Un nouveau lycée pour Jess !

Invité

« Jessica, ouvre ou j’appelle ton père ! »

*Oh non ! Pas encore !*

Il était 6 h 30 du matin. En réalité j’étais déjà réveillée depuis une bonne heure au moins. Je ne voulais pas ouvrir car aujourd’hui, j’allais faire mon entrée dans un nouveau lycée, et j’appréhendais énormément cela. Il est vrai que, quand vous vous faites rejeter instantanément par tous les élèves à chaque fois que vous arrivez dans une nouvelle école, vous n’avez sûrement pas envie de recommencer la rentrée, surtout si c'est plusieurs mois après celle-ci. Mais il était certain que je ne retournerais pas à Honshu High School. J’avais bien évidemment tous mes amis là-bas. Mon ancien groupe, mon petit ami etc… Mais suite à mon enlèvement, je ne voulais plus m’approcher de cet endroit, je le trouvais trop dangereux. C'est vrai quoi, si n'importe qui pouvait entrer et kidnapper un élève sans que personne ne le remarque c'est réellement alarmant. Bien sûr je sais qu'ils ont renforcés la sécurité maintenant, qu'on ne peut pas entrer sans être élève ou professeur. Mais le problème n'était pas là. Pendant tout le temps où j'étais avec le criminel, on étaient dans une salle du lycée. J'avais trop de mauvais souvenirs à cet endroit là, je ne pouvais plus le voir sans que des larmes tombent sur mes joues contre mon gré. Eh oui vous avez bien lu, la rebelle Jess' pleurait juste en voyant un bâtiment. Mais, si vous aviez vécus le même traumatisme que moi, vous feriez exactement la même chose. C'est vrai, je suis forte, mais je n'en suis pas moins humaine...

Donc, ce matin-là, ma mère frappait de toutes ses forces sur la porte de ma chambre. Elle menaçait d’appeler mon père. Cette menace ne me faisait aucunement peur. Tout ce qu’il pourrait faire c’est ouvrir avec ses outils. En effet, mon père était très manuel pour quelqu’un qui travaille dans un bureau. Au bout de dix minutes, j’entendais le cliquetis de la porte qui signalait qu’elle avait été ouverte. Mon père apparaissait enfin sur le pas de la porte. Quant à moi, j’étais toute prête, habillée, maquillée, les valises rangées et mes affaires de musique dans ma housse. J'étais vêtue d'un jean noir doublé d'un T-Shirt à l'effigie de mon ancien groupe de Rock. Je me trouvais devant mon ordinateur. Il allait certainement beaucoup me manquer, moi qui pouvais à peine m’en séparer j'allais devoir le quitter pour une année entière. Je faisais quelques dernières créations graphique, une de mes passion, qui était bien évidemment loin derrière la musique. Je faisais comme si mes parents n'étaient pas là, je les aimaient plus que tout, mais quand il s'agissait des études, nous n'avions pas du tout le même point de vue.

« On a un cadeau pour toi »

Sur cette phrase, mes yeux s’illuminèrent d’un coup. Un sourire gamin vint orner mon visage. Je savais que tous les cadeaux que m’offraient mes parents étaient toujours magnifiques. Je les gardais d’ailleurs toujours précieusement. Mon objet préféré était et restera toujours ma merveilleuse guitare électrique LTD F-50. Je passais mon temps à jouer mes chansons préférées, qui étaient toutes du pur punk rock, c'est donc pour cela que j'avais une salle à moi toute seule, un genre de studio, qui était toute insonorisée, aucun bruit ne passait au delà des portes de verre que l'on utilisait comme mur. On pouvait donc, moi, Heruto, Juhino et Loyoko (mon groupe) jouer aussi fort que l'on voulait, personne à part nous n'entendrais. Bon, enfin, mon père avait les mains derrière le dos, pour cacher ma surprise. Je voulais attendre d'arriver dans le nouveau lycée avant de demander ce que c'était, mais la tentation était trop forte. Je n’en pouvais plus. Soudain, j’accourais vers lui et me je mis à genou. Je lui fit un grand sourire et lui attrapa les jambe. Je pris alors la parole d’une voix enfantine, cette voix adorable pour laquelle mes parents craquaient tant :

