Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]

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Soraya Tôda
Rônin

Soraya Tôda


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Âge : 21 ans
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MessageSujet: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyVen 20 Mai - 19:04

La journée c'était bien passée, enfin si on peut réellement dire ça, en effet Soraya avait eut quelques complications dans son travail, d'abord une étagère de Cd qui tombe, la caisse enregistreuse qui faisait des siennes et la liste est encore bien longue. Elle devait avoir la poisse aujourd'hui, pour quelle raison elle se le demande bien, elle venait de foutre son travail en l'air et le patron n'avait vraiment pas été content, bien que dans un sans, elle n'y pouvait rien pour certaine chose. D'accord l'étagère c'est peut-être à cause d'elle, la caisse enregistreuse non. Toute manière ces choses-là ne lui arrivait cas elle! Du moins pour aujourd'hui. Elle avait eut fini son travail dans les 18h, le patron l'ayant laissé terminé plutôt au vu des catastrophes monstrueuses qu'elle faisait aujourd'hui. Elle retourna ainsi au campus, mais, même sur le trajet elle eut une poisse monstrueuse. Un enfant qui fait tomber sa glace sur son débardeur, le dessous de son pantalon qui se coince et se déchire, non là elle n'en pouvait vraiment plus, elle ne voyait qu'une chose, être dans sa chambre s'allonger et ne plus penser à rien.

*J'y crois pas, j'ai vraiment la poisse aujourd'hui.*

Une rentrée au campus, elle se dirigea donc vers sa chambre avec peine en faisant bien gaffe à tout et surtout où elle marchait, cette journée lui avait donné un mal de crâne comme ce n'était pas permis. Elle était enfin arrivée à bon port épuisé comme si elle venait de courir un marathon. Elle se jeta sur son lit et resta allongée comme ça, encore un peu, avant de se dire qu'elle devrait se changer, elle se leva et regarda dans sa garde-robe elle prit des habits propres et se changea. Il lui restait plus d'une heure avant que ces cours du soir, elle fouilla dans une petite trousse après des Nurofen, une fois trouvé elle les prit avec de l'eau et se coucha sur son lit, elle enclencha son réveil on ne sait jamais qu'elle s'endort...

Finalement l'heure pour elle d'aller en cours était arrivée, elle s'y dirigea, mais, son mal de crâne n'avait cessé il persistait et sa poisse avec. Elle se prit sa porte, heureusement elle réussi à ne pas trop se faire mal... Elle se dirigea avec son sac de cours vers le bâtiment et elle devrait passer le reste de sa journée à écouter un prof. Elle ne voyait déjà qu'une chose, être dans son lit. Elle reste toujours discrète pour se fondre dans la masse avec les autres élèves, elle regarda les têtes, elle n'arrivait décidemment pas à mettre des noms potables sur ceux-ci. Elle soupira de soulagement, maintenant elle ne devrait plus subir la poisse...

21h30: Les cours étaient enfin finis, elle sort le plus rapidement possible avant les autres, elle n'attacha pas complètement son sac, car, elle voulait absolument se reposer et reposer sa tête, sa migraine avait empiré avec les cours. Elle mit son sac à son dos et commence à marcher vers les passerelles, une fois arrivée là-bas, elle regarda à droite et à gauche, c'était vraiment désert le soir, les élèves étaient la plupart du temps dans leurs chambres, sans pour autant dormir. Mais, là! Désert de chez désert c'était incroyable! Elle qui toute la journée c'est des aller et venu entre les rayons pour aider les clients, rangé les Cds... C'était un dépaysement total la nuit. Elle se stoppa un moment et regarda par la fenêtre elle vit la lune, elle la regarde et pense.


*Si je pouvais me débarrassé de cette poisse*

Elle reprit son chemin et monte l'escalier qui mène au première étage, rien ne s'était passé peut-être que finalement la lune a entendu son souhait... Mais, malheureusement c'était vite dit, en effet la voilà qui marche lorsque la lanière de son sac lâche et son sac tombe à terre avec certains cahiers hors de celui-ci et éparpiller.

"Oh non c'est pas possible, qu'est-ce que j'ai fait pour mérité cette poisse aujourd'hui?"

Elle regarda ça, elle en avait assez elle aurait bien pleuré tellement qu'elle était sur les nerfs, mais, n'aimant pas pleuré pour rien elle se ressaisit, mais, soupira pour autant, elle commence à ramasser ses affaires éparpiller, en espérant de ne pas être dans le chemin de quelqu'un, bah toute manière au pire si c'était le cas, tant pis elle a eut assez de problèmes comme ça, pour aujourd'hui et elle est vraiment à la limite du supportable, si ça lui arrive encore, elle va vraiment exploser un plomb et s'énerver à rien et sur tout le reste, voir même les personnes présentes. Lorsqu'elle se penche pour la troisième fois, les affaires qu'elle avait mises à nouveau dans son sac tombe encore une fois à terre. Là sa suffit elle en peut plus, elle balança son sac contre le mur, elle regardait ses affaires à terre, elle en avait assez de ramasser. Pourtant, elle n'allait pas laisser ça comme ça, elle mit son sac à terre et rebelote. Pour une énième fois de la journée la poisse ne veut pas la lâcher.


Dernière édition par Soraya Tôda le Sam 2 Juil - 18:35, édité 1 fois
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Yuusuke Hasegawa
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Yuusuke Hasegawa


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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyVen 20 Mai - 21:11

Étrangement, coucher avec Shirogane n'avait rien changé. Il avait cru que cela aurait bouleversé sa vie, comme la dernière fois qu'il s'était épris d'une jeune femme. Mais le fait était que les deux êtres se voyaient rarement. Sans doute à cause de la situation compliquée dans lequel ils se trouvaient tous deux, elle, élève de prépa, lui, professeur d'art. Quand la tension de leurs étreintes étaient retombées, il était resté longtemps éveillé et silencieux sans trouver quoi dire ou quoi faire. Soudain, il se sentait un peu absurde, un peu volage et un peu naïf. Dans les jours qui suivirent, l'absence d'Aya à ses cotés renforcèrent cette impression. A-t-elle point qu'il arrivait à se demander si la chose s'était vraiment passé?
Après un instant suspendu ou sa main hésita, il posa son pinceau et regarda la toile qu'il venait de peindre. C'était étrange, il se laissait rarement l'opportunité de peindre de l'abstrait. Pourtant, depuis son aventure avec la jeune femme, les traits avaient perdus leurs densités, la pesanteur ne régnait plus dans ses toiles, les choses s'envolaient, se mêlaient, se perdaient en volutes innombrables et colorés. Son esprit était troublé. Son visage pensif se tourna vers la fenêtre de sa chambre, se détachant par la même de la toile pour embrasser le spectacle du regard. Dans ses iris vinrent se refléter l'éclat du soleil couchant.


- Chaque soir, une nouvelle couleur.

C'était une chose qui ne lassait jamais son esprit romantique et artistique. A ses yeux, le ciel n'empruntait jamais les mêmes teintes quand l'astre solaire venait à disparaître à l'horizon. Là encore, le spectacle le surprenait et l'interpellait. Se relevant de sa chaise haute, il prit ses clés et quitta l'appartement pour aller marcher un peu et profiter des ultimes rayons de l'astre. Son visage ne quittait pas cet air grave et pensif, ses yeux sombres paraissaient plus lointains et rêveurs que jamais. Il avait tant de difficulté à saisir les pensées qui tourbillonnaient dans son esprit en une valse légère. Loin des tracasseries d'un quotidien d'enseignant qu'il avait désormais fait sien, il se perdait avec la vague impression de suivre la vague.
Mais, malgré l'incertitude de son état d'esprit, son projet restait le même. Il ne supportait plus vraiment de vivre sur le campus et il avait toujours l'idée de se trouver un appartement en ville. La vie urbaine lui manquait terriblement. Il lui tardait de gouter à la société et d'en finir avec ce huit-clos un peu étrange pour son âge. Après tout, il n'avait que 28 ans et il était pourtant dans les plus âgé à la ronde. Cette idée, elle lui déplaisait vraiment. Il se sentait encore jeune et entendait bien en profiter.
C'est au tournant de l'escalier qu'il tomba sur une jeune femme qu'il surprit à jeter rageusement son sac contre le mur. Il put lire la frustration et la colère un court instant sur le visage de l'inconnue. Cet air lui rappela inconsciemment un visage de son enfance. Son cœur s'échauffa doucement dans sa poitrine alors qu'il reprenait sa démarche pour la rejoindre à l'étage inférieure ou cette dernière se trouvait. Se penchant dans son allure, il ramassa l'agenda de la jeune femme qu'il lui tendit tout en croisant son regard du sien. Un léger sourire poli et charmant naquit sur ses lèvres.


