre. Elle regardait le bâtiment elles étaient enfin arrivées pas trop tôt, elle allait pouvoir manger une bonne omelette au riz, pour autant qu'il en ait elle voulait en manger une depuis bien longtemps. C'est ainsi que ses deux jeunes filles entrent enfin.

Elle lui sourit lorsque Nagisa lui demandait pour ses tickets, oui oui elle était sur ils allaient être périmés, pour lui répondre elle lui fit un signe de la tête et était même partie la première, elle avait pris un plateau, puis une assiette avec une bonne omelette au riz, elle ne pris que ça pour sa part, elle avait faim, mais, ne mangeais jamais réellement beaucoup ou alors c'était vraiment très rare, non en fait elle ne mange pas beaucoup, car, elle n'a pas envie, je suis qu'elle pourrait manger plus. Après à une table et les voilà qui commence à manger, elle avait mit en bouche, quand Nagisa se fit remarqué dans le réfectoire, elle pouffa de rire en voyant ça.

"ah ah tu me fais trop rire Chikage-san, alalalala tu es vraiment la fille la plus marrante que j'ai vu, tracasse pas pour le bruit t'as besoin de t'excuser tu sais!!"

Elle la regarde et avait réussi à reprendre son sérieux, tout en continuant de manger elle regardait un peu la pièce ça faisait vraiment vide pendant les vacances si bien que s'en devenait bizarre, comme s'il ne restait plus que quelques personnes avant le moment fatidique… oulà faut qu'elle se calme.

"ok à charge de revanche pour le tickets!! Au fait Chikage-san si un jour tu as un soucis pour tes études ou autre peine, viens me trouver je me ferais un plaisir de t'aider. Je le dis sincèrement, tu me plais beaucoup, tu m'amuses, mais, ne le prend pas mal, c'est jusque ça faisait longtemps que je ne m'étais plus aussi amusée avec quelqu'un."

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Avalant ce que j'avais encore en bouche – ce qui avait rendu mon excuse à l'opposé du glamour – je pus enfin bouger ma main pour parler plus librement. Bien que je fus d'abord tentée de rire avec Shizue face à ce qu'il venait de se passer. Alors à la place, je pris une mine faussement boudeuse en écoutant ce que ma Senpai avait à dire. La bouche en cœur – pincée entre l'envie de rire avec la jeune femme et celle de tenir la renfrogne complètement fausse – je l'écoutais me complimenter sur ma drôlerie. Le pire dans tout ça c'est que je ne le faisais pas exprès... vous souhaitez de la candeur excessive : venez me voir, ça sort tout seul. La preuve en était ma réflexion vis-à-vis du goût de mon omelette. Dommage que tout le monde ne réagissait pas comme Shizue et le cuisinier.

Celui-ci aussi avait bien ri de m'entendre hurler de la sorte mais dans le fond, ça lui faisait plaisir. Ça prouvait que sa cuisine était bonne. Quoi de plus gratifiant que d'entendre un compliment qui vient du cœur ? Par contre, le jeune homme qui avait sursauté, semblait moins apprécier. Il me fusilla du regard avant de hausser les épaules, un soupir de mépris franchissant ses lèvres d'un coup sec. Mais comme il me tourna à nouveau le dos pour reprendre son repas, j'en fis tout autant, prenant une autre boucher pendant que Shizue continua de me parler. Mais cette fois ci, pas de cri. Pas même d'aliment en bouche. Je vous rassure, je n'ai pas visé à côté, c'est juste que les propos de mon aînée me troublèrent au point que mes baguettes finirent face à ma bouche ouverte – le bout d'omelette bien pincé entre elles – mais le mouvement ne suivit pas.

« Ah ? »

*Deux petites secondes... qu'est-ce qu'elle a dit ? Que si j'ai besoin d'aide pour quoique ce soit, elle veut bien m'aider ? Oh merci...* à défaut de le dire clairement, mon regard s'illumina de trente-six milles étoiles tout en gardant les yeux sur Shizue. Et je n'étais pas au bout de mes surprises. Quand elle m'annonça que je lui plaisais, j'ai réellement failli foutre le bout d'omelette à côté du trou. Mes doigts défirent un peu leur emprise sur les baguettes, engendrant un relâchement de l'omelette, que je tentai machinalement de rattraper avec la bouche. Sauf que je happai une fraction de seconde trop tard. J'eus donc l'air d'un poisson prenant une bulle d'air tandis que le bout de nourriture fini sur mon plateau, à côté de son assiette.

« Que... quoi ? » bredouillais-je alors, après avoir jeté un rapide coup d'œil au gâchis pour ensuite reporter mon regard sur mon interlocutrice.

Shizue dû d'ailleurs comprendre mon étonnement vu qu'elle poursuivit quasi aussi vite qu'il ne fallait pas que je le prenne mal. Une chance d'ailleurs qu'elle l'aie dit. Mon pauvre cœur, il venait de faire un bond magistral dans ma poitrine. J'ai bien cru qu'il allait faire explosé sa prison faite d'os et de chair pour s'étaler sur la table – tremblant de peur. Mais au lieu de ça, les dernières paroles de Sanada Senpai me rassurèrent, me permettant de me focaliser sur le reste de mon omelette pour en attraper un nouveau bout. Cette technique étant appropriée pour me permettre de remettre de la salive dans ma bouche en toute discrétion et de faire repartir le stress qui m'avait envahie la seconde d'avant.

« Heureusement que tu précises » dis-je avec un fin petit rire attestant que j'avais eu une petite frayeur « J'ai cru que tu me faisais des avances sur le coup » conclus-je en rougissant et enfournant rapidement ma bouchée d’œuf.

Rien que d'y penser, ça me faisait bizarre. J'avais déjà eu des compliments par-ci, par-là. Des amis du collège m'avaient déjà fait des avances mais jamais une fille. C'est pourquoi, l'instant d'avant, j'avais paniqué encore plus que s'il avait s'agit d'un garçon. Je savais repousser un prétendant masculin, mais quand c'est une fille, on fait comment ? Pareil ? Parce qu'il y avait une chose d'évident : je ne cèderais jamais à des avances féminines ! Être amie avec des homosexuelles, oui ; en devenir une : non !

Mais là n'était pas la question. Shizue avait bien pris soin d'écarter cette idée et je me concentrai plutôt sur mon repas que je poursuivais tout en continuant notre entretien, et sur sa toute dernière phrase. Ainsi, je la faisais rire. Chose qu'elle n'avait sûrement plus fait depuis longtemps... *tu m'étonnes, si t'es restée seule ici pendant toutes les vacances, t'as pas dû t'amuser souvent...* pensais-je, tout en mâchant avec délectation mon repas. Donc en toute innocence, j'ai supposé que c'était cela ; pensée que je transformai en paroles prononcées entre deux bouchées de nourriture.

« Ça doit remonter à avant les vacances je présume. Ça n'a pas dû être folichon, toute seule ici. En tout cas, à ton service... bien que. » je levai les yeux au plafond tout en me grattant le crâne avec mes baguettes – avec la partie qui n'est pas en contact avec le repas, je vous rassure. « en fait, je ne le fais pas exprès... » conclus-je en reposant mon regard droit dans le sien.

Ma mine était mêlée d'amusement quant au fait que mes bêtises venaient comme ça, de conviction quant à lui assurer que je serais là pour elle aussi et d'embêtement en remarquant qu'effectivement, j'avais l'art de me faire remarquer sans le faire exprès. Une chance que c'était des bêtises toutes innocentes. Des petites maladresses sans conséquences. Des sentiments controversés qui se résumaient, sur mon visage, à une bouche en cœur qui hésitait entre se ficher à gauche, ou à droite alors que je regardais Shizue. Voyant que pour sa part, c'était un divertissement, je me rassérénai et baissa les yeux, rougissant légèrement tout en reprenant un petit sourire tout timide.

« Mais je suis née comme ça apparemment. J'ai pas mon pareil pour foutre les pieds dans le plat ! C'est signe de candeur m'a dit une fois ma sœur... va savoir. Mais suffit de parler de mes bêtises » sans quoi, j'allais viré tout sauf joyeuse. Nostalgique peut-être... « allez, kanpai ! » lançais-je alors avec un regain de positivité tout en levant mon verre de thé glacé. Mais c'est alors que je remarquai une petite chose : Shizue n'avait pris QUE à manger. Ce fut donc en me mettant à rire que je poursuivis « ah bah tu vois, encore une belle boulette. Kanpai Na-chan. Bois bien pour tout le monde » conclus-je en buvant une première gorgée.

Élève de la 3-A

Elle la regardait, elle était vraiment marrante et lui rappelait un peu son petit frère il faut bien l'avouer, quand il était en pleine forme et qu'il goûtait au vrai goût de la vie sans pour autant être tout le temps cloître dans un hôpital. Oui c'est vraiment ça Nagisa lui rappelait un peu son petit frère, mais, attention rien avoir quand même on ne remplaça pas quelqu'un par une autre personne, toute manière elle ne saurait pas faire ça. Bref revenons à nos moutons, ici elle avait tellement dit haut et fort que c'était bon que Shizue n'avait pas pu s'empêcher de rigoler ainsi que le cuistot il y avait de quoi être complimenter, avoir une très bonne alimentation fait plaisir au cuisiner ce qui est tout à fait normal. Pour ce qui était de l'autre élève, elle le regardait s'il avait quelque chose à dire Shizue s'en chargerait certainement, car, ici il avait de la chance que s'était pendant les vacances, d'habitude cet endroit c'est à peine si on sait s'entendre alors bon.

Quand elle remarque Nagisa qui eut un comportement étrange après ses propos, elle la regardait sans vraiment comprendre ce qui se passait par sa tête, surtout le fait d'avoir arrêté de manger sans pour autant prendre la bouchée qu'elle était prête à mettre en bouche. Elle la regardait, tout en réfléchit à ce qu'elle avait dit, elle ne voyait pas le mal et le choc qu'il aurait pu avoir, elle la regardait et reprit attention à son repas elle lui demanderait ce qui se passe après qu'elle ait terminer de manger. Mais, l'explication ne tarda pas à se faire voir, quand elle entend le mot avance.

