Yelle était dehors, dans le froid et la neige. Elle était adossée à un mur, recouverte d'un manteau dont la capuche entourée de fausse fourrure se trouvait presque sur le nez de la jeune femme. Yelle regardait depuis tout à l'heure ce qui se passait dans le petit magzin en face. Un grand homme essayait tant bien que mal de vendre tout son électroménager. Yelle plaignait ce pauvre homme, c'était le seul magazin qui ne avait du mal à vendre ses articles dans tout le quartier chic de la ville. Yelle avait un peu d'argent sur elle, un ou deux billets de 50, et aussi trois ou quatre billets de 10, et deux billets de 5. L'argent était la seule chose encore présente dans la vie de Yelle. C'était l'héritage de ses grands parents et de ses parents, en fait l'héritage des grands parents étaient déjà à Yelle, mais sachant que ses parents sont morts quelques temps après, on pouvait dire qu'elle en avait plein les poches. Mais Yelle, avoir de l'argent à volonté, ça l'énervait, elle ne voulait pas vivre comme certaines femmes qui ne faisaient rien de leur journée à part des manucures, et chose de ce genre qui ne servait strictement à rien, à part à dépenser de l'argent. Yelle préférait donner, dépenser de l'argent dans des associations, ou actions caricatives. Yelle hésitait à aller voir l'homme et à lui donner son argent, elle se sentait tellement mal par rapport à ce qui vivait l'homme, mais en même temps, elle avait peur de... D'être mal vue... Et oui c'était une grande faiblesse chez Yelle, la peur de se faire mal voir. Mais là, elle s'en ficha éperdument, elle traversa la rue, puis entra doucement dans le magazin.

Yelle garda sa capuche sur la tête, elle fit un tour dans les rayons, il y avait quelques articles qui n'avaient pas bougé depuis au moins trois mois. Il n'avait réellement pas de chance, puis Yelle vut un petit aspirateur, tout petit. Cela la fit sourir, puis elle se dit que cet objet pourrait être drolement pratique pour les dortoirs. Sachant qu'ils sont plusieurs par dortoirs, et que un gros aspirateur serait certes plus efficace, mais plus encombrant que jamais. Yelle prit le petit aspirateur, alla à la caisse, puis elle vut un jeune homme, elle le regarda du coin de sa capuche, elle sourit doucement et tendrement, puis donna l'aspirateur au monsieur, il lui dit :

" Bonjour, mademoiselle, le montant est de ... "

L'homme avait à peine fini sa phrase, que Yelle posa déjà l'argent sur la table, au lieu de donner l'argent exact du montant de l'objet, qui était d'environ 59 yens, Yelle en donna 135, l'homme fut très surpris, et fit une tête pas possible, qui fit légèrement rire Yelle de l'intérieur. Puis elle s'en alla, mais au moment de toucher la poignée de la porte pour sortir, l'homme lui dit très surpris :

" Euh mademoiselle, vous m'avez donné trop d'argent ... "

Yelle lui répondit doucement et gentiment en le regardant, avec un petit sourire au coin de ses lèvres toutes fines :

" Gardez, c'est cadeau de la maison ... Vous avez bien le droit à ça quand même, bonne journée monsieur, au revoir jeune homme ... Et merci ! "

Yelle souria au jeune homme et au caissier, elle leur fit un signe de la tête pour dire au revoir. Yelle sortit du magazin, traversa la rue, se mit sous un abri bus, la pluie venait de tomber... Yelle, depuis longtemps, avait le sourire aux lèvres, elle venait de faire sa bonne action pour la journée... Comme d'habitude ...

