Nowaki est un garçon assez timide et introverti malgré les airs qu’il se donne. Il aime discuter avec les gens mais ne sait pas faire le premier pas, il ne sait pas comment entamer une conversation. Ce manque d’assurance n’a jamais facilité son intégration quand il était plus jeune notamment à l’école ou au lycée. Sinon hors mis ce côté timidité profonde, il est gentil, patient, faut pas trop le chercher non plus mais bon.

D’autre part, il aime bien rendre service quand il le peut, ça lui permet de communiquer plus facilement car il a une excuse : "je peux vous aider ?"

Amateur de cinéma et de lecture, Nowaki passe souvent ses soirées, seul avec son chien, un kai inu croisé qu’il a trouvé un soir à la fermeture du resto où il travaillait il y a quelques années. Son meilleur ami en fait…Il aime aussi marcher à la nuit tombée quand les rues sont plus calme, là il peut se balader tranquille sans être bousculé toutes les 5 secondes.

Autre passe-temps de célibataire : internet. Oui il passe des heures sur le net quand il ne travaille pas. Très friand des dernières technologies il a tout ce qu’il faut : le portable qui va bien, l’ordinateur…etc…Cette passion n’est pas faite pour l’aider à se faire des amis "réels".

Taille moyenne, poids normal. Il ne sort pas de l’ordinaire par son physique. Il a les cheveux bruns, les yeux marron. Sa peau est plutôt claire, et rougit pas mal en cas de froid c’est pour ça qu’il porte des cols roulés quand il ne porte pas son uniforme de travail.

Son visage est peu expressif, sauf s’il le veut vraiment, mais de prime abord il a l’air un peu froid surtout quand il vous regarde droit dans les yeux : on ne sait pas trop comment le prendre…ami ou pas ?

Côté vestimentaire, là encore rien de particulier : souvent des t-shirts classiques et quand le froid est là c’est bonnet et cols roulés. De temps en temps il portera une chemise avec une veste mais rarement. En bas, et bien pantalon de base : jean avec des baskets la plupart du temps vu qu’il aime marcher.

Il est né le 19/04/1988, pas très loin d’Osaka. Une naissance tranquille sans souci particulier. Ses parents étaient ravis de son arrivée. En fait, Minoru et Izumi Saito, respectivement mécanicien et secrétaire, ont lutté pour avoir un enfant, pas au niveau biologique mais au niveau ressources. En effet, le père de Nowaki ayant perdu son emploi le jeune couple s'était dit qu'il valait mieux attendre une période plus propice avant de faire un enfant, et pour cela ils ont attendus presque cinq ans. Autant dire que le bonheur était à son comble. De là, la vie du petit garçon fût normale : enfant dégourdi et intelligent ses premières années d'école furent une réussite. Ses parents étaient ravis, d'autre part il les adorait et les voir heureux ne faisait que renforcer son envie de bien faire. A l'école vers ses dix ans, un de ses professeurs fit la remarque qu'il pouvait avoir des résultats bien meilleurs s’il se donnait la peine de travailler davantage. Mais voilà notre petit Nono est un poil paresseux, enfin pas paresseux mais disons qu'il en fait le moins possible pour se consacrer à d'autres choses qu'il estime plus intéressantes : lire, regarder des films et surtout il fait partie de cette génération qui a vu la naissance de cette chose qui a révolutionnée pas mal de choses : les ordinateurs et internet. Il est carrément à fond là-dedans. Et aujourd'hui c'est toujours le cas. Donc à l'école il est très bon élève mais sans trop se forcer bien que ses parents souhaiteraient un peu plus de sa part.

Entrée au collège. Rien de nouveau à part peut-être son intérêt grandissant pour les filles. Sa nouvelle passion : jouer avec elles, mais vraiment pour le côté découverte car aucun sentiment n'est jamais venu se greffer par-dessus le plaisir charnel. Il a du charme le garçon et les filles ne se font pas prier...mais voilà à trop s'occuper de certaines choses on en oublie d'autres et ses notes commencèrent à chuter. Ses parents inquiets lui demandèrent ce qu'il se passait mais quand ils entendirent sa réponse ils furent décontenancés. Il leur avait dit ce jour-là : ça va rien de grave juste que je m'amuse un peu je travaillerai mieux le semestre prochain. Son père piqua une colère noire "tu t'amuses un peu ??", nous passerons sur la discussion qui suivie et nous intéresserons au final : une école de garçon. Oui tout ce qu'avait gagné Nowaki était de se retrouver dans une école de garçons, adieu les filles. Il eut beau tenter de convaincre son père rien n'y fit et sa mère ne l'aida pas plus. Il était en colère, se retrouver dans une école de garçons l'horrifiait. Hors mis les cours et les clubs il serait condamné à l'ennui, se disait-il.

