La cloche avait retentie pour anoncer la fin des cours pour la journée. Mayumi était contente de pouvoir sortir de la salle de classe et penser à autre chose avant de se creuser les méninges sur ses devoirs. Aujourd'hui, le club d'Arts Martiaux n'avait pas lieu parce qu'un autre club avait besoin du gymnase pour s'entraîner avant une compétion ou quelque chose du genre, les deux club s'étaient mis d'accord pour que le lendemain le club d'Arts Martiaux ait tout le gymnase en échange.
Mayumi passa prendre un livre à la bibliothèque pour s'avancer dans un devoir, trouva un carnet rouge qui ressemblait à celui de Nagisa, sa colocataire, elle le pris délicatement sans l'ouvrir pour lui demander si c'était bien le sien. Elle ne comptait pas l'ouvrir car elle savait comment elle réagirait si c'était le sien donc elle le laissa fermer. Ensuite, elle monta au deuxième étage en direction de sa chambre. Elle frappa à la porte avant d'entrer, habitude qu'elle avait prise pour révenir qu'elle entrait dans une pièce pour que les personnes présentes ne sursautent pas en la voyant entrer. Elle ouvrit la porte vit Nagisa assise sur la chaise de son bureau, en dessous de son lit.

Nagisa-chan ! Puis-je savoir pourquoi tu es assise à mon bureau,?

Mayumi avait utilisé un ton calme et détendu mais qui ne cachait pas sa surprise : elle ne voulait pas faire peur à Nagisa car elle savait qu'elle l'avait déjà vue en entraînement de karate. Elle resta, tenant contre elle le carnet trouvé et le livre de la bibliothèque, devant la porte jusqu'à ce que Nagisa répondit qui allait donner une réponse logique à ce qu'elle faisait là. Mayumi n'avait aucunement l'intention de lui faire la morale mais elle avait la ferme intention de savoir une raison sur le lieu où Nagisa était assise et au véritable champ de battaille du lit de sa colocataire.

Mayumi comprenait tout à fait la réaction de sa colocataire lorsque celle-ci avait vu le carnet rouge, Mayumi était maintenant certaine que c'était bien à elle. Nagisa semblait furieuse mais c'était tout à fait comprèhensible. Aussi, elle comprenais maintena tpourquoi elle était assise à son bureau.

Je peux tout t'expliquer, Nagisa-chan, et je te promet de te dire la vérité. Et je comprend tout à fait ta réaction

Mayumi, comme à son habitude, comptait bien tenir sa promesse, elle commença par s'appocher de Nagisa pour rendre le journal à sa propriétaire, ensuite, elle se lança dans des explications en essayant que celles-ci seraient les plus prècises possible.

Je ne te l'ai pas volé, je sais que ça peux te parraitre étrange parce que c'est moi qui l'avais mais, rassure-toi, je ne l'ai pas ouvert. Je suis allée à la bibliothèque, elle montra le livre pour le prouver, et j'ai trouvé par hasard ton journal sur une table de la bibliothèque. Quand je l'ai vu, je me suis dit que c'était le tien puisque je l'avais déjà vu sur la table commune. Donc je l'ai pris pour te demander si c'était bien le tien. Et d'après ta réaction, j'en déduit que c'est bien le tien. Je ne sais pas ce qu'il faisait à la bibliothèque mais j'ai préféré vérifier si c'était bien le tien pour te le rendre
.
Mayumi regardait Nagisa dans les yeux pour lui montrer qu'elle disait la vérité comme elle le lui avait promit. Elle ajouta :

Je comprends que tu voulais absolument le retrouver mais, la prochaine fois, en espérant qu'il n'y en ait pas, tu peux me demander si je ne saurais pas où il peut être ou si je ne l'aurais pas vu au lieu d'essayer de fouiller mes affaires. Je ne t'en veux pas mais la prochaine fois, s'il te plait, demande-moi : je ne vais pas te manger.

Elle souria, espèrant que Nagisa comprennait mieux pourquoi elle avait été en possession de son journal.

Mayumi s'approcha de son bureau et contasta que toutes ses affaires étaient là où elle les avait laissées et dans l'ordre qu'elle avait fait, elle souria à Nagisa pour lui montrer qu'elle savait qu'elle disait la vérité. Et puis à quoi ça lui aurait servi de mentir puisque Mayumi aurait remarqué un déplacment si il en avait eu un.

C'est vrai que c'est étrange, je ne sais pas du tout comment il a pu atterrir à la bibliothèque mais je n'ai vu personne avec et il était fermé. Je suppose que, si quelqu'un avait essayé de le lire, il aurait été ouvert et la personne ne l'aurait pas laissé comme ça sur une table.

Elle dit cela en se remémorant l'endroit où elle avait trouvé le carnet : bien droit, sur une table de la bibliothéque et personne à proximité de la table en question.

Honnêtement, je ne vois pas du tout ce qu'il faisait à la biblio. Mais, au moins, tu l'as retrouvé et, à se que j'ai pu comprendre, il t'est très précieux.

