L'école presque vide ça fait quand même peur [Nagisa Chikage TERMINE]

Élève de la 3-A

Hum, les vacances voilà quelque chose que Shizue détestait bien le plus au monde, elle avait reçu un coup de fil de ses parents lui annonçant qu'il partait faire une aventure, elle n'avait pas compris de suite, pourquoi partir alors qu'ils sont si occuper? Aller savoir encore une chose de la vie qu'elle ne comprendra pas, enfin si elle comprend tout à fait, ils avaient besoin de vacances et s'était le meilleur moyen!! Sauf que c'était sans elle!! Ce n'est pas juste pourquoi? Elle leur en voulait, car, ils partaient tout le mois d'août et donc impossible pour elle de rentrer. Certes, elle pourrait quand même rentré, mais, toute seule chez elle se n'est vraiment pas amusant, autant rester dans le bahut et étudier, oui étudier surtout au niveau des langues, ses interrogations étaient plus que pitoyable, surtout qu'elle avait eu du mal à ce concentrer sur ses études en ce moment. Alala il serait vraiment temps qu'elle s'y mette un peu, même si elle déteste les langues il le faut bien ça fait partie de ses cours.

Bref c'est ainsi que pendant la première moitié du mois d'août elle avait étudié l'anglais à sa façon bien sur ce qui voulait dire, faire les bases en oral et en écrit, déjà ça serait déjà pas mal pour la rentrée n'est-ce pas? Finalement en ayant un peu marre elle avait arrêté. C'est alors que quelques jours plus tard elle réalisa seule qu'elle était l'une des rares étudiantes à être restée ici... Au vu de la situation, elle n'avait presque croisé personne, puis l'école était lugubre sans la vie dedans. Elle voyait bien le personnel, mais, pour ce qui était des élèves ils se faisaient très rare, voir quasiment pas, surtout qu'elle ne connaît presque personne ici, à part son très cher infirmier qui la suis depuis plus d'un an.

C'est alors qu'un vendredi soir, elle se dit qu'il serait temps d'aller rendre un livre qu'elle avait emprunté à la bibliothèque, un des rare livre qui l'avait intéressé, non pas de l'anglais, un roman, elle avait aimé la couverture et le résumer avait l'air tellement bien, qu'elle l'avait prit sur un coup de tête, finalement ce roman c'était révélé très passionnant si bien qu'elle l'avait terminé en même pas quatre heures, il faut dire aussi qu'une fille comme elle qui adore lire, un roman n'est rien et le fini assez vite, sauf quand celui-ci n'est pas distrayant alors là c'est dur si bien qu'elle rend au plus vite. Bref passons, la bibliothèque encore ouverte, elle l'ouvre et voit les bibliothécaires, elle le rend le livre et décide d'aller voir un autre.

Si elle avait su elle ne serait jamais allé à cet heure-ci. Elle était intéressée par toutes histoires d'horreur ou film, elle adorait ce qui faisait peur, on ne dirait pas et pourtant, mais, bon qui connaît bien Shizue? Personne n'est-ce pas elle est si dure à cerné, bref elle allait dans les rayons pour voir quel roman elle pourrait prendre, c'est alors qu'elle se rend compte d'une chose qui la chiffonnait depuis un bon moment, en fait depuis que les vacances avaient commencé... L'école faisait réellement peur sans la vie autour d'elle, la nuit encore plus... C'est ainsi, qu'avec quand même une petite boule au ventre elle tente sa rechercher. Il faut avouer elle n'aimait pas le silence d'un bahut à 3/4 vide... Surtout que la nuit elle entendait des bruits bizarres, elle n'était vraiment pas rassurée, étant toute seule dans sa chambre, elle avait bien peur de tout ce qui pouvaient se passer. Le moindres petits bruits la faisaient sursauter, elle restait constamment sur ses gardes.

