Pour la troisième fois en l'espace de deux ans -ou serait-ce trois?-, Vlad Asran remettait les pieds à Shokuboo. Oui oui, vous m'avez bien lue, le Roumain des coeurs de ces dames refaisait son illustre apparition pour découvrir, ô horreur, qu'il était toujours aussi déboussolé par l'établissement en plein essor. Tout d'abord, il y avait eu le directeur très...hum...loufoque dans le genre qui avait presque manqué de l'embrasser en l'accueillant sous les yeux ébahis de son père -qui était venu le déposer, oui oui- et de lui-même qui se demandait s'il ne s'était pas légèrement trompé d'adresse. Puis, il y avait la petite séance d'adieu amicale entre le père et le fils. Mais ce n'était rien comparé à CELA: à une croisée de couloir, une professeure qui lui fit limite la remarque de se faire arranger ses yeux au laser et reteindre ses cheveux en noir naturel. Okaaayy, passons la vieille chouette sans rouspéter, qu'il ne reconnut d'ailleurs qu'après une intense réflexion sur le fait qu'il l'avait déjà vue quelque part, celle-là. Mais oui, il s'agissait d'Aisekura ! Eh ben, elle s'arrangeait pas, si elle se permettait de faire encore sa loi.

*Euh...Je suis bien à Shokuboo là quand même? C'est quoi tout ce zouk?*

Heureusement, il croisa des anciens qu'il connaissait et lui expliquèrent les quelques petits rudiments qui lui manquaient, à savoir l'identité et le poste de l'outrageante tout permis, que le comportement du directeur était "normal" -ah bon?- et que bon...encore un changement de dortoirs inévitable s'il s'internait dans l'établissement, en plus de pouvoir posséder un casier. Informations reçues malgré les quelques problèmes qu'il rencontrait avec la langue japonaise, encore et toujours, ce qui lui faisait baisser sa moyenne -hey oui, on est pas doué en tout-, Vlad se dirigea au secrétariat, histoire de remplir la paperasse qu'il fallait et empocher la clef dudit casier. C'est pas que...mais son sac commençait légèrement à le peser depuis environ cinq bonnes minutes.

Arrivé au bout du couloir, à peine sorti du secrétariat, qu'il se posait la question primordiale: par où aller pour déboucher aux casiers? Rien à gauche, rien à droite. Super...Bon, allez on avance au hasard comme d'habitude, la chance nous dira quoi. Et le temps passa, passa. Heureusement que c'était l'été, enfin le début, sinon on aurait entendu des bruits de cloches à tue-tête, bruit presque insupportable en boucle. Ah, un petit couloir sur la gauche. Et oh ! L'émerveillement total venait faire étinceler ses belles petites prunelles vaironnes de plaisir et de joie contrôlés. Il venait enfin de déboucher sur le couloir aux casiers si attendu qu'il cherchait depuis environ...une heure si sa montre n'avait pas subi quelques défaillances notoires.

Enfin, il allait pouvoir relâcher le fardeau sur ses maigres épaules. Mine de rien, il faisait chaud à l'intérieur. Plus vite, il aurait terminé sa besogne, plus vite il irait zieuter le grand air frais du dehors, s'il y en avait. Pourtant, il n'avait pas encore revêtu l'uniforme -avait-il encore son utilité durant une période de vacances?- et portait donc pour l'occasion un tee-shirt de couleur blanche, ouvert en "v" à hauteur du col, ainsi qu'un jean et ses baskets. Bon, pas très dévêtu le dessous mais bon...

Alors, alors, le numéro de son casier c'était...ah le 126 ! Machinalement, le Roumain parcourut les rangées de chaque côté du regard, intercepta son petit nombre et s'y précipita, faisant à peine attention à ce qui l'entourait, distrait qu'il était par cette chaleur. Il ouvrit le cadenas grâce à sa clef et commença à décharger son gros sac à dos, qui rapetissait de plus en plus au fur et à mesure qu'il le vidait et entassait dans le compartiment prévu à cet effet. Et le bruit significatif causé par des objets tombant presque en branle dans un quelque chose en faire, ça faisait un boucan tel à ses oreilles qu'il ne sentit, n'entendit, ni ne vit quelqu'un s'approcher de lui. Et c'était parti pour une petite frayeur bien japonaise.

