Tam marchait d'un pas leger, ni trop vite, ni trop lentement. Elle avait de l'endurance. Pourquoi avait-elle acceptée de l'acompagner au lac? Pour voir un couché de soleil certainement...Mais à quoi bon? Elle n'en avait rien à foutre des couchers de soleil...Elle en avait tant vu de sa chambre d'hopital, qu'elle connaissait presque tout les replie de cette image que tant de gens voient de partout dans le monde, parfois dans des heures différentes, mais toujours une belle image, il suffit simplement de trouver le bon endroit, et connaitre le bon moment. Comme maintenant, certainement.

Elle sentait, bizarrement, que la situation lui echappait, et elle detestait cette sensation pitoresque à son goût. Elle était vraiment bête de se laisser aller comme ca n'importe où, et avec n'importe qui, qu'elle naïve! Elle ne voulait, certes pas se l'avouer, mais elle l'était comme jamais. Elle soupira, c'était une situation qu'elle ne suportait certainement pas, elle faisait quoi la à marcher près d'un garçon qu'elle connaissait à peine,avec qui elle n'aurait certainement pas parlé en temps normal, et elle ne l'aurait pas remarqué non plus. Si ce n'était qu'elle lui était tombée dessus...Par le plus grand des hasards d'ailleurs. Qui aurait presentit qu'une fille tombe d'un arbre, si ce n'est du ciel...Imprivisible, c'etait un mot qui definissait parfaitement le temperament de Tam, elle qui est si curieuse et si dévouer lorsqu'elle s'y met à fond, sauf que maintenant, s'y mettre à fond ca ne lui disait plus rien.

Ils étaient maintenant près du lac, elle avait l'impression d'avoir raté une scéne la, elle se sentait curieusement bizarre. Il y avai quelque chose qui clochait, elle pouvait en être certaine, mais dire quoi, elle n'en avait aucune idée. Elle s'imaginait peut-être des trucs, elle a toujours été comme ca. Une imagination débordante. Elle s'assit par terre, face au lac, remontant ses jambes contre elle, elle les serra comme precedement, dans le parc. Une brise legere s'était elevée, le froid était présent, et Tam avait l'ilmpression de pouvoir le toucher juste en levant une main. Elle était bien là, face à rien, juste un endroit. Elle ne se préoccupa pas du jeune homme avec elle, elle n'en voyait pas l'utilité. Même si s'était à cause de lui, ou grace à lui, qu'elle se trouvait ici. Le soleil alalit bientôt se coucher, laissant place à un ciel noire pousilleré d'étoiles scintillantes, avec une lune presque pleine.

Plongée dans ses pensées plutôt sombre, Tam ne prenait même plus la peine de faire des gestes, immobile. Glaciale, on croirait la briser rien qu'en la touchant. Elle déplia ses petites jambes fines et nue, le vent s'annonçait froid cette nuit, elle le sentait, comme s'il lui soufflait les mots, qu'il le lui susurait à l'oreille, tel une caresse...Elle avait tellement l'habitude d'être habillée legerement qu'elle n'avait pas pensée à prendre une veste, habillé simplement d'une robe qui lui arrivait au-dessus des genoux et sans manches. Le froid, en soit, ne la gênait pas, bien au contraire, le sentir contre sa peau blanche, presque translucide, lui permettait de se sentir vivante...Bel est bien là, et nulle part ailleurs...Mais seulemnt physiquement.

Dans sa petite tête, tout était confus à cette instant, elle avait l'impression d'être à mille lieux d'ici, profondement plongée, aux fil du temps qui coulait, ses pensées venaient à être plus sombres. Elle aurait aimé penser à autre chose, mais malheureusement, pour se sentir humaine, elle devait reflechir, c'est ca être intelligent. Reflechir sans cesse, votre cerveau bouillonne à chaque instant, même dans vos rêves...Mais peut-être n'était-ce pas de l'intelligence mais de la simple soucience, peut-être était-elle en train de stresser, peut-être se prennait-elle trop la tête avec ses maudites pensés...Mais elle n'y pouvait plus rien. Quitte à devenir folle...Elle l'avait été, et elle l'était toujours d'ailleurs.

Une chose, enfin une main, se posa sur la sienne; elle frissonna. Elle se sentit vibrante, cette main était chaude et voulait certainement être douce...Et Tam le omprenait, mais elle ne pû s'empêcher de fremir, elle ne supportait pas qu'on la touche, c'était irritant. Elle preferait faire elle même le premier pas, étant d'un tempéramment directe, elle n'avait pas l'habitude du contact humain en premier. C'était toujours elle qui allait vers les autres. Cette main, qui était celle de Mat très certainement, qu'elle avait complétement zappé à dire vrai, elle l'avait tirée de ses pensées, d'un coté, elle en fût soulagée, et puis d'un autre ca ne lui allait pas. Elle réouvrit les yeux qu'elle avait fermée quelques intants plutôt pour ruminer en silence. Devant elle s'étandait la belle vue du lac avec le soleil deriere.