( Et voilà, fini ! Enfin, ouf ! :D Au fait si tu veux que je ne vienne pas, dis le ! C'est pas grave ! mais si tu veux que je reste, bah réponds moi ;) xD ! )

En voyant la tête du vendeur qui ne savait pas quoi dire devant sa phrase, il haussa les épaules, tourna les talons et s’apprêta s’en aller, mais l’homme l’interpella. Ne sachant que lui répondre, il tendit à Yunno un verre de chocolat chaud. L’étudiant accepta le verre et le bu. Au même moment, une fille fit son apparition. Fine et mince, ne pouvant distinguer son visage caché par sa capuche, les deux hommes le regardait avec curiosité. Sur un autre stand, où un autre animateur présentait, non pas des machines à café, mais des aspirateurs de petites marques. Pas étonnant que le prix ne soit pas énorme, la jeune fille, d’après la voix qu’il avait entendue, après achat ne prit pas sa monnaie et s’en alla avec son nouvel aspirateur.

« This girl is very strange…isn’t it? ».


Pourquoi ne pas continuer dans sa lancé puisque c’était ainsi qu’il avait commencé. Avant qu’elle ne s’en aille, elle jeta un regard vers lui et l’animateur accompagné d’un large sourire, même si il ne savait pas pour qui était tourné ses lèvres, droit comme une statue, un sourcil levant, il resta de marbre. Sourire pour un rien ne lui était d’aucune utilité. Son verre dans la main, jetant un pour boire de quelques yens parce qu’il lui faisait un peu pitié avec sa machine, il finit par sortir de la boutique.

Le ciel gris commençait à faire son apparition. Une fois le pied dehors, Yunnosuke vit l’ampleur de l’averse presque torrentiel de la pluie. Les dents serrées, les lèvres légèrement gercées du garçon pinçaient, il ne pouvait que réprimé un dégoût. Il aurait préféré voir le soleil plutôt que de voir ce paysage si morne et terni par les nuages gris. Qu’il en soit ainsi ! Sous la pluie battante, il jeta un regard circulaire à la recherche d’un abri afin de ne pas tomber malade. Les gouttelettes d’eau limitaient la vue. Ses yeux se plissèrent quand il vit un abri en face de lui. La main dans la poche, il jeta son verre dans une corbeille en métal, vu qu’il n’était plus buvable avec le mélange de la pluie. Poursuivant son chemin jusqu’à l’abri, il avait l’impression que c’était un fleuve qu’il recevait sur la tête.

Il ne voulait pas attraper un rhume et pourtant il prenait tout son temps pour atteindre l’abri. Une fois arrivé, il se laissa tomber sur le côté contre la plaque en plastique vitrée de l’abribus. Il n’avait prêté aucune attention sur ce qui l’entourait, mais une silhouette familière l’attira. Il l’a fixa un moment. Ce n’était autre que la fille qui avait offert sa monnaie au gars avec les aspirateurs. Il détourna son regard vers le ciel en regardant les milliers de gouttes qui tombaient avec le bruit qu’elles faisaient au contact du sol.

Son esprit s’envola à cet instant, pour aller atterrir dans un souvenir de son enfance avec sa sœur jumelle où ils avaient eu une conversation à la fois touchante et mystérieuse à la fois. Non, il n’avait pas envie de demander quoique ce soit à l’inconnue, mais se rappeler de ce long moment avec sa sœur par un temps de pluie, lui faisait du bien. Les mains croisées, il finit par attendre patiemment que le temps se décide de se calmer.

{HS: pas cher ton aspirateur :P}

Yelle qui était maintenant sous l'abribus, se laissa bercer par la bruit de la pluie qui tombait à grosses gouttes sur le verre de l'abribus. La route se transformait en rivière, et les magasins se transformaient en foret. Yelle commençait à voir un nouveau paysage, elle voyait son père qui se promenait doucement, seul dans la foret, près de la rivière. Puis elle vut sa mère qui le rejoint, et elle. Elle se voyait toute petit , elle se voyait avec son père et sa mère, tous les trois se promenant dans la foret sous la pluie. Son père et sa mère sous leur parapluie, main dans la main, et elle qui courait devant eux deux, qui courait dans la boue. Elle fut sortie de son reve par l'apparition du jeune homme, c'était celui du magasin. Elle avait entendu sa phrase : « This girl is very strange…isn’t it? », c'est vrai qu'elle était bizarre, mais quand même. Yelle attendit quelques instants, puis tout en regardant devant elle, sa capuche encore sur la tête, elle lui dit doucement :

