Fini la cigarette!! (PV Lilian)

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Le ciel était d'un bleu glacial, les rares nuages qu'il comportait flottant paresseusement. Le soleil et ses rayons réchauffaient les rares étudiants de Shokuboo Inochi qui avaient décidé d'abandonner la cafétéria chauffée pour la froide cour pour le déjeuner, emmitouflés dans des vestes chaudes, la tête recouverte le plus souvent de bonnets et de chapeaux. Certains élèves fumaient une cigarette, d'autres mangeaient un sandwich préparé par leurs soins sur un banc, et un groupe composé d'une demi-douzaine d'élèves recopiaient à la va-vite un exercice non compris -ou alors ils avaient jute la flemme de le faire, ça dépend...- sur un ou deux autres adolescents.

Cependant, une jeune fille manquait à l'appel. Elle n'était ni à la cafétéria, ni dans la cour, et même pas entrain de faire la grasse matinée dans son dortoir (chose rare chez elle...). Non, elle était sur le toit du pensionnat. De taille moyenne, la silhouette fine, une chevelure rousse parsemée de mèches bleu nuit, la jeune femme était vêtue de seuleument un gros pull noir en laine et d'un jean, marlgré le froid qui régnait en cette journée de janvier, et de la neige qui recouvrait le sol du toit. Mais la rouquine ne semblait pas s'en soucier.

Un sourire triste sur le visage, elle secoua faiblement la tête de droite à gauche en murmurant ces paroles :

"Ma pauvre Keri'... Faut bien que tu le fasses..." La dénommée Keri' tenait un paquet de cigarettes à la main. Une puissante détermination se lue soudain sur son visage.

"Allez Kerishu! Tu peux l'faire!" s'ordonna la jeune fille. Elle serra le paquet de cigarrettes dans sa main avant de le lancer loin, très loin, par-dessus le grillage qui délimitait le toit. Un sourire satisfait fit une brève apparition sur les lèvres de Kerishu avant que cette dernière ne se passe la main dans les cheveux en soupirant.

Kerishu prit sa guitare, soigneusement rangée dans sa house et alla s'asseoir un peu plus loin. Mais, avant qu'elle ait eu le temps de faire un pas, elle entendit un hurlement lancé par un adolescent dans la cour :

"Mais c'est qui le malade qui balance des paquets de clopes à tout bout de champs???!!!" La rouquine explosa de rire et s'assit dans la neige, sortant la guitare de la house noire et resserant son écharpe de la même couleur sombre. Que pourrait-elle chanter? Une envie de chanson française la prit. Kerishu décida de faire un vieux classique qu'elle avait souvent entendu à l'orphelinat, et qu'elle enseignait pendant ses cours de soutien.

La musique de "Les yeux revolvers" de Marc Lavoine s'éleva dans les airs, Kerishu l'accompagnant de sa jolie voix. Tout en prononçant les paroles et en grattant sa guitare, la rouquine faisait le point sur sa vie.

Elle avait vingt et avait cet été royalement raté ses examens après avoir redoublé la terminale, qu'elle avait failli refaire. Mais Kerishu avait bien du se l'avouer : les études ne l'interressaient pas, alors, qu'allait-elle faire d'un diplôme? Sa seule ambition dans la vie étant de monter un groupe de rock, la rouquine ne voyait pas d'interêt dans le fait de tripler sa terminale. A la place, elle avait trouver un emploi comme serveuse dans un bar français -le même où elle avait emmené Majoren, quelques mois auparavant-, et le directeur lui avait proposé de donner des cours de soutien en musique, et, à l'occasion, certains pour l'anglais et le français.

Perdue dans ses pensées et des les paroles "elle a le regard qui tue", Kerishu n'entendit pas la lourde porte qui donnait sur le toit claquer sèchement...

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Il faisait froid à Shokuboo Inochi, Lilian Cortez s'en rendait bien compte. Tellement froid qu'il s’était emmitouflé dans un long manteau noir et une écharpe de la même couleur, ne laissant dépassé que le bout de son nez et le haut de son crâne. Nonchalamment installé sur un banc, il observait les rares lycéens qui déambulaient dans la cour de ses yeux gris. Trois heures. Oui, trois heures sans rien faire, juste en étant assis sur ce banc un peu usé par les années il faut le dire. Parfois, une ou deux personnes lui jetaient un coup d’œil, étonné de le voir encore ici alors que le vent frais commençait à souffler. Il leur souriait et puis repartait dans ses marmonnements inintelligibles. Quelque fois, le jeune homme aux cheveux blancs sortait du papier, un crayon ; griffonnait en silence, fixant le vide et n’ayant véritablement aucun modèle d’aucune sorte. Même la poubelle en face de lui ne l’inspira pas. Lilian soupira. Il lui fallait un meilleur endroit, tous ces gens qui passaient en masse devant lui ne semblaient pas décidé à l’aider à trouver son chemin, plutôt à briser son inspiration.