*Moh, je voudrais tellement rentrer chez moi… Ce bahut fou la frousse sans personne.*

[Je n'ais pas fait trop long pour commencer]

Élève de la 1-A

En règles générales, le vendredi soir, les gens ont tendance à se préparer pour sortir, n'est-ce pas ? D'autant plus quand ce fameux vendredi tombe en plein milieu des vacances scolaires. Or, ce n'était pas mon cas. Au contraire, j'aurais plutôt eu tendance à me préparer pour passer une soirée tranquille... à l'école ! Encore quelque-chose d'incongru... ou pas. Ce matin là, j'étais encore à Osaka avec ma sœur, mon frère et ma maman. Nous venions de passer quelques jours ensemble, à se raconter de vives-voix nos vies respectives : Kaori se spécialisant dans les coiffures de cérémonies, maman prête à ouvrir sa propre pâtisserie et Yosuke qui commençait à sérieusement réfléchir à ses choix de lycées. Il est vrai qu'il a un an de moins que moi et donc, en avril, il quittera le collège. Je vous avoue que j'ai même été émue d'apprendre qu'il comptait tenter l'examen d'entrée de Ginkgo bien que ça ne soit pas son premier choix. À choisir, il préfèrerait une école en plein centre de Tokyo, ce que je lui souhaite. Mais bon, là n'est pas notre sujet du jour.

Ce vendredi donc, j'ai quitté Osaka après un bon quart d'heure d'accolades, d'embrassades et j'en passe. Direction : l'hôpital de Hino, une ville non loin de Hachioji. C'est là que le spécialiste en charge de ma rééducation travaille et m'attendait pour un rendez-vous. Une fois là, j'ai passé un temps relativement long à subir les manœuvres diverses du Dr. Harata, à savoir : radio, kinésithérapie, stimulations électriques, ... les choses habituelles en somme. Mais qui ont la fâcheuse tendance de me fatiguer à chaque fois. Je suis sûre qu'un athlète souffre moins ! Oui, bon... disons qu'ils sont moins torturés sur un point bien précis de leur anatomie. Eux, ils travaillent leur condition physique globale. Moi, on s'acharne sur mon genou. Le pauvre, sans faire de jeu de mot, on peut dire qu'il en ressort sur les rotules.

C'est ainsi qu'à mon retour à l'école, avec quelques jours d'avance sur le programme scolaire, je n'ai songé qu'à une chose : me reposer. Mais c'était sans compter un affreux sentiment de solitude. Après avoir passé plusieurs jours en compagnie permanente de ma famille, me retrouver ainsi seule dans ma chambre c'était comme se retrouver au purgatoire avec pour seule compagnie : un genou endolori. J'ai alors décidé de retrouver la civilisation sans pour autant devoir quitter mon pyjama qui se résumait, vu la chaleur accablante de l'été, à un short et un petit débardeur à bretelles spaghetti. Le tout agrémenté de petites étoiles pour le bas, d'une grosse tête de panda sur le haut et de petites baskets aux pieds. C'est dans cette tenue que j'ai arpenté les couloirs pour me rendre, en premier lieu, au foyer.

Sauf que là, il n'y avait qu'une poignée d'élèves. Certes, ça aurait pu suffire à mon bonheur mais le choix était restreint. Soit nous avions des groupes de deux à trois élèves maximum parlant entre eux de choses qui ne me regardaient pas – je me voyais mal m'incruster dans leurs conversations alors que je ne connaissais pas ces gens – soit il y avait bien un groupe hétéroclite installé devant la télévision. Mais là encore, le sujet était trop suspect pour moi. Je ne voyais pas l'intérêt de visionner un documentaire sur les animaux en refuge. D'autant que chaque année, en période estivale, on en revenait toujours à la même chose. C'était du réchauffé en quelque sorte. Et loin de moi l'envie de m'installer face à l'écran qui parlait de « l'importance de castrer les animaux », à cet instant précis.

Dès lors, toujours en boitant légèrement, j'ai quitté la pièce pour changer de bâtiment. Quittant le Meiji pour le Showa. Même dehors, il n'y avait pas un chat. Enfin si, justement, il y avait un petit minet qui longeait le bâtiment scolaire. Une petite boule de poils blancs, distinctement visible dans la pénombre de cette soirée, qui était si mignonne que je n'ai pas pu m'empêcher de m'en approcher. Chose qui ne l'effraya pas, loin de là. L'animal me tendit sa gorge afin que j'y fasse des papouilles. Des caresses qu'il apprécia tant et si bien qu'il commença à me tenir un monologue félins fait de « miaw » et de ronrons. Des propos que je ne pouvais laissé à sens unique. Si, si, j'ai osé. Me pensant seule, ainsi sous l'une des fenêtres de la bibliothèque, j'ai commencé à parler « minet ». Assise, dos au mur sous la fine brise de la fin de la journée, le chaton sur les genoux, j'ai entamé un dialogue félins pas très réussit. Je ne parle pas le chat très couramment vous comprenez... mais ça suffisait au petit chat de me répondre de plus belles.

