{ Yuya + Kazunari } Nom : Kazunari Prénom : Yuya Âge et date de naissance : 22 ans, 15 février 1988 Nationalité(s) : Japonais Classe : Rônin Métier : "Homme à tout faire" dans le restaurant de son sauveur. Club(s) : /

En savoir plus... Votre pseudonyme : Will Votre âge : 22 ans Comment avez-vous connu le forum ? Par une opération du saint esprit. D'où vient l'avatar de votre personnage ? Saitou Hajime, de Hakuouki Shinsengumi Kitan

Yuya est discret. Il déteste se faire remarquer, et essaie le plus souvent de régler les problèmes de manière pacifique. Cependant, il est peu patient avec les gens, et son habitude de régler les choses par la violence est encore fraîche. Le jeune homme fait ainsi beaucoup d'effort pour se contrôler, et sa recherche de la discrétion n'est pour lui qu'un moyen d'éviter des conflits qu'il ne saurait pas gérer.

Plutôt intelligent, souvent de mauvaise foi, lorsque malgré sa discrétion on tente de l'approcher, il est ainsi capable de se faire passer pour bien plus mauvais qu'il ne l'est vraiment. Son passe-temps ? Avoir l'air menaçant et faire fuir les gens. Ça et tout ce qui demande de la réflexion en général. Plein de ressources, pas effrayé facilement, voir même un peu trop téméraire, ses traits sont heureusement adoucis par une certaine mélancolie.

Il croit aussi énormément qu'il ne faut jamais juger les gens sur les apparences. Se fier à son instinct pour déterminer si quelqu'un a l'air dangereux, oui, mais refuser une chance à quelqu'un de vous prouver le bon, comme le mauvais dont il pourrait être capable, non. Ni trop sociable, ni trop peu, le jeune homme est un peu manipulateur, et est presque incapable de faire confiance aux autres. S'il est plutôt optimistes quand à la vie en général, il s'attend toujours au pire de la part des gens.

Enfin, lorsqu'on réussit à casser la glace avec lui, et à s'en faire un allié, c'est quelqu'un de fidèle et de bon conseil, mais qui aura tendance à se laisser un peu trop malmener par les gens dont il est proche. Quant à ses ennemis, gare à eux, une fois lâché, il peut se montrer vindicatif et tenace, sans se gêner pour dépasser les limites de la moralité.



Yuya est un bon japonais. Il atteint 1m74, et est musclé assez finement. Sa carrure est moyenne, et il ne paie pas de mine, mais un coup d’œil avisé montre une grande maîtrise dans ses gestes. Rarement un mouvement superflu ou nerveux lui échappe. Si son attitude corporelle en générale est calme, lorsqu'il adopte une posture de combat elle est tout autre. Nerveuse, tendue, rappelant facilement celle d'un cobra prêt à frapper sa proie.

Une cicatrice orne sa pommette gauche, longue et fine, vestige de sa vie d'antan. Un tatouage aussi, très souvent caché, que peu de personnes n'ont eu l'occasion de voir, sur son omoplate droite, représentant un serpent. Son visage est harmonieux, équilibré, et ses cheveux, foncés et lisses au possible, lui arrivent au menton. Un regard brun-vert, perçant et vaguement hautain vient compléter le tableau. Yuya semble être passé maître dans l'art du regard qui vous fait vous sentir aussi idiot que si vous vous baladiez à poil en pleine rue, et son haussement de sourcil suffit bien souvent à exprimer toute l’exaspération qu'on peut lui faire ressentir.
Son habillement est classique et chic, et il privilégie les couleurs sombres.

« Mais c'est pas moi Hono-sensei, je vous jure ! Il a glissé et sa tête s'est encastrée dans le mur ! C'est pas ma faute s'il est maladroit...»

Mauvaise foi, vous avez dit ?
Même encore aujourd'hui, si vous lui demandiez, Yuya vous répondrait qu'il n'use jamais de la violence sans raison, et qu'on ne peut décemment pas le tenir responsable de la maladresse des gens. Toujours est-il qu'a l'époque du collège, très solitaire et un peu agressif, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il se battait parfois, et s'en sortait heureusement toujours auprès de ses profs grâce à son air adorable, et le peu de gravité qu'avaient ses gestes.