« C’est quoi ? C’est quoi ? C’est quoi ? C’est quoi ? C’est quoi ? »

Je vis alors apparaître une forme rectangulaire enroulée de papier-cadeau. Je fus franchement déçu. Je m’attendais à un nouvel ampli, mais cette surprise était forcément un livre. Pas vraiment motivée, je le pris dans mes mains et alla le poser sur mon lit. Je l’ouvrais délicatement en prenant mon temps, je ne voulais surtout pas déchirer le joli papier qui l’enrôlait. Même si ça n’était qu’un bouquin, c’était tout de même un cadeau. Mon étonnement ne fut pas vain lorsque je tenais quelques secondes plus tard un ordinateur portable. Je me précipitais vers mes parents et les pris dans mes bras, les remerciant de tout mon cœur. On aurait vraiment dit qu'ils avaient lut dans mes pensée. Je me disais que mon PC allait me manquer, et, tout de suite après, ils m'en offrent un nouveau très beau et qui a vraiment l'air génial.

« Le vendeur a dit que c’était le dernier de la marque Apple e t qu’il avait une grande mémoire. Ah et aussi, je t’ai installé à l’intérieur le truc Studio Ch’sé pas quoi c’est pour enregistrer vos performances à toi et à ton futur groupe. »

Je le remerciais encore une fois. Je partis rapidement transférer tout ce qu’il y avait dans mon ancien ordi vers le nouveau. Quelques minutes plus tard, j’étais dans la voiture de mes parents qui avaient absolument tenu à me conduire à ma nouvelle école. Le coffre était bondé de différents instruments comme ma collection de guitares, ma basse et ma batterie ainsi que tous mes vêtements. Je gardais mon PC sur mes genoux pendant le trajet pour que je puisse en profiter avant de passer à ma nouvelle vie. Une heure après, nous étions devant le lycée de Kobe High School. Le trajet ne fus pas de tout repos, nous nous arrêtions toutes les deux minutes pour demander notre chemin. Le bâtiment était magnifiquement beau. Des arbres l’entouraient et formaient un cercle. D’ici, on pouvait même voir le parc ainsi que les terrains de sports. Je jetais un petit coup d'œil vers le toit de la grande bâtisse, à cette vue, un seul mot me vint un l'esprit : Spacieux. Eh oui je me voyais déjà avec mon futur groupe en train d'enfreindre les règles de l'école en organisant un concert pour tous les élèves, mais, encore fallait-il qu'il y ai des musiciens rebelles ici. À Honchu High School, je me faisais souvent renvoyer pendant quelques temps ce qui ne fâchait en rien mes parents. Au contraire même ils étaient fières de moi et utilisaient leurs relations pour me faire réintégrer l'établissement. Moi et mes mes amis passions la plupart de notre temps dans le bureau du directeur qui s'avérait être grincheux et détestable. J'espérais que mon nouveau proviseur ne haïsse pas autant la musique que Monsieur Sorijina

Je sortis toute contente de la voiture. Mon père m’aida à porter mes valises, mais je ne voulais pas qu’il reste avec moi. Ben oui quoi, à mon âge, ça fout la honte d’arriver dans une nouvelle école avec ses parents. Il me demanda néanmoins de lui chanter une petite chanson, pour qu'il se rappelle de ma voix, ce que je fis sans me faire prier, j'adorais chanter, il sortit un magnétophone et m'enregistra. Il me fis un petit bisou sur le front et retourna au véhicule alors que j’étais submergée par toutes mes affaires. Je me mis à marcher avec ma guitare sur le dos et deux valises, une à chaque main, j'approchais du hall et je posais tout ça sur les escalier. Je répétais le même manège plusieurs fois jusqu'à ce que tout ce que j'avais emporté soit sur les marches menant à l'entrée. Lorsque cela fut terminé, je désespérais en remarquant que je ne savais pas du tout où aller ni comment, et encore moins comment j'allais faire avec tout mon bazar.