Ses pas le menèrent un peu au hasard jusqu’au bâtiment principal. Il observa les façades, cherchant l’inconnu dans les nombreuses fenêtres, les pots de fleurs et les élèves qui continuaient encore et toujours à l’observer. Nouveau soupir. Mais qu’est ce qu’il faisait là déjà … ? Retrouver Kisa et puis quoi ? Mieux maîtriser le Japonais ? Reprendre ses études d’arts, lui qui n’avait pas d’autre voie dans laquelle s’engager ? Et après, chômage, chômage, car bien évidemment ça ne plairait à personne sauf à lui, et Lilian ne se voyait pas dessiner des casseroles toute sa vie. L’Islandais maugréa. Mais quelle idée saugrenue l’avait encore poussé à venir ici ! Il avait débourser plus de la moitié de son argent de poche – c'est-à-dire ce qui lui restait – pour ce billet d’avion qui l’avait emmené à tire-larigot dans une école où il restait pour le moment sur la porte. Il se dégoûtait lui-même.

"Mais c'est qui le malade qui balance des paquets de clopes à tout bout de champs???!!!"

Lilian releva la tête, deux grands yeux ronds sur le visage. Un malade ? Clope ? Champs ? S’quoi l’rapport ? Il regarda en direction du jeune homme qui venait d’hurler, lequel jeune homme se sentit obliger de lui faire peur par un regard encore plus noir que le noir lui-même. Gloups. L’ado colérique lui lança soudain un : C’toi qui a fait ça ??!! ; Auquel Lilian se sentit obligé de démentir avec le plus de force que possible.

« Mais … Mais non, mais non !!! O___O’’’ »

Apparemment, l’autre avait déjà décidé qu’il serait coupable, malgré qu’il soit à côté de lui et qu’il était parfaitement impossible que l’Islandais lui ait jeté le paquet à la figure pour son simple plaisir. Vu la façon dont il tremblait de peur … L’autre semblait en profiter, vu qu’il lui balança méchamment le paquet de nicotine à la figure. Lilian réceptionna ledit paquet avant que celui-ci ne touche le sol et regarda partir son ‘agresseur’ avec frayeur. Les gens d’ici sont des dingues ou quoi ?! Y’avait cette fille tout à l’heure, qui essayait de lui piquer son carnet à dessin, si bien qu’il s’était sentit obligé de lui laisser sa place sur le banc où il s’était installé pour éviter à avoir à le faire. Assez flippant, je ne vous explique pas … Rien que la ville, de toute façon. Ce marchand de marrons qui lui avait balancé ses biens à la figure parce qu’il s’était trompé de mot japonais, une simple bêtise de prononciation qui ne lui avait apparemment pas plus >___<

Lilian resta planté là, le paquet à la main, ne sachant pas vraiment que faire. Il regarda le paquet, puis le toit, la porte de l’école, revint sur le paquet. Et maintenant ? Ca appartenait bien à quelqu’un, non ? Ses yeux dévisagèrent le grillage du toit. Il ne distinguait rien avec le soleil, mais une fine mélodie se faisait entendre. Allons bon ! Gasper le Retour ????!!!! O___O Lilian ne put s’empêcher de se demander qui jouait les sympathiques notes qui le berçait en ce moment même. L’Islandais n’eut pas un seul moment d’hésitation et gravit les marches jusqu’au toit.

La grosse porte qu’il poussa avec difficulté faillit se refermer sur ses doigts. Le jeune Cortez sursauta, avança péniblement face au vent. La mélodie était toujours là, forçant le grillage de ces tympans aussi facilement qu’on l’air de rentrer les cambrioleurs dans le musée du Louvre. C’était gai et triste à la fois, l’émotion était là et rien ne pouvait être plus beau que ces deux sentiments réunis. Le paquet de clope à la main, Lilian contourna le bâtiment et se retrouva bientôt à l’abri du vent. C’est seulement alors qu’il reconnu la mélodie et aperçut enfin qui en était l’interprète. Elle avait la taille fine, élancée, un air de parfait plaisir sur le visage. Jouer devait être ce que dessiner était pour Lilian : le bonheur absolu, une révolution de sens. Un peu timide, le jeune homme s’approcha lentement, craignant de perturber la jeune femme dans son chant. Sa voix clair, audible, résonnait par-dessus les accords de guitare magnifiquement grattés. L’Islandais ne put s’empêcher de l’accompagner en sifflant doucement cet air de Marc Lavoine.

