Elle se demandait où pouvait bien avoir lieu le club d’écriture, elle était dans le lycée depuis peu et elle n’en avait encore jamais entendu parler, étrange non ? Elle Se promena alors dans l’enceinte du lycée à la recherche d’une occupation, sauf que voila… c’était bientôt le soir et elle n’avait pas envie d’aller en ville, que faire ? Et ce club dont elle ne connait pas la localisation ni même le nombre de fois où on y va par semaine ! Elle soupira, que d‘ennuie… mais que faire, ou plutôt où y faire. Elle savait ce qu’elle voulait faire…. Ecrire des poèmes ou continuer ses histoires, mais elle voulait être dans un lieu calme, bien que la compagnie ne la dérangerait pas non plus, mais pas que se soit trop le bazar comme la plupart des fois dans les salles de cours (XD). La bibliothèque… non elle n’aurait pas put mettre de la music, le salon… ça ne lui disait rien, il lui fallait une salle qui faisait vieille, elle avait envie d’un lieu un peu abîmée. Elle aurait put aller dans les dortoirs, son colocataire ne risquait pas de la déranger (elle en pinçait trop pour lui ^^). Mais la chambre… elle n’avait pas envie d’y aller.

Elle se promena donc dans le jardin avec son sac de feuilles et ses stylos, son poste de music (pourquoi elle l’avait prit d’ailleurs ? Elle avait oubliée ce détail mais elle avait aussi ses CDs). Elle marcha ainsi sans but premier, à la recherche de l’endroit qui lui donnerait de l’inspiration. Au bout d’une bonne demi heure, elle ne réussit toujours pas à se poser dans un endroit qui l’inspirait. Elle décida donc de retourner dans l’établissement à la recherche d’une salle où elle pourrait enfin s’installer. Elle passa par le Rez-de-chaussée où elle ne vit rien d’intéressant, monta au premier, il n’y avait plus grand monde, à part, les personnes qui était à le bibliothèque, ou dans le salon, elle jeta un œil dans celui-ci, mais non, elle ne voulait pas se rendre ici. Elle monta donc encore, traversa le couloir et passa devant toutes les chambres, il y en avait des qui ne devaient pas s’ennuyer à entendre les rires. Elle passa aussi devant les douches, et arriva devant une salle dont elle n’avait jamais entendu parler, elle ne l’avait même pas vu lorsqu’elle avait visiter les lieux le premier jour. Celle-ci l’intrigua.

Elle entra dans la salle, elle était assez grande avec au fond des tables avec des chaises dessus. Il y avait un tableau noir, un peu de craie blanche et de quoi effacer. Kagniya chercha une prise pour brancher son poste et trouva son bonheur. Il y en avait une juste sous le tableau près de la fenêtre, elle le brancha et mit une de ses chansons préférer : Canta Per Me, du manga Noir. Elle se prit une chaise ainsi qu’une table et les installa devant une fenêtre qu’elle ouvra. Elle s’assit sur la table, posa ses pieds sur la chaise, et sortie de quoi écrire. Elle pensa à son tatouage et écrivit :

Elles dansent à mesure du vent,
Elles brûlent comme le reste de leur corps,
Ils ont vécut tout le temps,
Et des fois, semblent être un peu en or.

Les flammes forment des ailes,
Aussi belles soient-elles,
Créant ainsi un être,
Dont les légendes se font toujours connaîtes.

Les voilà, arrivant,
Se battant contre les Dragons,
Tout en hurlant,
Les phénix, à la guerre, ils vont.