Elle allait commencer à avaler sa nourriture qu'elle avait en bouche, quand elle faillit s'étouffer en entendant Nagisa parler ainsi, elle commence à toussoter tout en se frappant sur la cage thoracique, pour éviter de s'étouffer avec ce qu'elle venait de dire. Quand elle réussi enfin à avaler avec du mal, elle essaye de se reprendre un peu, comment ça des avances? Elle non Shizue est bel et bien pour les garçons, voilà pourquoi elle avait eu l'air si bizarre avec ces propres, pour elle il n'y avait pas spécialement de mal en tendu enfin elle avait l'impression qu'elle l'avait compris, heureusement alors qu'elle a continué son explication.

"Non, vraiment pas je ne savais pas que tu avais pu voir mes propos dans se sens, je te rassure aucune avance envers toi.

Bon au moins le malentendu était dissipé heureusement, parce que ça aurait pu compromettre la relation qu'elles étaient en train d'avoir, certes, ça ne la dérange pas d'avoir des amis homosexuels, bien loin de là chacun à ses envies et c'est ainsi et pas autrement. L'idée fausse était écartée, elle pouvait reprendre son repas correctement, bien qu'il lui restait un bon quart de son omelette au riz, elle déposa ses baguettes sur l'assiette n'ayant plus faim. Quand elle entend prononcer des paroles.

"On si fait puis je compte bien rentré pour les prochaines vacances."

Elle se voyait mal de dire qu'elle parlait avec les gens, mais, qu'elle ne créerait presque aucun lien avec eux, donc oui elle va dire ça ainsi ça ne sert à rien de remuer le couteau dans le plaie comme on dit, ça ne l'intéresse pas puis ici elle commençait à avoir une relation avec Nagisa d'accord de Sempai à Kohai, mais, c'est déjà bien quand même, après elle seront peut-être amie plus tard. Quand elle lui explique le pourquoi elle était comme ça, elle mis ses coudes sur la table et posa sa tête sur ses deux points poings en la regardant, ça la faisait sourire, c'est ainsi qu'elle la rassure un peu.

"C'est ce qui fait que tu es bien Nagisa Chikage, si tu devais changer pour les autres, ça ne serait plus toi puis c'est ce qui fait ton charme, chaque fille à son propre charme, reste bien comme tu es, ne change jamais pour personnes sinon tu risques vraiment de le regretter crois en mon expérience."

Elle rigole encore un peu lorsqu'elle vit Nagisa faire kanpai, elle le dit quand même aussi et prit un de ses doigts pour faire kampai avec elle, même si elle n'avait pas de verre elle ne voulait pas la laisser toute seule dans la gêne. Elle se replaça correctement après, au fond de son siège, les lunettes pour la lecture et le livre étaient posés un peu plus loin sur la table, elle regarde son assiette, mais, ne mange déjà plus son repas, elle n'avait pas spécialement faim, pour dire de dévorer un repas entier, ça lui reprend encore une fois.

"Tu es dans quel club Chikage-san? Moi celui de natation et je suis la présidente en même tant n'hésite pas si un jour tu veux y faire un tour"

Elle lui sourit, c'est vrai elle sait que l'eau peu faire du bien au genou, mais, ce n'était pas spécialement pour ça qu'elle le disait, si un jour elle avait un problème elle savait ou la trouvé, surtout qu'elle lui avait dit qu'elle pouvait venir la trouver quand elle voulait.

Élève de la 1-A

Nous étions bien d'accord ! L'homosexualité, très peu pour nous... Donc pas de risque d'avance de ma part et réciproquement. Nous pouvions donc nous remettre de la petite frayeur qui nous avait envahies l'une et l'autre, pour en revenir à notre petite conversation : les vacances en solitaire. J'eus une moue dubitative, inclinant ma tête sur le côté, quant à l'idée de s'y faire. Devoir passer une journée seule : on s'y fait. Se rendre régulièrement à l'hôpital:on s'y fait. Mais des vacances entières ? Plusieurs semaines sans contact avec nos proches... peut on vraiment s'y faire ? Bon, d'accord, ça ne m'empêcha pas de manger contrairement à Shizue qui semblait ne plus avoir faim, mais tout de même. Moi qui vivait avec quelque-chose depuis ma naissance – à savoir ma timidité – je ne m'y faisais pas alors comment pouvait-on gérer et pire, s'habituer, à la solitude depuis juste quelques semaines ? C'était un sentiment plus grand, plus profond que la timidité alors non : je ne comprenais pas vraiment qu'on puisse s'y faire, même en gardant l'espoir que la prochaine fois, on ne serait pas seul !

Par contre, il semble que les autres s'y fassent, à ma timidité. Et au reste d'ailleurs. Je me retrouvais à nouveau avec un Senpai qui vantait les mérites d'être soi-même. À croire que la période estivale y était propice : d'abord avant les examens de fin de trimestre, maintenant à l'approche de la rentrée. Oui, décidément, j'y avais souvent droit en ce moment. Sans compter que j'eus un semblant de conversation similaire avec ma mère pendant les vacances. Ça avait été un mélange des dires de Detsuda -kun quant au fait qu'il ne fallait pas avoir honte de ce qu'on dit et assumer qui on est, comme finissait de le dire Shizue. Autant dire que ça me décrocha un petit sourire d'entendre ce compliment de la part de la jeune femme. Mais celui-ci se perdit dans la mastication d'une autre bouchée de nourriture, entamant ainsi le dernier quart de mon omelette. Toutefois, cet œuf ne m'empêcha pas de remercier la brune qui me regardait tranquillement. Ses yeux ainsi sur moi me poussant à me pencher plus sur mon assiette que de regarder le monde environnant.

« Merci. »

Je dois bien avouer que j'ai même rougi en l'écoutant parler de moi ainsi. C'était maternelle comme façon de parler. Protecteur un peu même. De quoi rajouter des points à ma conviction que Shizue avait tout de la Senpai modèle. À force, je ne m'étonnais même plus de me sentir à mon aise, osant même les bêtises comme ce kanpai inutile. Et comme si ce n'était pas suffisant, elle m'offrit encore d'autres occasions de venir la voir. Après m'avoir proposé de l'aide si besoin, voilà qu'elle m'autorisait à venir à son club si j'en avais envie. Pourtant, rien que d'entendre l'évocation de celui-ci, je dus rabaisser la tête pour masquer une ombre sur mon visage. Ma camarade était présidente d'un club. Voilà de quoi augmenter mon admiration grandissante à son encontre. Ce qui était le cas. Le côté obscure de la chose était la nature de ce club : sportif ! Les lancements que j'avais ressenti toute la journée dans le genou m'avaient rappelé que je ne pourrais plus intégrer aucun club sportif. Tout au plus pourrais-je barboter dans la piscine pendant quelques longueurs, histoire de renforcer mes muscles, faire un peu de marche avec trois tonnes de pauses. Mais jamais plus je ne pourrais me donner à fond, plus jamais je ne pourrais sentir l'adrénaline qu'on ressent en compétition.

*Allez reprends toi ! Un, deux, trois, tu n'y penses plus* Je fermai un instant les yeux pour remontrer un visage souriant à ma Senpai. Quand je relevai la tête, l'ombre était passée. Je tentai même de me montrer fière de mes clubs. Ce qui n'était pas faux cela étant dit en passant. Le premier, je le pratiquais déjà avant et je l'avais toujours adoré. Il allait relativement de paire avec mon ancien club sportif où je devais faire des figures sur de la musique classique. L'autre par contre, était tout nouveau mais j'y avais pris énormément plaisir. Sauf quand on devait finir à genoux pendant toute la durée du cours pour une raison ou pour une autre.

« Encore merci. On se verra sûrement de temps en temps alors. J'aime faire quelques longueurs... » autant ne pas dire pour quoi. On ne va pas chercher les plaintes quand même... « Puis toi, si tu veux un montage floral ou un thé préparé selon la coutume : ça devrait être possible » poursuivis-je avec le sourire « Je suis dans le club d'arts traditionnels » Je marquai une courte pause pour ensuite reprendre « et aussi dans celui de musique. »

Dans le fond, je me rendais compte que ces deux là aussi, allaient de paire. À peu de chose près... Traditions et musique allaient bien ensemble, bien que je ne sache jouer d'aucun instrument traditionnel japonais. Je me contente du piano et de quelques notions de violon. Mais suffit de penser à moi. C'était égoïste et... égoïste ! C'est pourquoi, tout en finissant de manger, je m'intéressai à ma compagne de table.

« Mais dis, ce n'est pas trop dur d'être présidente d'un club ? Tu dois en avoir des responsabilités » dis-je songeuse sur la fin. « Et du coup, tu fais partie du conseil des élèves, non ? Bah dis donc... »

J'étais sérieusement admirative ! Si j'avais eu 3 ans à cet instant – et elle son âge actuel – et qu'on m'avait demandé ce que je voulais devenir plus tard, je pense que j'aurais dit « je veux être comme Shizue -neesan ! ». Ça devait d'ailleurs se lire sur mon visage alors que je bus une nouvelle gorgée de ma soupe qui avait eu le temps de refroidir. Toute mon admiration se lisait dans mes grands yeux rivés vers Shizue. Sans crainte d'ailleurs. C'était fou comme elle avait réussi – avec son tempérament calme – à me mettre à mon aise. Même mes joues avaient repris leur teinte rosée habituelle pour délaisser les rougeurs. Quant à mon regard, il cessait d'être fuyant sauf quand bien sûr, d'autres commentaires sur ma personne tombait comme un peu plus tôt.

« Moi, je crois que je ne saurais pas. T'imagines, Gaston la Gaffe au féminin qui serait à la tête d'un club. C'est surtout les autres qui auraient du travail » conclus-je en riant.

Élève de la 3-A

Bon une chose est dite et vue, Shizue venait de bien observer Nagisa et elle l'aimait bien il faut bien l'avouer, c'est bien une première fois qu'elle s'entend aussi bien avec une fille peut-être parce qu'elle est plus jeune et qu'elle se voit plus comme une grande soeur pour elle qu'une amie, oui se serait plus dans ce genre là, elle avait beau imaginer tous pleins d'autres scénario elle voyait vraiment en Nagisa une petite soeur, maintenant elle en était sur, comme elle l'a dit avant ce n'est pas pour ça qu'elle remplacera son frère, mais, c'est peut-être grâce à son petit frère si elle est si maternelle parfois avec les plus jeunes, elle ne voit que ça sinon pourquoi perdrait t-elle son temps à leur parler? Aller savoir après le pourquoi elle-même ne saurait peut-être pas répondre, du moins elle risque de vexer les gens comme à son habitude.