Plusieurs élèves passaient près de moi, et, au lieu de m'aider, il m"insultaient car ils n'arrivaient pas à passer. C'était certain maintenant, cette année sera riche en rebondissement. Décidément, il n'y avait personne de solidaire ici. Je laissais toutes mes affaires pour chercher le plan de l'école, en vain, apparemment il n'y en avait pas. Mais qu'est-ce que c'était que cet endroit, pas de carte pour s'y retrouver, pas d'élèves qui veulent aider...J'étais vraiment tombé de haut. Dans mon ancien lycée, j'avais des amis géniaux, un petit ami très beau et un groupe qui déménageait. Et à présent j'étais à Shokuboo Inochi, c'était vraiment comme si j'avais pris un coup de couteau dans le dos. Mais bon, à ma première rentrée, c'est vrai que c'était plutôt pire. On m'avait jeté des tomates dessus parce qu'on ne supportait pas les gothiques là bas. Et en plus je ne le suis même pas. Je suis juste une musicienne qui aime le look punk comme pas mal d'artistes qui joues du punk rock. Je ne suis pas une adepte du diable ou de Marylin Manson. Je porte des vêtements à l'effigie de mes groupes préférés, mais c'est mon droit. C'est vrai que, avec la couleur de mes ongles et celle de mes cheveux pouvaient faire penser à ces groupes qui trainent ensemble et qui tabassent les rebelles. Mais, je suis une rebelle, je suis donc contre ces personnes qui n'arrêtaient pas de nous jouer des sales coups à moi et mes meilleurs amis.

M'énervant quelque peu, je m'assoyais sur les marches, ne portant même pas attention aux remarques des autres. Bien sûr, chaque personne qui passait par la était certain de trébucher, ce qui avait le don de m'agacer au plus au point. À chaque fois que quelqu'un tombait en traversant les escaliers, il abîmait mes affaires, celles que mes "parents' m'avaient offert, celles que je considérais comme des trésors. Si ça continuais, ce sera moi qui me mettra en colère, pas ces égoïstes sans caractère. Moi, j'attendais impatiemment que l'on daigne venir à mon secours. Manifestement, les gens solidaires sont assez rares dans cette maudite école. Je regardais autour de moi, cherchant un musicien ou une musicienne qui me ressemblait, enfin vous voyez, avec le même genre de vêtements et de musique etc... Il me fallait vraiment un groupe rapidement, j'ai toujours eu du mal à jouer seule.

*Alors, un bassiste, un batteur et un guitariste, en même temps, je peux le faire moi même la guitare mais comme c'est l'un des instruments les plus convoi...*

Et....Bam, encore une autre chute qui me sortit de mes pensées. Je levais les yeux au ciel. Heureusement pour moi, ça n'était pas ma guitare, mais c'était pas passé loin. Ce n'était pas ma faute si la plupart des élèves passaient leur temps concentrés sur un livre ou à toute autre chose qui les empêchaient de voir le tas de valises et de bagages qui encombraient le passage... Ah oui, j'avais oublié, la principale qualité que devait avoir un musicien n'était pas un bon jeu, c'est surtout avoir un grand cœur, et évidemment, m'adorer ^_^. Il me suffit d'un regard vers celui qui est tombé pour savoir qu'il allait se mettre en colère. Mais, j'avais plus l'impression qu'il ressentait de la fureur, on aurait vraiment dit qu'il allait m'arracher les yeux. Je n'avais pas peur, il était certainement plus jeune que moi, et puis, avec 15 ans passés dans un orphelinat, j'avais apprit à me battre.

Invité

Cela faisait bientôt trois jours que Naoï avait intégré l’internat de Shokuboo inochi, et il n’avait toujours pas trouvé le courage d’aller en cours, comme il avait hérité du caractère flemmard de son père il avait préférer errer autour des bâtiments tout explorant ceux qui attiraient son attention, comme les installations sportives. Il avait beaucoup apprécié l’ambiance du dojo, c’était un endroit vraiment très calme, d’ailleurs il s’était vite rendu compte pourquoi cet endroit était si peu fréquenté, les élèves n’étaient pas mordus d’arts martiaux comme lui, et la plupart avaient préférés s’inscrire dans d’autres clubs plus calmes, mais tout aussi enrichissants il n’en doutait pas. Finalement ses explorations, autant nocturnes que diurnes, l’avaient mené a explorer l’école en elle-même, bien que cela ne l’enthousiasmait pas vraiment, il devrait bien se repérer si un jour, peut être, il allait en cours. C’est pourquoi il se dirigea vers l’entrée du bâtiment des salles de cours. Mais cela risquait de lui prendre un peu de temps, car il se trouvait pour l’instant dans les jardins, qu’il trouvait magnifiques d’ailleurs.Pourtant une image était restée gravée dans son esprit, celle du moment où il était arrivé devant le dojo, tout ce parterre de pétales était étrange, pendant un instant il avait cru qu’il était rentré dans une de ces cartes postales qu’il recevait sur sa boite mail. Et oui aussi étrange que cela puisse paraitre c’était sa mère qui lui envoyait des cartes postales de son propre pays pendant que lui partait en vacances a l’autre bout du monde, la première fois qu’il avait reçu un message comme celui-ci il avait bien rigolé.