- Gravity is a bitch.

C'était la première chose qui lui était venu à l'esprit. Un de ses amis à l'école d'art lançait cette phrase quand la gravité faisait des siennes. C'était sa manière d'en rire. Voilà pourquoi Yuusuke venait de l'utiliser.

- Vous devriez le lui dire. Elle le mérite bien, vous ne pensez pas ?

L'humour se ressentait dans le ton de sa voix. Son regard pétillant légèrement incitait à la dérision. Même si l'incitation ne souffrait pas de faiblesse dans le timbre emprunté. Décontracté et sérieux, poli et charmant, c'était un japonais mais il ne respectait guère l'image classique. Il la distordait et la personnalisait à sa manière, à la façon d'un artiste.
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Soraya Tôda
Rônin

Soraya Tôda


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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptySam 21 Mai - 9:22

Décidemment, cette poisse ne voulait certainement pas cessez, depuis le travail elle l'avait suivi comme une ombre qui suit son hôte, non mais, avouer que c'est pathétique de se ramasser une poisse toute la journée, surtout que Soraya en avait vraiment assez là, la situation ne lui permettait vraiment pas d'être sereine, car, elle va devoir aller acheter un sac pour ses cours, mais, en plus essayer de ne pas succomber à sa poisse, oui je sais! C'est beaucoup dit pour une simple poisse, mais, attendez que ce soit votre tour.

Elle ramassa le reste de ses affaires avec rage, les forgea dans son sac qu'elle avait laissé préalablement contre le mur pour éviter toute chute encore et devoir à nouveau ramasser encore une fois ses affaires, elle va vraiment devoir trouver ne solution...

Quand elle allait ramasser son agenda, elle vit des pieds puis quelqu'un qui s'était penché pour ramasser son agenda, elle redressa alors la tête pour voir cette personne, quand il parla, elle ne pu empêcher de laisser sortir de sa bouche un...


"Hein?"

Quand elle regarda son agenda tendu vers elle, le dernier objet a ramassé, qu'elle ne devra pas faire tombé encore par la suite. Lorsqu'il parle elle l'écouta tout de même c'est la moindre des politesses. Si seulement la poisse avait une forme humaine, elle irait le lui dire directement c'est clair, mais, là c'était vraiment impossible, la malchance était de son côté et elle n'allait sûrement pas la lâcher de sitôt. Elle se redressa tout en prenant l'agenda que cette personne lui tend, elle le regarde pour se rendre compte qu'elle n'a encore pas dit merci.

"Merci beaucoup. Oui, sauf que j'ai eu beau lui demander toute la journée, elle ne m'a pas lâchée d'une semelle. J'espère que cette journée de poisse s'arrêtera demain."

En effet, elle l'espérait bien parce qu'un deuxième jour comme ça, elle va en mourir elle prit à nouveau son sac et rangea son agenda dedans, cette fois elle prit son sac par le bas et le tiens avec ses deux bras, elle n'a pas encore envie que ses affaires tombent à terre, sinon là elle va vraiment exploser. Tiens en y pensant est-ce qu'il l'aurait vu en train de balancer son sac contre le mur? Son excès de colère dû à cette journée? Ah! La catastrophe ça! Mais, bon on va faire comme si de rien n'était...

Elle le détaillait, elle ne connaissait pas du tout cette personne, du moins même de vue ou alors elle doit vraiment voir trouble avec sa migraine, mais, une chose était sur ce n'était pas un des professeurs qui faisaient les cours du soir, peut-être un professeur d'une autre classe? Un membre du personnel. Rien que le fait de réfléchir lui donnait encore plus mal au crâne, fallait mieux qu'elle arrête de penser à ça.


"Pardonnez mon impolitesse, je m'appelle Soraya Tôda, encore merci d'avoir ramassé mon agenda."

Oui une des choses que sa mère lui avait apprise, lorsqu'une personne t'aide la moindre des chose est de le remercier et de te présenter, surtout si celui-ci te fait la conversation, même si ce n'est que deux phrases. Bien quelle avait mis un bémol, en rue pas besoin de te présenter à chaque fois. Mais, ici elle était dans un bâtiment de l'école, donc il devait sûrement être d'ici.

Quand elle se crispa un peu, elle venait de recevoir comme de l'électricité, sauf que c'était sa migraine qui n'en faisait cas sa tête, sûrement dû encore à la poisse et au stress qu'elle a accumulé tout au long de la journée, elle mit son index et son majeur sur l'une de ses tempes et frotta comme pour faire un massage, ainsi peut-être que la douleur s'estomperait, bien qu'elle se doute que non.

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Yuusuke Hasegawa
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Yuusuke Hasegawa


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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 23 Mai - 11:00

Hasegawa s'inclina poliment.

- Enchanté, Tôda Soraya, je suis Hasegawa Yuusuke...

Puis, en se redressant, il porta son regard sombre dans celui de son interlocutrice. Paraissant saisir la douleur qui envahissait son crâne, ses sourcils se froncèrent légèrement par empathie. Un sourire encourageant naquit sur ses lèvres.

- Je suis professeur d'art dans cet établissement. Laissez-moi porter ça.

Tendant les mains, il saisit le fardeau que portait la jeune femme pour le retenir dans ses bras. Si la jeune femme qui lui faisait face se sentait vraiment mal, mieux valait qu'elle n'est rien à porter en plus.

- Laissez-moi la possibilité de mettre un terme à vos ennuis dès ce soir. Si vous le voulez, je dois avoir des sacs à dos dans mon appartement et je pourrais vous en prêter un jusqu'à ce que vous puissiez en racheter un autre. Et si vous avez mal à la tête, je dois avoir des médicaments pour cela. On y échappe pas vraiment quand on respire un peu trop de peinture dans un atelier.

Il termina ses propos avec un dernier sourire amusé envers lui-même. Sa posture et son attitude exprimait un étrange mélange de décontraction et d'empathie envers ce que vivait Tôda.
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Soraya Tôda
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 23 Mai - 13:56

Ainsi donc il s'appelait Hasegawa Yuusuke, professeur d'art ce qui veut dire en gros, qu'il est bel et bien un professeur d'une autre classe. Elle se tient toujours les tempes, c'était vraiment insupportable cette douleur, elle ne voulait qu'une chose, aller dormir en finir avec cette journée de poisse, pour autant qu'elle ne continue pas le lendemain! Elle allait s'exprimer, lorsqu'il tend ses mains vers elle, qu'est-ce qu'il allait faire? Elle restait sur ses gardes on ne sait jamais, elle voulu reculer, mais, lorsqu'il prit son sac elle fut assez étonnée, en effet! Elle ne lui avait rien demandé, mais, par pure politesse il voulait l'aider? Oulà là il faut qu'elle se remettre les idées en place. De un! Un professeur l'aide à ramasser ses affaires, de deux! Ils se présentent chacun à leur tour, jusque là aucun problème de compréhension. De trois! Il est en train de porter ses affaires, sans qu'elle n'ait rien demandé. Dans une situation comme ça c'est bien une première pour elle.

"Pas la peine de..." Trop tard il avait ses affaires en mains...