Enfin, passons le point était éclairci pour l'homosexualité et la discution s'arrêtait là il ne servait à rien d'en parler encore plus longtemps, a quoi bon à part partager encore plus dans le sujet sans vraiment savoir quoi dire dessus? Vraiment inutile n'est-ce pas alors autant qu'on se taise là-dessus. Quand elle l'entend lui dire merci, elle sourit à ça et ne fit rien d'autre, elle avait laissé son assiette en plan sur la table il fallait bien le dire ainsi, mis ses baguettes dessus et finalement prendre son attention à Nagisa elle regardait ses moindres fait et geste et elle pu vite remarquer que sa mine s'était assombrit d'un coup, tient est-ce qu'elle avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas? C'est vrai que Shizue ne se rend pas tout le temps compte qu'elle peu blessé les gens. Mais, ici elle ne voyait pas ce qu'il y avait à être aussi sombre, a moins que... Si ce n'est à cause du terme natation, dans ce cas-là malheureusement elle ne pouvait rien y faire, mais, elle remarque qu'elle redresse la tête avec un sourire, bon au moins elle a reprit sur elle c'était déjà bien.

Elle croisa ses bras un thé préparé ça pourrait être revigorant ce truc, bien que malgré japonaise le thé et elle se n'est pas trop son fort, quoi que si ça se met c'est parce qu'elle le fait très mal le thé instantané oui elle n'avait pas l'habitude de cuisiner et encore moins préparer des boissons elle-même.

"D'accord, dans ce cas je passerais un jour pour que tu me fasses un bon thé, sûrement après nos entraînements. Tu es dans deux clubs! Chapeau je ne saurais jamais moi, j'ai déjà énormément de choses ainsi à faire et à gérer."

Elle l'écoutait et bingo elle est tombée juste, c'est bien pour ça qu'elle ne saurait pas aller dans deux club différent, elle a déjà bien assez à faire avec son club en tant que présidente, mais, en plus de ça elle avait dû rejoindre le comité des élèves qui n'était pas forcément des plus joyeux, car, elle détestait être dans ce comité, mais, elle n'avait pas le choix ça faisait partie de ses fonctions. Bon d'accord elle ne peut pas vraiment dire qu'elle déteste le comité, mais, bon c'est du travail en plus et avec les études ce n'est pas évident de tout gérer, surtout qu'elle avait été absente pendant presque toute une année, alors reprendre ainsi autant de boulot d'un coup n'était pas évident.

"En effet tu as vu juste, je suis également dans le comité des élèves, c'est sur que j'ai des responsabilités et des grandes, que je suis assez occupée, mais, bon c'est assez amusant des fois, sa change beaucoup de choses, au moins je n'ai pas trop le temps de m'ennuyer de mes journées." Dit-elle d'un sourire un peu moqueur.

Mais, c'est vrai elle n'avait pas le temps de s'ennuyer bien qu'elle éviterait bien certaine tête, mais, bon voilà quand on n'a pas le choix on n'a pas le chois. Quand elle fit des grands yeux et cligna un peu ceux-ci elle avait vu comme des lueurs dans les yeux de Nagisa, qu'est-ce que Shizue à dit ou fait pour qu'elle soit comme ça? Elle avait beau chercher rien ne lui venait en tête, elle eut un petit rire sur ce qu'elle dit, elle aussi avait réagi presque pareil à son âge.

"Tu ne saurais pas le dire sans essayer, à ton âge aussi je me disais ouè présidente d'un club j'y arriverais jamais et pourtant, maintenant je le suis, j'étais également maladroite à ton âge et pourtant regarde ce que je suis maintenant, être présidente d'un club c'est vraiment une expérience à essayer."

Elle s'était sentie poussée par des ailes quand elle avait toujours son petit frère, c'est un peu grâce à lui si elle est comme ça maintenant à vouloir réaliser ses rêves pour lui, mais, elle qui devait les accomplir, beaucoup de souvenirs lui revenaient en tête, mais, elle ne fit rien paraître et garde à nouveau son visage neutre.

"Alors Nagisa tu es prête à reprendre les cours ou tu aurais voulu que ses vacances dure bien plus longtemps? Dans mon cas je suis bien contente qu'ils reprennent bientôt ahahahah."

Élève de la 1-A

*Moi ? Essayer d'être présidente ?* Je grimaçai en regardant le plafond. Sérieusement, j'avais du mal à envisager la chose. Ma bouche en cœur alla de droite à gauche, attestant de ma grande réflexion mais décidément, non : je ne me voyais absolument pas en présidente. Surtout pas en arts traditionnels, pour la bonne et simple raison que j'étais débutante en la matière ! Or, j'avais découvert que c'était une matière rigoureuse et qu'un minimum de connaissance dans le domaine était requis. Quant à la musique... m' oui, éventuellement. Je clignais quelques fois des yeux pendant que la vision de ma petite personne à la tête du club se frayait un chemin dans mon imagination.

« Huh huh » lançais-je en secouant la tête « Moi présidente, c'est du domaine de l'imaginaire. Je n'oserais jamais être chef de quoi que ce soit. J'aurais bien trop peur de me faire bouffer toute crue par les autres. Je... »

En baissant la tête, je réalisais encore une fois que je venais de parler toute seule. Ce qui laissa bien évidemment ma phrase en suspens tandis que je regardais Shizue en clignant des yeux. Dès lors, comme si c'était une observation tout à fait banale, sur un ton complètement neutre – ou du moins, qui tendait à l'être – je faisais ma petite constatation.

« Je viens encore de penser à voix haute... désolée, ça m'arrive souvent » finis-je en me donnant un petit coup sur la tête avec le plat de la main au-dessus de la tempe.

Ce geste anodin qu'on fait généralement quand on a oublié ou qu'on réalise quelque-chose. Sauf que les autres ont tendance à le faire sur le front, moi c'est sur la tempe. Et en l'occurrence, j'avais encore oublié de penser en silence. Mais cette fois ci, c'était moins gênant. Pour une fois, je ne disais pas quelque-chose sur quelqu'un où je n'avais pas toute une classe autour de moi. Juste Shizue qui me paraissait assez compréhensive pour ne pas me blâmer. Tout au plus rire de moi et de ma maladresse. Ce qui me ramena illico le sourire bien que mes joues avaient joué avec le colorant étant données qu'elles étaient à nouveau rouge.

« Je te comprends, moi aussi à ta place j'aurai hâte. En ce qui me concerne... hum... je ne sais pas trop. Je suis contente car je vais revoir les autres mais d'un autre côté, ça aurait été bien de rester un peu plus longtemps à Osaka. »

Rien que d'y songer, j'en devins nostalgique – souriante mais nostalgique. Je n'avais quitté ma famille que ce matin mais ils me manquaient déjà tous les trois. Je n'avais pas encore pleinement pris l'habitude de vivre sans eux. Ça ne faisait que cinq mois réellement et je ne les avais pas vu depuis avril alors vous pensez bien qu'ils faisaient un grand vide dans mon cœur et dans ma vie. Même si j'envoyais régulièrement des mails à ma sœur ; des texto à mon frère et que parfois j'avais toute la famille au téléphone : les avoir en chairs et en os devant moi me manquaient. Mais fini de ressasser, j'étais ici pour une bonne raison ! Avec détermination, je mangeai le dernier bout d'omelette puis je repris la parole.

« Mais bon, j'ai pas eu le choix de revenir plus tôt donc tant qu'à faire, autant que ça recommence vite. »

J’acquiesçai à ma théorie. Je savais que j'aurai tôt fait de visiter tout ce qui m'intéresseraient dans les alentours et que rester trop longtemps à ne rien faire m’ennuierai plus qu'autre chose, donc il fallait que les quelques jours qui me séparent de la rentrée soient le moins nombreux possibles. Le médecin avait bien fait les choses d'ailleurs, en me permettant quasi un mois complet dans ma famille et seulement une dizaine de jours ici. Je pouvais ainsi reprendre un rythme scolaire petit à petit et visiter Tokyo et ses environs pendant ce laps de temps.

« Mais pas trop vite quand même... j'aimerais bien visiter deux-trois trucs à Tokyo d'abord ! » lançais-je amusée. « Je ne connais pas plus que ça. D'habitude, je vais toujours aux mêmes endroits, sans avoir réellement pris le temps de visiter. Et toi, tu connais un peu ? T'es peut-être du coin, non ? »

C'était plausible. Elle pouvait tout à fait venir de Tokyo ou de ses environs comme elle pouvait aussi venir de l'autre bout du Japon. On n'avait bien des étrangers dans l'école alors pourquoi pas...

« Moi, comme j'ai dit avant, je suis d'Osaka. Donc faut pas hésiter à me le dire si mon accent ressort trop. » dis-je en baissant la tête un bref instant avant de relever un minois mutin au possible. « Je sais que les japonais me comprennent quand ça arrive mais parfois, les étrangers buguent quand j'utilise mon dialecte sans le faire exprès. »

Rien que d'y penser, je revis une situation assez cocasse qui m'amusa au point qu'entre deux petits rires, je le racontai.

« Une fois, je ne sais plus trop ce qu'on me disait et j'ai voulu approuver, sauf qu'au lieu de dire – sou da (= c'est cela) – j'ai dit – soya (abréviation faite dans le Kansai) – du coup la personne m'a demandé ce que je racontais à propos de soja dans la conversation » ce qui, à l'heure actuelle, me faisait encore rire. Mais je me stoppais en regardant Shizue à nouveau « oh pardon, je parle trop peut-être... » conclus-je en baissant la tête.

Élève de la 3-A

Elle sourit à ce que disait Nagisa, ce n'était pas souvent qu'on rencontrait quelqu'un qui disait beaucoup de choses à voix haute sans vraiment se rendre compte que ça été dit, parfois une qualité comme un défaut malheureusement, parce que si on pense du mal de la personne et qu'en fait on le pense, mais, qu'on le dit à voix haute il a de quoi vexer la personne, ce que Shizue elle n'avait pas besoin de faire, puisqu'elle était franche et que ça blesse les gens elle n'en avait pas spécialement honte, bien loin de là au moins les choses était mis directement au clair et pas besoin de tournée autour du pot. Elle rigole un peu à ce qu'elle avait dit, il fallait le dire Nagisa était vraiment une fille intéressante en tout point.

