Nom : Sandaime
Prénom : Mitsuki
Date de naissance : 4 février 1990
Âge : 15
Nationalité : Japonaise
Caractère : souvent qualifiée de hautaine, Mitsuki est une vraie petite princesse. Fa famille est riche et donc la jeune fille a l’habitude d’avoir tout ce qu’elle veut, et vite. C’est une fille unique, ce qui n’arrange rien à son caractère. Elle a également reçu une éducation très stricte. Tout ces éléments engendrent beaucoup de traits caractères plus subtiles que ce qui vient d’être dépeint. Vous les comprendrez en lisant son histoire …
Physique : Mitsuki n’est pas une fille grande mais se situe plutôt dans la moyenne avec son mètre soixante-huit. Ayant eu beaucoup de difficultés dans son adolescence, elle avait (inconsciemment bien sûr) empêcher ses formes féminines de s’épanouir, ce qui avait engendré des hanches plutôt étroites et une poitrine que des garçons pourraient trouver inexistante. Complexée par son corps, elle cache souvent son absence de formes sous des vêtements informes. La seule chose dont elle puisse être fière ce sont des yeux : un magnifique mélange de vert et de bleu avec plusieurs nuances de ces couleurs. Malheureusement elle n’expose pas cet atout avec des yeux continuellement baissés pour éviter le regard des autres … Quant à ses cheveux ils sont de la même couleur que la plupart des japonaises : noirs, longs et raides.
Histoire : Bien que Mitsuki ait eu pas mal d’ingrédients pour avoir une vie heureuse (des montagnes de jouets, pleins de vêtements, la possibilité de faire tout ce qu’elle voulait … ou presque, etc. …), elle ne l’a pas été pour autant.
Elle est née dans une famille aux ancêtres aristocratiques. Aujourd’hui, cette famille a perdu quelque peu de son prestige bien que leur patrimoine semble sans fond. C’est dans ce milieu bourgeois donc, qu’elle est arrivée. On aurait pu espérer que ses parents soient d’un amour débordant et d’une bonté sans limite, mais cela n’était pas le cas. Sa naissance sembla asséner le dernier coup au couple mourant de ses parents. Ceux-ci ne se séparèrent pas officiellement mais c’était tout comme, la maison étant assez grande pour qu’ils puissent s’éviter sans difficulté. Les mois passèrent et ce bébé eut du mal à trouver l’affection dont il avait besoin, si ce n’est dans les bras de sa nourrisse. L’enfant grandit mais ne comprit pas ce qui se passait devant ses yeux. On lui apprenait les traditions, la gavait de religion et on lui façonna alors un esprit rigide durant toute son enfance.
Arriva l’école primaire, avec ses avantages et ses inconvénients. La petite n’avait pas fait les maternelles car sa mère – malgré sa froideur – n’avait pas voulu se séparer trop vite de son enfant. Mitsuki eut beaucoup de mal à s’intégrer. Le fait qu’elle soit arrivée le premier jour en jupe grise effilée et en chaussons en cuir brillant noir n’avait pas du aider face à tous ces enfants chaussés de baskets et de simples t-shirts. Le pire étant que jamais elle n’avait changé de style d’habits – obligée par ses parents. Les mois passèrent et l’enfant était toujours seule dans son coin sans faire de remous… jusqu’à un certain jour. Des « grands » – d’à peine douze ans – la coincèrent dans un coin lorsqu’elle était seule dans la cour et se moquèrent d’elle, l’humiliant elle et ses habits. Ils commencèrent à lui jeter des pierres en lui disant de retourner chez elle. Ce fut une expérience traumatisante pour une enfant de même pas dix ans, expérience qui aurait pu mal tourner si le professeur responsable n’était pas arrivé à ce moment-là. Elle manqua plusieurs jours les cours, pleurant toute la journée, hurlant si on la touchait. Elle déchira tous ses vêtements avant de les faire brûler dans une crise de folie. Imaginez quel scandale cela créa dans la maison ! Mais les parents étouffèrent l’histoire, payant grassement le personnel pour qu’ils taisent cette histoire. Même leur famille ne fut pas au courant de cette histoire. Elle finit par retourner à l’école mais l’enfant silencieuse se mura derrière une froideur et une rigidité qui la vieillirent avant l’âge. Elle n’essaya plus d’entrer en contact avec les enfants, n’adressait la parole aux adultes que lorsqu’on lui posait une question directe, toujours en utilisant un ton qu’on aurait pu qualifier de suffisant alors que ce n’était qu’un mur de protection derrière lequel s’était réfugiée une enfant esseulée.
Les primaires passèrent pour laisser la place au collège, puis au lycée. Dans sa première année au lycée, époque de l’adolescence qui se termine, Mitsuki voulut se donner une nouvelle chance. Elle tenta des approches après avoir revu quelque peu ses vêtements pour se donner un air plus conventionnel – malgré tout, il restait un petit « quelque chose » qui montrait bien que ce n’était pas dans ses habitudes de porter une jupe banale ou un chemisier de mauvaise qualité. Malheureusement ses tentatives furent brusquement interrompues. Un nouveau malheur frappa sa famille : le divorce. Ses parents avaient enfin décidés de se séparer. C’était un mal pour un bien : la jeune fille était maintenant en internat et avait déjà donc fui l’ambiance morbide qui fuyait dans la maison familiale, mais c’était simplement pour voir encore plus ses repères s’effondrer. C’en était trop pour elle, et la jeune fille devenue presque femme se mura dans une solitude protectrice. Alors ce qui devait arriver, arriva : elle redoubla son année dans le prestigieux internat pour filles et fut exclue de l’école. La famille de son père devenue pauvre à cause du divorce ne put financer le minerval d’une autre école de ce genre et ses parents ne pouvant la gérer, elle fut envoyée à Shokuboo Inochi par ses grands-parents paternels. Quel ne fut pas sa surprise quand elle apprit que c’était justement l’école de son cousin …
Ce fameux cousin ! Ichigo représenta pour elle bien plus qu’elle ne se l’aurait avoué. La famille se rassemblait à Noël et à Pâques chaque année, toute la famille – sœur, frères, cousins, cousines – étaient invités. Et c’est à ces occasions que Mitsuki voyait son cousin. Ce garçon l’avait toujours intriguée par sa légèreté, son humour désarmant et sa facilité à se faire aimer des adultes. Elle qui n’arrivait même plus à se laisser toucher, elle était continuellement confrontée à son parfait opposé. Alors, elle l’admirait de loin, le dévorant du regard d’une admiration sans borne pour cette joie de vivre. Elle aurait tellement voulu lui ressembler, avoir autant de facilité à rire ! Mais toutes ses tentatives dans ce genre de rassemblement s’étaient soldées par un échec cuisant pour l’enfant.
Malgré cette presque-adoration, Mitsuki ne créa jamais aucun lien avec son cousin. N’osant pas avouer – ne voulant pas avouer – ses faiblesses, la jeune fille avait toujours traité son cousin avec suffisance et désintérêt. C’est pourquoi, ils n’étaient pas très proches l’un de l’autre … au risque de devoir s’affronter dans cette nouvelle école !
Avez-vous lu le règlement ? -OK- (Sheik')
Accueil ![Mitsuki Sandaime, LA cousine [validée] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif)
et même pas le mien snif 