C'était un collège publique de niveau moyen, dans lequel la majorité des professeurs étaient plus intéressés par leur paie que par leur boulot. Chacun sa vie, le jeune adolescent qu'il était alors ne leur en avait jamais voulu, puisque lui même ne s'en sortait pas si mal en cours. Mais ce n'était pas le cas de son voisin de tablée. L'archétype même du jeune type charismatique, un peu paumé, un peu violent, mais par lequel les gens se sentent vite attirés. Lui, le mâle alpha, le chef de bande que tout les autres écoutaient en général, était aussi et surtout un cas désespéré en cours. Par réflexe plus que par gentillesse, parce qu'on l'avait bien éduqué malgré tout, Yuya ne tarda pas à voler à son secours dès qu'il le pouvait. Quand il ne s'agissait pas de devoir lire à deux sur un même livre de cours, il fallait prendre du temps avec l’énergumène pour lui ré expliquer les cours. Le nom de l'individu ? Genji Unotsu. Principale aspiration de carrière ? « Comme mon père ! ». Métier du père ? Yakuza.

C'est ainsi que le jour ou Genji décréta que Yuya serait son conseiller, et que désormais il faisait partie de la bande, l'adolescent solitaire qu'il était à l'époque ne pensa même pas à refuser. Se faire faire la vie infernale par la seule bande du collège pour avoir refusé la proposition du gentil égocentrique qu'était son camarade ? Jamais. Il commença donc à traîner avec sa bande, de jeunes idiots, tout comme eux deux, qui se prenaient pour des caïds. A l'époque, ils étaient tous jeunes, encore tous innocents, et les rares méfaits auxquels ils s'adonnaient ne prêtaient pas à conséquence.




Pour Genji, vouloir devenir Yakuza avec un grand Y était on ne peut plus sérieux. Son père, lui même petit yakuza sans grande envergure, avait élevé son fils en lui passant toutes ses frustrations, toutes ses ambitions brisées. Conditionné, il n'aurait jamais la chance de pouvoir vivre ses propres rêves, et d'avoir ses propres ambitions. Ainsi, le seul ami de notre héro se trouvait être un adolescent bouffé par l'ambition et le besoin de reconnaissance, et prêt à tout pour réussir. Et cela rendait Yuya un peu triste, si bien qu'il s’efforça de rester à ses côtés.


L'entrée au lycée vint gentiment bouleverser leur petite vie tranquille. Genji n'avait aucune chance de réussir les tests d'entrée du lycée ou les parents de Yuya comptaient l'envoyer, ainsi se força-t-il à échouer. Et pour échouer, il échoua en beauté. Ce fut la première d'une longue suite de déception qu'il imposa à son père.

Ils se retrouvèrent donc pour la plupart dans un lycée médiocre, ou contrairement auparavant, ils n'étaient pas les seuls à se prendre pour des caïds. Gentiment, les choses dérivèrent. Les bagarres se firent plus nombreuses, alors qu'avant elles étaient épisodiques et rarement graves. Maintenant, il s'agissait de montrer qui avait la plus grosse, qui en voulait le plus. Son niveau scolaire chuta, tandis que ses performances en combat rapproché augmentaient à vue de nez. Pour ne pas être en reste, et parce que ça devenait un peu chaud, il eut l'excellente idée de commencer un sport de combat. S'il avait répondu de but en blanc à son sensei que la raison pour laquelle il souhaitait apprendre le Yoseikan Budo était pour mieux écraser la tête des gens qui l'emmerdaient d'un peu trop près, on l'aurait sans doute envoyé bouler. Mais le jeune homme avait toujours été doué d'une certaine sagesse, aussi fut-il un élève des plus assidus, qui fit la fierté de son sensei.
Et rapidement, un adversaire des plus redoutés.
Les choses ne se déroulèrent ainsi pas très longtemps, avant que ses parents ne lui fassent comprendre que si ses notes continuaient à baisser et que ses professeurs continuaient de se plaindre de lui, il serait envoyé dans un établissement ou on s'occuperait de lui. Il s'arrangea donc comme il le pouvait, s'assagit en classe, et réussit à faire remonter sa moyenne juste assez pour avoir la paix.