" Ne te tracasse pas, c'est ce genre de chose là qui est bien marrante, pour revenir à la présidence c'est sur que son on ne se sent pas capable d'assumer, il ne faut mieux pas tenter, moi c'était un essaie et finalement ça m'a plu et je suis restée la présidente, il ne faut pas avoir peur. C'est rare les gens qui veulent absolument être en désaccord avec toi."

C'est vrai, ça ne lui était pas encore arrivé, maintenant de ce que les membres pensent d'elle derrière son dos elle ne sait pas, mais, elle ne va pas se tracasser pour autant, car, au moins leur club avait quand même une petite renommée grâce à ses compétitions, alors si c'est pour le bon fonctionnement de ce club, elle ne va certainement pas faire autrement. En fait Shizue venait de remarquer quelque chose depuis tout à l'heure, cette Nagisa était un vrai moulin à paroles, pas que ça la gêne, parce qu'elle aimait bien la voir parlée ainsi, elle voyait en Nagisa une petite fille qui découvre pour la première fois qu'elle sait parlée et qu'elle ne sait pas s'en passer, elle ne pouvait pas la couper dans son élan et préférait lui répondre, plutôt que de commencer une autre discussion. Il n'y avait rien à dire Nagisa ne manquait pas de sujet de conversation. C'est ainsi qu'elle l'écoute, elle n'avait pas trop le choix, parce qu'elle n'arrivait presque pas à mettre une parole elle-même, qui dans un sens lui facilitait la tâche, Shizue n'était pas spécialement le genre de personne à savoir parler de tout et a travers avec les filles. C'était bien plus facile avec les garçons pour sa part en tout cas.

" Et oui la dure réalité des choses, lorsqu'on ne s'est pas rentré chez soi, bah ce n'est pas grave, ce n'est pas la fin du monde non plus. Bien que j'espère pouvoir rentrer les prochaines vacances, ça me ferait plaisir de les revoir et surtout aller au..." Elle se stop dans sa phrase, elle allait aller trop loin dans ce qu'elle dirait surtout que dans un sens, ça n'avait pas spécialement sa place dans la conversation. C'est vrai que depuis qu'elle était ici, elle n'était pas retournée sur la tombe de son petit frère. Il faudra qu'elle y ait à coup sur aux prochaines vacances.

" Bref je disais que je me réjouis, parce que parfois on s'ennuie. Ah oui on a encore quelques jours avant de commencer le nouveau semestre, au moins tu es peut-être rentrée plutôt, mais, tu vas pouvoir visiter ce que tu n'as pas eu le temps de voir, dans un sens c'est quand même positif. Pour répondre à ta question, oui je suis du coin, j'habite Tokyo même. Donc si un jour tu as envie de visiter, n'hésite pas à me demander si tu veux aller dans des coins que tu ne connais pas et surtout si tu as peur de te perdre."

C'est vrai Tokyo était gigantesque, elle-même parfois se demandait ou elle se retrouvait et ce n'était pas évident de retrouver son chemin, elle en sait quelque chose, elle aussi avait ses coins favoris comme tout le monde d'ailleurs. Finalement elle venait d'apprendre qu'elle était d'Osaka, cela s'entendait un peu dans son accent, mais, sinon à part ça tout allait bien.

"Osaka, j'y suis allée une fois seulement, mais, j'aimerais à nouveau visiter cette ville, il y a des coins magnifiques à ce qu'on ma dit de ce que je n'avais pas encore vu, encore quelque chose que je devrais faire peut-être à mes prochaines vacances."

C'est ainsi, qu'elle écoute son histoire, elle ria de bon cœur à cette histoire, oui il y avait de quoi être surpris par la réponse, elle n'arrêtait pas de rigoler et devait essayer de se rependre un petit peu, elle se voyait en face de Nagisa et que cette situation lui soit arrivé, il y avait de quoi se poser des questions. Elle réussi enfin à reprendre un peu son sérieux pour enfin répondre.

" Non, tracasse-j'aime bien te voir parlé, tu es plus douée que moi pour ça, enfin ça paraît peut-être bizarre, mais, je ne parle pas souvent aux filles donc c'est rare que je trouve des sujets de conversation avec elles. Donc surtout ne te gêne pas pour parler. En tout cas tu es vraiment une personne intéressante Chikage-San, je suis ravie d'avoir fait ta connaissance."

Elle lui sourit chaleureusement, ce qui n'arrivait pas souvent avec Shizue, donc en gros elle avait de la chance d'être tombée sur un bon jour en compagnie de Shizue, non presque rien avoir. Quand d'un coup elle se tient la tempe avec sa paume, une migraine violente venait de faire surfasse, elle devait arriver à chaque fois sans prévenir, elle en avait assez d'être migraineuse ainsi, tiens d'ailleurs elle doit aller passer des examens avec Dean à l'hôpital, ne voulant pas aller toute seule. Quand elle se lève tout en retirant sa main et sourit à Nagisa.

"Je vais aller me chercher à boire je reviens, finalement je commence à avoir soif en te voyant boire ainsi."

C'est ainsi qu'elle prit son plateau et le rangea, puis alla chercher une bouteille d'eau plate, elle sait bien qu'un thé lui aurait été plus profitable, mais, elle n'avait pas envie d'inquiéter qui que se soit, à mon avis comme ce soit parti Shizue ne ferait pas la soirée encore très longue. Enfin, ça c'est à elle de décider pas à ses migraines. C'est ainsi qu'elle revient à sa place ouvre la bouteille et prit une grosse gorgée, puis regarde Nagisa et dit.

[color=darkblue]"Maintenant on peut faire kanpai si tu veux"[color] [dit-elle avec un sourire.[/i]

Élève de la 1-A

Même si j'étais d'accord sur l'idée, le fond me paraissait moins plausible quant aux possibles désaccords au sein du groupe de musique. La majorité voulait monter un groupe – peu importe de quoi tant que ça les rendait célèbres. Moi, j'aimais la musique classique vu mes années passées dans un club au conservatoire de Osaka. Donc dans ce cas, si : il y aurait des oppositions ! Puis quand bien même ça ne serait pas le cas, j'étais d'une nature un peu trop douce et docile pour être à la tête de quoi que ce soit. Me diriger moi-même était déjà suffisant comme tâche, mais je ne relevais pas les dires de ma Senpai car elle avait raison. Pour quelqu'un qui a un tant soi peu de volonté et de charisme, c'était une expérience à tenter.

Dans mon domaine, celles qui étaient à tenter étaient peut-être de parler un peu moins une fois que je me sens en confiance. J'avais cette manie une fois à mon aise. Et il fallait reconnaître qu'avec Sanada -Senpai, c'était excessivement facile ! Je me sentais comme avec ma sœur, à la différence que cette dernière était pire que moi... nous pouvions parler pendant des heures en sachant exactement quand on pouvait en placer une, trouver la pertinence adéquate pour être sûre de ne pas être coupée, savoir donner le signal pour l'autre afin qu'elle puisse dire quelque-chose à son tour. En résumé, tout un art que Shizue avait visiblement un peu de mal à mettre en pratique. D'où mes excuses.

Je ne voulais surtout pas paraître impolie à ses yeux – ni aux yeux de qui que ce soit d'ailleurs... Mais me connaissant, ça n'allait être que partie remise, jusqu'à ma prochaine incartade verbale. Mais heureusement, Shizue était la compréhension même. J'étais persuadée qu'elle devait être une présidente de club extraordinaire, capable de faire remporter des trophées à son équipe, un peu comme si elle avait une main de fer dans un gant de velours. Oui, c'était ça ! Ça ne pouvait être que ça. Tandis que je rougissais encore quand elle quitta la table, après m'avoir dit qu'elle était contente de m'avoir rencontré, je la regardais avec admiration.

Cette fille était un parfait modèle. Décidément oui, plus tard, je souhaiterais être comme elle ! Un peu comme Tsukushi Makino voulait être comme sa Senpai mannequin – avocate dans « Hana Yori Dango » ! Á la différence que je savais déjà quel métier je voulais faire plus tard. Donc, à moins que Shizue veuille aussi être traductrice – interprète, nous n'avions pas le même objectif dans la vie. Mais je m'en fichais, je voulais son assurance, sa prestance, sa... *Oups !* Je me suis rendue compte que je l'observais d'un air rêveur, comme si j'étais partie sur la lune le temps qu'elle parte chercher à boire et revienne. Je ne sortis de ma rêverie que lorsqu'elle me proposa de lever nos « verres » ensemble.

Secouant la tête légèrement pour remettre mes idées en place et revenir à la réalité, j'ôtais donc mon visage qui avait trouvé appui dans le creux de la paume de ma main. Je décollai mon coude de la table et m'emparai de mon verre d'ice-tea, fort heureusement encore à moitié plein. Ça aurait été comique qu'il eut été vide cela dit. J'eus un soubresaut de rire en m'imaginant lui dire « ah non, ce coup ci, c'est moi qui ne peut pas. Sauf si t'es d'accord que je le fasse avec un verre vide... » Mais comme tel n'était pas le cas, je levai donc le verre aussi haut que mon bras pouvait me le permettre. Ainsi, avec un grand sourire et de la joie dans la voix, je trinquai avec ma Senpai.

« Kanpai ! À nos prochaines rencontres, à tes vacances à venir et à mes futures visites de Tokyo ! »

Sur ces mots, je bus une grande gorgée de thé, jusqu'à finir complètement mon verre. Pas étonnant du coup, qu'un soupire post-boisson jaillit de mes lèvres tandis que je reposais mon verre sur le plateau. Essuyant le coin de mes lèvres – au cas où - je songeai à nouveau à mon prochain tourisme. Je connaissais déjà les grandes lignes de Tokyo : la tour évidemment, les quartiers les plus connus comme Shinjuku, Harajuku et Akihabara. La flamme dorée qui ressemble à une grosse crotte de chien. Qui sait, peut-être même était-ce Hachiko le responsable... mais quand il s'agissait de découvrir le Tokyo de tous les jours, la capitale secrète et mystérieuse : je n'y connaissais rien.