Bon c'est vrai elle n'a rien à craindre c'est clair, après tout c'est un professeur, ce n'est pas comme si elle était en rue et que cette même situation se présente. Il faut vraiment qu'elle se calme un peu là! C'est sûrement dû à la migraine, elle ne voit que ça, après se serait logique, elle n'est pas vraiment dans son état habituel après tout. Elle allait entamer une phrase lorsque celui-ci prit la parole, elle l'écouta presque attentivement, les mots entraient et ressortaient aussitôt de l'autre oreille, le temps que les informations arrivent à son cerveau. Hum que devait-elle faire! C'est vrai que son offre tombait à pic, avec le travail elle n'aurait pas su aller en chercher un pendant la semaine et vu qu'elle a cours tous les soirs... Elle devrait attendre le week-end, dans un autre sens est-ce que ça se fait vraiment ce genre de situation? Je veux dire qu'un professeur prend aussi soit des élèves? Que devait-elle faire... Cruel dilemme! Elle regardait son visage peut-être qu'elle y découvrira quelque chose, mais, que dalle il avait l'air plutôt décontracté et cool.

"Hasegawa-sensei je vous remercie pour cette proposition, c'est vrai que ça me sortirait d'un mauvais pas. Après tout je n'ai pas d'autre sac à dos... Si cela ne vous dérange vraiment pas j'accepte votre proposition avec plaisir." Elle termine sa phrase par un sourire.

"Je pense que les médicaments ne me feront plus effet, j'en ai pris avant les cours de ce soir, sa na point fonctionné, je pense qu'avec une bonne nuit de sommeil ça devrait passé."

Elle le regardait, elle avait enlevé ses doigts de ses tempes, elle se posait quand même des questions! Hé! Mais! Attend les appartements ils se trouvent ou? Non! Ce n'est pas qu'elle ne veut pas aller jusque là, mais bon, encore quelques étages et elle serait vite à sa chambre. Mais, dans un sens elle pouvait avoir un sac à dos pour la fin de semaine... Bon arrêtons de nous poser des questions on verra bien.

"Hasegawa- sensei. Je vous remercie encore de me dépanner, je pensais que cette journée de poisse n'allait jamais se terminer. Je vous suis donc."
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Yuusuke Hasegawa
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Yuusuke Hasegawa


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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyJeu 26 Mai - 17:31

Yuusuke acquiesça d'un vague signe de tête avant de se détourner et de remonter l'escalier, comptant sur la jeune femme pour suivre ses pas. Il marcha à grands pas léger et dynamique en totale contradiction avec l'aspect vouté que donnait sa haute silhouette. C'était comme s'il portait le monde sur ses épaules mais que le poids ne le rendait pas pour autant lourd et malhabile. De fait, c'était l'habitude de porter des sacs bien trop lourd durant sa scolarité qui lui avait donné cette attitude caractéristique qu'il tentait de combattre en se redressant parfois. En compagnie de Tôda, il poursuivit le long de la passerelle en direction du bâtiment Edo, là ou se trouvait les appartements des professeurs.

- Je vois que les sacs des élèves ne sont pas allés en s'allégeant depuis que j'ai quitté le lycée.

Lança-t-il sur le ton de la conversation de sorte à se montrer aimable et courtois envers celle qui l'accompagnait. Ce n'était pas une obligation pour lui, ni un devoir mais plutôt un caractère qui s'était fait par la force de l'habitude, une image qu'il aimait qu'on est de lui. A bien y réfléchir, son image serait sans doute bonne aux yeux de la Soraya après qu'il lui ait rendu service mais le sera-t-elle s'il continuait ainsi à recevoir de jeunes élèves chez lui. Ce n'était pas comme-ci l'unique visite de Shirogane avait été remarqué. Mais tout de même, Hasegawa commençait à se dire qu'il n'échapperait pas longtemps aux rumeurs. Ce n'était qu'une question de temps. Tout était une question de temps quand on pensait à sa vie. Dans quelques semaines, il aurait un nouvel appartement en ville. Au mois d'Aout, il passerait le concours national d'art pictural japonais puis deviendrait professionnel. Il n'aurait alors plus aucune raison d'être enseignant. Sans doute devra t-il terminer l'année scolaire mais sa vie ne serait plus tant tourné vers cette fonction. Il pourrait alors vivre pleinement sa vie d'artiste. L'époque du lycée lui semblait maintenant être comme un souvenir lointain. Cela ne faisait pourtant que six ans. Mais il s'était passé tellement de choses entre temps. Il avait du tellement apprendre. Sa plus difficile leçon, c'était de devoir quitter le giron parental, d'échapper soudain à l'attraction d'un soleil et d'en devenir un et réussir à son tour à briller seul dans le noir. Prendre un travail et faire face à ses responsabilités, réussir à gérer sa vie de manière autonome, faire face au coup dure et apprécier les bonnes surprises. La vie n'avait jamais eut alors le même gout et la même saveur.

- Quand nous étudiions, nous imaginions qu'aujourd'hui, vous n'auriez plus ce soucis, que tout serait informatisé.

Il eut un léger rire à cette pensée utopique qu'il avait alors partagé avec son meilleur ami alors qu'ils étaient arrivés essoufflés et fourbus en cours, un matin pluvieux.
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Soraya Tôda
Rônin

Soraya Tôda


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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyVen 27 Mai - 11:39

Elle laissa donc passer Hasegawa-sensei en premier pour qui lui montre le chemin jusqu'à son appartement. Tout en marchant elle avait regardé l'heure il était passé 22h00, pas étonnant en ayant fini les cours à 21h30, le temps qu'elle ramasse je ne sais combien de fois son sac, le temps avait passé assez vite et papoter n'avait rien arrangé à son horaire... Elle ne devra plus trop tardé, demain elle doit se lever tôt et elle préfère dormir le plus longtemps possible surtout avec une migraine comme elle en avait jamais eu... Elle le suivait heureusement qu'elle marchait vite, sinon elle l'aurait complètement perdu... Déjà que son sens d'orientation n'est pas extraordinaire, mais, si en plus elle se perd maintenant je n'imagine même pas la galère qu'elle va avoir pour retrouver sa chambre... Elle l'écouta toujours derrière lui.

"Oui c'est vrai, mais, ce n'est pas encore trop je trouve pour des cours du soir, je m'attendais à avoir quand même plus, mais, bon je ne vais pas me plaindre pour ça"

Petit rire, c'est vrai elle se rappelle sa dernière année de lycée... Enfin... Non elle ne s'en souvient pas, encore un souvenir effacé dû à ses pertes de mémoire... Elle se rappelle certaine chose, mais, pas toute bah il suffit qu'elle regarde les photos et ça devrait lui revenir, maintenant sa mémoire lui jouait moins de tour et elle arrivait à nouveau à retenir énormément de choses sans que celle-ci s'efface automatiquement. Elle continua ainsi sa marche. Elle ne dit rien, le silence était arrivé, aussi qu'est-ce que vous voulez dire à un professeur? Ce n'est pas comme si elle était avec un de ses camarades de classe, c'est bien différent... Passons, elle ne dirait rien de toute manière, ce n'est pas la plus forte pour des sujets de conversation, elle ne voyait qu'une chose toute manière c'était son lit. Elle ne tardera pas trop, le temps de prendre le sac et partir aussitôt, oui voilà ce qu'elle fera, en plus si on la voit traîné ici on va lui foutre une rumeur et c'est bien la dernière chose qu'elle voudrait, elle avait assez subi pendant ses années de lycée. Alors, le fait que sa recommence surtout en sachant qu'elle a 21 ans, merci! Mais elle s'en passe royalement.

"Ah ah, c'est sur que ça aurait été chouette c'est sur, que c'est beaucoup plus facile par Internet, mais, bon parfois les livres nous tire de mauvais pas de ce qu'Internet ne donne pas. Je dirais qu'il faut un peu des deux dans les cours."