Son sensei l'encouragea beaucoup sur cette voie, et passait toujours un peu de temps avec lui, en fin de leçon, pour tenter de le diriger vers un chemin plus prometteur que ce que le chemin sur lequel il était engagé semblait lui réserver. Peu soutenu par sa famille, ses amis ne voyant pas le problème avec le fait de devenir des délinquants, de la mauvaise graine, les cours de Yoseikan Budo furent son échappatoire.
Il oscilla ainsi longtemps, entre ténèbres et lumière. Tiraillé entre l'envie d'avoir un vrai métier et une vraie vie, et celle de ne pas laisser tomber Genji. Et avant qu'il ne puisse prendre sa propre décision, à quelques mois de la fin du lycée, l’événement se produisit.

Les deux principales bandes du quartier s'étaient bien monté la tête. Inutile de dire que l'une des deux était la leur, et que malgré tous les appels de Yuya à la modération, les choses éclatèrent. A l'issue d'un week end sanglant, il sut qu'il ne pourrait plus jamais rien faire pour ramener son ami à la lumière, que la cause était perdue. Ça faisait mal. Son échec lui fit bien plus mal que les conséquences de ce qui s'était produit.

On ne sut jamais qui avait poignardé à mort les deux membres de la bande adverse. Le parking sur lequel ils s'étaient réunit n'avait pas de caméra partout, les policiers ne retrouvèrent pas l'arme du crime. Dans la joyeuse débandade du combat, personne n'avait rien vu, ni rien entendu. Ils eurent le temps de se disperser avant que la police n'intervienne, mais les gens savaient tous très bien qui avait participé. Yuya ne sut pas non plus comment les policiers arrivèrent jusqu'à sa porte pour l'emmener au poste en vue d'un interrogatoire. Il ne sut pas non plus pourquoi Genji fut accusé de tout, et pourquoi son ami accepta le blâme sans même broncher.




Fut au final, la seule chose qu'il sut. Son père, juge d'un arrondissement de Tokyo, ne se remettait pas des dernières péripéties de son enfant. La police, venant chercher son fils, chez eux ? Pour une sombre histoire de double meurtre ? Peu lui importait la vérité, il était décidé à traiter son fils tout aussi durement qu'il traitait toute la mauvaise graine qu'on lui envoyait. Si vous lui aviez parlé du concept de deuxième chance, il vous aurait rétorqué que vous auriez du être content d'en avoir au moins eu une.

A partir de cet instant, et malgré toute sa bonne volonté pour se sortir du mauvais chemin, les choses allèrent de mal en pis. C'est avec une valise pleine qu'il fut accueilli chez lui un soir, et que son père lui demanda d'avoir la décence de ne pas faire de vague. Que répondre à ça ? Il était paumé, en proie à de sombres pensées, et le discours ne passait plus depuis des années entre ses parents et lui. Cette mise à la porte prématurée lui sembla être d'une logique tout à fait normale, et conformément à la demande de son paternel, Yuya quitta la maison sans faire de vagues. La fin de sa scolarité fut mouvementée, et même s'il réussit ses examens de fin de lycée, ses examens pour l'université furent un échec. Un de plus. L'ami chez lequel il logeait n'arrangeait rien les choses, et ne tarda pas à l’entraîner dans d'autres sombres combines.
Yuya aurait bien tenté de résister, mais le cœur n'y était plus.

Le temps passait, sa vie était faite de bagarres, de petits boulots. Il avait laissé tombé le Yoseikan Budo, ayant trop honte pour se présenter à nouveau devant son sensei, et n'ayant de toute manière plus les finances pour accéder à son enseignement. Une année entière passa, sa réputation de petite frappe grandissant, le doute qui l'habitait grandissant aussi. Dans l'idéal, il aurait aimé tout plaquer, et refaire sa vie ailleurs. Yuya commençait à comprendre que pas mal de gens qui sombraient dans la délinquance le faisait parce que c'était leur seule chance de s'en sortir, parfois même la seule chance qu'ils avaient jamais eu. Mais il aspirait à une vie plus calme...Plus saine. Le dégoût de lui même devenait bien trop fort pour qu'il continue sur cette voie bien longtemps.