« D'ailleurs, où me conseillerais tu d'aller ? J'aimerais quelque-chose qui sort de l'ordinaire. J'ai déjà fait tout ce qui est indiqué dans les guides standards donc bon... »

Là, je m'accoudais à nouveau sur la table, le visage vers la jeune femme et le menton dans le creux de mes deux mains. Une petite fille de cinq ans aurait eu le même air devant la maitresse s'apprêtant à lire Cendrillon ou tout autre conte de fées. Ça, c'était un des signaux classiques qui invitent l'autre à prendre la parole, histoire que ma bouche puisse enfin se reposer de tout ce qu'elle avait dit jusque là.

« Quel est ton endroit préféré par exemple ? »

Ma bouche s'arrêta là mais mes yeux en disaient long. *Je veux tout savoir ! Tout, tout, tout !* Pas que j'étais devenue une fan hystérique ou une future stalker – ce n'était pas mon genre – mais j'adorais découvrir les gens dans leur entièreté, savoir ce qu'ils aiment, ce qu'ils n'aiment pas. Bientôt viendrait peut-être même la question de l'anniversaire, du petit ami, de la famille. Mais ça, c'était pour plus tard, quand l'intimité serait suffisamment grande. Si pas aujourd'hui, un autre jour sûrement. Quand je lui ferais du thé, quand on pataugera à la piscine, en balade dans Tokyo. Ou à Osaka qui sait. J'imaginais déjà bien lui montrer chaque recoin de ma ville ou, si elle partait sans moi, lui refiler les coordonnées de Kaori ou de maman pour lui servir de guide ou d'hôtes le temps de son séjour. De quoi m'afficher un doux sourire sur les lèvres tout en prêtant attention aux dires de l'adolescente en face de moi...

Élève de la 3-A

Et voilà sa soirée n'allait pas se terminer toute seule dans un sens tant mieux, parce qu'elle en avait assez marre de se retrouver toute seule pendant les vacances, le plus surprenant c'est qu'elle était tombée sur une vraie pipelette, il fallait bien le dire Nagisa aimait parler, ce qui ne dérangeait pas du tout Shizue, parce qu'elle avait du mal à parler avec les filles étant mal à l'aise avec elles, mais, bon comme tout bon point, elle était contente d'avoir rencontré Nagisa, qui en plus elle lui avait dit qu'elle pourrait compter sur Shizue. Puis, elle l'aiderait si besoin est, enfin si elle lui demande pendant ses temps libres, car, entre le club, le conseil des élèves et ses cours il faut quand même un peu temps à elle pour étudier, mais, bon vu qu'elle est bonne dans les cours il suffit qu'elle relise et c'est parfait, sinon elle ne lui aurait jamais dit qu'elle pourrait compter sur elle pour tout et rien.

Bref, finalement elle réussit enfin à faire un Kanpai correct, bon d'accord ce n'était pas l'idéal avec une bouteille d'eau et un Ice Tea, mais, bon c'était toujours ça et elles avaient réussi c'est une fois avec le Kanpai qu'elle commence à boire une gorgée, décidément, il n'y avait rien à dire boire était un vrai délice d'ailleurs pourquoi n'avait-elle pas prit à boire avant? Aller savoir elle n'en saurait pas vous répondre elle-même c'est pour dire.

"Kanpai, tout à fait d'accord, en espérant que tout se passe bien"

C'est ainsi qu'elle déposa après sa bouteille d'eau, elle allait entamer quelque chose, mais, elle fut prise de court par Nagisa, qui lui demandait où elle pourrait bien aller, voyons voir Shizue à été à beaucoup d'endroits, même les plus farfelu sans pour autant savoir ou elle allait, bon c'est sur qu'il y avait des quartiers qu'elle savait leur réputation comme les rabatteurs et où elle a déjà été en boite, mais, bon ici il fallait qu'elle se mette dans la peau de Nagisa, elle la voit mal la faire envoyer à Rappongi la pauvre elle risquait vraiment de ne pas faire long feu. Puis Shizue s'en voudrait fortement. Après tout Shizue était assez prudente dans ces quartiers et savait très bien se défendre si jamais il y avait besoin. Alors quel est son endroit préférer bonne question, elle devait vraiment choisir c'était un dilemme des plus compliquer ça.

"Hum laisse moi réfléchir à tout ça"

Elle commence à réfléchir son endroit préféré bonne question elle n'en savait rien si elle devait choisir se serait Sapporo sans aucun doute, mais, ce n'est pas vraiment tout près… Elle se voit ma l'envoyer là-bas, regardons plus dans le centre Tokyo. Elle commence ainsi son investigation dans son cerveau. Quand elle fini enfin par trouver, oui ça devrait le faire cet endroit, enfin elle y allait dès qu'elle savait y aller alors pourquoi pas.

" Franchement je n'ai pas d'endroit préféré dans Tokyo même, évidemment comme tout le monde ce soient les quartiers comme tu voies dans le guide, maintenant c'est sûr que j'ai déjà été à Rappongi, mais, je te déconseille d'y aller maintenant, bien trop jeune et on te laissera pas entré dans les boîtes de nuit. Sinon il y a bien sur si tu aimes un peu les temples et tout ce qui se rapproche à l'histoire il y a le quartier Asakusa qui est très bien."

Elle la regarde et lui sourit, elle retournerait certainement à Rappongi, même si on ne dirait pas elle aime parfois sortir ainsi, mais, bon depuis qu'elle est ici, elle a vite cessé d'être une fille de ce genre, qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui dire d'aller voir. Ah mais, bien sur Ueno et son zoo, elle a toujours aimé cet endroit, c'est assez relaxante et très bien pour un rendez-vous galant ahah, oui je sais Shizune pense aux pratiques et la facilité.

" Sinon il y a Ueno et son zoo, en plus il n'est pas loin d'Asakusa si tu prends par la rue Kappabashi. Hum voilà c'est tout parce que avec Shinjuku, Harajuku tu as pratiquement tout vu, maintenant comme je dise, une fois à Tokyo faut pas hésiter à passer par des rues, tu trouveras certainement des endroits que tu ne pensais voir exister, moi c'est souvent ce que je fais, enfin fait le bien en journée hein."

Oui, elle ne voyait rien d'autre, le reste ça ne l'intéresserait jamais, puis les quartiers à affaires très peu pour une visite, il n'y a rien à faire là-bas, sauf si elle avait envie de s'ennuyer à voir des bureaux pas la joie pour visiter.

"Je suis pas réellement sur que je t'ai aidé"

Élève de la 1-A

Roppongi... Ce nom ne m'était pas inconnu. Je fus même presque forcée à lever le nez pour réfléchir tandis que Shizue poursuivait. Où avais-je déjà entendu ce nom ? Et surtout : pourquoi ma Senpai m'interdisait de m'y rendre sous prétexte de mon âge ? *Oh !* Oui, ça me revenait. Je me mis à rougir en ramenant mon regard sur le visage de mon interlocutrice. Le quartier des host clubs ! Je m'y étais déjà « perdue » une fois et j'avoue que j'en étais ressortie complètement écarlate et tremblante à cause de tous ces jeunes hommes qui vous harcèlent dans la rue pour intégrer leur établissement pour une heure, voire plus. Sauf que, évidemment, je paraissais mon âge et que donc, à défaut de m'inviter à boire un verre – que j'aurais dû payer – ils avaient le chic pour me taquiner et tenter de flirter au cas où, dans quelques années, je serais intéressée par leur trop plein de testostérones... Du coup, je préférais m'intéresser à cette histoire de zoo. Même si je l'avais déjà visité à mainte reprises, c'était mieux d'imaginer un doux panda mangeant son bambou qu'un olibrius racontant dix milles cracs à la seconde.

« Si, merci... » mentis-je à la fin de son laïus.

Bien sûr que ça ne m'avait pas beaucoup aidé mais je n'allais pas le lui dire comme ça, platement. D'autant que finalement, sa réponse la plus vague n'était pas mauvaise. Qu'est-ce qui m'empêchait de fouiner dans une rue ou une autre, sans but précis ? Certes, ça ne me ressemblait pas trop mais ça pourrait être intéressant. Quoique, un doute m'envahit qui me fit pencher la tête sur le côté, sans pour autant bouger mon menton du creux de mes mains.

« Mais reste à savoir dans quels quartiers ? Je ne voudrais pas me retrouver... où il ne faut pas?! »

C'était une question autant qu'une affirmation. Je savais que dans ma ville, il y avait des endroits peu fréquentables donc il devait en être de même pour Tokyo. Surtout pour Tokyo même, étant donné que c'était la capitale. Les quartiers les plus pauvres, les lieux où les ivrognes et les drogués se rendent, ceux envahis par la mafia : bref, tout ces endroits où la police ne laisserait même pas un chat trainé ! Or, si je connaissais ces lieux à éviter à Osaka, je ne savais strictement pas où ils se trouvaient à Tokyo... Un seul avait fait sujet de conseils de la part de maman alors que ma sœur, elle, me vantait les mérites de ce même lieu.

« Par exemple, Roppongi, c'est si... mal ? Enfin oui, je sais qu'il y a les hosts, la prostitution et les clubs mais... enfin... y a pas que ça... » ma timidité grandissante ne m'aida pas à parler très correctement « c'est... tu y a déjà été ? »

Autant faire court car je me perdais dans mon bafouillage. Je voulais me faire une idée de ce quartier que je n'avais fais que traverser à la va-vite ce fameux jour où je m'étais perdue. En pleine heure de chasse des hosts ! Ce qui n'est pas le mieux pour se faire une idée des lieux... Mais je savais également que c'était une zone souvent fréquentée par les étrangers et que, par exemple, les studios de la TV Asahi s'y trouvaient. Donc, ça devait être un tant soit peu fréquentable quand même, non ? D'autant que, qui disait TV Asahi, disait émissions. Et émissions signifiaient célébrités ! Surtout avec « Music Station ». Là, mes bredouillages étaient parti en flambée, laissant mon esprit d'adolescente divaguer.