Mais bon, revenons en a nos moutons, Naoï marchait a bonne allure sur l’herbe qui étouffait le bruit de ses pas, il avait son lecteur MP3 vissé sur les oreilles avec le volume a fond, il écoutait une de ses bonnes veilles chansons celtiques qu’il affectionnait tant, et il ne regardait pas vraiment où il mettait les pieds, il n’entendait pas non plus le doux murmure du petit ruisseau qui lui barrait la route. Et c’est pourquoi il se planta, magistralement, excusez du peu ^^. Oui car bonne allure pour lui c’était une marche soutenue quand même, Naoï sortit de sa rêverie au moment où son pied entra en contact avec l’eau, et son cerveau réagit plus vite que son corps, hélas, c'est-à-dire :

* OH NON !!! *

S’en suivit un magnifique vol plané, de quelques mètres, a l’horizontale parfaite, et d’un atterrissage plutôt lourd, autant dire qu’il s’étala comme une masse. Heureusement pour lui seul ses chaussures étaient mouillées, mais son amour propre lui en revanche avait pris une douche froide, tout ce qu’il craignait était que quelqu’un aurait pu le voir se ramasser, il avait encore le souffle coupé par sa chute mais il se releva du plus vite qu’il put et s’épousseta pour enlever tout ce qui s’était accroché a son T-shirt. Tout en reprenant son souffle il se mit en recherche de ses lunettes, il y voyait très bien sans, mais il se trouvait qu’elles faisaient partie intégrante de son style vestimentaire, et en outre qu’elles lui avaient tout de même couté relativement cher. Apres avoir passé un moment a genou dans l’herbe, il parvint a la triste conclusion, puisqu’elles n’avaient pas pu disparaitre, qu’elles avaient atterri dans le buisson non loin de sa « piste d’atterrissage » improvisée. Il en eut vite fait le tour, et avait entraperçu ses lunettes parterre en plein centre du bosquet. Naoï ne voyant aucun risque apparent, enfonça rapidement son bras a l’intérieur, et là…

-AHHHHHH !!!

Il n’avait pas pu s’empêcher de hurler a pleins poumons ce n’était pas dans ses habitudes mais l’effet de surprise y était pour beaucoup, car le buisson était un traitre, oui oui, c’était un épineux. Naoï retira vivement son bras, tout en prenant quand même ses lunettes, il n’avait pas plus envie que ça d’y remettre les mains. Mais là, coté amour propre, c’était plus le peloton d’exécution que la simple douche froide.