La flemme, l’ennuie la monotonie de ces jours qui passaient comme tout les autres ne laissant aucun répit au pauvre cerveau qui ne faisait que suivre des cours encore et encore et après c’était le boulot d’à côté qui prenait la relève. Kagniya s’ennuyait ferme, elle s’était forcée à aller en cours jusqu’à aujourd’hui mais elle n’en avait plus envie, aujourd’hui elle voulait aller faire un tour en moto, mais il lui fallait s’occuper de quelques paperasse pour son cousin, a la la, il n’était pas dans la mouise lui. Elle regarda dehors, il faisait beau, doux, ce devait être agréable d’être allongée dans l’herbe sous un cerisier en fleurs, en train d’écrire ou juste d’observer la nature. Néanmoins tout cela n’était qu’une pensée, un désir auquel elle ne pouvait pas se permettre de répondre. Elle devait s’occuper de ses études aussi mine de rien c’était important, elle en était bien consciente.

Elle était partie en direction des casiers alors qu’elle pensait à tout cela, elle devait y prendre un livre pour l’histoire, et y mettre d’autres choses peu être, va savoir avec elle. Elle marchait comme un robot, connaissant par coeur le chemin qu’elle devait parcourir et de par sa motivation, elle ne se pressa pas le moins du monde. Elle descendit au rez-de-chaussée et après quelques petits instants elle arriva aux casiers... Kagniya fut très tentée de faire demi tour et de recommencer tout le trajet pour perdre du temps, arrivant donc ainsi en retard, cependant sa conscience était trop forte ainsi que trop présente, si bien qu’elle se motiva pour se diriger à son casier. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait elle entendait du bruit, quelqu’un était en train de vide un bien gros sac à se que l’on aurait dit. Bah sans doute un nouveau, en général c’était ainsi que les gens faisaient pour alléger leurs sacs le premier jour pour ne pas trop se fatiguer, les paperasses et le chemin parcourut pour avoir tout ses papiers ou toutes ses affaires pour pouvoir aller en cours ou dans sa chambre étaient déjà bien long et fatiguant à attendre. C’était qu’il faisait un vrai bouquant lui ! Oui lui c’était bien un garçon, Kagniya s’était bien approchée elle était désormais dans la même rangée de casiers que le garçon. Il devait avoir son âge... et il ne semblait pas non plus entendre Kagniya, si cela se trouvait il allait avoir une peur de fou s’il l’entendait tout d’un coup... bonne idée !

Tout doucement Kagniya se mit aux côtés de l’inconnu et encore plus doucement elle se posa par terre, tranquillement. Elle ne prit pas la peine de faire attention à la façon dont elle était habillée. Son débardeur tombait un peu sur ses épaules mais bon pour elle ce n’était rien. Par contre son pantalon lui, il était bien en place. Elle avait prévu le coup pour si elle arrivait à se motiver pour aller faire de la moto au lieu d’aller en cours. Mais bon tout cela risquait fort de ne pas être utile, elle aurait fait tout cela pour rien. Elle regarda l’étranger ranger ses affaires, dans un sens elle n’osait pas le déranger, mais dans un autre elle avait une folle envie de le taquiner. Aller autant s’amuser un peu avant d’aller s’ennuyer en cour. Elle lui parla tranquillement pépère comme si de rien n’était, bien que ce fut tout de même soudain :

« Salut, t’es qui ? Moi c’est Kagniya. »

Aux paroles, quoique prononcées sur un ton calme et détendu, de la jeune fille que Vlad n'avait absolument pas remarquée durant tout ce temps, il sursauta en portant violemment la main à son coeur. En effet, celui-ci battait la chamade et son sac à dos...avait fini sa course au sol, dans un entrechoquement de bruits sourds. Heureusement qu'il ne restait plus grand-chose à l'intérieur sinon ça en aurait rajouté ! Le jeune homme se retourna ensuite, cherchant d'où pouvait bien provenir cette voix apparemment bien féminine mais ne trouva personne à ses côtés. Curieux...Esquissant alors un pas, sa jambe frôla alors le genou de son interlocutrice, ce qui lui permit de baisser les yeux sur celle-ci, assise bien à son aise sur le sol du couleur. Vlad afficha un léger sourire gêné de par sa situation et l'air bien peu intelligent qu'il devait arborer en cet instant. Mais sa gentillesse ne s'en alla pas, bien au contraire, aussi il répondit bien gentiment à cette question.