« Moi, j'aimerais y aller juste pour participer à Music Station. Pas comme artistes, bien sûr ! Je rêverais juste de voir les artistes de près. »

Bien que la salle de cet évènement se trouvait dans un autre quartier tokyoïte – Chiba en l'occurrence – et que donc, je ne risquais pas de croiser tant d'artistes que ça. Hormis ceux qui doivent venir signer un contrat ou un autre pour un drama ou un film à venir. Mais n'étant pas encore bien intégrée à la ville, c'était un détail que j'ignorais. Ma seule certitude étant que Roppongi était le quartier de ces hosts tellement envahissant !

Élève de la 3-A

En voyant Nagisa répondre, pas très convaincante sa réponse, certes, elle savait très bien que ça ne l'aiderait pas plus ce qu'elle avait dit, mais, que voulez-vous qu'elle dise, la plupart des choses qu'elle trouvait, c'était en partant dans des ruelles pour se retrouver là où elle ne sait pas, s'y rendre pour enfin se rendre compte de quoi était capable un quartier, c'était surtout comme ça que Shizue connaissait Tokyo, puis on peut dire qu'elle n'a pas spécialement été partout dans Tokyo, certes, elle est de là, mais, qui connaît réellement Tokyo? Presque personne, sauf si qui traîne toute la journée sans rien faire, là y n'a de quoi y connaître un peu.

"Tu sais tu pouvais me le dire platement, que ça ne t'aidait pas ce que j'ai dis, tu dois penser ça, j'aime la franchise, alors n'hésite pas."

Ben oui, ça coulait de source, suffisant d'entendre comment elle avait parlé, elle savait bien que ça ne l'aiderait pas. Enfin bref, passons, elle réfléchissait quand même à ce qu'elle puisse aller, elle lui dirait bien d'aller à Sapporo comme elle veuille le faire, mais, rien à voir avec le centre même de Tokyo, moh pourquoi a-t-elle dit ça? Elle n'est pas douée pour renseigner les gens et encore moins pour parler des lieus, surtout que la tâche ne lui avait rien simplifié vu qu'elle lui avait dit qu'elle avait visité ce que les guides disaient, alors bons là, la tâche était des plus compliquée pour elle. Certes, fallait mieux pas qu'elle se retrouve dans les quartiers louches, là Shizune ferait une crise cardiaque, surtout si c'était de sa faute, bien que Roppongi soit un peu de ça, mais, quand même un minimum attrayant enfin ça c'est encore avoir.

" Bien sur Roppongi, n'est pas aussi effrayant qu'on peut le croire, surtout en journée... Mais, comme j'aie dit il y a des discothèques avec différents styles de musique, mais, il y a aussi comme Tv Asahi dont ce que tu as dit Music station, sinon tu peux aller aussi en journée c'est à La Mori Tower, surtout au coucher du soleil, mais, dans ce cas-là tu auras du monde."

Tiens quelque chose lui revenait en tête en parlant de Tv, oui si elle se rappelle bien c'est dans le quartier d'Odaiba, si elle voulait un peu voir ce que la ville, c'était possible de visiter les studios d'enregistrement, certes, elle leva son doigt quand elle avait trouvé ça, puis le Mis sur sa bouche comme si elle fasse chut. Quand finalement elle regarde Nagisa et l'enlève avant de dire.

"Maintenant il y a aussi Odaiba, là il y la possibilité de visiter la chaine Tv Fuji, sinon tu as aussi la ville électrique qui n'est autre qu'Akihabara, fan de mangas et d'électronique c'est la ville parfaite."

Bon c'était déjà un peu mieux que ce qu'elle avait avant, elle n'avait pas spécialement détaillé, mais, dans elle avait dit dans les grandes lignes, après tout c'est bien plus chic de découvrir sans connaître tout déjà non? Shizue aimait bien partir à l'aventure, maintenant c'est sur dans un quartier il y avait plusieurs choses à faire, maintenant il faut trouver les bons endroits, comme Shizue dise il ne faut pas avoir peur de tourner dans une ruelle, enfin sauf si elle est trop sombre mieux vaut éviter bien sur.

"Voilà, c'est vraiment des quartiers ou tu es sur d'être tranquille, de ne pas te faire accoster directement, puis souvent dans ses quartiers là, il suffit que tu tournes dans une ruelle pour trouver autre chose à faire."

En fait, là Shizue venait de prendre conscience, qu'en fait, elle ne connaissait pas si bien que ça, sa propre ville, il faut croire qu'elle à encore elle-même des choses à découvrir, c'est vraiment ainsi qu'on remarque qu'on ne sait pas tout. Elle eut un petit rire à ça bien plus nerveuse qu'autre chose, car, elle avait du pour la première fois se rendre aussi bête que ses pieds.

" Hé hé, en fait je viens de me rendre compte, je ne connaissais pas si bien que ça m'a propre ville. Enfin, si je la connais, mais, c'est plus grâce au hasard ou parce que je suivais des amis en fait… Désolé je ne peux pas t'aider plus."

C'est ainsi qu'un peu triste elle but encore une gorgée de sa bouteille d'eau, elle n'avait plus du tout envie d'être aussi peu encouragé pour découvrir Tokyo même, elle devrait vraiment retourné dans sa ville pour faire à nouveau tout le tour ainsi peut-être qu'elle aura moins l'air bête la prochaine fois.

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Je rougis légèrement quand Shizue trahit ma réponse polie en révélant le fin fond de ma pensée. Mais comme j'étais bien élevée, je me voyais mal le lui dire : franchise ou pas. Je ne savais que trop bien où ça menait d'être un peu trop honnête. Parfois, les mensonges pieux ou par omission sont bien aussi. Mais encore une fois, je venais de tomber sur quelqu'un qui ne me tenait pas rigueur pour mes dires. Sauf que cette fois ci, ça faisait du bien... assez pour que j'ose relever le nez pendant que mon aînée continuait à parler de la région de Tokyo. C'était d'ailleurs dommage qu'elle ne me parle pas d'avantage de Roppongi... Je suis peut-être une enfant sage mais j'ai vu des dramas qui en parlent et ça reste du rêve en boite. Un coffret de Pandore que j'aimerais énormément ouvrir un jour, juste pour assouvir ma curiosité personnelle.

Mais l'heure n'était déjà plus au royaume des hosts mais bien au reste de la ville. Je me pinçai les lèvres quand Shizue commença. Fuji TV ? Déjà vue avec l'école. Pas avec GG mais avec mon ancien collège. Nous avions une excursion scolaire et Fuji était notre destination. Autant dire que je ne connaissais les lieux plus qu'il ne le fallait. Akihabara ? Essayez d'éviter cette ville quand on a un frère accro aux jeux vidéos pour voir ! Pas plus tard que le weekend passé, j'avais arpenté ces rues à la recherche d'un nouveau jeu pour la collection de mon petit frère... et. Mince, Shizue n'avait rien d'autre à dire. Donc j'en étais réduite à aller voir ce que je ne connaissais que de nom. Comme les temples d'Asakusa.

J'y avais été mais seulement d'un seul côté du fleuve Sumida. Là, j'avais vu la fameuse flamme de la brasserie Asahi. Sérieusement, ça ressemblait plus à une crotte de chien qu'à autre chose... rien que cette pensée me fit lâcher quelques gloussements. Mais comme ils tombaient au moment où Shizue semblait désolée de ne pas tant connaître Tokyo que ça, j'ai baissé les yeux pour m'empresser de m'excuser.

« Désolée... je ne riais pas de toi. C'est juste qu'en parlant d'Asakusa, j'ai repensé à la flèche de la brasserie Asahi. »

Tandis que je parlais, je regardais mon verre que je faisais rouler entre mes doigts. Ce geste tout simple était hypnotisant mais ne m'empêchait pas de parler. Il donnait juste un ton un peu plus rêveur à ce que je racontais.

« Je n'ai jamais compris pourquoi ils avaient ce symbole. On dirait une grosse crotte de chien »

Même le dire me faisait rire. Ce que je cachai derrière une de mes mains posée en revers sur mes lèvres tandis que l'autre main inclina le verre pour me rappeler combien il était vide. Comme la pièce d'ailleurs. Alors que nous parlions, le réfectoire s'était vidé de ses quelques élèves venus mangés aussi tardivement que nous et même le cuisinier avait tout astiqué dans sa cuisine maintenant plongée dans l'obscurité de l'autre côté de son grillage de sécurité. C'est pourquoi, avant de poursuivre mon petit discours, j'ai préféré interroger Shizue sur ce que nous devrions faire.

« Et si on sortait ? » proposais-je en me levant pour me débarrasser de mon plateau repas entièrement vide.

De retour à hauteur de notre table, je remis ma chaise sous la table et je repris le fil de notre conversation tout en me dirigeant vers la sortie.

« Tu connais le Hanamachi à Asakusa ? Tu crois que je pourrais y rentrer pour voir comment ça se passe ? »

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Elle la vit rougir et il n'y avait vraiment pas de quoi à le faire, car, c'est vrai il fallait mieux être franc que de mentir et qu'après on se sente mal pour ça, Shizue l'avait appris et depuis même si elle devait blesser les gens ben pour elle s'était pas grave après tout valait mieux comme ça que de mentir. Mais, elle se doutait qu'elle l'avait fait pour ne pas la vexer et elle ne se serait pas sentie du toute vexée puisque elle-même lui avait clairement dit qu'elle ne s'était pas vraiment montrée utile en lui proposant ses lieux qui visiblement elle avaient presque tout visité. Bon il suffisait de voir la tête de Nagisa lorsqu'elle parlait de lieux, dès qu'elle grimaçait peut-être sans s'en rendre compte, ça voulait au moins dire qu'elle avait été le visiter, il valait peut-être mieux qu'elle se taise en fait, oui se serait bien plus pratique, parce que plus elle essayait de trouver des choses et à se torturer l'esprit pour trouver des lieux qu'elle n'aurait déjà pas faits, lui donnait mal à la tête

C'est ainsi qu'elle vit Nagisa rigoler, de quoi est-ce qu'elle rigolait? De la voir se torturer l'esprit pour lui trouver des lieux? En ne sachant pas lesquels elle avait déjà fait? Mais, très vite elle eut la réponse à al question qu'elle se posait. Elle allait répondre, quand elle lui donne exactement la même réponse qu'elle pensait, elle aussi la voyait plus comme une crotte d chien qu'autre chose, la première fois qu'elle savait parler et qu'elle arrivait à bien articuler, elle avait réussi à lâcher ça à ses parents, qui eux avait eu l'air très gêné, bah ce n'était qu'une enfant après tout et les enfants ils disent souvent tout ce qui leur passe par la tête.