" Vous me trouvez vraiment bizarre ??... "

Yelle commençait à avoir des larmes qui coulaient le long de son visage. Yelle était toujours jugée, elle en avait marre, mais là c'était légèrement différent. Le jeune homme la trouvait bizarre, il n'avait rien dit de méchant sur elle. Mais Yelle s'en doutait que le jeune homme allait faire une remarque, elle avait vu comment il la regardait. Et puis vu comment Yelle était ces derniers instants, c'était normal qu'il la trouvait bizarre. Yelle n'osait pas tourner la tête pour regarder le jeune homme, elle l'avait vu tout à l'heure, mais son image était très floue. Yelle attendit la réponse du jeune homme avec impatience tout en pleurant... Comme à son habitude...

( désolée pas très long, mais j'ai pas trop d'inspi, ouais je sais pour l'aspi, mais bon désolée ;) )

Et paf ! Une petite voix se fit entendre. Discret, mais assez bien articulé pour qu’il comprenne ce qu’elle venait de lui demander. Mentir ne serait d’aucune utilité. Quelle soit bizarre ou pas cela lui était complètement égal. De plus, il avait l’habitude de voir sa sœur en pleine forme et dire des propos étranges. Il aurait peut-être dû garder sa langue dans sa poche dans le magasin. Son regard était toujours face à la route. Après tout qui n’était pas bizarre ? Tout le monde était bizarre, même lui se considérait comme une personne bizarre. Avec une ouïe fine, il entendit des sanglots. Que se passait-il ? Était-elle en train de pleurer ? Yunnosuke n’avait nullement envie de le savoir. Les filles étaient si souvent déprimées que les seuls pleurs qu’il avait l’habitude d’écouter fût ceux de sa famille. Il n’avait pratiquement pas d’amis et s’enfermait souvent dans sa chambre avec un bouquin dans les mains.

Si il avait un livre sous la main, il l’aurait sortit volontiers et pouvant ainsi éviter de consoler l’inconnue. Or, en tant que personne civilisé, il fit un effort, malgré lui, de trouver des paroles qui pourraient atténuer l’atmosphère. Il ignorait les raisons de ses larmes. Dans un soupir, les gouttes qu’il avait reçues en faisant le chemin jusqu’à l’abri, coulaient lentement sur les joues pâles du garçon. Avec sa langue, il mouilla ses lèvres, afin d’éviter qu’elles ne s’abîment, recula et s’assit sur le banc. Non pas pour écouter de plus près les pleures de la jeune fille mais il estimait qu’attendre debout lui donnerait des crampes. Pour rompre son silence, il finit par dire :

« Tu pleures parce qu’on te trouve bizarre ? A quoi ça va t’avancer de pleurnicher ? Ça va peut-être te soulager, mais après ? »

Ses paroles étaient assez dures, mais il avait dit cela sur un ton calme. S’énerver ne servait à rien, de plus, il n’était pas le genre gars qui s’énerve pour si peu, mais cela l’agaçait d’être avec quelqu’un qui ouvre ses vannes par ce qu’il avait dit. Ce n’était rien comparé. Si elle le connaissait quelques années auparavant. S’ouvrir aux autres était impossible, il n’attendait pas non plus qu’elle lui explique le béa bas de ses larmes.