"Bonjour ! Enchanté de faire ta connaissance, euh, Kagniya, c'est ça? Je m'appelle Vlad. Je ne t'avais jamais vue ici auparavant, nouvelle? Ou bien résidente depuis quelques temps?"

C'est vrai qu'il avait raté pas mal de temps dans cette école avec toutes ses histoires. Enfin bon, en espérant que la question ne vexe pas cette pauvre jeune fille. Vlad termina de débarrasser son sac à dos de ses objets encombrants, n'y laissant que quelques livres de cours et de quoi prendre note, referma son casier en le verrouillant bien qu'il avait un peu de mal avec ce système, assez nouveau pour lui; et refourgua son sac sur son dos, soulagé de sa légèreté à présent. Repensant à ce qu'il venait de dire à Kagniya quelques instants plus tôt, Vlad se retourna vers elle, le sourire aux lèvres, un poil plus charmant.

"Disons que ça fait un petit moment que je n'ai pas remis les pieds ici donc...Et désolé pour tout le boucan si celui-ci t'a dérangée. Je ne pensais pas qu'il serait aussi...hmm comment dire...énorme?"

Un petit rire s'échappa de ses lèvres, pour détendre un peu plus l'atmosphère. Puis, remarquant que la jeune restait confortablement -ou non- installée au sol, il s'accroupit lui-même pour se mettre à sa hauteur. Pas que la différence de taille le gênait de trop mais bon...cela lui donnait l'impression de parler de haut alors que ce n'était aucunement son style.

"Tu comptes rester par terre encore longtemps? Je ne doute pas du confort mais...ce serait pas mieux de s'asseoir sur une chaise plutôt? Ou un canapé, je ne sais pas moi, quelque chose du genre. "

Ah...Et voilà le son de la cloche qui retentissait à ses oreilles. Elle n'avait donc pas cessé de beugler celle-là? En plus de cela, le répercutement des bruits dans le couloir était aussi fort que la musique dans une discothèque et c'était peu dire. A vous vriller les tympans ce genre de son monotone. Pourquoi ne le changeait-il pas en une jolie musique de fond, calme et apaisante? Au lieu de ce truc immonde qui aidait les élèves à devenir encore plus sourds que jamais? Ahlala je vous jure...Que la société pouvait être mal faite, parfois.

"Sans vouloir être impoli, tu saurais me dire où est la classe 3B ? Je dois m'arranger avec les professeurs pour rattraper tout mon retard. Quitte à devoir me coltiner un professeur particulier tous les jours de la semaine."

[Je pense que normalement aux Japons, les élèves sont regroupés par classe. Les profs se déplacent, pas les élèves -chouette système xD-]

Il avait sursauté et mit une de ses mains sur son cœur, il avait eut si peur que cela ? Kagniya était surprise, elle ne pensait pas qu’il réagirait aussi bien. Son sac tomba en faisant pas mal de bruit, heureusement qu’il n’y en avait pas plus ! Il chercha qui lui avait parlé... et ce ne fut que lorsqu‘il butta contre son genoux qu’il comprit qu’elle s’était bien posée par terre, toute tranquillement comme une gentille fille. Il émit un léger sourire, il devait être gênée de la situation, mais c’était trop marrant et mignon !!!!! Il lui répondit gentiment et se présenta, il s’appelait Vlad... Kagniya aimait bien ce prénom, elle trouvait qu’il sonnait bien. Il lui demanda si elle était nouvelle ou bien si elle était résidente depuis peu. On pouvait dire un peu des deux dans un sens, apparemment il était déjà venu ici, sans doute des problèmes qui l’on empêché de venir pendant un temps. Elle lui sourit aussi pour lui dire :