" J'ai pensé exactement pareil que toi, quand j'étais toute petite, mes parents m'ont dit que j'avais dit a une crotte de chien et toujours maintenant cette image ne quitte pas mon cerveau."

Quand quelque chose comme ça reste dans la mémoire, il reste a vie, bien qu'il faille qu'elle fasse attention parfois dans les tests que les professeurs donnaient, car, une fois elle avait mis la crotte de chien et ce n'était vraiment pas drôle pour le professeur, oui quand elle était petite en fait il fallait vraiment regarder à tout avec elle.

Finalement après quelque temps Shizue n'avait même pas remarqué que la salle s'était vidée, après tout elles savaient bien rigoler toutes les deux, ce n'est seulement quand Nagisa lui fit remarquer, qu'elle la suit sans rien dire, après tout il n'y avait pas spécialement quelque chose à dire, c'est ainsi qu'une fois les plateaux à nouveau mis à leur place, elles se dirigent, puis une fois tout bien réinstaller comme il le faille, ces deux jeunes gens se dirigent vers la sortie, quand elle lui parle Hanamachi. Shizue tourna d'un coup sa tête vers elle et la regarde, en fait elle ne sait pas trop, elle-même n'y avait jamais été, certes elle était passée devant, mais, elle n'y avait jamais mis les pieds.

" À dire vrai, je ne saurais pas te le dire, je suis déjà passée devant, mais, je n'y suis pas encore aller, donc je ne saurais pas t'à le dire, mais, si ce n'est que ça on peut toujours y aller ensemble, au moins si on se fait reconduire gentiment, on n'aura pas trop l'air bête."

C'est vrai non? C'est mieux à deux que toute seule, au moins elles sont sûr de ne pas se rendre bête et elles peuvent toujours se sortir de mauvais pas à deux que toute seule. Il faut bien le dire. C'est ainsi qu'elle regarde l'heure et vue l'heure Shizue n'allait certainement pas tarder à retourner dans sa chambre, pas le fait que la compagnie de Nagisa la dérangeait bien loin de là, mais, elle commençait sérieusement à avoir mal à la tête et quand c'est comme ça, il faut qu'elle se repose dans le calme et dans la noire, il fallait mieux qu'elle ne soit de mauvaise humeur en sa compagnie. C'est ainsi qu'elle la regarde, elle n'avait pas envie de la jeter comme un mal propre non plus, puisqu'elle ne le voulait pas ce n'était pas son but après tout. À moins qu'elle prenne son médicament peut-être qu'elle prenne son médicament peut-être que ça ferait effet, mais, dans ce cas-là elle risque de s'endormir aussi vite, dans les deux cas, elle n'avait pas le choix que de l'abandonner malheureusement.

"Chikage-san, ça ne te dérange pas si on se dirige vers les chambres? Enfin si toi tu vas aller vers là?"

Elle continue de marché un peu, avant de continué sa conversation.

"Je me sens fatiguée d'un coup et je commence une migraine et quand c'est comme ça, mieux vaut pas que je tarde. Ne crois que pas que je ne veux plus être avec toi hein, d'ailleurs faudra qu'on se reparle bientôt."

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Tout en reprenant notre marche, nous en revînmes sur le sujet du Hanamachi. Je fis légèrement la moue en constatant que mon interlocutrice en savait tout autant que moi. C'est à dire : pas grand chose ! Uniquement la réputation de ces lieux où vivaient des geishas, dans la plus pure tradition. Mais alors que je baissai le nez, un peu triste à l'idée que je n'en saurais pas plus sur cet endroit, voilà que mon minois se réveilla, illuminé par deux grands yeux étincelant en direction de Shizue. Aussi instinctivement que j'avais regardé cette dernière, mes mains se joignirent devant ma poitrine pour accentuer ma joie à l'idée d'aller là-bas avec ma Senpai !

« C'est vrai ?!? » m'exclamais-je tout à coup « ça serait génial ! »

Par contre, jamais je n'aurais pensé à me faire reconduire. Ce n'était pas vraiment ma première pensée en songeant aller quelque-part. Certes, c'était envisageable mais c'était la dernière chose à laquelle j'aurai pensé. Et encore à cet instant, je ne prêtais pas plus attention à ce détail. Tout ce que j'avais retenu c'était que j'allais sûrement aller là-bas avec Shizue et c'était amplement suffisant pour me faire marcher avec entrain, bien qu'à un moment donné, un sautillement de trop me rappela que mon genou n'était pas encore disponible pour ce genre de gambades festives. C'est pourquoi je repris une marche tout à fait normal aux côtés de mon aînée qui proposa une trajectoire.

« Il n'y a pas de souci. Pour être honnête, mon genou n'est pas au mieux de sa forme non plus... » avouais-je en baissant à nouveau la tête.

Ce fut d'ailleurs toujours un peu penaude face à mon aveu que je levai uniquement les yeux vers Shizue pour m'enquérir de son état.

« Ça va aller ta migraine ? T'as de quoi la faire passer ? »

Sur le coup, je me sentais un peu comme une petite fille qui ne sait pas ce qu'elle devait faire. Et de fait : j'ignorais totalement la marche à suivre dans ce cas de figure. Dans la façon de parler de Shizue, il semblait que ce souci ne soit pas nouveau mais une migraine restait une chose assez sérieuse à mes yeux. Un bref instant, je l'imaginai grimaçante de douleur tout en se frottant les tempes en cercle pour faire passer ce mal de chien. Mais au lieu de ça, elle restait égale à elle-même à mes côtés.

À vrai dire, si Shizue ne me l'avait pas dit, jamais je n'aurais soupçonné son mal alors que moi, je n'avais pas vraiment caché que je ne marchais pas facilement depuis le début de la soirée. Ce qui me rendait encore et toujours penaude face à elle, alors que nous continuions à marcher machinalement en direction des dortoirs. Au moins là, plus besoin de sortir, juste... monter les escaliers ! Quand nous arrivâmes à ceux-ci, je ne pus m'empêcher de les regarder, regarder mon genou, et regarder à nouveau les marches... pour le commun des mortels, ce n'était rien. Mais pour moi, surtout ce soir là... c'était proche de la torture.

L'espace d'une seconde, je repensai à mon retour dans la journée. J'avais valises et sacs avec moi à ce moment là. Autant dire que ce fut la montée du calvaire. Mais compte tenu que j'étais seule, ça avait été. J'avais sagement pris mon temps comme quand j'en étais redescendue plus tôt dans la soirée. Mais là, j'avais Shizue avec moi, donc j''avais un peu honte. Mais en prenant mon courage à deux mains et en prenant une profonde inspiration, je parvins à suivre le rythme normal, de monsieur et madame tout le monde, tout en me tenant à la rampe. Sauf que bien sûr, arrivée au premier palier, je dus m'arrêter.

« Désolée. C'est pas le bon jour pour marcher » ironisais-je tout en massant mon genou. « Quitte à être franche avec toi, ce matin, j'ai passé des examens de routine donc mon genou à trinquer. »

Mais bien que je me sois montrée sincère, ça me gênait un peu, suffisamment pour que je fuies le regard de ma Senpai tandis que je me redressais pour attaquer le reste des marches. J'assumais encore assez mal cet accident. Je sais que je n'y étais pour rien, que ça aurait pu arriver à tout le monde, mais au final, il me privait de tellement de choses que j'aimais qu'en parler me faisait toujours assez étrange. Assez pour que je rougisse tout en reprenant la rampe d'une main juste au cas où. En effet, bien que gravir cet escalier m'était pénible, je ressemblais juste à quelqu'un de fatigué qui doit passer par là. Ce n'était pas comme au début de l'année scolaire où je faisais trainer le pied de ma jambe valide le long des marches tandis que l'autre sautait. À présent, dans les jours d'examen médicaux, j'avais juste l'apparence d'un sportif du dimanche qui vient de faire plus d'exercices que prévus et qui devait encore monter des marches.

Élève de la 3-A

Bon au moins ça proposition pour l'accompagner au cas où elle voudrait visiter ce lieu,avait l'air de l'intéresser, sinon elle n'aurait pas eu une réaction comme ça, mais, elle n'ait pas dit ça non plus, comment échapper à une conversation où Shizue s'enfonçait de plus en plus dans le sujet, il faut bien l'avouer, qu'elle s'y perdait avec les lieux de Tokyo, en fait elle aurait peut-être eu plus facile si elle lui avait dit ce qu'elle avait déjà visité, elle se serait moins cassée la tête à essayer de chercher des endroits... Pour finalement ce dire qu'elle les avait certainement visiter. Bref, ce chapitre était bel et bien fini de cette conversation et fallait mieux, parce que quand Shizue commence une migraine elle n'est pas vraiment dans son état normal.

"Bien sur, donc n'hésite pas à venir me trouvé si jamais tu veux."

C'est ainsi qu'elles continuaient de marché et machinalement Shizune entraînait Nagisa vers les dortoirs, après tout elle avait envie d'y aller pour déjà prendre son médicament, mais, en plus se reposer, d'ailleurs faudrait vraiment qu'elle ait revu Dean à nouveau pour qu'il vienne avec elle passer le scanner, elle a bien trop peur d'y aller toute seule, même si c'est une grande fille, devoir passer dans un truc tout blanc, ce n'est pas son fort ni les hôpitaux d'ailleurs, elle y avait passé bien trop longtemps pour voir finalement un proche mourir sans pouvoir le sauver. Mais, lorsqu'elle lui propose de retourner au dortoir, Nagisa était tout à fait du même avis surtout avec son genou. Elle sourit à ça au moins elles étaient sur la même longueur d'ondes.

"Oh oui oui, ça devrait aller, bah j'ai l'habitude d'en avoir, donc je sais comment faire maintenant."