Un instant plus tard, il se dit qu’il aurait mieux de ne pas parler, cela lui aurait évité de parler avec le genre de fille nian-nian qui raconte ses malheurs pour un rien. Yunnosuke n’avait pas à la jugé, si elle était sensible, il n’en était nullement responsable. C’est sûrement dans la nature de la jeune fille d’être sensible. Comme tout être humain avait ses faiblesses, le japonais était peut-être peu bavard mais sociable malgré tout, ce n’était pas l’image que les autres personnes pourraient lui donner.

Ses cheveux étaient aplatit par la pluie, qui continuait, et la seule qu’il préférait c’était de sécher au plus vite. Malheureusement il était contraint d’attendre qu’elle cesse. Écouter parler la fille à capuche lui ferait passer le temps, mais il devait apprendre à ne pas juger les personnes trop rapidement. Il s’adossa, cette fois, contre l’abribus, ses bras toujours croisés et ferma les yeux.

{HS: ça m'est égal, du moment que tu me réponds}

Yelle écouta de sa plus grande attention. Elle trouva ses paroles blessantes, mais elles étaient justes. Ca ne lui avancerait à rien de pleurer, mais elle ne pouvait controler cela. La dépression, Yelle ne pouvait pas la controler, c'était hors de portée pour elle. Elle était entrée dans la dépression, elle s'y enfonçait de plus en plus chaque jour, et c'était de plus en plus d'en sortir. Mais dire au jeune homme qu'elle était dépressive à cause de la perte de ses parents, du fait qu'elle avait été fouetté par son père, et tout le tralala, ne servirait à rien. Le jeune homme n'avait surement pas envie d'entendre Yelle se plaindre sur tous ses maheurs, qu'est-ce que ça lui apporterait ? Rien du tout, donc il fallait mieux ne rien dire. Yelle soupira, puis dit tout doucement au garçon tout en essauyant ses larmes :

" Mes problèmes ne vont surement pas t'intéresser, alors je ne vais pas t'embeter avec ça... Mais sache que mes pleurs, je ne peux pas les controler... C'est ainsi... "

Yelle hésitait à enlever sa capuche, mais montrer le visage squelettique au jeune homme, ce serait lui assurer des cauchemars dans la nuit. Mais en même temps, si elle l'enlevait, cela lui permettrait de voir le jeune homme de plus près, de voir à quoi il ressemble, son physique, et même l'intérieur de cette personne. Yelle arrivait assez facilement de quelques regards ou de quelques paroles, à cerner les gens, à savoir s'ils ont vécu des choses tristes, ou plutôt heureuses. Yelle s'adossa elle aussi contre la vitre de l'abribus, puis elle regarda par terre. Ou plutôt, elle regardait ses jambes. Ses jambes squelettiques, où même avec un jean on pouvait voir ses os. Elle se détestait, et le fait qu'on la trouve bizarre lui rappelait son apparence squelettique, et terne. Elle ne se montrait pas, car elle savait qu'elle ferait peur aux gens qui la croiserait. Elle ne voulait pas qu'on la voit, elle ne voulait pas qu'on voit toute sa tristesse, et toute sa souffrance qui ne se voyait que par son apparence. Elle ne voulait pas se montrer, parce qu'elle savait que la seule chose qu'elle aurait, ce serait des préjugés...

( t'es pas très gentil avec moi snif !! ^^ oki doki !!! )

Il ne fallait pas tellement comptait sur Yunnosuke, surtout quand il s’agissait de consoler une pauvre demoiselle qui pleurait pour telle ou telle raison. La tête plaquée contre la vitre, il lâcha un grand soupir. Lui qui ne voulait qu’un peu de silence, voilà qu’il avait à ses côtés une fille dont le besoin était une oreille à son écoute. Yun pouvait écouter, tout le monde savait le faire, mais après ?