Elle n'avait plus rien dans les bras, on aurait dit que la moitié de sa poisse s'était évaporée depuis que Hasegawa-sensei porte son sac, au moins elle en finira avec cette journée... Elle reste à nouveau dans le silence. Quand elle le regarde ou plutôt elle ne voit que son dos qui s'éloigne de plus en plus d'elle... Tiens il a accéléré! Ou bien... Ah non c'est elle qui ralenti au fur et à mesure qu'il monte les escaliers... Est-ce qu'elle commencerait de la fièvre? Ca ne l'étonnerait pas. C'est vachement rare lorsqu'elle à une migraine, mais, quand elle en a une c'est une carabinée... C'est dans ces moment-là qu'elle se dit qu'elle préfèrerait avoir des migraines tous les jours, plutôt que de subir en une fois la totale. Elle se tient à la rampe d'escalier, elle avait du mal et en plus elle voyait trouble. Elle avait abaissé sa tête pour regarder les marches et être sur qu'elle mette bien un pied devant l'autre.

"Hasegawa...sensei...vous allez...trop vite...je n'arrives pas à vous suivre..."

C'était le cas de le dire, elle n'arrivait plus à suivre, elle tenait toujours sur ses jambes c'était un vrai miracle, finalement elle aurait peut-être du retourner directement dans sa chambre! Ça lui aurait évité de faire de l'effort à rien et peut-être d'éviter que la fièvre s'en part d'elle, enfin du moins presque parce qu'elle ne se laissera pas avoir aussi facilement par la fièvre.

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Yuusuke Hasegawa
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Yuusuke Hasegawa


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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyDim 29 Mai - 16:44

Hasegawa eut un léger frisson dans le dos lorsqu'il entendit la voix haletante et faible de la jeune femme derrière lui. Il venait d'atteindre le sommet de l'escalier et l'élève ne tarderait pas à en faire autant. Seul un couloir séparerait bientôt les deux personnes de l'appartement du professeur. Néanmoins quelque chose commençait à préoccuper ce dernier. Il n'était pas reconnu pour son empathie pour rien et même si on lui reprochait bien souvent son formalisme japonais, on n'avait jamais encore remit en question ses qualités humaines. Il se détourna alors vers Tôda pour la couver d'un regard inquiet alors qu'elle gravissait difficilement les dernières marches.

- J'aimerais que vous saisissiez mon bras. Au cas où votre migraine vous donnerait des vertiges. Je préférais que vous puissiez vous accrocher à moi.

La gorge du jeune homme se nouait légèrement. Il ne pouvait pas se montrer insensible à la souffrance que ressentait Soraya. Et même s'il devait garder une certaine distance par respect pour son courage mais aussi de part leurs statuts respectifs. Il y avait des choses qui transcendaient tous cela et avaient bien plus d'importance, ne serais-ce que la sécurité de la jeune femme.

- Ne pensez-vous pas qu'il serait mieux pour vous de vous étendre un moment dans ma chambre le temps que je fasse venir l'infirmier? Il se trouve juste à l'étage du dessus. Il ne mettrait pas beaucoup de temps à venir vous apporter de quoi vous soulager pour la nuit ?

Yuusuke cacha ce qu'il pensait du dit "infirmier". Il n'était pas question que ses mésententes avec une partie du corps éducatifs de la Gingko viennent mettre en danger une de ses élèves. Et même si l'idée que l'américain vienne fourrer son nez chez lui le dérangeait au plus haut point. Là encore, il avait une toute autre priorité en tête. Le fait qu'Onwara puisse faire quoi que se soit contre l'état dans lequel se trouvait la jeune femme, il en doutait vraiment. Les rumeurs qu'il avait entendu à son sujet n'était pas forcément positive. Il restait que sur le papier, Dean restait celui qui était autorisé à soigner les élèves de l'établissement et non pas Hasegawa.
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Soraya Tôda
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Soraya Tôda


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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 30 Mai - 14:00

Elle marchait ou plutôt montait les escaliers qui se trouvaient juste, en dessous de ses pieds, elle continua comme ça, tout en arrivant péniblement au palier. À bout de souffle elle reprit sur elle pour respirer correctement, elle se dit que si c'était encore loin, elle ne tiendrait peut-être pas jusque là. Elle se voit mal tombé ainsi en plein milieu d'un des couloirs... C'est alors qu'elle entendit les paroles du professeur, elle l'écouta bien que sa rentrait par une oreille et que ça sortait directement, n'était pas vraiment en état de retenir des paroles. Tenir son bras? Vertiges? Elle n'a pas de vertige, enfin si on peu appeler ça des vertiges alors dans ce cas-là oui elle en aurait. Elle redressa la tête en ayant prit une respiration, elle lui sourit malgré la migraine incessante.

"ça devrait aller, certes, je n'ais point l'habitude de me trouver dans un état comme ça, mais, je pense que ça devrait aller. Mais, au cas où je sais que je peux me retenir à vous Hasegawa-sensei."

Elle se tient près du mur et se colla son dos contre pour reprendre un peu des forces, elle n'allait pas mourir donc ça devrait aller jusqu'à l'appartement de ce professeur, qui devait sûrement à voir sa tête se tracasser un peu de sa santé, mais, elle n'est pas faible et ça devrait passer assez vite... Enfin elle espérait, c'est clair que ce n'est pas souvent qu'elle dans cet état! C'est que ça devait arrivé un point c'est tout. Au moins, ce n'était pas pendant son week-end où elle devrait rester cloîtrée dans son lit. Elle voulu reprendre la marche, lorsqu'il parle à nouveau, elle l'écouta attentivement, après tout c'est un professeur ce qui est normal n'est-ce pas! Elle le regarda et se redressa.

"L'infirmier? Non ça ne sera pas la peine de le prévenir, puis il est déjà assez tard comme ça, un peu de repos et un verre d'eau et une bonne nuit, je pense que ça devrait passer, après tout ça ne peut pas durer toute une semaine."

Elle lui sourit, se décolla du mur sur lequel elle avait collé son dos, elle se tapa un peu les joues de ses mains, puis regarde le professeur. Soraya était une personne qui ne voulait inquiéter personne, car, elle n'aimait pas qu'on se fasse un sang d'encre froid pour elle. Elle marche quelques pas correctement et passa devant le professeur, puis elle se stoppa et se retourna vers lui et dit:

"Vous voyez je vais déjà bien mieux, c'est sûrement dû au fait que j'ai dû monté des escaliers, juste un coup de fatigue. Promis une fois que nous aurons fini je descendrais et j'irais directement me coucher, ne vous inquiéter pas."

Elle se retourna, certes elle déteste mentir enfin pour certaine chose... Ici elle mentait pour pas que l'ont s'inquiète, pour elle s'était normal alors voilà. C'était sûrement dû à son passé qu'elle détestait qu'on s'inquiète pour elle. Elle se retourna encore une fois et avec un petit rire gênée elle dit:

"Heu en fait je vais vous laissez passé devant, hé hé je ne sais pas où se trouve votre appartement."
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Yuusuke Hasegawa
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 30 Mai - 16:29

Même si la bravade courageuse de la jeune fille lui tira un sourire, il ne se montrait pas dupe quand à son état de faiblesse. Il s'était attendue à cette attitude de la part de cette dernière et se retrouvait encore plus ennuyé par son entêtement que si elle avait bien voulu accepter ses propositions. Néanmoins, il lui restait un certains nombres de choix, quitte à se montrer quelque peu autoritaire.

- Allons-y.

Faisant suivre le geste à la parole, il dépassa Tôda et alla face à la porte de son appartement. Il déposa un temps, les livres à terre avant d'ouvrir. Ramassant le sac ouvert, il entra dans le salon pour le déposer délicatement sur un des sofa de la pièce pour s'en aller en direction de la salle de bain ou se trouvait les médicaments.

- Asseyez-vous le temps que je trouve ce qu'il vous faut.