Shizue sans le faire exprès avait accéléré le pas, il faut dire qu'elle ne voyait qu'une chose être dans sa chambre, au calme et surtout dans le noir, pour que ça passe elle ne voulait plus rien faire sauf être allongée dans son lit, surtout qu'elle commençait à avoir mal aux yeux, ce qui signifiait qu'elle allait une violente, ce qui arrivait assez rarement, mais, celle-là était particulièrement violente, tant qu'elle n'avait pas encore des nausées ça pouvait aller, elle pouvait encore tenir. Une fois arrivée à ceux-ci elle commence à les escalader tranquillement et peut-être un peu trop vite, car, d'un coup elle fut stoppé par la petite voix de Nagisa, elle ce stop d'un coup, c'est vrai qu'avec son genou ça ne devait pas être facile.

" Excuse moi, je n'aurais pas dû marcher aussi vite, je me doute qu'il a dû être maltraité, ce n'est pas toujours facile les examens des genoux. Tiens appuie-toi sur moi, met ton poids de mon côté ainsi tu pourras moins appuie sur ton mauvais genou."

C'est ainsi, qu'elle mit le bras de Nagisa sur ses épaules et la soutient au niveau de la taille, elle avait peut-être mal aux yeux et à la tête, même si elle ne le montrait pas, elle pouvait quand même l'aidé, elle savait ce que ça faisait d'avoir mal alors si on peut aider c'est le principal non? C'est ainsi qu'elle commence à monter les escaliers jusqu'à arriver au dortoir, une fois au bâtiment adéquat, elle regarde Nagisa puis lui demande.

"Alors Chikage-san ta chambre c'est le numéro combien? Je vais t'y emmener directement, parce qu'à mon avis ton genou doit te faire quand même souffrir atrocement."

[Dsl de la médiocriter du rp.]

Élève de la 1-A

Alors là, si je m'attendais à ça. J'écarquillai grands les yeux quand Shizue me proposa son appui. Ce qui ne manqua pas, également, de me faire rougir au possible en finissant avec mon bras autour de son cou. Pire encore, ma Senpai venait de s'excuser sans raison apparente selon moi. J'étais – et je suis encore – la première à refuser qu'on change ses habitudes pour moi alors pensez donc. Toutefois, avec cette petite gêne engendrée par ce contact soudain, je ne parvins pas à articuler clairement, mer perdant dans mon bafouillage et mon rougissement de plus en plus marqué.

« Ne t'excuse pas Senpai. C'est... gentil, merci... je... mais... il ne fallait pas te sentir... obligée tu sais. »

Au moins, c'était dit. Certes, la façon n'était pas terrible – pire encore, j'avais l'impression de m'enfoncer encore plus dans ma médiocrité – mais c'était une bonne chose de faite, tandis que nous continuions à gravir ces marches qui me paraissaient subitement interminables.

Déjà, en temps normal, quand j'avais mal au genou, c'était un vrai calvaire, mais là : même avec le coup de main de Shizue, je n'en voyais pas la fin. Au contraire, je trouvais même que la présence de ma Senpai était le moteur de ce rallongement anormal de la situation. Car oui, j'étais affreusement gênée de me faire aider alors que j'aurais pu m'en sortir, marche après marche, selon cette technique toute simple mais efficace du « je monte les marches toujours avec la même jambe ». Ainsi, l'autre pied n'avait plus qu'à venir rejoindre son prédécesseur pour le laisser à nouveau partir à la conquête de l'escalier.

C'était d'ailleurs toujours ainsi que je poursuivais bien que le soutien d'un autre être humain me permettait d'aller plus vite. C'est ainsi qu'une fois au sommet, je me permis de défaire mon bras du cou de Shizue. J'étais vraiment trop mal à l'aise pour continuer de me faire aider de la sorte. J'en étais rouge de honte et bredouilleuse de stress alors autant éviter. Je dus même attendre quelques secondes avant d'oser relever le nez vers elle quand elle me demanda où était ma chambre.

« Oh ça ira tu sais... je suis presque au début. Chambre 207. » marmonnais-je tout en cherchant ma porte des yeux.

Une fois celle-ci dans mon champ de mire, je réussis même à ajouter, cette fois ci, plus posément : « Tu vois, c'est juste là. »

Sur ces mots, je repris notre marche bien que, ne connaissant pas sa proche chambre, je préférai y aller doucement. Il aurait suffit qu'elle soit dans l'une des premières chambres et elle n'aurait vraiment plus eu le choix que de m'accompagner, contrairement à ce que je venais de lui dire en montrant ma chambre du doigt.

« D'ailleurs, tu connais peut-être l'une de mes colocataire : Nemuro Chiaki -san ? Elle est dans ton club je pense... »

[HJ : pas beaucoup mieux... on sent que la fin du rp arrive u_u mais bon, on aura d'autre occas' d'en faire... genre, quand on fera du tourisme (je me renseignerais sur le site des geishas au cas où, pour ne pas dire de bêtise xD)]

Élève de la 3-A

C'est ainsi que l'accensions pour monter aux chambres était un véritable calvaire, plus pour Nagisa que pour elle, car, avec un mal de crâne on sait encore monter des marches, mais, pour Nagisa qui elle avait un problème au genou ça ne devait pas être facile, elle s'excusait pas par pure politesse, enfin peut-être un peu, mais, c'est vrai qu'elle marchait vite et parfois ce n'est pas ce qu'il y a de mieux, elle le sait c'était à chaque fois pareil... Enfin bref, elle ne la soutenait pas pour se faire pardonner, bien loin de là, mais, surtout pour aller plus vite et parce qu'elle savait très bien ce que ça faisait de forcer sur un genou en piteux état.

" Je ne me sens nullement obligée de faire ça, au moins on ira un peu plus vite, puis ainsi tu peux reposer un peu ton genou, c'est mieux non? Tu auras moins mal, je sais ce que ça fait de forcer ainsi."

Après tout elle faisait du sport intensif aussi, donc elle savait de quoi elle parlait lorsqu'elle était au collège, donc pour elle aidé ainsi une amie, c'était tout à fait normal, c'est ainsi que la montée des marches se fut assez vite et assez aisément il faut bien l'avoué. Jusqu'à arriver enfin au dernier palier, celui dont les deux filles rêvaient pour aller enfin se reposer, enfin pour Shizue elle ne voyait que ça, car, rien que d'avoir gravi ses marche, sa migraine s'était empiré et elle commençait à avoir mal eu yeux ce qui était déjà mauvais signe. Elle n'allait plus trop tarder à être de mauvaise humeur et à ne plus savoir supporter la douleur incessante qui tape contre ses tempes comme des coups de marteaux. Finalement, Nagisa s'enlève s'est vrai qu'elle ne l'avait pas lâché, car, elle s'était concentrée à atténuer sa migraine, ce n'est seulement que lorsqu'elle parle qu'elle se reprend un peu.

" Ah ben ça alors quelle coïncidence, j'ai la chambre juste à côté de la tienne, la 208. Je n'aurais jamais pensé être juste à côté de toi, voilà qui sera plus facile si on veut se parler."

Grand sourire pour détendre un peu l'atmosphère tout de même, c'est ainsi qu'elle marche à côté d'elle avant d'arrivée presque à sa chambre, quand elle lui parle d'une des filles de son club, oui elle la connaît, comment ne pas la connaître après tout elle est la présidente de son club, elle se doit de savoir les membres, c'est ainsi qu'elle sourit et lui répond naturellement.

" Oui, je la connais, ainsi donc c'est ta colocataire. Je vais en apprendre des choses finalement. Viens lui rendre visite quand tu veux lors de ses entraînements si tu veux. Bon nous voilà à destination, je te laisse, je crois que tu n'as pas spécialement plus besoin de moi maintenant, moi je vais aller dans ma chambre. Au pire si tu veux quelque chose ou quoi à n'importe quelle heure, je suis juste à côté. Bonne fin de soirée Chikage-San."

C'est ainsi, qu'elle se dirige vers sa chambre et lui fait un signe de main avant de porter sa clé à la serrure pour enfin ouvrir sa porte, regarder une dernière fois Nagisa et puis elle rentre enfin dans sa propre chambre.

[Pour moi il est fini.]

Élève de la 1-A

Quelle coïncidence en effet ?! Je ne pouvais pas mieux dire quand Shizue m'informa qu'elle était ma voisine de chambre. À la place, mes yeux s'illuminèrent à nouveau à l'idée qu'en une soirée, je m'étais faite une Senpai de choix et qu'en plus, elle vivait à deux pas de moi. Tout en marchant, j'imaginais déjà toutes les fois où l'une ou l'autre franchirait la porte d'une des deux chambres pour une raison ou une autre. Mais bien sûr, interdiction de devenir une Kohai idiote. Interdiction d'aller la voir pour un oui ou pour un non. Mais c'était un détail qui me mettait vraiment de bonne humeur, et si ma jambe ne jouait pas les casses-pieds, j'aurais volontiers gambader jusqu'à ma chambre.

Au lieu de ça, je continuais d'écouter mon aînée qui parlait de l'une de mes colocataires. L'idée de venir la voir en entrainement me fit un peu froncer les sourcils – dubitative – mais pourquoi pas après tout... Je voyais déjà la tête surprise de cette dernière en me voyant arriver pour elle alors que finalement, je m'entends mieux avec Shizue. Mais là n'était plus le sujet compte tenu qu'on arriva rapidement à la porte de ma chambre où Shizue m'abandonna pour la sienne, un peu plus loin.

« Merci. Toi aussi Senpai, si je peux te rendre service : ma porte t'est grande ouverte » lui répondis-je en souriant. « Bonne nuit et soigne bien ta migraine. »

Sur ces mots, j'ouvris ma porte et me faufilai en douce dans ma chambre déserte, étant donné que j'étais la première revenue parmi les occupantes des lieux. Ensuite, je passai juste ma tête pour un dernier signe d'au revoir à Shizue avant de définitivement fermer la porte et m'affaler sur la chaise, les bras ballant de chaque côté, les mains proches du sol.

Je repensais alors à ce qui venait d'arriver. Qui aurait pu dire que cette journée finirait si bien ? Certes mon genou était encore un peu endolori mais je venais de me faire une nouvelle amie. Et pas n'importe laquelle qui plus est. Je n'avais alors aucun doute sur l'avenir de notre début d'amitié et c'est dans cette gaieté ambiante que je me suis mise sur mon lit pour m'endormir paisiblement.

[Thank you !! Vivement nos prochaines aventures. C'est quand tu veux en tout cas o/]