Trouver des paroles douces et réconfortantes, très peu pour lui. Il voulait casser cette image que sa grand-mère, sa mère et sa sœur lui avaient donnée. Cette image de grand prince charmant. Il n’avait rien de tout cela ou alors en lui qui ne l’intéressait vraiment. Cela n’était pas dû à son manque de confiance en lui, sa confiance elle le devait à sa sœur. Le côté froid qu’il dégage était une simple facette de lui. Se montrer extraverti n’était pas non plus son intention, même si sa jumelle faisait tout pour lui mettre la honte.

Là n’était pas la question, il continuait d’écouter naïvement l’inconnue. Elle n’avait pas tord, entendre les problèmes des autres n’allait sûrement pas l’intéresser. Si elle aurait continuée, Yunnosuke était sûr de s’endormir dans cet abribus qui ne sentait pas la rose d’ailleurs. Les sentiments ne se contrôlent et il en savait quelque chose. Yun n’avait pas un cœur de pierre, il était sensible aussi. Alors les yeux fermés, il dit :

« Et depuis quand contrôlent-on les sentiments ? Tu es rentré dans le magasin avec un grand sourire. Tu ressors après m’avoir entendu te dire que t’étais étrange et tu pleures. Si à la moindre petite remarque toute bête, t’es comme ça. Tu vas jamais avancer dans la vie. »

Les gouttes continuaient à ruisseler sur sa peau. Il fouilla dans sa poche, sortit un mouchoir et s’essuya le visage. Il le rangea et sortit un paquet bonbon à mâcher au goût de fraise. Généreux, il en proposa à la jeune fille. Non pas qu’elle avait une haleine de putois, vu qu’il n’est pas aller se mettre devant elle pour qu’elle lui souffle sur le visage et sentir l’odeur de sa bouche. Peut-être qu’en lui offrant un petit bonbon, cela fera changer l’image et ses paroles un peu trop dures.

Laisser venir les gens à lui était de ses défauts aussi, alors une fois n’est pas coutume, il fit un effort de parler. Lui qui n’avait pas l’habitude d’être aussi bavard, il n’alignait pas plus de cinq mots dans une phrase quand il était avec une personne extérieur. Cela n’allait pas le manger non plus de ne pas parler. Il n’y avait aucun mal à cela. Yun était gentil, mais il n’avait pas sa langue dans sa poche. La pluie commençait à s'en aller et le ciel se dégageait petit à petit...

{HS: que veux-tu? c'est mon petit Yunno :P}

Yelle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l'impression que le jenune homme se défoulait sur elle. Et d'ailleurs elle n'apprécia pas réellement, déjà qu'elle était pas bien comme d'habitude, si en plus il en rajoutait, Yelle ne serait pas rendue. Mais peut être que le coté froid de cette personne était naturelle chez elle, en tout cas, c'est la seule raison que trouvait Yelle au jeune homme pour qu'il soit comme ça avec elle. Yelle n'était pas lunatique, mais si elle avait souri c'était juste parce qu'elle en avait fait l'effort. Elle ne voulait pas répandre sa tristesse partout, elle essayait de sourir, elle se forçeait, naturellement elle ne pouvait pas. Jamais, jamais Yelle n'arriverait à sourir naturellement, elle était condamnée à vivre dans la tristesse et dans l'obscurité toute sa vie, c'était comme ça, et rien ni personne ne pourrait changer cela. Yelle ne savait pas si elle devait répondre su le même ton froid du jeune homme ou lui répondre comme la dernière. Yelle prit une grande respiration, puis elle lui dit :

" Mon sourire n'est pas naturel, je n'ai pas à me justifier, je suis pas comme ça... Jamais je ne changerai, et si cela ne te plait, alors ne reste pas ici... "

Et voilà, c'était dit. Jamais Yelle n'avait parlé comme ça à une personne, jamais. Elle n'avait jamais été froide comme maintenant. Cependant, elle s'en voulait, elle n'aurait pas du dire ça au jeune homme, elle respira de nouveau profondément, puis lui dit d'une voix toute basse :

" Excuse moi ... Je suis désolée... "