« Un peu des deux, je suis arrivée il y a environ deux mois je cris, je ne sais plus vraiment combien de temps en faite... sinon enchantée aussi. »

Il finit ensuite de ranger ses affaires et ferma son casier un fois qu’il avait finit. Son sac était bien plus léger désormais ça se voyait, il en paraissait même soulagé, normale, Kagniya aussi avait fait une rentrée avec des énormes sacs, elle savait ce que c’était, comme tout les internes. Il s’excusa pour le bruit, il n’y en avait pas de raison, cela ne l’avait pas dérangé, juste intriguer. Elle fit signe de tête non, pour dire que ce n’était rien, elle n’avait pas besoin de parler pour exprimer cela alors autant ne pas parler inutilement. Il rigola un petit coup comme s’il cherchait à détendre l’atmosphère, il n’y en avait pas forcément besoin mais bon si cela lui faisait plaisir. Kagniya sourit de plus belle, elle n’aimait pas trop rire, alors comme cela ça lui convenait mieux. Il s’agenouilla pour être à son niveau, pour lui demander si elle comptait rester assise ici encore longtemps, apparemment pour lui c’était mieux d’être sur une chaise ou un canapé, elle s’en moquait en fait, pur elle tout cela n’avait pas d’intérêt, elle haussa les épaules en guise réponse.

La cloche sonna, pourquoi ?!!!!!!!!!! Il fallait désormais aller en cours !!!!! Kagniya faisait la moue, elle n’avait pas envie d’y aller ! Mais elle n’avait pas trop le choix. Elle soupira un petit coup avant que son interlocuteur ne reprenne la parole pour lui demander où devait être la classe 3B, tient il était dans sa classe ! Elle reprit son visage sans expression qui lui était plus habituelle que tout le reste, se leva et lui répondit tranquillement sans aucune précipitation :

« Il te suffit de me suivre, on est dans la même classe, et puis au pire, pour les cours je pourrais te les passer, même si ce n’est pas ce que je préfère je suis tout de même et je prend pas mal de note. A toi de voir. »

Elle se dirigea pour aller vers les cours, puis s’arrêta et se retourna pour attendre son interlocuteur. Ils allaient commencer par le français, cour dans lequel elle n’avait absolument rien à faire étant à moitié française et n’étant au Japons que depuis trois ou quatre mois, elle connaissait parfaitement sa langue qu’elle disait ‘natale’. Elle avait toujours vécut là bas, jusqu’à ces derniers mois.


[Oui c’est comme cela que ça se passe là bas^^ ils ont de la chance.]

La jeune fille, du doux nom de Kagniya, lui sourit également avant de lui répondre qu'elle n'était ni vraiment nouvelle, ni vraiment ancienne en ces lieux. En effet, elle était depuis environ deux mois, ce qui pouvait faire beaucoup comme très peu. Enfin, elle "pensait" parce qu'elle devait sûrement elle aussi posséder une mémoire de passoire concernant les dates, un peu comme lui. Bon, au moins, il ne serait pas dépaysé le petit Vladou avec ce genre d'entourage et cela n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. Sauf que celle-ci n'était pas trop bavarde, ou intimidée? Intimidée par un grand (enfin ça dépend des points de vue) gaillard aux yeux vairons et aux cheveux d'un blanc de lait? Boarf, fallait tenter de briser la glace dans ce cas-ci.

"Oh, ben moi on va dire que je suis un peu plus ancien, d'un à deux ans environ. Mais pour raisons personnelles, j'ai dû...m'absenter prématurément. Et maintenant que tout est réglé, je suis de retour. Mais comme tu le vois, j'ai un peu de retard sur les cours maintenant."