L’orage tonnait de plus en plus fort ! Si bien que Kagniya releva la tête, elle aimait la pluie et les orages, c’était comme une douce berceuse pour elle. Cependant elle déposa son stylo et ses feuilles pour aller débrancher son poste elle n’avait pas envi de devoir en repayer un. Après l’avoir débrancher elle replia le fil et posa le lecteur CD sur la table près d’elle, ce n’était pas très grave si elle ne pouvait plus écouter sa musique elle en avait une bien plus naturelle et bien plus belle : la foudre ! D’énormes orages commencèrent à éclater et ne tombaient pas très loin des bâtiments, fascinée par ce spectacle elle ne se rassit pas elle se posa devant la fenêtre ouverte et regarda attentivement. Elle ressentait la même sensation que lorsqu’elle se battait. Pour elle se sentiments pouvait devenir une drogue, elle aimait tellement ressentir cette sensation de puissance... comme si c’était la plus belle chose au monde.

L’orage se calma mais pas la pluie, Kagniya se détacha cependant de la fenêtre et se reposa sur la table. Elle prit ses papiers et regarda un peu la salle tout en écoutant le son mélodieux que faisait la nature, elle ne voyait que des chaises et des tables. Sauf à une place, un garçon y était poser, quand était il arrivée ? Qui était il ? Elle le regarda par curiosité, il était ben habillé... elle voyait son pull et son pantalon... mais pas vraiment son visage elle avait du mal à le distinguer. Bon, il faillait aussi dire que la lumière n’était pas allumée. En réalité Kagniya ne voyait que près des fenêtres, tout le reste s’assombrissait au fur et à mesure où l’on approchait de la sortie de la salle. Kagniya se demandait tout de même si il était du club d’écriture... mais elle avait la flemme de lui poser la question, chose rare chez elle, la flemme. Comme quoi tout peu arriver et ce n’importe quand.

Il avait bouger, mais Kagniya ne le distinguait pas très bien pour autant. Il alluma une cigarette, pas mal de monde fumait de nos jours, elle même le faisait de temps en temps, mais elle n'était pas accroc à la nicotine pour autant. Elle regarde de nouveau dehors, un éclair se montra, le ciel ne serait pas calme ce soir décidément. Mais les orages étaient un bon souvenir pour elle. Pas mal de monde en avait peur, pas le garçon de cette salle il semblerait, il avait bien raison, il n'y avait rien à craindre vraiment. Bon il faut avoir le truc au début et après on n'y prête même plus attention. Une fois alors qu'elle était toute petite, il avait tonné, très fort d'ailleurs. A cette époque Kagniya en avait encore peur de ces lumière violettes voir bleu qui sillonnait le ciel en faisant pas mal de bruit. Alors sa mère lui avait racontée une sorte d'histoire complètement débile d'ailleurs cependant ça rassurait et après pas mal de temps à penser à ça quand il tonne, la jeune fille fini par ne plus en avoir peur. Vous demandez en vous, dans votre subconscient ce que c'était, normal la curiosité est humaine même si des fois c'est un vilain défaut. Eh bien sa mère lui avait simplement dit:

"Imagine que c'est Dieu qui joue au bowling avec les archanges et lorsque le tonner gronde et bien c'est parce qu'il à loupé son lancé."

Un truc si bête que sur le coup on se dit, "non mais ça va pas c'est n'importe quoi cela e marchera jamais." Et pourtant ça fonctionne, bon c'est pas prouvé scientifiquement bien sur sinon cette histoire serait connu du monde entier. Néanmoins c'était un moyen comme un autre et aujourd'hui, lorsque Kagniya entend le tonner elle pense à cela et elle rigole.

D'ailleurs elle se mit à rire gentiment et elle entendit le garçon dire des mots il disait aimer les orages et qu'il ne sans lasserait jamais. Sympathique, c'est vrai que c'est agréable à voir un orage. Kagniya rapprocha la table de la fenêtre une fois de plus pour bien y être collée, mit son bras droit à la fenêtre pour sentir les gouttes de pluie dessus, posa son second bras sur le premier et appuya sa tête tout en regardant dehors. Elle attendit un petit moment et surtout qu'un orage fasse son œuvre pour répondre.

"Oui... c'est un des plus beaux paysages que la nature peut nous offrir... chanceux sont ceux qui peuvent le voir."