Se montrer impératif dans ses propos étaient vraiment contre sa nature mais il semblait pourtant qu'il allait devoir si mettre pour prendre soin de la jeune femme. Quelques minutes s’égrenèrent dans le calme appartement d'organisation occidental. Aucuns autres colocataires ne paraissaient être présent et tout était soigneusement rangé. Le lieu donnait presque l'impression d'être encore vide et neuf. Enfin, Hasegawa revint avec un verre d'eau et un comprimé qu'il présenta à Soraya avec un sourire encourageant.

- Ceci devrait déjà te permettre d'aller mieux. Je vais chercher le sac que je t'ai promis puis je te raccompagnerais jusqu'aux dortoirs.

Inutile de dire que si le ton de sa voix était courtois, il était aussi catégorique et ne paraissait pas souffrir qu'on lui dise non. C'est du moins en ce sens qu'il s'exprima avant de repartir à nouveau à grand pas dans l'escalier le menant à sa chambre. Dans l'appartement, le jeune homme paraissait naviguer d'une pièce à l'autre avec une étrange rapidité mêlé à une désinvolture qui n'était pas apparu jusqu'à lors. Le fait d'être "chez lui" le menait à se montrer à la fois plus relâché et plus dynamique.


- Est-ce que tu as pris le temps de manger et de boire ?

Demanda-t-il cette fois d'un ton plus avenant et plus léger alors qu'il redescendait de sa chambre avec un sac à dos noir à la décoration très épurée.
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Soraya Tôda
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 30 Mai - 19:47

Clair et net elle ne savait pas du tout ou se trouvait son appartement, donc autant le laissé passer pour ne pas faire du chemin à rien, surtout qu'au moins en étant derrière lui elle ait sur de tenir le coup, oui elle entend par là qu'elle se sentira poussée par Hasegawa-sensei ainsi, elle sait qu'elle ne lâchera pas prise d'un coup, si elle aurait été toute seule, c'est sur qu'elle se serait laissée effondrée à même le sol, le temps de reprendre de l'énergie et de son souffle. Elle le laissa donc passé et lui suit directement comme un toutou qui suivrait son maître. Sans dire un mot elle le suit, elle regarda les alentours en même temps, quand ils furent enfin arrivé, elle regarda le numéro de l'appartement, puis lorsqu'il ouvrit la porte elle pu voir un appartement... Tiens il est bien rangé... Non pas qu'elle soit étonnée de voir un appartement bien rangé pour des adultes, mais, ça la changeait par rapport à son frère qui laissait presque tout traîné. Il devrait prendre exemple sur eux tiens.

Finalement elle s'avança tout en le suivant, là elle n'osait rien faire et ne rien dire, elle n'était pas chez elle, tiens c'est incroyable comme on peut êtres stressé dans un endroit qu'on ne connaît vraiment pas, du moins même la personne! Bref, elle alla donc s'asseoir ou le professeur lui avait dit, elle alla donc vers un des sofas qui se trouvait dans la pièce. Elle s'assied, mais, ne prit pas trop ses aises, ce qui veut dire qu'elle ne s'appuie pas sur le dossier du sofa, qu'elle ne se met pas au fond, non elle restait sur le devant juste pour dire d'être assise en fait.


*Hum les appartements sont vraiment bien ici. Il faudrait peut-être que je pense à en prendre un... Mouè on verra en fait.*

Elle inspectait de ses yeux l'appartement, lorsque le professeur revient, elle le regarda le verre d'eau en main et le comprimé, elle n'est pas sur que ça fera vraiment effet déjà le sien n'avait pas fonctionné, mais, bon c'est vrai qu'elle pouvait en reprendre un il y avait eu assez de temps entre les deux comprimés.

"Merci"

Elle ne broncha pas, elle avait décelé dans sa voix, qu'elle n'avait pas intérêt à dire non. Elle prit donc le verre d'eau en main et prit le comprimé, elle l'avala difficilement, car, ça lui tombait sur l'estomac comme un puit auquel ont jette une pierre. Enfin, elle fini le verre d'eau et le garda en main, elle n'osait faire le moindre mouvement. Elle l'entendit encore parlé, boire? Oui elle a bu beaucoup d'eau sur sa journée. Mangé? Oui elle a... Tiens elle a mangé quoi d'ailleurs... Réfléchit correctement à ce qu'elle avait pu manger... Ah la galère elle n'avait presque rien avalé, c'est peut-être pour ça... Elle lui répond même si ce n'était pas très convainquant venant de sa bouche.

"Oui je n'ai fais que ça boire toute la journée et j'ai mangé des onigiris."

Certes elle avait mangé des onigiris, mais depuis quel moment ça mieux vaut pas le dire, car, quand elle y pense elle n'a rien avalé depuis ce midi, il faut dire aussi qu'avec le stress accumulé de cette journée de poisse, elle n'avait plus trop faim alors bon. Mais, ce n'est pas parce qu'elle n'a pas mangé énormément que sa migraine est arrivée et la fièvre non plus, bon elle a peut-être contribué, mais, à part ça la fatigue faisait beaucoup. D'ailleurs elle baillait un peu trop souvent et ses paupières étaient lourdes. Une fois qu'il fut en bas elle remarqua le sac à dos noir, génial il est vraiment super ce prof.

"Ah vous me sauvez la vie"

Elle se redressa d'un coup, pour aller chercher son autre sac, mais, elle eut un vertige et dû se r'asseoir directement. Elle dit sur le ton de la plaisanterie.

"Ah ah mes jambes m'ont lâchée... J'ai du me redresser trop vite. Je dois vraiment être fatiguée."

Elle secoua un peu sa tête et mis ses cheveux un peu correctement pour cacher sa gène de ce qui venait de ce passé, il était temps qu'elle parte et qu'elle arrête les frais de sa journée, car, là elle ne va sûrement plus tenir encore très longtemps. Elle prend sur elle et bientôt ne tiendra sûrement plus. Elle redressa sa tête et sourit.

"Ça ne vous dérange pas que je fasse l'échange de sac ici? Ne vous inquiétez pas je prendrais mon sac cassé avec moi pour le jetez, je ne laisserais aucune crasse."
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyJeu 2 Juin - 19:42

Hasegawa s'était porté instinctivement vers elle quand il l'avait vu défaillir. Malgré le sourire et les paroles de cette dernière, son cœur s'était emballé et l'inquiétude l'avait véritablement saisit. Il n'était pas question que la jeune femme s'en aille désormais sans avoir mangé quelque chose. Se doutant que Tôda ne serait pas d'accord avec ce projet, il prit le partie d'agir discrètement. Acquiesçant à ses derniers mots, il reprit le sac noir avec un sourire chaleureux.

- Je vais m'en charger, étends-toi donc un peu pendant ce temps.

S'éloignant d'elle pour rejoindre l'autre sac cassé, il laissa retomber le sac noir près de lui et se dirigea vers la cuisine américaine qui jouxtait le petit coin salon de l'appartement.

- Je vais me faire un peu de thé, cela te dirait de le partager avec moi ?

Le professeur joignit les gestes à la parole et commença à mettre de l'eau dans la bouilloire avant de lancer cette dernière. Ouvrant un placard, il trouva ce qu'il lui fallait pour préparer le précieux breuvage. Préparer ainsi cette boisson pour une jeune femme le ramenait quelques années en arrière, à une époque douce et heureuse, d'une touchante insouciance. Un sourire nostalgique gagna son visage. Tout dans son attitude présente, dans ses gestes et dans son expression cherchait à inspirer paix et calme. C'était, à ses yeux, ce dont Soraya devait avoir le plus besoin dans son état. De fait, l'atmosphère dans la pièce impressionnait toujours par le calme relâchement qui y régnait. Tout en préparant le thé, il sortit une petite boite de gâteau. Le jeune homme avait le secret espoir de susciter un peu la faim, sinon la gourmandise, chez son invité. Histoire qu'elle est quelque chose de plus nourrissant que de simples onigiris dans le ventre.


