Shokuboo Inochi fut créée en 1950. A l'époque, cela ne ressemblait en rien à ce qu'elle est maintenant. Lycée privé réservé aux garçons, il n'accueillait que l'élite japonaise, sans guère de considération pour les étrangers jugés indignes d'y pénétrer. Trente ans plus tard, enfin, il commença à s'ouvrir, notamment en ouvrant une partie collège et en s'ouvrant aux jeunes filles.

Le nom lui-même change. De « Lycée privé de Tokyo : Un'mei », cela devient Manga école, en raison principalement du nom du journal de l'école et du nombre de mangakas amateurs que ses murs abritent. C'est sous ce nom que l'établissement finit par se faire connaître, et en quelques années, le nombre d'élèves augmente prodigieusement. L'école finit par être entièrement refaite et être adaptée aux étrangers qui arrivent en plus grand nombre chaque année.

Après bien des années, 26 pour être précis, et de nombreux changements, il est décrété à l'unanimité que Manga école deviendra Shokuboo Inochi. Le nouveau conseil d'administration, ainsi que les quelques élèves restants décident finalement que c'est la meilleure façon de faire repartir l'établissement du bon pied. Ce dernier, après des changements de directeurs et de politiques d'administrations trop rapprochés avait fini par perdre, peu à peu, ses protégés.

En très peu de mois, et grâce au nouveau directeur, l'école retrouve sa notoriété. Bien que la direction soit jugée comme laxiste par beaucoup de Japonais, les résultats de l'école sont très bons et de ce fait en très peu de temps, de nombreux étudiants et adolescents reviennent entre les murs du collège – lycée.

Tout aurait pu continuer sur cette touche joyeuse si l'ancien directeur n'avait pas été remplacé par Chisato Aisekura. Xénophobe et appuyée par de nombreuses personnes influentes, elle tente tant bien que mal de mettre hors de l'école les étrangers. Elle rencontre heureusement une forte résistance, et après quelques manipulations et surtout quelques mois agités, elle finit par être rétrogradée au simple rang de professeur de Japonais. Takamura Kisuke prend la relève, et, avec lui, arrive de nouveaux problèmes : les Loup-phoques (en français dans le texte)...

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