Mat' qui lisait tranquillement etait loin d'imaginer le drame qui allait ce produire, enfin le drame, pour son livre surtout. Une fille qu'il n'avait pas remarqué tomba sur lui de l'arbre sur lequel il était adossé, et baf dans son livre, le livre tomba a terre, trempé, une page déchirée par le pied de la jeune fille, qu'allait il dire à la bibliothécaire?

Il regarda la jeune fille, elle n'avait pas l'air très gênée, elle s'excusa d'une voix sans émotions. Il sourit légèrement, bien qu'il eut envie de partir en courant, il brava sa timidité, et dit :

-" Habituellement j'aime bien qu'une jolie fille me tombe dessus, mais pas de cette manière là.

Au fait, je m'appelle Mathieu, mais appelle moi Mat'"

Il sourit et observa la jeune fille qui lui était tombé dessus.

Mat' remarqua que la jeune fille nommée Tam' semblait très froide et distante, il lui avait fait un compliment, pas un merci, rien... Mais il ne le prenait pas mal, il avait été comme ça. Mais il ne savait pas pourquoi, malgrès le fait que Tam' soit distante, il l'aimait bien au fond de lui, il avait envie de lui proposer de parler un peu, de brisé la glace, c'est le cas de le dire ici, elle est carrement glacée la...

Mat' regarda le ciel et se demanda pourquoi elle était aussi froide, surement son passé... Il sourit légerement, il la regarda et hesita a lui parler ou a lui demandé de rester et parler, il se rassit correctement et pris sa decision et quelques secondes :

-"Stun beau nom, Tam', je suppose que c'est une abréviation de ton vrai nom. Viens t'asseoir à côté de moi, justement je m'ennuiais tout seul"

Mat' rammassa le livre qui n'était pas loin de lui et le mit dans son sac juste a coté de lui.

Elle était loin de voir sa phrase comme étant un compliment, mais étant coupée du monde, tout se qui lui était étrange, elle ne prenait même plus la peine de le comprendre. A quoi bon? Pour briser la glace, il allait devoir s'y mettre à fond le jeune homme, et apparemment, il était assez sociable...Bah, un peu de papote ne lui ferait pas de mal. Elle lui obéit et se mit à côté de lui, elle leva les yeux au ciel, quelque peu caché par les feuillages de l'arbre, on ne voyait que quelques rayons de soleil les pénétrants...Il s'ennuyait? Ben voyons, elle n'était pas un clown ici, non mais vraiment! Bah, remarque, ca la changera du silence après tout. Elle ne voyait pas l'utilité de lui dire que son prénom, elle le detestait, pourquoi ses parents l'avaient-ils appelés Tampopo...Elle trouvait debile et vraiment peu ragoutant.

-Ouais..Jle trouve moche en plus long,elle avait dit ca d'une voix neutre en regardant le ciel, toujours aussi bleu, toujours aussi beau.

Mat' observa la ciel quelques instant, il devait avouer que cette fille lui plaisait fort, mais il ne fallait pas aller trop vite, il sortit de sa poche sa montre, il détestait avoir quelque chose attacher a sa main, il n'aimait vraiment pas sa.
Il regarda ensuite Tam' et sourit, elle avait l'air assez bizzare, sa ne le dérangeait pas loin de là. Il ne savait pas vraiment quoi dire, il la trouvait assez jolie et ne pouvait s'empêcher de la regarder de temps en temps, de décortiquer son corps pour en trouvé les points forts, ses cheveux magnifiques, sa peau si douce, ...

Mat' regarda une nouvelle fois le lac, il sourit légèrement, pensant qu'un jour peut-être il irait avec Tam' ou une autre fille. Il ne savait pas quoi dire, il n'était pas un fin dragueur et ne voulait pas être aimé parcequ'il avait dragué la fille mais parceque elle, elle l'aimait. Il lui demanda :

-"Tu ne t'es jamais dit que dans ce monde où des milliers de genre meurent chaque jours, la solitude, elle aussi; tue? Moi je me le dis tout le temps, et malheureusement, je suis toujours seul."

Mat' soupira, c'est vrai que dans sa vie il n'avait jamais été très accompagné, et que la solitude a manquer de le tuer a plusieurs reprise, s'il n'avais pas été dans l'école en ce moment, il serait sûrement mort.