« Miaw... mia mia mia miaw... rrrrr, rrrr, rrr... Oh ? Miaaaaaawou ? Mia mia miaw... »

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En effet, il foutait la frousse, elle savait qu'il y avait encore des personnes ou des élèves qui revenaient pour quelques jours pour ensuite à nouveau repartir. Les seules personnes qu'elle avait réellement rencontrée se faisait rare et presque pas voir. Pff elle aurait dû se faire une amie, elle aurait pu lui demander pour partie avec elle en vacance tiens, oui ça aurait été une idée des plus merveilleuses, mais, non mademoiselle Shizue devait n'en faire cas sa tête ne pas se crée de lien dans un bahut, pour ensuite être déçue de la personne. Que voulez-vous qu'on ait une fierté on la maintient au plus au point. C'est ainsi alors qu'elle se retrouve seule dans la bibliothèque, elle regardait dans les rangées de livres après un roman qui l'intéresserait, mais, qui lui ferait avoir des petits frissons, je l'ai déjà dit elle est bizarre il ne faut pas trop chercher à la comprendre, moins on comprend et plus facile c'est pour votre petit cerveau qui trime déjà assez toute la journée.

Bref la voilà enfin attirée par un titre d'un roman, il fallait avouer il y avait de quoi avoir du choix et il n'y avait pas que des livres pour les études heureusement, sinon elle se sentirait crouler sur les devoirs alors qu'il y en a pas spécialement. Déjà elle seule avait retravaillé un peu son anglais, sans pour autant se donner à fond, même si elle est très sérieuse au niveau des cours. Bref elle prend le livre et commence à lire le résumer, voilà qu'il semblait vraiment intéressant, ça parlait d'une aventure qu'une jeune s'était réincarnée, elle avait tout oublié de ses vies antérieures, ce n'est qu'après qu'elle découvre qu'elle est la clé du mystère de... En fiat elle avait lu entre les lignes, c'est à peine si elle voyait de quoi ça parlait. Mais, étant une curieuse elle ne pu s'empêcher de le prendre avec elle. Elle s'installa sur une table très d'une fenêtre qui donnait à l'extérieur, elle n'aurait pas osé se mettre dans un coin pour lire, toute seule et presque dans le noir, non impossible certainement pas.

C'est ainsi qu'elle s'assied, la fenêtre était un peu ouverte ce qui laissait de l'air passé, la voilà qui commence à lire, étant donné qu'elle lisait vite en même pas 15 minutes elle avait lu trois chapitres, elle faisait abstraction des bruits extérieurs étant plongée dans son propre monde celui du livre. Elle lisait et plus elle avançait dans les chapitre et plus elle se voyait plongée en lui et vivre elle-même l'action étant l'héroïne. Encore un peu plus et elle serait complètement décalée du vrai monde, mais, voilà elle entend du bruit. Elle redressa immédiatement la tête et regarde dans la bibliothèque enfin du moins autour d'elle. Non il n'y avait rien, pas d'ombre et encore moins des drôles de bruit. Elle se replonge dans son livre, lorsqu'elle entend des miaw miaw et des ronrons. Elle se redresse de suite faisant grincer un peu sa chaise. Elle essaye d'écouter attentivement, qu'est-ce qui se passait à la fin d'où provenait ce bruit.

Quand elle se rapproche un peu de la fenêtre tout en restant sur ses gardes bien sur, on ne sait jamais sur quoi on peu tomber, si ça se met elle va tombé nez à nez sur un monstre ou un vampire, voir quelque chose d'autre de surnaturelle... oui j'avoue elle doit se calmer à imaginer ce genre de choses, ça ne lui ressemble vraiment pas. Les miaw se faisait un peu plus dès qu'elle se rapprochait de la fenêtre, c'est alors qu'elle se penche un peu et... SBAFF se prend une gifle en plein sur le visage (façon de parler). Elle vit une jeune fille en train de caresser un chat, mais, ce qui l'étonnait plus c'est qu'elle lui parlait ou du moins un truc du genre. Elle s'appuie avec un de ses bras à la fenêtre et se penche un peu c'est alors qu'elle dit:

"C'est bien la première fois que je vois quelque parler chat."

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La conversation allait bon train. La boule de poils s'en donnait à cœur joie et j'avoue, moi de même. Entretenir ce semblant de conversation qui ne voulait certainement rien dire, m'amusait fortement. Et miaw par ci, et un ronronnement par là : le tout, dans la bonne humeur, que demander de plus ? Sérieusement, j'aurai pu continuer sans interruption si le chaton n'avait pas subitement redresser la tête en direction du mur.