Puis Yelle vut les bonbons, ça la fit penser à ses parents tout de suite. Ils avaient toujours l'habitude de lui offrir des petits bonbons lorsque rien n'allait pour le mieux. Elle se redressa puis enleva sa capuche, puis un tout petit mini sourire aux coin de ses lèvres, puis repoussa doucement le paquet de bonbons, regarda le jeune homme et di doucement :

" Merci, mais je ne peux pas... Désolée... "

( il y a un moment où j'ai été dure, j'espère que tu m'en voudras pas trop ! :D )

Il lâcha la main de sa maman et s’avança timidement vers une jeune fille qu’il avait vue, un peu plus loin sur l’autre trottoir. Le petit garçon traversa la rue sans vraiment regarder si des voitures roulaient et risquaient de le renverser, mais heureusement, il n’en fut rien. La voiture rouge freina à temps, ne provoquant fort heureusement aucun accident. Pour une fois, et c’était assez rare pour être signaler, le personnes derrière elle respectaient les distances de sécurité !

Mais l’enfant était à mille lieux de penser à tout cela. Seul le paquet de bonbons l’intéressait, et, puisque la demoiselle n’en voulait visiblement pas – ou du moins il avait décidé qu’elle n’en voulait pas, il alla s’agripper à elle pour le lui réclamer.

« Dis Madame, si t’en veux pas, j’peux en avoir moi ? Hein Monsieur, t’es d’accord ? »

Du haut de ses 5 ans, il leur fit une petite bouille toute mignonne. Il savait que ça marchait avec sa maman et son papa, alors pourquoi pas avec des inconnus ? C’est pourquoi sa petite main s’agrippa encore plus aux vêtements de la demoiselle tandis qu’il resta là, debout près d’elle en attendant une réponse qui, tant qu’à faire, serait « oui ».

[Je vous laisse vous dépatouiller avec lui et sa maman^^]

Yelle vut la scène, toute la scène. Et cela ne la choqua pas plus que ça. Elle avait vu plein de trucs comme ça à Cuba, elle avait même vu des doigts coupés et d'autres choses encore. Mais c'est vrai que ça l'a surpris quand même un peu. Cuba et le Japon n'étaient pas du tout les mêmes pays, et voir un enfant se faire renverser par une voiture dans un quartier chic, sous la non surveillance de sa mère, serait quand même choquant pour la société. La politique de sécurité serait remise en question. Mais bon revenons à nos moutons ! Yelle regardait le petit qui lui faisait des yeux de chien battu, et qui la secouait un peu pour des malheureux bonbons, qui ne lui appertenait pas. Elle leva les yeux au ciel du style, oh non il manquait plus que ça. En plus ce petit avait l'air pourri gâté, donc des bonbons, ses parents pouvaient lui en acheter. Tout ça juste pour des bonbons, Yelle n'en revenait pas, c'était vraiment du n'importe quoi.

* J'y crois pas, il se prend pour qui ce gosse de riche ... *

Yelle vut les réprimandes que faisait la mère à son enfant, et Yelle approuva. Mais en même temps, elle se dit qu'il ne fallait pas s'étonner que des enfants meurent à cause d'accidents de voiture, c'est souvent à cause des parents qui ne font pas attention que les enfants meurent dans des accidents de voiture. Yelle n'en croyait pas ses yeux, sa mère n'était vraiment pas crédible, le petit rigolait, hors que sa mère lui gueulait dessus, du n'importe quoi ! Yelle lui aurait mis une fessée depuis longtemps, et serait retournée chez elle, avec son enfant, et l'aurait enfermé dans sa chambre, méthode beaucoup efficace, que des petites réprimandes à la noix, qui ne faisait qu'exciter ce gosse. Le gamin s'agitait dans tous les sens, la mère ne le controlait plus. Yelle allait pousser le garçon sur la route, tellement elle était énervée, elle se leva d'un coup, puis partit, sinon elle allait frapper l'enfant, et elle ne voulait pas, Yelle n'était pas une fille violente. Elle commença à s'en aller petit à petit, le ciel redevenait gris, un gros nuage survolait au dessus d'eux. La mèe voyant le fille s'en aller, partit de l'autre coté, avec son fils, qui était toujours autant excité. Yelle ne se préoccupait pas du jeune homme, elle savait bien que de toute façon, qu'elle soit là ou pas, cela ne changeait pas grand chose, elle avait doucement, espérait que le jeune homme la retiendrait, mais rien... En tout cas, pour l'instant... Puis au moins où Yelle tourna au bout de la rue, une goutte tomba sur le sol...