Et nous retrouvons donc notre jeune garçon dans cette école. Au début, comme prévu, l'ennui le rongeait, même ses activités de club ne parvenaient pas à le distraire complètement. Il eut l'opportunité de faire beaucoup d'informatique mais quand même les filles lui manquaient. Un jour, jour ô combien spécial, il assista à quelque chose de bizarre, de perturbant. Il revenait du sport mais avant de partir il était de corvée rangement. En se dirigeant ce jour-là vers le hangar de stockage des affaires de sport il ne se serait pas douté que sa vie allait changer. Il entra sans faire trop de bruit, il ne portait que des filets, et se dirigea vers le fond du hangar pour les poser mais il entendit des murmures, des voix étouffées. Curieux de nature, il posa ses filets à même le sol et s'approcha discrètement. Là ce qu'il vit lui coupa le souffle. Deux élèves étaient là en train de s'embrasser avec passion. Ce que lui faisait avec une fille, deux garçons étaient en train de le faire ensemble. Au début, il fût carrément dégoûté, puis il se rendit compte qu'il était figé sur place sans pouvoir bouger, comme hypnotisé par cette scène. Un des deux garçons l'avait vu mais ne dit rien, au contraire il lui fit un sourire entendu. Un avait l'air d'être en deuxième année, l'autre était sûrement un troisième année. Le plus jeune lui avait fait le sourire. Nowaki ne bougea pas et continua de regarder, un certain temps, assez pour comprendre ce que sous-entend une relation entre hommes. Puis ce fut trop pour lui et il déguerpit laissant en plan ses filets et le reste. Il retourna directement à sa chambre, son colocataire l'observa et lui demanda s’il allait bien. Nowaki ne répondit rien et se pelotonna dans ses couvertures. Le soir à l'heure du repas il alla manger normalement et aperçut un des deux garçons de l'après-midi, celui qui lui avait souri. Nowaki alla s'asseoir comme si de rien n'était mais voilà que l'autre le rejoint et s'assit avec lui. Une conversation bien étrange eut lieu, et ce que proposa Makoto (il ne se souvenait que du prénom) lui fit l'effet d'une balle en pleine tête : jouer avec lui comme ce qu'il avait vu dans le hangar. La curiosité aidant, Nowaki se laissa tenter. Et il découvrit l'homosexualité. Makoto aimait jouer avec les garçons, mais avec Nowaki ce fût différent et les deux garçons tombèrent amoureux. Ils restèrent ensemble jusqu’à la fin de sa deuxième année et Nowaki fût transféré.

Sa mère était tombée gravement malade et afin de la soigner au mieux ils déménagèrent à Tokyo. Sa dernière année fût compliquée mais tant bien que mal il fût diplômé mais il n’intégra aucune université, ni même ne tenta d’y entrer, pour lui sa mère était sa priorité. Elle ne se remit pas de cette maladie et mourut au bout d'un an et demi de souffrances. Nowaki eut du mal à s'en remettre. Perte de sa maman, perte de Makoto par-dessus, il avait bien du mal à se remotiver, mais il fallait qu'il se ressaisisse. Aujourd'hui encore il lui arrive d'avoir des moments difficiles en repensant à sa maman. Il travaillait un peu le soir pour aider son père et pour pouvoir subvenir un minimum à ses besoins : téléphone, ordinateur et son internet. Et au bout de quelques mois, il parla à son père : le restaurant où il travaillait de temps en temps avait décidé de l’embaucher à temps plein et il avait décidé de dire oui. Il ne se sentait absolument pas motivé pour reprendre les cours, il voulait juste être tranquille.

Depuis cela fait deux ans qu’il y travaille. Dernièrement il a entendu certains jeunes discuter entre eux de l’école où ils étaient : certains y étaient pour des cours du soir, d’autres en prépa. Des cours du soir ? L’idée ne lui parut pas mauvaise et il se renseigna un peu pour voir s’il était possible qu’il s’y inscrive. Finalement, oui il pouvait et même il pouvait loger là-bas…mais ça il allait devoir le demander au directeur.