« Hum ? »

En jetant un rapide coup d'œil en biais derrière moi, je ne vis rien. Pas l'ombre d'un insecte se baladant sur la parois qui me servait de dossier. Dès lors, j'ai repris sagement mes caresses à l'encontre de l'animal qui sembla, lui aussi, abandonner l'idée de voir quelque-chose de suspect. Nous pûmes alors reprendre le fil de notre conversation.

Autant vous avouer que je n'avais jamais vu de chat si causant que celui-là. Dans la plupart des cas, les félins que j'ai pu croiser dans ma vie s'arrêtaient au bout de trois miaulements avant de soit partir, soit se pelotonner pour faire une petite sieste. Celui-ci : pas du tout ! Plus j'entrais dans son jeu de la conversation, plus il en rajoutait, augmentant les décibels toutes les cinq minutes. Ce qui, évidemment, augmentait un tantinet les miennes aussi.

Jusqu'au moment où ce qui devait arriver, arriva. J'en étais à miauler gaiment quand tout à coup, le chaton se redressa. Son pelage se hérissa tandis qu'une voix sorti de dieu sait où. Pas de sa gueule en tout cas. Depuis qu'il s'était relevé, il n'émit plus aucun bruit. La question venait donc d'ailleurs... J'ai alors cherché à droite, à gauche. J'ai tenté de distinguer quelque-chose dans la pénombre du soir couchant mais rien. La seule personne que je voyais était ce petit être mi-effrayé, mi-menaçant sur mes genoux... qui regardait au-dessus de ma tête.

C'est donc tout naturellement que j'ai suivi son regard, laissant mes cheveux glisser le long du mur pour que mon visage soit rivé vers le ciel. Et là : je devins aussi écarlate qu'une tomate bien trop mûre ! Une chance qu'il fasse noir et donc que la seule chose visible soit ce petit chat encore et toujours sur mes jambes. Quoique, le blanc de mes yeux devait être assez visible également, étant donné que j'ai ouvert des yeux ronds comme des pastèques ! Moi qui pensait être toute seule, voilà que j'avais une auditrice mystère. Une jeune fille penchée sur le rebord de la fenêtre juste au-dessus de ma tête. *depuis quand elle est là ?*

« Euh... je... »

Mon traque soudain ne m'aidait pas à articuler correctement. En même temps, qui n'en aurait pas après avoir discuté avec un chat, non pas en japonais correct mais en... félinais ?! Félinois ?! Je défie quiconque de se mettre à parler dans un langage non humain, en se pensant seul et de découvrir finalement, qu'il avait un spectateur : nulle doute que vous seriez dans le même état que moi. Ou presque. Étant timide de nature, la gêne n'en était que plus grande... Toutefois, je me raclai la gorge, ravalai un peu de salive et m' empressa de poursuivre.

« Bah oui, ça arrive plus qu'on ne croit je pense »

Avec un petit rire nerveux, je rabaissai la tête pour ne plus croiser le regard de l'étudiante. Je n'en revenais pas moi-même de ce que je venais de dire et la confusion générée me poussa à me gratter la base de la nuque avec cette même main qui, jusque là, avait grattouillé le chaton. Puis, une fois un semblant de courage revenu, je redressai à nouveau la tête pour retrouver le visage de ma nouvelle interlocutrice. Un courage vite reparti compte tenu que la question qui me brûlait les lèvres n'étaient pas des plus aisées pour mon cœur stressé.

« À part ça, ça fait longtemps que tu es... là ? »

Ma main quitta à nouveau son point de grattage pour pointer la jeune femme de l'index, accentuant ainsi le « là » qui avait toute son importance dans ma question. De son côté, le petit chat, sentant tout danger éloigné, se rassis sur mes genoux pour faire un brin de toilette. Ce qui ne l'empêcha pas, une fois ma question posée, de reposer sa patte arrière – qui s'était raidi le long de son corps jusqu'à sa tête affairée à la lécher – et de regarder au même endroit que moi. Comme si, lui aussi, ça l'intéressait de savoir depuis quand nous avions été espionnés.