( voilà c'est bon, je suis vraiment désolée, j'espère que tu me pardonneras, pas beaucoup d'inspi, excuse ! )

Malgré l’engueulade de sa mère, le garçon continuait ses petits caprices. Son éducation et son attitude devaient être dû à ses parents, à force de gâter un enfant voilà ce que ça donne. Yunno se disait que pour éviter de lui casser les oreilles il devait lui en donner un peu, même si il ne le méritait pas. Le japonais était loin d’être un radin, il lui donna alors le paquet pour qu’il arrête de se rebeller contre sa mère et qu'ils puissent faire ce qu'ils avaient à faire avant de venir demander des bonbons. En revanche, l’inconnue décida de s’en aller. Etait-elle énervée après lui ? Il se massa le cou avec un peu de gêne, se sentant coupable d’avoir agit ainsi, il décida alors de la rejoindre. Bien que le ciel gris revenait petit à petit, quelque chose tomba du ciel et atterrit devant les pieds de la demoiselle. Yunno avait tiré sur la veste de la jeune demoiselle pour lui éviter que l’objet ne s’écrase sur la petite tête fragile. Soit, il décida d’être un peu plus sympa avec la jeune inconnue.

« Tu devrais un peu attention quand tu marches. Je m’appelle Yunnosuke. Ca ne te dérange pas si je te tiens compagnie ? »

Cela relevait du miracle. Etait-ce par pitié qu’il agissait ainsi ? Peut-être…La chose qui ressemblait à une grosse goutte n’était autre qu’un pot de fleur. C’était normal, puisqu’ils longeaient un immeuble. Yun prévoyait déjà l’image de la propriétaire du pot faire une grimace grincheuse. Mais cela pouvait aussi bien être une personne tout à fait sympathique qui aurait eu la politesse de s’excuser pour avoir laissé sur le rebord de sa fenêtre. Il leva la tête en direction du lieu d’où venait l’objet. Personne. La fenêtre était fermée, on pouvait même voir les gouttes de pluie qui coulaient sur la vitre.

Bref, si il avait qu’il attendait le bus, non pas qu’il ne voulait pas la laisser toute seule, c’était juste qu’il avait un peu peur de se perdre. C’est pourquoi il la suivit. Il ne connaissait personne et ne connaissait rien de cette grande ville, mais il ne voulait pas le montrer devant la jeune fille. Il attrapa la jeune fille par la taille et la colla contre lui, puis marchèrent ensemble comme un jeune couple d’amoureux alors qu’ils venaient à peine de se connaître. Yun ne voulait pas qu’elle se ramasse un autre objet sur la tête ou autre, c’est pour cela qu’il voulait en quelque sorte la protéger. Ils continuèrent de marcher ensemble en silence. Yun attendait qu’elle aborde un sujet pour combler ce calme, sinon c’est lui qui le ferait. Mais son téléphone sonna. C'était l'école qui l'avait appelé pour lui prévenir que ses bagages étaient au bureau des surveillants. Il laissa la jeune fille pour aller chercher ses affaires et les ranger dans sa chambre.

(HJ:Désolé Yelle, j'ai trop de rp et puis comme ça fait un bon moment que tu ne me réponds plus je le termine :P)