Avec cette phrase, peut-être voulait-il paraitre plus sympathique, ca n'était pas tout à fait réussi...Mais bon, Tam n'allait pas faire sa mauvaise tronche, il avait été sympa au fond, et pourquoi pas l'avoir comme ami? Il semblait être tout chou comme garçon. Même si elle n'était pas prête...A avoir de nouveau confiance en une personne. Et puis sans vouloir l'offenser, elle se voyait mal partager ses jois et ses peines avec quelqu'un. Elle a toujours été seule, et ca n'est pas aujorud'hui que ca allait changer. D'un voix neutre, elle prefera ne faire aucun geste et dit simplement :

-Si tu le dis.

Elle avait conscience qu'elle ne faisait aucun effort pour s'ouvrir aux autres, mais c'est axactement se qu'elle voulait, et rien d'autre. A quoi bon de toute maniere?

[Jvais essayé de faire long, mais ptite flemme =P]

Mat' remarqua que Tam' n'était pas très entousiatste, qu'avait elle donc, Mat' commençait a croire qu'il n'arriverait jamais à lui montrer ce qu'il voulait. Il enleve sa main, il avait sentit Tam frémir, elle ne devait pas aimer qu'on la touche. Mat' ne savait pas quoi faire, il aurait put se lever et partir la laissant seul, elle avait l'habitude après tout, mais il ne pouvait pas, sa aurait été contraire a ce qu'il voulait montrer.

Il regarda le lac, n'observant plus le couché de soleil, regarda au loin les reflets de ce soleil dans le lac. Le moment était magnifique, mais il avait le moral un peu bas, il regarda Tam, ne voulant plus faire de gaffe, ne bougeant plus, il hésitait réellement à la laisser la, à présent. était-ce une cause perdue d'espérer encore? Quelles étaient les raisons qui le faisaient rester la ? Il devait faire le point.

Il ne s'occupa plus de sa vision, réfléchissant, il aimait bien Tam, mais éprouvait il de l'amitié ou de l'amour réel? Ce sentiment l'obligeait il a rester ici au près d'elle? Tout était confus en lui, ses paroles restaient marqué en lui : si tu le dis ; il le disait, mais le pensait il vraiment? Est-ce que Tam serait mieux avec des amis que seule? Et est-ce que lui était mieux seul ou avec quelqu'un?
Mais il savait que choisir la solitude était choisir la facilité, c'était préféré une vie seule et facile qu'une vie remplis d'amis et plus remplies d'émotions négatives, mais aussi positives.

Oui, il le savait, il ne voulait plus jamais être seul, il en était sûr a lui de convaincre Tam'. Mais comment, il regarda le lac, a présent le couché de soleil était fini, il voyait le reflet de la lune sur le lac. Il eut alors une idée et dit :

"Sa te dis un petit bain de nuit?"

Il savait que il y avait de forte chance pour que la réponse soit négative, mais qui n'essaye rien n'a rien comme on dit souvent.

A quoi bon? Vouloir être avec les autres, leur parler, à la fin, à quoi cela va-t-il servir? Risquait-elle d'être plus interessente aux yeux des autres? Et alors? A quoi bon? Trop de question Tam. Tu es encore plus conne que d'habitude. Tu devrais peut-être te laisser aller pour cette nuit, histoire d'oublier. Certainement qu'avec une bonne biere, elle aurait tout oublié. Loin d'être alcolo, elle aimait juste le gout de temps en temps, histoire de plongé dans une semi conscience. Fumé aussi, un vrai pompier. Il lui arrivait de se faire des joints parfois...Jamais de cocaïne par contre, peut-être parce qu'elle n'en trouve jamais d'ailleurs. Elle avait les relations, mais les personnes qui allaient avec ne la sentait pas trop dans ce truc. Peut-être histoire de la proteger. Ils savaient qu'elle était assez fragile comme ca. Mais ils savaient aussi que si Tam le voulait vraiment, ils ne pourraient resister au paquet de pognon qu'il pourrait se faire avec.