Mat' fut surpris du regard avec lequel Tam' lui répondit, elle était froide et apparement elle n'aimait pas trop ce sujet, avait il mit le doigt là où il ne fallait pas? Peut-être. Mais il ne changerait pas de discussion, il ne comprenait pas pourquoi elle aimait cette solitude si dangereuse, il n'avait fait que l'éviter de toute ses forces et elle, elle cherchait cette solitude, elle l'aimait, elle vivait toujours avec. Il observa sa position, il voyait dedans que ce sujet lui faisait un peu mal.

Il voulait lui répondre ce qu'il pensait mais il ne savait pas si c'était réellement une bonne idée, mais quitte a se faire une ennemie autant tenir ses habitudes et être le plus franc possible, bien que sa puisse blesser la jeune fille assise a côté de lui. Il lui dit avec un visage très sérieux :

-"Tu sais un moment moi aussi j'ai vécu dans la solitude, je sais ce que sa fait, on a l'impression que sa blesse moins, que au moins on aura plus jamais mal, qu'on est intouchable. Mais ce manque d'émotion est pire, la solitude ne fait pas partie de notre vie, la vie est justement tout le contraire, on né avec une famille, on meurt avec. Sur ce chemin de nombreuse personne nous aide à avancer, c'est sa que j'aime dans la vie, les émotions qu'elle soient négatives ou non, il faut savoir les accepter et avancer."

Mat' avait fait un discours, il était assez ému, ce discours avait fait ressortir en lui tout ces moments seul, où il devait se méfier de tout et de rien

Mat' voyait bien que ce discours n'avait fait qu'énerver la jeune fille, il ne voulait pas la vexer, ni la faire changer d'avis, juste lui exposer son point de vue, qu'elle ne soit pas d'accord ne le dérangeait pas, mais qu'elle soit froide pour si peu, sa oui, on peut dire que sa le dérangeait. Elle avait beau avoir été meurtrie par le passé, il n'en reste pas moins que ce qu'elle lui a dit lui restait en travers de la gorge parce qu'elle croyait être la plus blessée par la vie, peut-être? Surement pas, peut-être plus que Mat' l'est, mais il ne faut pas non plus se croire dans le pire des cas au monde.

Mat' se leva d'un coup sec, il aimait bien cette fille mais ce qu'elle lui avait dit avait été trop loin et lui avait fait très mal, tout son passé remontait, il avait des vertiges, ce passé qu'il avait soigneusement mit dans un coin de sa tête, un coin où il ne remettrait jamais les pieds. Il était faible et il lui dit presque en train de crier :

-" Parce que tu crois que ma vie était plus facile, que la vie t'as plus meurtrie que moi? Tu crois que mon coeur est doux et tendre? Je ne pense pas que la vie est rose, mais il faut faire avec, il ne faut pas se lamenter dans son coin comme tu les fais !!"

Mat' ouvrit la bouche, mais il eut un vertige et tomba à terre, dans les pommes, les images du passé revenait dans sa tête et l'affaiblissait.

Mat' était dans les pommes il revoyait tout les mauvais moment de sa vie, se passé si ténébreux remontait en lui et lui donnait envie de vomir et aspirait toute ces forces. Il se réveilla quelques minutes après, il vit Tam' qui était toujours là, il voulait se lever et partir et la laisser là, mais il n'avait plus de force, pas assez pour marcher jusqu'à l'école il marcha jusqu'à côté d'elle, il voulait lui dire ce qu'il pensait, parler, ensuite se taire.

Il soupira légerement et la regarda, et lui dit :

-"Tu sais dès que je t'ai vu, je savais que tu étais assez spéciale, et je dois le dire, je t'ai trouvé assez belle, le fait que tu sois têtue et direct me renforce dans ce que je pense,... Je t'aime bien, c'est assez rapide, mais jsuis comme sa."

Il se leva et partit vers l'infirmerie, il supposait qu'elle l'insulterait et le laisserait partir. Il marcha lentement un titubant un peu

Mat' l'entendit demander d'attendre, il se stoppa, se retourna et la regarda, avec un très faible, sourire, il marcha doucement vers elle écoutant ses paroles, elle était spéciale, elle l'avouait, la glace commençait a fondre finalement, c'est pas si mal. Il arriva juste en face d'elle et lui dit :

-" Tu es peut-être différente, mais moi je t'accepte comme tu es, et je suis sûr que je ne suis pas le seul. Je ne veux pas que tu souffre, jamais"

Il se tût et regarda le lac, il eut une idée, pourquoi pas aller au lac, s'asseoir et parler, sa détendrait surement la tension qui était palpable il y a quelques minutes, il reprit :

-"Tu veux venir avec moi au lac, il va bientôt être 17h, bientôt le ciel tombera, c'est un moment magnifique"

Il sourit et l'observa