Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 [ch.104] Le Sopalin, le meilleur ami de l'homme. [Aedan]

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[ch.104] Le Sopalin, le meilleur ami de l'homme. [Aedan] Empty
MessageSujet: [ch.104] Le Sopalin, le meilleur ami de l'homme. [Aedan]   [ch.104] Le Sopalin, le meilleur ami de l'homme. [Aedan] EmptyMer 22 Juin - 13:58

Cela avait été déjà bien difficile de venir ici la première fois, et de s'installer surtout. Heureusement, à ma première arrivée, je n'avais pas été seul pour ranger mes affaires. Non, il y avait eu Maman. Déjà bien triste de devoir lâchement m'abandonner ici -parce qu'il s'agissait d'un abandon selon moi- Elle n'avait pu s'empêcher de m'aider jusqu'à la fin, en préparant mon coin de chambre comme j'allais l'apprécier. Je n'avais pas du ranger mes vêtements, ni mes livres, ni faire mon lit.. Ni rien d'autre. C'était normal après tout. Maman avait toujours été là pour moi et ça n'allait pas changer du jour au lendemain. Ou presque. Avec quelques heures de répits, j'avais du tout de même prendre mon plateau de repas seul le soir, j'avais du préparer mes affaires moi même, me changer, me mettre au lit.. Et tout le reste depuis ce jour maudit. Il y avait toujours des choses que je refusais de faire. En fait, je faisais le minimum. Mon lit était fait à la vite, et certainement pas comme il était recommandé de le faire. Il m'arrivait de porter des vêtements sales quand je n'avais pas envie de les laver. De toute manière, je ne savais pas faire fonctionner les fichus machines. Et j'avais encore moins envie d'étendre le linge par la suite. Pour l'instant, j'avais toujours trouvé une personne -souvent plus âgée- assez bienveillante pour m'aider. Faire le jeune adolescent perdu, et qui n'avait jamais fait de lessive marchait à merveille. On mettait le produit à ma place, on réglait la machine et on m'aidait même à plier le linge parfois, quand on s’apercevait que je le faisais n'importe comment. C'était normal. Les autres devaient être là pour palier à la présence ce ma Maman. Si il y avait une chose que j'espérais tout de même, c'était de recevoir le courrier qui allait me sortir de cet enfer. Quand Papa allait-il avoir assez de remord pour me ramener à la maison ? Mes lettres accusatrices et mes pleurs au téléphone ne devaient pas suffire apparemment. Je me devais de trouver une nouvelle idée pour le faire plier.

Mais pour l'instant, je devais surtout changer de chambre. Moi, qui avait si bruyamment échappé à l'installation dans sa dernière, je m'en voyais exclu, à cause d'un soucis de ventilation... Je préférai mourir de chaud plutôt que de devoir tout déplacer moi même, et c'est pourquoi j'attendais depuis plus d'une demie heure maintenant, assis sur ma valise principale, à regarder les allés et venues des autres pensionnaires. Je n'avais pas envie de leur demander de l'aide. J'attendais que l'on m'en propose. C'était aux autres de faire des efforts, après tout. Et comme je m'ennuyais assez, j'étais en train d'envoyer mon désespoir par E-mail à ma Maman, grâce à mon téléphone portable. Je n'avais que quelques mètres à faire en plus, mais c'était bien trop pour l'enfant faible -et surtout feignant- que j'étais. Non, décidément, je n'allais pas le faire par moi même. Dommage que la majeure partie des passants étaient des mecs.. Les filles sont bien plus conciliantes à m'aider, quand je fais la pauvre petite chose sans défenses.

Après l'E-mail et comme l'ennuie se faisait de nouveau sentir, en l'attente d'une réponse, je sortis ma console portable, pour passer le temps. J'étais assez têtu pour attendre d'être enguirlandé par un adulte, qui se verrait obligé de porter mes affaires à ma place. J'avais le temps de rester là, et s'ils me laissaient dormir dans les couloirs, alors j'allais pouvoir me plaindre à Maman, puis à Papa qui n'aimaient pas que l'on traite son fils de la sorte. Après tout, ma porte de sortie était peut être toute tracée et je n'en étais même pas l'investigateur. Comme je ne devais pas me prendre la tête avec un jeu trop compliqué, et que le Professeur Layton m'était réservé pour le soir, au lieu de dormir, je choisis de jouer un jeu de rythme, de Tam-Tam plus précisément. C'était un jeu bruyant si l'on mettait le son à fond.. Et c'est bien sur ce que je fis. Comment se faire remarquer autrement qu'en tapant comme un dingue sur l'écran tactile de sa Ds, avec une musique criarde, allant bien plus souvent dans les aigus que le contraire ? C'était parfait pour attirer quelqu'un, et peut être, pour me faire aider comme je le voulais tellement. Très vite pris par le jeu, mes jambes bougeaient au rythme de la musique que je jouais. J'étais assis en tailleurs, le dos courbé pour me permettre de bien capter la luminosité des deux écrans de la console de jeu.
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Aedan Shimito
Élève de la 2-A

Aedan Shimito


Personnage
Âge : 17 ans
Chambre / Appart : 106

A savoir
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MessageSujet: Re: [ch.104] Le Sopalin, le meilleur ami de l'homme. [Aedan]   [ch.104] Le Sopalin, le meilleur ami de l'homme. [Aedan] EmptyJeu 23 Juin - 22:56

