~ Identité ~

? Nom : Akimine


? Prénom : Ruika


? Âge : 17 ans


? Nationalité : Japonaise. (Mais origines Russes et Japonaises).

? Date de naissance : 9 Mars 1990.

? Avez-vous lu les règles ? Oui Chef ! =D -Ok- (Sheik')

~ Caractéristiques physiques ~

? Physique :

Ruika est plutôt fine, ses 49kg contrastent avec sa taille (1m68). Elle a une silhouette fragile, qui se termine avec des extrémités très fines ; petit aperçu de faiblesse qui se complète avec le teint pâle de la jeune fille, qu’elle doit à sa mère occidentale. Mais ce que les gens remarquent en premier, ce sont de longs cheveux noirs qui coulent le long de son visage fin, encadrant ainsi de noirceur la légèreté et la sincérité de son regard bleu.Son regard est souvent honnête, mais lorsqu'elle est seule, il devient plus agressif, et assez effrayant pour ceux qui ne la connaisse pas. Les courbes de la demoiselle ne sont pas très avantageuses, sans pour autant l’enlaidir. Malgré cela, elle conserve un charme certain avec la dualité occidentale-orientale qui prend son corps pour siège. Nue, elle laisserait entrevoir quelques cicatrices en forme de croix sur le bas de son ventre, signe d’un lieu interdit, violé. De longues boucles d'oreille tintées de bleu ornent souvent ses oreilles, et, comparé aux vêtements noirs qu'elle porte souvent, cette touche azur semble assez appaisante.

~ Personnalité ~

? Psychologie :

Ruika a très peu confiance en elle. Elle se rattache sans arrêt à son passé, et refuse de regarder devant elle. C’est pour cela qu’elle semble souvent froide ou faible au regard d’autrui. Mais en réalité, elle est capable de trouver en elle une force incroyable pour toujours tenir le coup. Lorsque l’on arrive à lui inspirer confiance, elle relâche un peu ses défenses, et se laisse couler dans une relation qui sera toujours importante pour elle : elle n’est pas du genre à oublier les gens auxquels elle tient. Très sérieuse dans ce qu’elle fait, elle peut être impressionnante par sa force de concentration et son incroyable mémoire. Elle déteste ne pas finir quelque chose qu’elle a commencé, ce qui explique peut-être son attachement à un passé qu’elle refuse de considérer comme révolu. Malgré cela, elle est aussi très tendre, et d’un réconfort certain pour les gens qu’elle aime. Pour elle, amour et amitié sont des terrains sacrés, inviolables. C'est une jeune fille qui se réjouit souvent des plaisirs "simples" de la vie. Elle aime sourire à un inconnu dans la rue, pour recevoir un sourire en retour. Elle aime quand le vent emmêle ses cheveux et lui fait tourner la tête. Elle aime s'assoir seule sur un banc pour dessiner, ou écrire. A ses heures perdues, elle se surprend également à composer quelques chansons, laissant ses doigts courir sur le piano, fidèle instrument qu'elle aime particulièrement. Ainsi, en fermant ses yeux, les mélodies qui s'échappent de ses mains sont envoûtantes, et bien souvent chargées de sentiments.

~ Informations Personnelles ~

? Histoire :

« Il y a des jours comme ça, où je me sens un peu seule tu vois. Des jours où tu me manques, des jours un peu loin de tout.

Myril, Myril. Si loin de moi. De quel droit ? Pourquoi m’as-tu laissée ? Myril, Myril, je t’aime, encore. Je t’ai pardonné, mais je t’en prie. Reviens !

Myril, si j’avais attendu un enfant de toi, serais-tu venu le voir au moins une fois ? Myril, comment un frère et une sœur peuvent-ils être si loin l’un de l’autre ?

J’ai envie de tout remettre sur le papier. Du début jusqu’à maintenant, de te montrer à quel point nos vies sont liées, et te prier de revenir. Nés le même jour, nous ne sommes qu’une seule personne, et je me sens déchirée par la distance qui sépare les deux moitiés de nous. Tu vois Myril, je ne vis que pour toi, j’ai peur de ne plus te revoir. Je te pardonne Myril. Toujours.

Il y a 17 ans, Maman quittait la Russie pour visiter le Japon, et rencontrer Papa. La première nuit de leur rencontre, là où l’amour était encore à son sommet, là où l’euphorie ne pouvait être ternie, notre existence a commencé. Nous étions deux, eux aussi, superbe ironie n’est-ce pas ?