Tam, pour seule lumiere le lune presque ronde, maintenant, regardait le lac. Il était toujours aussi beau, sans sen rendre compte, elle repensa à la derniere fois qu'elle y était venue. Et puis c'était à cause de Mat', qu'elle idée d'aller se beigner...La derniere qu'elle avait tentée de se beigner ici, elle s'était retrouvée à moitié crivée...Elle le voulait aussi un peu, heuresuement qu'un jeune homme était venu à son secour. Elle ne sû jamais qui il était d'ailleurs. Mais elle chassa cette mauvaise passe de sa vie, enfin, l'une des mauvaises passe de sa vie, car ca n'allait pas être la derniere. Elle mit quelque munites avant de lui répondre, bah, il pourra bien attendre.

Elle se demandait se qu'il attendait encore avant de se barrer. A sa place, elle se serait levée depuis longtemps, si se n'est que la vue du lac ne lui plaisait et parce que toute cette nuit s'offrait à elle. Elle preferait vivre de nuit, elle ne dormait plus, insomniac crazy! Elle se leva souplement et regarda le lac, une bonne beignade ne lui ferait pas de mal, surout si elle voulait crever froide. Glacée.

-La derniere fois que je suis venue, c'était pour me suicider.

Elle avait dit cela naturellement, comme si c'était ne chose simlpe. De son point de vue, ca l'était. Le suicide avait toujours été tabou parmis les gens. Si on voulait mourir, c'était de notre droit. A dire vrai, cette nuit la, elle ne voulait pas vraiment crever...Elle y était allée juste comme ca et elle s'était retrouvée dans l'eau sans même s'en rendre compte. Elle enleva ses ballerines et se dirigea vers l'eau. On aurait plus dit un funambule. Elle n'avait peut-être pas conscience de ce qu'elle faisait où de se qu'elle disait...

-Tu viens?

Elle mit quelques minutes pour répondre a Mat', sa ne le dérangeait pas, il avait tout son temps. Il l'observait, elle lui dit que la dernière fois qu'elle était venue ici elle y était venue pour se suicider, mais cette fois, elle ne le ferait pas, Mat' était la. Il l'observa, sans bouger, elle avançait, on aurait dit une somnambule. Il l'entendit l'appeler mais il était autre part. Pourquoi avait-elle essayé de se suicider? Il savait comment, c'était un point positif, il pour l'en empêcher, oui il le savait il n'y avait qu'une seule façon de se suicider dans un lac ; on ne peut pas se noyer, pas assez profond, et il doutait que Tam' se tue d'une façon si puérile, restait la possibilité qu'elle y reste très longtemps et qu'elle soit en hypothermie.

Il sourit légèrement, il savait que quoi qu'il se passe elle ne mourrait pas ici, pas maintenant, pas avec lui. Il enleva son sweat laissant place a sa musculature très développée, ensuite il enleva délicatement son jeans, et resta en boxer, il marcha lentement jusqu'à l'eau et regarda Tam', il soupira un ptit coup, et atteignit l'eau, il s'enfonça dedans et disparut sous l'eau, nageant dans le fond, il observait cette eau un peu pollué et malodorante, mieux valait ne pas boire la tasse ici...

Il réapparu face a Tam se colla à elle, il approcha sa tête de l'oreille gauche de Tam' et dit :

-"Tu ne me croiras sûrement pas, mais je t'aime... Comme tu es, bien que je saches que ce sentiment n'est certainement pas réciproque"

Il faisait encore visible grâce a la lune, il l'observait dans le blanc des yeux. Il ne bougeait plus et observait Tam'.

Elle sentait l'eau en profondeur, la toucher, la carresser. Elle était fraiche cette eau, sous cette lune brillante et claire. La derniere fois qu'elle y était venue, donc pour se suicider, l'eau était plus claire, moins polluée. Dans son souvenir, c'était d'une beauté à couper le soufle, et c'était beaucoup plus profond que ca. On pouvait y nager, mais maintenant...L'homme defonce la nature de plus en plus, même si elle n'était pas très ecologiste, elle faisait tout de même attention. La nature. C'était une belle chose lorsqu'on s'y interresser de plus prêt...Mais elle n'avait pas le temps d'y pensr. L'eau lui arrivait maintenant jusqu'au genoux, sa robe ne touchait pas encore l'eau, elle marcha encore jusqu'à se que l'eau efleur ses cuisses et sa robe bleu foncée. Elle sentit tout d'un coup quelque chose contre elle, elle dû lever legerement la tête pour connaitre l'identiter de la personne qui n'était tout autre que Mathieu..Elle s'attendait à voir qui d'autre de toute maniere? Hein? Pourquoi il lui disait ca? Je t'aime...Quelque chose qu'elle ne comprennait pas, mais qui faisait toujours de l'effet...Elle ne s'attendait pas à l'entendre de sa bouche, ou plutôt elle ne voulait pas l'entendre. Elle detestait cette phrase. Eb plus de ca, il se collait à elle. Insupportable. Elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas être touchée sans sa propre decision. D'un geste fluide et très bien contrôlé, d'un coup sec du genoux. Tam donna un bon coup qui alla heurté le coin sensible des garçons. C'était LE coup fatale, il lui arrivait souvent de se battre contre les mecs, et ce geste était le meilleur pour teracer l'adverssaire. Souplement, même dans l'eau, elle se decolla de lui; mettant les mains sur les hanches, elle sentait une colére fulminer en elle. C'est d'une voix claire et colereuse que Tam dit :