- Il y a t-il aussi des épreuves pour les cours préparatoires en ce moment ?

Il n'était pas du toute au fait de ces choses là. C'était un artiste avant tout, pas un studieux. Il n'avait sûrement pas fait d'aussi longues études que la plupart des professeurs qui enseignaient ici. Cela expliquait à la fois son jeune âge et son relâchement face à ce genre de choses. Non, tout juste soulevait-il ce sujet car il pensait que ce dernier pourrait être en rapport avec l'état d'épuisement nerveux dans lequel il avait trouvé l'élève. Peut-être cela lui ferait-il du bien d'en parler? C'est sur cette pensée qu'il revint avec des gâteaux et du thé qu'il déposa sur la table basse juste en fasse du sofa.
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyVen 3 Juin - 11:51

Elle s'était relevée pour aller chercher son sac cassé qui trônait à terre pas loin de l'autre sofa, mais, elle n'avait pas vraiment eu le temps de faire quoi que ce soit, que Hasegawa-sensei l'avait prit de court, en lui disant qu'elle devait s'étendre et qu'il allait s'en charger. Elle n'était pas contre, mais, elle avait vraiment l'impression d'être un poids pour lui, ça elle ne peut le supporter, en effet, si elle n'avait pas eu de migraine et encore moins un peu de fièvre, elle ne serait pas là à se faire aidé. Surtout qu'au départ elle ne voulait pas d'aide, mais, que cette journée de poisse s'arrête.

Elle le regard donc s'en aller près du sac cassé, s'étendre c'est bien vite dit, lorsqu'on est pas chez soi, c'est difficile de se mettre à l'aise. Néanmoins, elle décida quand même de se mettre dans le fond du fauteuil, ainsi elle pourrait poser son dos contre et se détendre un peu. Elle le fit, c'est vrai qu'une fois contre le fauteuil tout avait l'air plus relaxant, elle était moins contractée, mais, ne cédons pas à la tentation de s'étendre, elle n'est pas chez elle, donc impossible d'être complètement détendue. Elle avait un peu fermé les yeux pour écouter ce calme ça lui faisait du bien d'être loin de tout bruit. Quand il parla de thé! Thé Kyaaaaa elle ne va pas pouvoir dire non là-dessus.


"Se serais avec plaisir Hasegawa-sensei, j'adore le thé."

Clair, elle préférait un thé plutôt qu'un café, même le matin pour aller travailler, elle devait boire son thé, toute manière le café elle n'aimait pas son goût et se demandait toujours comment les gens font pour l'ingurgiter de si bon matin. Elle se laissa aller dans ce calme, les seuls bruits qu'elle entendait étaient ceux que le professeur faisait pour chercher après tout ce qui lui fallait pour faire du thé. Certes, elle n'avait pas dit non après tout ça pourrait lui calmer sa migraine qui sait? Elle n'est contre sur aucun remède pour autant que ça puisse lui cessez un peu.

Elle sent une bonne odeur, celle du thé, mais, il n'y avait pas que ça, oui elle sentait le sucre! Vu que c'est une addict aux sucreries rien ne peut lui échapper, ça sentait vraiment les gâteaux, oui c'était bien ça, mais, elle ne dit rien lorsqu'il parla et lui répondit à sa question.


"Oui nous en avons, je me prépare pour les examens qui ne vont pas tardé. Mais, en ce moment je n'en vois pas trop le bout, avec le travail et les études. Il faut dire que pour l'instant je suis toute seule employée dans le magasin où je travaille, je dois faire et l'ouverture et la fermeture. Surtout que le patron n'a pas que ce magasin et me laisse tout sur les épaules. En plus avec le stress en magasinez à l'approche de ses examens je suis fort sur les nerfs."

En effet, le patron avait plusieurs magasins, il avait une confiance aveugle en Soraya, mais, la charge de travail était vraiment énorme, soit il passait le soir pour voir si tout avait été, prendre les documents qu'il faut, ainsi de suite, mais, à part ça elle devait gérer tout. Bien qu'elle aime l'emploie où on n'a besoin d'elle et a responsabilités, mais, parfois c'était assez dur. Elle regarda le thé et les gâteaux que Hasegawa-sensei avait emmené, elle ne s'était pas trompée c'était bien l'odeur de gâteau qu'elle avait sentit. Niaaa une tentation en plus... Elle ne va pas pouvoir dire non en voyant ses bons gâteaux devant elle.

"Et sinon vous Hasegawa-sensei vous faites des examens dans votre cours d'art?"
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 6 Juin - 4:27

Hasegawa jeta un court regard sur le visage de Tôda. Un sourire s'esquissa légèrement sur son visage alors qu'il reconnaissait dans les yeux de la jeune femme les éclats de l'appétit. Cela le rassurait. Le professeur prit alors soin de servir le thé dans les règles de l'art. Il n'en était sûrement pas à la maitrise de certains spécialistes quand à la question mais le jeune homme restait un japonais, il avait le cérémonial dans le sang. C'est donc ainsi que Soraya trouva face à elle une tasse de thé sombre d’où émanait un arôme fort et revigorant. La vaisselle était purement occidental et convenait mieux à l'appartement. Ainsi donc, sur la coupelle qui supportait la tasse se trouvait innocemment disposés quelques gâteaux.

- J'ai demandé à mes élèves qu'ils réalisent une œuvre tout au long du trimestre. C'est ce qu'ils devront me rendre.

Une fois convenablement servit à son tour, il se laissa aller sur un fauteuil perpendiculaire à son invitée. Il permettait ainsi d'installer une certaine tranquillité entre les deux personnes de part la distance des regards et des corps. Le jeune homme avait quelques nonchalances dans son comportement qui fleurait davantage l'attitude pratique et énergique plus que l'expression d'un manque d'éducation ou d'une insolence.

- Je veux leurs apprendre à travailler sur le long terme, à penser sur le long terme. Mais sur quelque chose de concret, de physique, pas simplement des échéances des épreuves qui apparaissent un peu comme nébuleuses et mystiques, survenant un peu toujours au moment ou on s'y attend le moins.

C'était un point de vue tout à fait discutable. L'homme en avait parfaitement conscience. Le ton de sa voix, loin d'être péremptoire, laissait la chose se douter sans mal. La douceur qu'il maintenait dans son attitude était quand à elle à tout autre but, celui de détendre au mieux Tôda.

- Là, c'est un bel ouvrage qu'ils devront réalisés. Un ouvrage qui devront aussi leurs permettre de réaliser le chemin parcouru depuis le début du trimestre, que cela soit en art ou dans leurs vies. Plus tard encore, cet objet sera le témoignage de pas mal de souvenirs précieux.

Néanmoins, la conviction était là. Il avait vraiment à cœur de réaliser cela et était confiant quand à la réussite de son projet. Son regard sombre vint caresser un visage qu'il avait longuement quitté durant son soliloque. Son sourire léger réapparaissant sur ses lèvres.

- Quelles universités prépares-tu ici ?
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 6 Juin - 19:23

Gâteaux, pourquoi des gâteaux? Une si grande addict aux sucreries qu'elle avec des gâteaux juste devant elle, comment résister à la tentation hein? Bien qu'elle sache se contrôler, mais, là ce fût trop elle n'avait eu aucune sucrerie de toute la journée, hors elle doit au moins avoir eu une sucrerie sur sa journée pour dire d'avoir une bonne journée. Non elle ne bave pas encore je vous rassure, elle ne se le permettrait pas, mais, son regard devait en dire très long sur ce qu'elle aimait à cet instant précis. Le thé sentait divinement bon aussi, elle vient de se rendre compte qu'elle s'était avancée lorsqu'elle avait vu les gâteaux, mine de rien elle recula doucement dans le fauteuil comme si de rien n'était. Quand il déposa devant elle sa tasse de thé avec quelques petits gâteaux. De la retenue d'accord, on mange doucement sans en foutre partout et on boit le thé tranquillement.