Nous avons ouvert les yeux pour la première fois, ensemble, et c’est le visage de l’autre que nous avons vu … Tes yeux sont beaux, Myril. Ils sont beaux dans leur pâleur. Nos parents ont choisis de montrer nos deux origines avec deux prénoms très différents. Myril, et Ruika. Myril et Ruika. Ce qu’ils sont laids nos prénoms, l’un sans l’autre.

Et puis, on a grandit, main dans la main, rêve de l’un dans celui de l’autre. Identiques, peut-être, mais ensembles, toujours. Tu souriais Myril, tu n’avais pas peur. C’est toujours toi qui m’aidais à franchir les obstacles. Même quand j’étais malade, même quand je ne pouvais plus respirer, tu m’aidais encore. Avec un sourire, avec une main. Petite lumière.

Comme ce jour où je suis tombée dans le bassin. Tu ne savais pas nager non plus. Je m’essoufflais vite, maudite asthme, comme tu disais. Tu as tout de même plongé, et tes bras m’avaient semblés si forts ! C’était un peu comme voler. Là, avec toi, je n’avais plus peur de mourir. Si ma vie s’était arrêtée à ce moment là, je ne l’aurais pas regrettée.

Tu m’appelais Mika, parce que tu n’aimais pas la lettre « r ». Tu la trouvais trop agressive pour moi. J’aimais bien Mika. Un peu de toi, un peu de moi. Oui, Mika, c’était joli.

Un jour, je ne sais plus quand, tu m’as faite écouter « Zombie » des Cranberries. Et depuis, on l’écoutait souvent tous les deux. J’aimais bien moi, fermer les yeux avec toi, et bouger doucement sur ces tristes notes.

On a grandit. On a découvert les sentiments, pendant que ceux de nos parents s’effritaient. La Russie manquait plus à Maman que Papa ne lui manquait. Et tu me manquais plus que celui que j’étais censée aimer. Maman est partie, et moi je suis restée. J’ai maigri, maigri, perdu un bout de ma vie, perdu l’envie de manger, l’envie de sourire. Elle était loin, tu étais trop près. Je t’aimais déjà Myril. Toi aussi peut-être. Je n’avais plus envie de rien, juste de toi. Qu’importe la morale quand ton cœur hurle plus fort ? Aimer son frère. Aimer son jumeau. Aimer sa moitié. N’est-ce pas logique au final ?

Et je suis partie au Canada. Me disant que j’oublierais peut-être. Je t’ai vu pleurer pour la première fois, lorsque je suis passée de l’autre côté de la barrière de contrôle. Ca m’a fait mal tu sais ? J’ai pleuré, moi aussi, mais pas devant toi. J’ai voulu être forte, pour une fois, digne de toi. On s’est séparés, et je sens encore la douleur dans mon ventre. Partir loin de toi comme ça …

Là-bas, j’ai rencontré quelqu’un … Erwann. J’ai cru tomber amoureuse. Vraiment. Je l’aimais, mais je ne restais là-bas que six mois. Six mois, c’est quoi ? C’est quoi par rapport aux quinze ans de notre vie commune ? Je l’ai rencontré dans la rue, il m’a paru beau. Vraiment. Un peu comme un sauveur, un peu comme pour t’oublier. Il me trouvait bien maigre, mais bien jolie aussi, et ça me faisait plaisir. Oui je l’ai embrassé. Oui je l’ai pris dans mes bras. Oui je lui ais souris. Mais pas comme avec toi. Mais comprend moi : tu étais loin, je ne voulais pas vivre avec des sentiments pour toi. Alors j’ai cru l’aimer, j’ai cru t’oublier. Jusqu’à ce qu’il en rencontre une plus jolie et moins maigre que moi. J’étais triste en partant, j’ai cru que jamais je ne l’oublierais. Je me suis même dit que je haïssais mon cœur, à battre toujours maladroitement. Les six mois s’étaient écoulés, six superbes mois, jusqu’à ce qu’il quitte ma vie.

Le retour a été brutal aussi. Tu savais que j’étais triste. Alors tu m’as prise dans tes bras. Je n’ai aucune excuse pour ce que j’ai fait là-bas, et je n’avais pas à te raconter tout ça.