Aedan n'avait rien à faire dans les couloirs. C'est vrai. Après tout il avait une chambre, il y avait l'extérieur, bref en clair il y avait bien d'autres endroits où s'aventurer plutôt qu'un couloir de chambre. Pourquoi il avait atterri là ? Oh vous savez Aedan atterrissait toujours dans des endroits incongrus uniquement quand la flemme était trop grande pour qu'il se bouge d'avantage et aille ailleurs. Mais commençons par le début. Au départ de cette aventure pittoresque et pleine de rebondissements...Bon ok ok, ce n'était pas vraiment une aventure et en plus niveau rebondissement, ce n'était pas quelque chose de très prégnant dans la vie d'Aedan. Enfin parfois ça pouvait... Mais là non. Ses journées se résumaient principalement à énormément de révisions, enfin énormément...trop pour lui disons, et du glandage. Limite le glandage ça restait habituel...mais les révisions beaucoup moins donc il avait clairement tendance à se trainer lamentablement au fil des jours. La conclusion à tout ça c'était révélée depuis quelques jours. Tout a commencé quand voulant aller réviser après les cours dans le jardin, mû d'une flemme imposante, il décida que c'était trop loin et qu'il était tout aussi bien dans la classe pour réviser. Finalement, le jardin ne fut plus son terrain de prédilection pour travailler, n'étant manifestement plus en état de se bouger. Les révisions plus les cours étaient en train de le crever. L'étape suivante fut le moment où de sa chambre, il décida d'aller réviser. N'ayant pas eu cours, il se disait que sa motivation serait plus grande pour atteindre les jardins. Mais non... Au lieu de ça, il se leva lentement, bougea lentement...et finit par atterrir quelque part dans l'enceinte de l'école, quand ses pas trop lourds lui indiquèrent qu'ils n'avaient clairement plus envie de bouger. C'était pour ça qu'aujourd'hui, incapable d'aller plus loin que le couloir derrière la porte de sa chambre, il avait décidé d'aller se taper contre le mur dans le couloir pour étudier. Ce n'était pas forcément génial parce qu'il y avait du bruit, mais justement comme c'était les révisions, donc peu de gens errant, et que vu qu'une fois qu'il se concentrait un minimum, il pouvait continuer à l'être même si on passait à côté de lui, cela passait. Donc c'était affalé sur le sol du couloir des chambres qu'il révisait.

Cela aurait pu être plus ou moins parfait si un bruit fortement désagréable n'avait pas émané de non loin de lui. Un bruit de jeu vidéo. Il pourrait reconnaitre cela parmi tous les bruits possibles, il était un fan de tout ce qui pouvait se faire en console et jeux. Il n'empêche qu'un ce jour et surtout en ce moment même, il n'avait pas vraiment envie de se laisser déconcentrer et encore moins déranger par un petit morveux sourd qui jouait à la console en plein milieu du couloir, il y avait sa chambre pour ça... Bon ok lui non plus au final il n'avait rien à faire à étudier et il pouvait très bien aller se taper dans sa chambre pour étudier. Mais bon s'il s'affalait sur son lit, il n'était pas sûr de travailler, il finirait sûrement bien plus à dormir qu'autre chose. Donc...Pour revenir à la situation actuelle...il était dérangé par un bruit au loin bien trop fort pour être plaisant. Il patienta un temps certain, de un par flemme de se mouvoir, de deux par flemme d'être interrompu dans sa révision, de trois par espoir que ça s'arrête à un moment suite à l'énervement d'un camarade excédé. PAs de chance, aucune des trois options ne se produisirent avant que ça commence à l'énerver.

"Heyyy le morpion ! Baisse le son de ton jeu ! "

BOn... autant essayer d'abord la méthode "je dis mon mécontentement mais je ne me lève pas". Vu la tonalité du volume il y croyait moyennement parce que franchement, il n'était même pas sûr que la personne l'ait entendu. Il attendit un temps certain de nouveau avant de marmonner de mécontentement en reclapant rageusement son bouquin. Bon...il allait devoir se lever. Il soupira avant de lentement se redresser en position correctement assise puis de se lever. Il avait mal aux fesses mines de rien et un peu au dos. Il devait vraiment avoir la flemme pour squatter un endroit aussi peu agréable. Il mit quelques longues secondes à se mettre debout et il s'étira un peu avant de bailler. Il regarda ses cours qu'il laissa trainer là avant de se mettre en route vers l'autre bout du couloir. Dire qu'il avait choisi le même couloir que lui... Quelle plaie... La capuche de son pull bleu électrique bien ancrée sur la tête en forme de monstre souriant, mains dans les poches de celui-ci, un pantalon vert et ses chaussures d'intérieur, il partit à la conquête du silence. Arrivé devant la source du bruit, il se pencha et éteignit le son de l'appareil avant de fixer le gamin, parce que oui c'était finalement un gamin, de ses yeux océans.

"Dis voir, t'as pas bientôt fini ce boucan ? C'est particulièrement désagréable et t'as des gens qui essayent de bosser."


Il le fixa un moment avant de se redresser. Il ne comptait pas s'éterniser et il voulait juste rejoindre ses cours. Il avait bien remarqué qu'il était avec une valise, mais cela lui était un peu égal en ce moment vu qu'il était la source de sa distraction très inappropriée. Et puis bon il avait autre chose à faire que de s'occuper d'un gamin et d'une valise. Y avait sûrement des gens plus compétent que lui et là, il avait la flemme. Son sol et ses cours l'attendaient pour un moment de pur bonheur... On lui en dira tant.
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