*Bon sang, c’est vraiment pas mon jour là !*

Des gouttes de sang perlaient a plusieurs endroits différents sur son bras, il sortit un mouchoir de sa poche en les essuya, tout en pestant contre la terre entière. Finalement, il prit la sage décision d’aller jusqu’aux salles de cours sans son MP3 et en regardant ou il mettait les pieds. Le chemin qu’il avait pris l’avait mené a une petite porte a l’arrière du bâtiment, c’était une des sorties des secours, avant d’entrer il vérifia que la porte n’était pas sous alarme, puis pénétra dans les couloirs.
Il erra un petit moment sans rencontrer personne, les couloirs étaient déserts, par contre les salles de cours elles résonnaient des cris des profs qui rappelaient leurs élèves a l’ordre. Ses pas le menèrent jusqu'à une salle où des cris différents résonnaient, des rires, pas si différents que ca tout compte fait, mais ceux-ci n’étaient pas réprimandés, Naoï savait que certains profs ne savaient pas gérer une classe, mais quelque chose clochait, il ne savait pas pourquoi. Sa curiosité lui criait d’entrebâiller la porte pour jeter un œil, si il se faisait prendre il dirait au pire qu’il s’était perdu et qu’il cherchait sa salle, il était très fort pour sortir des mensonges sur l’instant. Bon, quand faut y aller faut y aller, il posa doucement la main sur la poignée de la porte, la tourna en serrant les dents il voulait éviter de faire trop de bruit, il n’ouvrit la porte que de quelques centimètres seulement, mais ces quelques centimètres là suffirent à le faire passer dans une autre dimension. Si on avait été dans un dessin animé sa mâchoire se serait se serait déboitée puis serait tombée parterre, il croyait qu’il avait des hallucinations. Une énorme « chose » jaune, qui ressemblait étrangement à un pikachu, était au tableau et semblait faire le cours. Naoï referma la porte aussi doucement qu’il l’avait ouverte, et s‘adossa contre le mur du couloir.

*Mais qu’est-ce que je fous là moi ?!*

- (le professeur jaune) Pikaaaaa pika pika.

Bon sang, plus aucun doute possible c’est bien un pikachu. Alors là c’était fort, un prof qui faisait ses cours déguisé en Pokémon, il commençait à douter sur le fait que d’aller dans cette école était une bonne idée. Il se remit à marcher, tout en souriant, si tous les profs se grimaient comme ca, les cours promettaient d’être drôles. Bon Naoï en avait vu assez dans les salles de cours pour savoir où aller la fois où il irait a ses cours, quand l’envie lui prendrait. Toujours est-il que maintenant il devait trouver la sortie principale, il avait envie de prendre l’air, il était quand même heureux de voir que les cours se déroulaient dans la bonne humeur, et aussi que rien de fâcheux ne lui était arrivé depuis un petit moment. Il passa finalement, a force de déambuler au hasard, devant le hall d’entrée.

*Ah enfin, c’est pas trop tot.*

Il avait envie de courir et de se défouler, il accéléra le pas, avec un grand sourire, et se remit son MP3 sur les oreilles. Enfin il sortait a l’air libre, il traversa rapidement le parvis puis commença à dévaler les marche quatre a quatre, évidemment il n’avait pas vu la véritable barricade de bagages qui lui barrait le passage, c’est pourquoi sa chute, inattendue, n’en fut que plus élégante :

A l’horizontale, les bras écartés comme si il voulait vraiment voler, et la bouche grande ouverte comme si souffler très fort allait réussi à le faire planer. Naoï eut quand même le bon reflexe de mettre les mains parterre, avant d’y mettre la tête, ça ferai toujours moins mal comme ca. Sa tête heurta quand même la dernière marche des escaliers, mais par bonheur, il ne s’était qu’entaillé la lèvre inférieure. Sa première réaction fut de soupirer d’exaspération, et sa deuxième, de hurler…

-NON MAIS C’EST PAS VRAI !!!

Il essaya tant bien que mal de se relever, mais quelque chose l’en empêchait, un petit bout de ferraille s’était accroché a son jean. Il lança un regard furibond à l’apparente propriétaire de ces affaires. D’un geste rageur il sortit son couteau papillon qu’il fit virevolter pour l’ouvrir, et il en envoya un grand coup dans le bout de jean récalcitrant, il dut s’y reprendre a trois fois avant de pouvoir s’en défaire, il évita de tout de même de frapper le métal pour ne pas ébrécher son tranchant. Il finit de se remettre debout, et refit siffler sa lame pour refermer le couteau et le remettre dans sa poche, ramassa ses lunettes, et se tourna face a la cause des ses problèmes. Il respira profondément trois fois avant de lui parler pour ne pas crier, mais il n’arrivait pas à se calmer et à décrisper son visage.

-C’est a toi tout ce m*rdier, MAIS TU DEMENAGE OU QUOI ?!

Finalement il n’avait pas pu ne pas gueuler, mais toujours est-il que ca faisait du bien de temps en temps. Il essayait d’empêcher ses mais de trembler, quand le destin s’acharnait contre lui ca le mettait en rogne.

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Un nouveau lycée pour Jess !

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