Elle a les yeux révolvers … Elle a le regard qui tue …

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"Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue..." Les yeux fermés, Kerishu entamait le refrain pour la deuxième fois. La rouquine n'avait toujours pas remarqué le jeune homme aux cheveux blancs-gris qui se tenait devant elle. Ce ne fut que lorsque le nouveau venu l'accompagna dans sa chanson qu'elle ouvrit les yeux pour découvrir un garçon d'une vingtaine d'année devant elle.

Ses doigts continuant de caresser les cordes, chantant toujours, le duo improvisé termina "Les yeux Revolvers". Kerishu sourit de ce sourire malicieux et mystérieux qui la caractérisait puis finit sur le "foutu", toujours avec le jeune étranger. Ce dernier tint moins longtemps que Kerishu, la rouquine ayant plus de souffle et une plus longue expérience dans la chanson -c'est pas pour rien qu'elle veut devenir chanteuse professionelle...

La rouquine souriait toujours à son compagnon. Elle le dévisagea pendant quelques instants. Le jeune homme était grand et mince. La chevelure d'un blanc gris, la silhouette nonchalante. Kerishu s'arrêta finalement sur les yeux du garçon. Ceux-ci étaient grands, d'une couleur miel. Ils étaient insondables, et même... déstabilisant...

Kerishu ravala sa salive. En un quart de seconde, elle reprit contenance. Son sourire mystérieux et malicieux revint se loger sur ses lèvres. La rouquine ne savait pas si elle devait parler ou non. Finalement, elle se décida et opta pour prolonger le silence encore vingt ou trente secondes. Ce temps écoulé, elle lança :

"T'es nouveau, non?" La jeune fille se passa une main dans ses cheveux raccourcis depuis peu et les secoua. Une pellicule de neige lui était tombée sur la tête quand elle avait violement claqué la porte, un peu plus tôt, mais elle ne s'en était pas formalisé, trop occupée à lancer son paquet de cigarettes dans la cour de récréation. "T'es nouveau, non?"... Cette phrase résonna dans la tête de Kerishu.

Elle se rappela de son arrivée au pensionnat. Il faisait chaud. Chargée de bagages -qui contenaient surtout ses divers instruments...-, la rouquine avait pénétré dans le bâtiment des dortoirs. Elle avait déposé ses affaires contre le mur précautionnesement, et, pour bien commencer, avait glisser sur une flaque de Fanta citron géante, restant fidèle à sa légendaire maladresse.

A ce souvenir, Kerishu explosa de rire tandis que le garçon lui donnait sa réponse. Et voilà... On allait encore la prendre pour une folle déjantée!! (comme si c'en était pas une -_-)

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Les doigts de la jeune femme caressaient tranquillement les cordes au rythme des accords de la chanson. Lilian l’accompagnait, sifflant joyeusement tandis que l’inconnue souriait de manière étrange, énigmatique, heureuse elle aussi de donner corps et âme à la musique. Et puis, soudain, la dernière note retentit, un ‘foutu’ que le jeune homme aux cheveux blancs tint beaucoup moins longtemps que sa partenaire, ayant certainement plus d’expérience que lui dans la chanson. Il faut dire, la drogue n’arrangeait pas tout, son souffle diminuait avec la prise des stupéfiants, ce qui n’échappa pas à la tenue de note … ni à la jeune femme, qui sembla trouver cela très amusant vu la façon dont elle le dévisageait. L’Islandais en fit de même, plongeant son regard miels dans celui de son interlocutrice, ne se souciant pas vraiment des conséquences de son acte. La plupart du temps, les gens n’étaient pas spécialement à l’aise, mais sans plus. Enfin, on ne pouvait pas dire que Lilian soit véritablement attentif aux résultats : un regard reste un regard non ?

Le silence qui s’installait commença à devenir pesant pour l’un et l’autre des deux jeunes gens. La rouquine en convint qu’elle devait parler, alors que l’Islandais s’assit sur son derrière, près d’elle, souriant toujours, faisant briller un flamme malicieuse au fond de ses yeux. La question qu’elle lui posait l’embarrassa un peu, plus par habitude d’un « qui êtes vous » que « vous êtes nouveau ». Pourtant, le jeune Islandais reprit vite contenance, passa une main dans ses cheveux blancs –comme il le faisait quand il était gêné – et parla d’une voix timide que le froid rendait un peu chevrotante.