Elle souriait, contente pour Nagisa qu'elle ait retrouvé ce qui lui était précieux, même si elle ne comprennait toujours pas ce que le carnet rouge avait bien pu faire à la bibliothèque alors que, d'après ce qu'elle savait, Nagisa ne sortait pas souvent avec et le laissait plus facilement quelque part dans la chambre .

Mayumi avait esquissé un sourire lorsqu'elle vit que celle-ci comptait quelque chose mentalement sur ses doigts mais elle comprit vite qu'elle réfléchissait. Elle écouta alors attentivement le raisonnement de sa colocataire pour essayer de comprendre le tout. Nagisa remarqua la disparition de ses notes de japonais, se rappela lmes avoir prêter à quelqu'un à qui elle avait indiqué son bureau pour que cette personne puisse les prendre pendant l'absence de sa colocataire.

Donc, si j'ai bien comris ton raisonnement, la personne, à qui prêté tes notes de japonais hier, aurait pris par mégarde ton journal en même temps que tes notes, et elle serait allée avec le tout à la bibliothèque. Ce qui expliquerait le lieu où il s'est retrouvé. Mais, comme je n'était pas là lorsqu'elle est passée, je ne peux pas te dire qui c'était, excuse-moi. Par contre, pour tes notes, tu peux prendre les miennes si jamais on ne retrouve pas la personne qui a les tiennes.

Mayumi n'avait pas remarqué qu'elle avait utilisé "on" dans sa dernière phrase mais, elle comptait bien aider Nagisa à retrouver ses notes pour savoir si cette personne avait ouvert ou non le journal.

Et puis, tes notes sont moins importantes que ton journal même si savoir à qui tu les a prêtées pourrait nous permettre de retrouver la personne qui l'avait.

Cette fois encore, Mayumi ne remarqua pas qu'elle s'impliquait volontairement dans la recherche de la personne mais si Nagisa lui demandait, elle ne saurait répondre par la négative.

Mayumi essaya de se mettre à la place de Nagisa. Que ferait-elle à sa place? Elle s'imagina la scène mais au lieu d'imaginer sa colocataire, elle s'imagina elle-même prêtant ses notes à quelqu'un, personne qui serait venue dans la chambre et qui aurait pris ses notes et en même temps son journal. Elle essaya de resentir ce que Nagisa resentait : ne pas savoir si on avait lu ses secrets les plus intimes. Elle finit par conclure.

Dans un permier temps, j'aurais envie de lui envoyer mon pied dans la tête, en utilisant une technique de karate bien sûr mais, après, j'aurais plutôt tendance à essayer de comprendre pourquoi la personne avait pris le journal mais pour finir, je crois que je lui enverrai ma main dans la figure assez fort pour que la marque reste visible quelques temps.

Le plus simple restant la technique de karate mais Mayumi restait sur le principe que les techniques de cet art martial ne se pratiquaient que pendant les entrainements ou lorsque c'était une question auto-défense, pas dans un autre cas. Ensuite, sa volonté de comprendre le pourquoi serait le plus fort parce qu'elle aurait sans doute envie de savoir pourquoi on l'aurait pris. Mais, même si elle comprennait, l'envie de gifler la personne serait plus forte que le reste donc elle agirait instinctivement. Et puis, la gifle restait plus superficielle qu'un puissant coup de pied dans la tête, surtout que Mayumi savait parfaitement de quoi elle était capable. Elle réfléchissa encore un peu.

Une bonne gifle devrait faire comprendre à la personne qu'elle ne doit pas mettre son nez dans les affaires des autres, surtout si la gifle est assez puissante pour laisser une marque. Mais bon, je préférait ne pas avoir à en donner une.

Mayumi fit un léger hochement de la tête pour montrer à sa colocataire qu'elle avait compris ce qu'elle avait voulu dire : Nagisa serait incapable de donner un coup suffisamment efficace. Lorsque celle-ci s'approcha d'elle en lui disant qu'elle serait capable de s'excuser, Mayumi répliqua directement.

Je ne crois pas que t'excuser auprès de la personne pour une action qu'elle n'a pas pu faire soit une bonne idée. Surtout si l'action est lire ton journal.

Mayumi imaginait parfaitement la scène : Nagisa s'excusa, la personne rigolant sur le fait que ç'est commplètement stupide mais content de pouvoir prendre le journal pour le lire.

La meilleur solution entre celles que tu as citées serait de partir en courant. Même si je trouve que tu pourrais faire un sport mais ...

Mayumi ne continua pas sa phrase parce que, malgrés qu'elle connaissait le problème de sa colocataire, elle ignorait complètement ce que ça lui ferait si quelqu'un le lui rappelait et comment elle pourait réagir.

Ou alors, trouver un moyen d'avoir plus confiance en toi pour ne pas déguerpir et essayer de donner une gifle.

Elle sourit.

[HRP : désolée, manque d'inspi]