Élève de la 3-A

Finalement, elle n'avait pas rêvé et c'était bien cette jeune fille qui parlait chat, bien qu'elle ne voyait pas du tout en quoi elle aurait eu besoin de parler chat, car, ces petites boules de poiles savaient très bien comprendre le langage humain, elle-même avait eu un chat qui répondait presque comme un chien, il faut dire aussi que tous ces animaux étaient dressé de façon à ne pas la décevoir, mais, bon cette jeune fille l'avait réellement étonnée, voir même surprise, si bien qu'elle cru qu'elle n'était pas bien dans sa tête, mais, elle ne peut pas juger une personne rien que sur ça, se serait vraiment être stupide. C'est ainsi donc que Shizue c'était permise de lui parler, après tout elle lisait un livre et entendre des miaw et des ronrons à force il y a de quoi se poser des questions sur la nature de ces bruits, surtout qu'elle voulait être tranquille.

C'est alors que la jeune fille la remarqua enfin, en suivant la tête du chat dans la direction de Shizue, il faut croire qu'elle marchait lorsque le chat marchait, lorsqu'il miaulait elle miaulait, elle aurait peut-être du ne pas intervenir dans leur conversation, elle ne savait pas sur quel phénomène elle était tombée et ne voulait certainement pas le savoir, rien que de savoir ça elle était déprimée. Finalement, elle répondit quand même, elle fut étonnée de sa réponse, si bien qu'elle s'était un peu reculée, pour ensuite se remettre dans la position qu'elle était, mais, plus penchée quand même.

"Hum, je ne suis pas sur, la preuve tu es la première que je vois qui parle chat."

Elle lui sourit de toutes ses dents, néanmoins, elle la trouvait assez bizarre, mais, ce n'est qu'une première impression évidemment, toute manière elle devait certainement penser la même chose d'elle. Une fille qui vient interrompre comme ça une conversation des plus passionnante, il y a de quoi se poser des questions surtout si celle-ci pensait être toute seule. Par contre, elle fronça les sourcil lorsqu'elle la pointer du doigt. Ça elle ne supportait pas qu'on la montre du doigt c'était de l'impolitesse et elle ne supportait pas l'impolitesse, vu que Shizue est une jeune fille qui change vite d'humeur, c'était parti pour un nouveau tour, toujours les sourcils froncé elle la regarde droit dans les yeux comme elle le pouvait bien sur, car, ce n'était pas si évident avec une fenêtre entre les deux demoiselles ici présentes.

"On ne t'a jamais appris que montré du doigt les gens était très impoli envers ceux-ci."

Shizue avait raison toute manière Shizue avait toujours raison, surtout sur les choses auquels elle est au courant et qu'elle est sur à plus de deux cents pourcent, alors ce n'est pas maintenant que ça va changer bien loin de là. Elle aurait pu la laisser en plan comme ça, lire à nouveau et ne pas lui répondre, mais, pourtant elle le fit quand même, Shizue qui d'habitude à du mal a parlé aux filles ici la conversation avait tellement de facilité à arriver, il faut dire aussi que c'est grâce à son langage de chat que la conversation c'était faite, car, Shizue sait que si elle était passée à côté d'elle, elle ne lui aurait pas adressé la parole.

"Sinon pour répondre à ta question, oui ça fait un moment, j'étais en train de lire lorsque j'ai entendu du bruit et pouff je t'ai vue parler le chat. En tout cas ça fait plaisir de voir une autre tête que celle que je vois déjà tous les jours, tu es rentrée de vacances?"

Finalement ne pouvant pas rester comme ça sur le bas de la fenêtre, parce que se pencher ainsi lui faisait mal aux mains et qu'elle déteste être mal mise, elle monte sur la fenêtre et fait passer ses jambes en dehors, toute manière la bibliothécaire était loin et la fenêtre était grande ouverte, alors bon pourquoi pas, elle avait avant fermé son livre et mit un marque page dedans, ne voulant pas perdre là où elle était arrivée. Au vu du visage qu'elle avait vu elle devait être plus jeune qu'elle, ce qui voulait dire que Shizue était sa senpai, ça lui faisait toujours drôle d'entendre ça, mais, si fier d'elle, car, elle sait qu'elle peut aider les plus jeunes, puis étant plus vieille elle savait qu'elle serait respectée enfin plus au moins.

"Je me présente Shizue Sanada en troisième année"

Élève de la 1-A

Nagisa, zéro. Inconnue, un point. Je fermai les yeux quand celle-ci retourna le couteau dans la plaie en déclarant que j'étais la première personne qu'elle voyait parler chat. J'avoue que je m'en serais bien passé, mais bon. Ne l'avais-je pas cherché en tentant de me défendre vainement ? Quoiqu'il en soit, quand c'est fait : c'est fait. Autant passer outre. Par contre, je m'attendais moins à sa seconde remarque. Était-ce vraiment impoli, au Japon, de pointer les gens du doigt ? Le doute s'empara de moi alors que je ramenai ma main à hauteur de mon visage pour contempler mon doigt qui commençait à se recroqueviller.