« Ah euh oui ! Je viens à peine d’arriver. »

Et soudain, sans que rien ne prévienne, sa camarade explosa de rire sans retenue. Lilian vira au cramoisie puis au rouge pivoine, ses joues déjà engourdis par le froid ressortant largement sur son visage pâle. Il avait encore dit une bêtise ? Mais quoiiiiiiiii ???!!! >____<’’ Le jeune Islandais resta interdit, attendant que la rouquine finisse tranquillement. Lui, il rougissait toujours. Mais bon, après tout, c’était le prix pour voir une aussi belle jeune fille rire jusqu’aux larmes. Or Lilian Cortez adorait voir les gens rirent. Il attendit, donc, patiemment, avec un sourire gêné et un regard aussi neutre qu’à son habitude. Apparemment, il devait avoir un visage comique ou un truc de ce genre.

Le jeune Islandais, tout perturber qu’il était à présent, mis un moment avant de réaliser ce qu’il tenait dans la main : le paquet de clopes qui lui avait valut un adversaire assez énervé. Il le dévisagea un instant, ne sachant trop comment annoncer à mademoiselle qu’il avait perquisitionné le fuyard, puis s’imagina un instant la tête de cette dernière si jamais ledit paquet n’était pas le sien… Bah, il n’en était pas à sa première baffe près. Et puis, que d’histoire pour de la nicotine ! Prudemment, avec une attention mesurée, Lilian tendit l’objet du délit à sa nouvelle camarade rouquine avant de murmurer entre deux rechutes de rougeurs.

« Est-ce que… hem… ceci est à vous ? »

Imaginez un peu un petit bonhomme aux cheveux certes blancs mais au visage pâle et fragile comme de la porcelaine poser une question quelque peu embarrassante pour lui …

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Kerishu riait aux éclats quand Lilian lui répondit que, oui, effectivement, il était bien nouveau. La rouquine, toujours prise de fou rire, jeta un coup d'œil au jeune homme. Ce dernier paraissait mal à l'aise. Vous me direz, quand une fille qui vous est inconnue explose de rire sans raison, y'a de quoi flipper...! La rouquine décida de se calmer pour ne pas effrayer encore plus l'adolescent.

La jeune fille réussit à se calmer après que son camarade soit passé du cramoisi au rouge pivoine, laissant filtrer d'autres tons entre deux regards à l'égard de la rouquine. Kerishu passa une main dans ses cheveux et les ébouriffa pour que les quelques flocons de neiges nichés dans ses mèches rousses s'envolent un peu plus loin. Kerishu sourit à l'inconnu. Celui-ci avait un petit quelque chose d'européen, et on entendait facilement un accent islandais ou finlandais. En tout cas, quelque chose dans ce goût-là.

Kerishu se passa à nouveau la main dans les cheveux. Le jeune garçon sortit alors un paquet de cigarettes de nul part et demanda d'une voix mal assurée :

"Est-ce que... hem... ceci est à vous?" Kerishu regarda plus précisément le paquet. Celui-ci renfermait des cigarettes Camel et était un peu amoché. C'était, en effet, le paquet que notre rouquine avait jeté quelques minutes auparavant. Kerishu sourit mystérieusement. La jeune fille reprit sa guitare, laissant ses doigts jouer la mélodie "J'ai demandé à la lune" d'Indochine. Kerishu murmura les premières paroles avant de répondre :

"Je crois bien que oui..." La rouquine se rappela alors avoir entendu une voix de jeune garçon hurler "Mais c'est qui le malade qui balance des paquets de clopes à tout bout de champs???!!!" et eut un petit rire assez bref à cette pensée.

"C'est toi le type qui s'est... disons... demandé à voix haute qui était le taré qui balançait des paquets de clope un peu partout?" mais elle ajouta à presque aussitôt :

"Non... Non, ça peut pas être toi. On voit bien que t'as des problèmes en japonais pour utiliser le charmant vocabulaire qu'a employé notre cher camarade..." Kerishu sourit à nouveau, et, d'un air pensif, accompagna la musique de sa voix, les paroles du refrain sussurées par la rouquine.

"A a réflexion, ça m'étonnerait pas que ce soit Lyo ou Vlad... Ils sont tellement tarés, dans leur genre... Enfin... Pas autant que moi... Au fait, arrête de me vouvoyer... Je sais que je suis l'une des plus vieilles de ce bahut, mais là, j'ai l'impression d'avoir le double de mon âge..." La jeune fille fit à nouveau un sourire mystérieux à son compagnon, avant d'arrêter la mélodie, assez brusquement. A la place, elle joua un petit air de sa composition.

"'don't want to dance in Bordway...
'want to stop to sing in the subway...
I want to love you, à la française...
I want you to love me, à la française..."

[u][HJ désolée, j'ai conscience que c'est pas un super post, mais j'ai pas beaucoup d'inspi', en ce moment... sinon, la chanson (enfin, le début, quoi...) est vraiment de ma compo', alors, droits d'auteur, svp :p]

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