-Primo, je deteste qu'on me touche sans mon accord. Deuxio, je deteste qu'on me dise "je t'aime" alors qu'on ne me connait même pas.

C'était la chose la plus horrible qui soit. Le mec ne la connaissait même pas personnellement. Il devait être taré, on le lui avait dit ca, mais pour du faux, tout était faux, tout se que tout le monde disait était faux...Pourquoi lui il dirait la veritée? Elle soupira, passa une main dans ses cheveux et sortie de l'eau, trempé jusquau fesse, sa robe lui collé aux fesses, insuportable. Elle soupira et s'assit face au lac. Histoire de calmer sa colére grandissante...

Mat' avait fait une bourde, mais trop tard il en payerait les conséquences, il le savait pourtant, qu'est-ce qu'il lui avait prit? Il n'eut pas le temps de réfléchir a cette question qu'il vit le genou de Tam' arriver et terminer dans ses parties... Il souffrait a présent, il l'entendit expliquer son geste, mais il n'écoutait pas, la douleur le tenaillait, il était aussi honteux, très honteux d'avoir énervé Tam', d'avoir été châtie ainsi. Il avait dur a respirer, la colère montait aussi de son côté, mais pour qui se prenait elle? Il l'aimait d'un amour véritable ! Mais madame avait décidée qu'elle était seule et que tout le monde autour d'elle était mauvais.

Mat' sortit de l'eau, se calma et alla jusqu'à ses affaires tout en fulminant, il mit rapidement ses vêtements et regarda une dernière fois le lac et Tam' et marcha d'un pas très rapide, une fois arrivé à la lisière de l'entrée du lac il lança de toute ses forces son sac a terre qui ricocha sur le sol et fit un bon de 10 m a côté, il s'assit a terre et se laissa tomber contre le sol dur, pourquoi? Qu'avait il fait de si mal a madame Tam'? Pourquoi tout foirait toujours dans sa vie? Il fulminait lâchant des insultes entre ses dents.

Ses petites fesses contre l'herbe bordant le lac, Tam fulminait. Une colére s'animait en elle, pas seulement contre Mathieu, contre elle même. Son geste avait été dur, mais de son point de vue, juste. Elle avait fait se qu'il fallait, alors pourquoi se sentait-elle plein de remords? A dire vrai, en mettant toute sa force dans ce coup, ce n'était pas seulement Mat' qu'elle avait frappée, mais ses propres remords, cette colére qu'elle avait en elle depuis longtemps, cette flemme qui brûlait et qui s'eveiller, grandissante à chaque instant. Elle avai besoin d'un défouloir, un putching bal, comme avant, dans le temps où elle pratiquait la boxe pour s'epuiser, pour ne plus avoir cette energie frappante en elle.

Elle devait peut-être lui faire des excuses, mais elle ne s'en sentait pas capable, elle ne regrettait pas son geste non plus. Elle ne pouvait expliquer se sentiment en elle. Elle se tuait certainement peu à peu elle même, mais que faire? Elle se sentait perdue, mais pas prête à se ressaisir, loin de là, elle savait que si elle le voulait, elle pourait être de nouveau elle même...Mais qui a dit qu'elle voulait redevenir se qu'elle avait été? Elle secoua sa petites têtes brunes, quelques meches brunes vinrent devant ses yeux. Elle entoura, comme precedemment, ses petites bras frêles autour de ses gnoux et les serra contre elle. A la voir comme ca, on croirait une petite fille de 13 ans au bord du goufre, avec se corps fragile, anorexique. Avait-elle drtoi, une nouvelle fois, à une belle vie? Ayant marre de rester ici à ne rien foutre, surtout si c'est pour se glacer, elle se leva et partit, la nuit l'emporta, silencieusement...Simplement, d'un pas souple et agile, mais d'où l'on pouvait resentir une certaine fatigue.