Tout en l'écoutant elle avait prit sa tasse de thé en main, la chaleur qu'elle ressentait dans ses mains lui faisaient du bien. Elle avait même l'impression que sa migraine pourrait partir, mais, elle ne compte pas trop là-dessus pour le moment. Ici sa ne réchauffait que ses mains et s'était déjà bien. Elle plaça alors sa tasse au niveau de ses lèvres et goûta ce breuvage fait par les soins de Hasegawa-sensei. Il était très bon et elle sourit à ça, ça faisait du bien d'avoir quelque chose dans l'estomac en plus de ce qu'elle avait déjà.


"Vous préférez avoir un travail convenable plutôt que bâclé par des échéances interminables? C'est vraiment bien comment vous faites, puis des oeuvres faites sur le long de l'année, doit certainement, être riche en épanouissement pour eux, on peut dire que vous les préparer déjà à l'avenir avec cet oeuvre à long terme."

Enfin elle entendait surtout par là que lorsqu'ils vont travailler il n'auront pas le choix de faire plusieurs fois la même chose sur la même journée, elle en sait déjà quelque chose, comme ranger les rayons de Cds, balayer et ainsi de suite. Ce que faisait ce professeur lui faisait un peu pensé à ce genre de choses. Maintenant, elle peut complètement se tromper, déjà elle ne comprend rien à l'art, donc elle aurait sûrement difficile à comprendre un point de vue comme celui de Hasegawa-sensei. Mais, lorsqu'il entama après, elle sourit finalement c'est bien ce qu'elle pensait. Il venait de lui donner réponse aux questions qu'elle se posait.

"Je vois c'est un très beau projet que vous avez mis en place. En espérant que sa fonctionne au-delà de vos espérances." Elle lui sourit à ça, c'est vrai qu'un projet comme celui-ci ne devait pas être facile à réaliser.

Elle avait déposé sa tasse et c'était emparé d'un des gâteaux qui était présenté, il lui faisait de l'oeil depuis tout à l'heure et la tentation était trop forte, elle avait dû céder à ce caprice de sucrerie.... Elle ne le mangea pas de suite, car, elle devait répondre à la question de ce professeur.

"Je vise les universités ou l'ont peut apprendre le commerce. Cela ma toujours attirée, par contre je suis encore partagée entre certaines universités, je ne sais pas encore laquelle choisir. Bien que j'ai une petite préférence pour l'université Hitotsubashi"

Elle croque un morceau de son gâteau, finalement la tentation avait été plus forte que sa volonté elle-même. C'est alors qu'elle eut des grands yeux ouverts, elle avala et regarda le professeur lorsqu'elle dit.

"Hum ils sont succulent, vous les avez eu ou?"
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 13 Juin - 9:51

Un sourire délicieux gagna le visage d'Hasegawa quand il vit le premier gâteau disparaitre dans la bouche de la jeune femme. Il était désormais un peu près assuré qu'elle irait bientôt mieux. Il avait craint que la migraine ait déclenché des nausées qui auraient eu raison de l'appétit de son invité. Mais il n'en était heureusement rien. Il était soulagé. Son regard sombre pétillant d'une douce lueur croisa celui surpris de Tôda alors que le gâteau égayait ses papilles. Le jeune professeur cligna des paupières à sa question puis tourna ses yeux vers la boîte qu'il avait ramené et la regarder un peu plus attentivement.

- Je ne sais pas trop, en fait...

En effet, il ne s'était même pas posé la question de savoir si ces gâteaux lui avaient appartenu ou non. Il espérait qu'ils ne représentaient rien de précieux pour ces colocataires. Du moins, rien d'assez précieux pour gréver ses finances personnels dans un rachat de réparations. C'est en lisant les caractères romains avec une légère difficulté qu'il reconnu une langue d'europe occidental.

- Je crois qu'ils sont français.

La chose lui revenait, ces gâteaux lui appartenaient belle et bien et il savait d’où ils venaient.

- C'est une correspondante et amie qui vit là-bas qui me les a envoyé.

Cela faisait un petit moment qu'il n'avait pas eu l'occasion de la contacter, comme de nombreux autres. Paradoxalement à son isolement relatif depuis son arrivé à la Gakuen, Yuusuke était une personne plutôt populaires à Tokyo, il y passait tous ces week end. Mais, il était aussi capable de très vite se lier à travers internet quand il avait le temps d'y rencontrer les gens. Cela lui avait permit d'obtenir quelques rencontres et quelques cadeaux exotiques, preuve en était de cette boite de gâteau. Se détachant de ses souvenirs pour revenir à l'instant présent ainsi qu'à la jeune femme, il reprit.

- Le commerce va te mener dans les univers des entreprises. J'en ai plutôt une image péjorative, je te l'avoue. Que crois-tu pouvoir réaliser en orientant ta vie dans ce secteur ?

Son ton de voix et son regard démontrait qu'il était vraiment curieux et intéressé quand à la réponse que la jeune femme pourrait lui donner. Pour lui, l'intérêt pour ce genre de domaines étaient de l'ordre du mystère. Il n'expliquait les vocations dans ce genre de milieu que motivé par l’appât du gain ou la pression parentale.
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyMar 14 Juin - 14:14

En effet, les gâteaux étaient très bons, elle n'en avait jamais goûté des comme ça auparavant, alors c'est normal qu'elle soit aussi surprise par le goût. Du moins elle qui est une addic au sucre, elle ne peut s'empêcher de goûter aux gâteaux, surtout ceux qui sont tout nouveaux et dont elle n'a pas eu encore le goût en bouche. Mais, revenons à nos moutons plutôt ou du moins à nos deux spécimens ici présent dans la pièce. Lorsqu'elle lui avait demandé d'où il provenait pour un achat futur, il lui répondit franchement qu'il ne savait pas, elle fut un peu déçue de savoir ça. Mais, il regarda quand même sur la boite, elle eut un sourire alors qu'il entama sa réponse, mais, fut encore une fois de plus déçue, elle n'en trouverait donc pas ici, c'est malheureux pour elle...

"Oh vous avez donc des correspondances des autres pays, c'est merveilleux tout ça."

C'est clair que là, elle n'avait rien à dire, les gâteaux occidentaux étaient très bons. Elle termina alors ce gâteau qu'elle avait prit plus par gourmandise qu'autre chose, elle bu le reste de son thé pour faire passer tout ça, son estomac était bine rempli à présent, mais, malheureusement ce n'était pas pour autant que sa migraine cessait. Pire on aurait dit qu'elle empirait... Quand elle lui parla de l'université de commerce, elle regarda son visage curieux, mais, pourtant intéresser malgré le fait qu'il ait un avis négatif sur la question. Elle l'écouta attentivement, ce qu'elle pouvait réaliser... Bonne question c'est surtout pour prouver quelque chose à quelqu'un... Elle déposa donc sa tasse de thé vide sur le petit socle qui était sur la table.

"Je ne le fais pas pour l'argent, j'aimerais seulement prouver que j'en suis capable, sans pour autant avoir des connaissances qui pistonneraient, je sais que c'est dur d'y parvenir, si on n'a pas au moins un des parents ou connaissance qui y travail. Je veux prouver que même sans ça, si la qualité de notre travail à fait ses preuves, on peut y entré sans piston. Je sais, c'est peut-être un peu bête de penser comme ça."

C'est clair, qu'elle voulait prouver ça, maintenant il y a aussi d'autre motivation la dedans. Travailler dans une entreprise pour nous ouvrir plusieurs portes, tels que les finances, le secrétariat, les hauts placés, elle prévoyait de grimper les échelons. Mais, surtout dans l'idée d'ouvrir un commerce, mais, pour ça il faut qu'elle voit d'abord comment fonctionne une entreprise.

"Enfin, c'est surtout que j'ai été attiré par le commerce depuis petite, alors je me suis dit pourquoi pas étudier pour ça, si vraiment ça ne me plait pas, je me lancerais ailleurs."