Un nouveau sourire gêné vint étirer ses lèvres, Vlad espérait grandement que la jeune fille n'irait pas plus loin dans ses interrogations, notamment en voulant qu'il précise ces fameuses "raisons personnelles" qui l'avaient poussées à s'en aller. Le Roumain aurait alors été très peu enclin à lui répondre tant la cicatrice l'habitait encore et finissait tout juste de se refermer au fin fond de sa mémoire. Et puis, il n'aimait pas encombrer les gens avec ses histoires abracadabrantes. Sa gêne s'effaça ensuite pour laisser place à un autre sourire, normal, plus sincère pour éviter de trop sous-entendre des choses. Et bon, il fallait bien avancer aussi, il n'allait pas ressasser ses déboires durant trois siècles tout de même !? Le monde continuerait de tourner, les gens continueraient à vivre. Ainsi allait la vie...

Kagniya lui apprit ensuite un autre détail très important pour son retour à la vie scolaire: ils étaient dans la même classe ! Génial ça ! C'est que le hasard faisait superbement bien les choses, aujourd'hui. Ou bien, sa couleur blanche lui avait donné un coup de bol pas possible. Quel que soit le cas, il en était très heureux et en sourit de plus belle. Hey oui, il aimait bien sourire notre petit Vladou, qu'il pleuve, qu'il vente ou bien qu'il neige. On pouvait compter sur lui pour dérider une soirée ou même un vieux ronchon dans son coin. A cette crème saurait résister peu de personnes. Enfin, Vlad n'en connaissait pas encore.

"On est dans la même classe !? Super ça ! Et euh...si ça te gêne pas trop pour les cours, je suis preneur. L'ennui c'est que...j'ai encore un peu de mal avec le japonais écrit donc...Enfin si t'étais disponible aussi pour m'aider à déchiffrer ça, ce serait pas de refus. Pas que je dise que ton écriture est illisible, hein, c'est pas ça ! Je ne voulais pas insinuer ça, excuse-moi d'avance si ma remarque t'a blessée."

Elle l'attendait pour lui servir de guide. La nouvelle lui avait fait comme un coup de boulet de canon à notre cher Roumain, de joie bien entendu, et il suivait donc la jeune fille avec un fort zèle. Elle l'informa (n'est pas au courant le ch'tit) qu'ils allaient avoir cours de Français. Bon, ben, cours classique donc. Les langues européennes, le jeune homme n'avait pas vraiment de problème majeur car évidemment, l'écriture était normale. La langue était différente, mais l'écriture normale. Le jeune homme haussa donc les épaules, se demandant s'il allait savoir suivre ou non. Un cours pouvait sembler facile et ne pas l'être en fait du tout. Mais que verra, verra.

[Trop ^^, par contre, j'ai pas des masses d'inspi moi ]

Des problèmes personnels ? D’accord il en fallait peu pour Kagniya, elle n’était pas du genre à vouloir tout savoir su tout le monde, non loin de là. Chacun sa vie, et puis voilà, tout le monde avait des secrets, elle aussi... elle n’avait d’ailleurs toujours réglée un problème il lui faudrait s’en occuper le plus vite possible, mais comment ? Son père ? Enfin ce qui lui servait de père, non merci elle n’en voulait pas du tout ! Son oncle ? Il avait d’autres choses à faire avec son magasin de motos peu être, son cousin ? Il avait le don de se sortir de pas mal de situation d’après ce qu’elle avait entendu dire, non, elle ne voulait pas le déranger avec cela. Ainsi Vlad n’était pas encore très à l’aise avec l’écriture japonaise ? Pas de problèmes pour elle, elle se débrouillait bien avec l’anglais et l’allemand aussi alors en plus du français ils devraient pouvoir s’en sortirent. Elle ne broncha pas, elle se contenta juste de dire :

« Pas de problème, ça me convient. Tu sais de toute façon je ne fais pas attention à cela tu peux pensée ce que tu veux, »

Aie, là elle venait de se rendre compte qu’elle était bien froide envers lui, elle réagissait presque de la même manière que lorsqu’elle était en France, comme lorsqu’elle était seule contre tous... elle ne voulait surtout pas que cela ne se reproduise, ni pour elle ni pour qui que se soit, et si cela se trouvait il avait eut des problèmes par rapport à la couleur de ses cheveux lui aussi... elle n’en avait pas prit compte ! La cruche ! Elle se retourna vivement et s’exclama :