Quand tu as entendu mes mots, tu es devenu comme fou. Mais je te pardonne. Je t’excuse. Toujours. Je te comprends, j’aurais fait pareil. Dans ma tristesse et toi dans ta haine, nous rompions le miracle qu’avait été la rencontre de nos parents. C’était la première fois que je voyais un homme sur moi. Je te le jure. Je ne t’en veux pas.

Et tu m’as laissée là, tu es parti. J’aurais bien voulu être enceinte, ça ne m’aurait pas dérangé, un enfant de toi. Myril, tu vois, j’ai pleuré pour toi, mais je t’aime. Vraiment. Ca fait un an. Un an que je compte les jours. Un an que je t’attend. Un an que je ne veux pas t’oublier. Myril.

J’ai employé beaucoup trop de fois le mot “oublier” et le mot “aimer” dans ma lettre. Je suis un peu maladroite, je sais. Je n’ai jamais vraiment su écrire. Mais tu me manques, vraiment, et ça, ce n’est pas que à l’écrit, ce n’est pas maladroit, c’est juste douloureux.

Alors, reviens moi, s’il-te-plait …

Mika, qui t’aime, encore. »

~ Exemple de message ~

* Le soleil brillait dehors, et Ruika le regardait, le front appuyé sur la fenêtre de la pièce. Dans sa tête se bousculaient des pensées qu’elle aimait ne garder rien que pour elle. Des images de danses incroyables, là-haut dans les cieux, pleins de couleurs et de lumière, et voler, voler encore, loin de tout, vivante, joyeuse. Un petit sourire se dessina alors sur ses lèvres, avant qu’elle ne tourne la tête vers l’unique porte de la pièce. Elle attendait l’infirmière depuis vingt bonnes minutes, mais cela ne la dérangeait pas, elle aimait se sentir seule parfois, pour penser, ou rêver. Un peu de liberté ne fait jamais de mal.

Laissant vagabonder ses esprits dans le ciel, elle s’assit sur le lit que l’infirmière lui avait préparé. Il fallait qu’elle se repose, si elle ne voulait pas que son père s’inquiète. L’appel d’urgence du médecin l’avait sûrement déjà bien effrayé. Qu’est-ce qui lui avait pris de s’évanouir en cours ? C’était rare pourtant. A la recherche de la raison de son malaise, elle laissa son dos couler sur le matelas. Un plafond blanc lui fit alors face. La précision de l’étendue qu’elle observait se perdit alors doucement. Il fallait que l’infirmière arrive, elle se sentait mal, elle se sentait partir … Ses paupières se fermèrent. *

Non, non, je ne veux pas. Non. Je dois ouvrir les yeux. Non, non, pitié.

_ Mademoiselle ! Mademoiselle ! Vous allez bien ?

* Ses yeux se rouvrirent alors, l’infirmière lui faisait enfin face. Le soleil semblait avoir perdu de son éclat, et Ruika dû attendre que la pièce s’arrête de tourner avant de répondre. *

_ Oui, oui, excusez-moi. Je peux rentrer au dortoir ? S’il-vous-plaît. Je ne me sens pas en état de suivre une après-midi de cours …

_ D’accord. Vous ne voulez pas plutôt que j’appelle votre père pour qu’il vienne vous chercher ? Vous pourriez rentrer chez vous.

_ Non merci, ça ira.

* L’infirmière pris un crayon, et signa une autorisation de sortie de cours. Ruika pris le papier jaune dans ses mains, et quitta maladroitement la pièce si sombre à présent. Quittant le bâtiment, elle essayait de faire le vide dans sa tête, de chasser toutes ses pensées qui s’embrouillaient jusqu’à lui faire perdre conscience. Presque inconsciemment, elle se mit à fixer le papier qu’elle tenait. Une signature ronde trônait en bas de la feuille. Comme un automate, Ruika resta le regard planté dans ce cercle qui s’affichait à son esprit comme une danse endiablée entre le noir du crayon, et le jaune du support.

Perdue dans sa contemplation, elle restait plantée au milieu du campus, comme un fantôme qui ne saurait plus qui hanter. Elle sentit alors une main sur son épaule. *

_ Hey ! Ca va toi !





Voili voilou !



Le Vava arrive ! ;) => Le vava est là ! =D

En tout cas, très joli design ! ^^

Bienvenue à toi ! :D

Merci ! ^^

Rebienvenue^^ Tu es validée, bon jeu ;)

Merci !

Bienvenue


Uniquement pour la politesse hein ^^

Re-bienvenue!!