Elle lui sourit, là! Plus clair et plus court, on en fait pas je pense. Elle le regarda, puis regarda sa montre, c'est bien beau de parler, mais, n'oublions pas qu'elle à mal au crâne et que ça continue, il faudrait aussi qu'elle pense à rentrer, il était déjà passé 22h30.

"Je suis désolée d'avoir prit de votre temps, mais, je pense qu'il est temps pour moi de rentré Hasegawa-sensei, je vous remercie encore pour le sac."

Elle se redressa, malgré le fait d'avoir mangé et bu quelque chose, sa migraine était toujours aussi intense, si bien qu'elle mit encore une fois sa paume sur sa tempe.
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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 20 Juin - 4:37

Hasegawa réfléchissait aux dires de Tôda alors qu'elle les exprimait. Lui-même avait des parents qui étaient loin des cadres artistiques. Autant dire qu'ils n'avaient été d'aucunes aides quand il avait fallu se faire des contacts au sein de réseaux sociaux assez fermé. Pourtant, Yuusuke n'envisageait sans doute pas ces contacts avec le même regard que Soraya. Dans le vocabulaire emprunté, elle empruntait des termes assez péjoratifs, faisant passé la quête de rencontres professionnels à du "copinage" ou même pires. Le jeune artiste avait cru ainsi fut un temps, mais il était révolu. Presque naturellement, au cours de ses études, il en était venu à se créer un réseau par lui-même. Cette boite de gâteau en était la preuve même. Il allait le lui expliquer dans l'espoir d'adoucir son regard envers cette démarche naturelle et humaine, qui avait elle aussi une valeur autant que pouvait les avoir, les études ou le travail laborieux, demandant le même effort, sinon plus encore, pour se construire et s'entretenir. Mais déjà, elle se relevait et paraissait sur le point de partir. La main qu'elle porta à sa tempe ne détrompa pas le jeune homme quand à l'état actuel de ses migraines.

- Je vais t'accompagner un bout de chemin, histoire de finir ma promenade nocturne.

Sans apparemment prendre le soin d'attendre l’assentiment de Tôda, il se leva lui-même du fauteuil et commença à ranger la vaisselle utilisée pour la ramener proche de l'évier. Il rangea tous cela dans le lave vaisselle avec une hâte désinvolte puis saisit ses clés ainsi que le nouveau sac de la jeune fille sans y paraître. Il ouvrit la porte de l'appartement et avec un sourire encourageant, il l'invita à passer devant pour qu'il puisse refermer. Assez vite, les deux personnes se retrouvaient de nouveau dans les couloirs de l'établissement. La nuit était désormais sur le point de tomber, le soleil venait mourir à l'horizon pour l'enflammer dans un dernier spectacle de couleurs et d'ombres donnant un visage tout à fait particulier à la scène. Après que le jeune artiste est abimé son regard un instant dans la contemplation de ce spectacle, il finit par tourner ses yeux sombres pour caresser le visage de Soraya.

- Tu sais ? Pour reparler de cette histoire de pistons, je viens moi-même d'une famille qui a vécu bien loin des considérations artistiques. Je n'avais donc pas la chance d'avoir de contacts, ni de carnets d'adresses pour commencer. Je crois bien que ca m'a rendu les choses assez difficiles aux débuts et que je pensais un peu comme toi. Puis, assez naturellement, je me suis mis à avoir mon propre réseau, je me suis rendu compte qu'on me remarquait pour ce que je faisais. Alors, j'ai compris que se créer un réseau de relations, cela faisait parti même du travail car c'est dans la nature de l'homme d'être sociable. Aujourd'hui, je ne regrette pas de construire tous les jours ce réseau car il m'offre une grande richesse d'opportunité ainsi qu'une profonde satisfaction.

A ces mots, il parut légèrement emprunté par l'humilité japonaise. Venant gratter sa joue de son index comme pour matérialiser sa gêne, il poursuivit avec un sourire étrangement amusé.

- Parce que ce réseau, je sais que je l'ai construis moi-même, que je me le dois, que c'est mon accomplissement.

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Soraya Tôda
Rônin

Soraya Tôda


Personnage
Âge : 21 ans
Chambre / Appart : Chambre 206

A savoir
:

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MessageSujet: Re: La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER]   La poisse quand tu nous tient, tu ne lâches pas prise... [TERMINER] EmptyLun 20 Juin - 11:21

Elle n'avait vraiment pas l'habitude de parler de ses études, après tout elle s'était lancée dans le commerce, car, ça lui plaisait tout naturellement, la vie active, ne pas pouvoir se reposer lorsqu'on veut, elle est peut-être maso sur ce point-là. Elle adorait le travail, même si parfois elle se plaignait, elle avait eu des parents très actifs dans la vie dans une entreprise, c'est peut-être dû à ça aussi qu'elle était attirée par tout ce qui se touchait aux entreprises. Mais, bien vite elle avait dû quitter cet endroit pour les raisons personnels, peut-être devait-elle suivre la voie de son frère? Non travailler dans une banque ce n'est pas pour elle, elle est libre de ce choix, c'est bien pour ça qu'elle est ici non? Loin de tout, loin de son père ne voulant jamais le revoir, reprendre sa vie à zéro, oui c'est surtout ça, la motivation qu'elle éprouve, que malgré les embûches qui l'entourent elle s'en sort sans rien demandé aux autres. Enfin passons il ne faut pas qu'elle repense à tout ça et encore moins y réfléchir d'avantages, toute manière elle n'arrivait pas vraiment à penser correctement avec cette migraine, mais, elle remarqua que sa poisse avait disparu!! Finalement Hasegawa-sensei lui dit qu'il l'allait la raccompagnée.

"C'est très gentil à vous"

Elle voulu dire autres choses, malheureusement il était déjà debout et donc elle ne pouvait plus dire non pour qu'il la raccompagne. Il avait un air de bienveillance, du moins c'est ce qu'elle a ressenti après avoir passé du temps avec ce professeur. Elle regrette même de ne pas être une élève, peut-être qu'elle aurait aimé ses cours qui sait? Bref au passage il prit le nouveau sac à dos, du moins celui qui lui avait passé, elle prit son ancien pour le jetez plus tard, enfin surtout demain qu'elle le jettera, pour aujourd'hui il se faisait tard et elle commençait réellement à fatiguer. Finalement cette journée ne sait pas si mal terminée, elle avait pu goûter à des excellents gâteaux, la poisse elle te remercie pour lui avoir foutu la paix!! Quand il commença à parler elle se stoppait et l'écoutait, elle était à nouveau au même endroit ou son sac l'avait lâché bêtement dans le couloir. Elle l'écouta elle sourit à ça, certes ses motivations à elle n'avait rien avoir avec tout ce qu'il disait. Elle s'était pour se prouver réellement quelque chose.

"Je retiendrais ce que vous m'avez dit, qui sait peut-être que je serais emmenée à faire comme vous, me créer moi-même mon réseau. On ne sait pas ce que deviendra l'avenir, puis, j'en ai encore le temps donc ça ne devrait vraiment pas posé de problème. Je verrais bien lorsque j'y parviendrais. Vous avez sûrement dû faire beaucoup de chemin pour en arriva là, je suis contente de vous avoir parlé Hasegawa-sensei"

Elle lui sourit, finalement ça n'avait pas été plus mal de lui parler de son avenir. C'est alors qu'elle prit le sac avec ses cours, c'était vachement mieux ainsi que son sac trouer de partout. Bref, passons elle le regarda et lui fit un dernier sourire avant de dire.

"Bon moi je vais par-là, je vous remercie encore pour tout ce que vous avez fait pour moi, dès que j'ai un nouveau sac je viendrais vous rendre le votre. J'ai été ravie de faire votre connaissance Hasegawa-sensei, je vous souhaite une bonne nuit."

Elle s'inclina comme une bonne japonaise et commence à s'éloigne tout doucement vers les chambres.
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