« Désolée, heu... je ne voulais pas dire cela comme ça ! Heu... je veux dire, que... comment dire cela... zut... enfin heu... tu ne m’as pas blessée déjà, et heu... pour les cours, je comprend si tu n’y arrives pas très bien au niveau de l’écriture, j’ai aussi eut ces problèmes, je suis à moitié française et donc ben... j’ai aussi eut cette difficulté, heu.... rah je suis nulle en communication moi !!!!! Désolée si je t’ai froissé ! »

Elle avait eut beaucoup de mal à dire tout cela, elle s’était même arrêtée de marcher à ce moment là. Elle espérait juste ne pas avoir fait de gaffe ou de bêtise elle n’était pas du tout une personne communicative, elle ne savait pas s’y prendre avec les gens c’était bien là son pire défaut, mais elle travaillait pour l’améliorer. Elle resta là avec une mine mi boudeuse mi gênée, elle ne savait pas trop quoi faire, et encore moins ou se mettre, elle espérait vraiment qu’il comprendrait.

[Voilà, y'a sûrement des trucs que j'ai zappés mais flemme de tout relire xD]

La jeune fille lui avait répondu que ses petits problèmes ne lui en posaient pas et qu'elle n'y ferait pas attention. Bon, c'était déjà ça, on avait évité les questions types du genre "pourquoi t'es-tu donc absenté tout ce temps ?" ce qui l'amenait à penser que Vlad s'était montré plus ou moins clair, sans en dire de trop. Bon, évidemment la déclaration n'avait pas l'air d'avoir été faite sur du velours mais peu importe. C'est alors que Kagniya se retourna vivement pour s'excuser de son comportement glacial. Le jeune homme ne pût qu'un sourire, pour la rassurer sur ce point.

"Ne t'en fais pas, va ! C'est pas grave, je ne l'ai pas mal pris. Tu as le droit de parler comme ça te chante après tout. Et je te rassure, tu ne m'as pas froissé le moins du monde. Donc tu es moitié Française, alors ?"

Le jeune homme avait pris l'information au vol, surpris presque d'entendre une telle révélation sur des paroles d'excuses. M'enfin, c'était déjà pas mal pour une fille soi-disant "nulle en communication". Donc la jeune fille était à moitié Française. Cela pourrait aider notre petit Roumain si jamais il y avait des termes qui lui échappaient. Il avait beau être doué en langue orale, l'écriture des langues étrangères n'avait jamais été son fort, détail qui baissait légèrement sa moyenne, entre autre chose. M'enfin, il était encore en âge d'apprendre tout ça correctement et y parviendrait bien un jour, avec ou sans aide.

Vlad remarqua alors que la jeune fille s'était arrêtée pour lui déblatérer tout ça, sans reprendre son souffle tellement elle cherchait après ses mots. Le jeune, arrivé à sa hauteur, lui sourit une nouvelle fois et esquissa quelques pas afin de lui faire reprendre la route, ce qui fût fait. Kagniya lui présenta donc le reste de la classe auprès de qui Vlad s'inclina respectueusement, et ensuite le professeur à qui il fit part de ses difficultés. L'enseignant le rassura sur ce fait et tous deux partirent s'installer pour une bonne heure de cours, ennuyeuse ou non. C'était à voir à présent.

Petit détail tout de même qui lui fit hausser un sourcil : la professeure -hey oui, c'était une femme- parlait comme une pipelette de tout et de rien, notamment de quelques petits secrets et ragos bien croustillants circulant dans toute l'école. Eh bien eh bien, on était vite au courant de tout avec celle-là ! Vlad ne pouvait trouver mieux pour lui indiquer les évènements de ces quelques mois. Ah enfin ! La prof avait fini de potasser ses rumeurs, ouvrait ses cahiers, indiquait des pages et donnait enfin son cours, sous les prises de notes de ses élèves, le petit nouveau y compris. Déjà un peu plus normal.

[Voilà, topic fini ^^ A continuer dans la salle des cours quand tu te ressentiras d'attaque, Kagny-chan ^^]