C'est dans le doute le plus complet que ses pieds retrouvèrent le chemin du dojo, un soir, par un pur hasard. La seule personne à avoir cru en lui était son sensei, bien qu'il se doutait que son attitude n'avait rien fait pour aider. Il ne blâmait personne, son manque de réactivité l'avait fait se mettre dans la merde tout seul. Le jeune homme hésita longuement, et la pluie le décida à pénétrer le dojo, ou il trouva son maître en train de balayer, comme bien souvent le soir. La discussion qui s'en suivit ne laissa en mémoire à Yuya qu'un seul sentiment : la reconnaissance. Pour la première fois, il exprimait son sentiment d’échec, sa honte. Le délinquant qu'il était devenu ne se supportait plus. Et alors, au moment ou il s'y attendait le moins, s'attendant à être renvoyé du côté obscur une fois de plus, l'homme qui lui faisait face lui tendit la main de manière plutôt inattendue.
Chikashi-sensei déclara que le temps était venu pour lui de quitter Tokyo, et le contexte dans lequel il allait à coup sur s'enliser s'il restait. Ici, sous la coupe de sa bande qui fricotait de plus en plus avec les milieux du crime organisé, plus rien ne le retenait.


Fumio-san, le frère de Chikashi-sensei, avait perdu femme et enfant lors d'un incendie ayant ravagé son précédent restaurant. C'était un homme censé, un peu rude, mais surtout, bien décidé à ancrer un peu de bon sens dans la caboche de l'espèce de jeune loque envoyée par son frère.

Le début de la cohabitation, entre Yuya, perdu à Hachioji, et l'homme d'une cinquantaine d'année, fut un peu compliquée. En premier, le jeune homme du réapprendre la ponctualité et le respect. Il se faisait l'effet d'un grand enfant, et sa mauvaise foi légendaire le poussait souvent à contredire l'homme lui offrait un logement et un métier, juste pour la forme. Le temps passant, l’ex-délinquant se prit d'une véritable affection pour Fumio-san et s’efforça de contrôler ses sautes d'humeur et ses tendances à la violence. On lui avait offert ce qu'il désirait le plus au monde : Une deuxième chance, et pour rien au monde il ne désirait la bousiller.

C'est ainsi qu'après deux ans passés avec le restaurateur, l'aidant à l'entretien du restaurant, à faire les courses, jouant au serveur le soir, qu'après une longue discussion avec lui, il se décida à reprendre les cours. N'ayant aucune chance de réussir peu importe l'université, il lui fallait reprendre petit à petit, se remettre à niveau. Après une recherche approfondie parmi les établissements de la région, et une nouvelle discussion avec son mentor, la décision fut prise qu'il y soit envoyé en internat. L'un comme l'autre s'accordaient à dire que de côtoyer des gens normaux l'aiderait sans doute dans son retour vers l'honorabilité et la civilisation.

Compétences particulières

Langues :
Parle et écrit très bien le japonais. Se débrouille en anglais, a un niveau scolaire correct.

Branches :
Bon en science et en sciences sociales.
Pour le reste, il a un niveau fluctuant, mais rarement mauvais.

Autre :
Doué en Yoseikan Budo, se bats très bien.
Se débrouille avec un katana, a apprit à intégrer des mouvements de lame dans ses enchaînements de Yoseikan, avec son maître.
Joue régulièrement au go, et s'en sort assez bien.
Il fait aussi du tai chi pour apprendre à se calmer et retrouver un équilibre, depuis un peu plus d'un an.

Niveau scolaire :
Yuya possède une moyenne de 67%.

Encore un charmant élève sociable u_u;
Tout est en ordre, fiche validée :3

Tu seras chambre 106.

Youhou, bienvenue cousin déshonoré o/

Han, quelqu'un de mon âge \o/

Bienvenue sur le forum Yuya !

Welcome Back o/

Rebienvenue :)

Bienvenue, ou rebienvenue ?

En tout cas, bon rp sur le forum =D

J'espère que tu seras sage u_u

Bienvenue à nouveau!

Bienvenue. Jolie signature.

Merci à tous : 3

Bienviendu !