Dès lors, savoir si ça faisait longtemps qu'elle était là devint le cadet de mes soucis. J'étais persuadée de ne pas être une personne impolie et donc, je ne voyais pas où c'était mal de pointer du doigt. Surtout de la façon dont je l'avais fait... *C'est pas comme si je l'accusais d'un truc. J'ai juste demandé si ça faisait longtemps qu'elle était là. Là, bah c'est là : là où elle est. C'est ma faute à moi si je parle avec les mains ? Puis elle peut bien parler d'impolitesse. Elle m'espionnait bien, elle. C'est vrai ça d'abord. Non mais... *

J'avais commencé ma réflexion en regardant – sans vraiment le voir – mon doigt. Réfléchissant posément à la question. Mais au fur et à mesure que la logique s'imposait à moi, j'ai pris une mine résolue, la bouche en cœur et j'ai acquiescé à ma conclusion. Cette fille était aussi impolie que moi ! Et ce sentiment se renforça quand je croisai le regard du petit chat qui semblait m'avoir observée tout du long. Je n'aurai su dire s'il me comprenait ou s'il me prenait pour une folle furieuse avait mon bras en angle droit, la main vers le haut, à hauteur de mon visage. Quoiqu'il en soit, voir son petit minois rivé vers moi m'extirpa un petit sourire en coin et ramena ma main sur sa tête. Ce qui l'enchanta vu la ribambelle de ronronnements qui s'en suivirent.

Je pouvais alors reprendre le fil de ce que cette étudiante me racontait alors qu'elle exécutait une espèce de gymnastique pas loin de ma tête. Je dû même m'écarter un peu pour éviter un de ses pieds quand elle décida de s'asseoir sur le rebord de la fenêtre. Mais la position assise et le tronc d'oblique : très peu pour moi. Du coup, j'ai pris le chaton entre mes bras et me suis relevée. J'arrivai ainsi plus ou moins à la même hauteur que la jeune fille qui me demandait alors si je revenais de vacance et qui me donna son identité.

Pourtant, une fois debout, avant de reposer mon regard sur elle, mon genou me rappela à son bon souvenir. Ce qui me poussa à grimacer avant de pouvoir répondre quoique ce soit. Alors, d'une main je continuai de tenir le chat et de l'autre, je me frottai la jambe avant de m'adosser à nouveau au mur ; une jambe bien droite et l'autre légèrement pliée pour soulager mes articulations. Ce temps de silence me permit également de bien imprimer dans ma petite tête, ce que Shizue venait de me dire. J'eus même le réflexe de rouler des yeux pour regarder vers le ciel qui commençait à s'étoiler. Ainsi mise, je tentais de la situer dans l'école. Mais quand ça ne vient pas, ça ne vient pas. Alors à défaut de savoir dans quelle classe elle était exactement, je repris la parole.

« Moi, c'est Chikage Nagisa. Je suis en première année. » sur cette petite présentation, je la regardai enfin en biais pour ensuite poursuivre. « J'ai dû rentrer plus tôt... »

La fin de ma phrase resta en suspend. J'hésitais à lui dire que j'étais revenue pour aller à l'hôpital. À la place, je me mordis la lèvre inférieure tout en regardant à nouveau le ciel. Je ne savais que trop bien que dire la vérité sur mon état de santé pouvait amener diverses réactions. Tantôt les gens me plaignaient, tantôt ils m'écoutaient mais n'en avaient pas grand chose à faire. Dans ce cas là, je ressemblais plus à une pleurnicheuse, s’apitoyant sur son sort : ou qui n'attend que ça ! Chose que je ne voulais pas. Alors, à défaut de dire le pourquoi du comment, je me contentai de frotter une dernière fois mon genou endolori pour ensuite reprendre les caresses envers le chaton qui s'était calé sur mon avant bras et somnolait.

« Et Sanada Senpai ? Tu sembles être de retour depuis quelques temps vu ce que tu m'as dit. À moins que je me trompe ? »

Sur cette question, j'abandonnai les étoiles pour détourner ma tête vers mon interlocutrice, sans pour autant la regarder directement. La gêne provoquée un peu plus tôt étant encore un peu présente... sans compter le fait que, comme je ne la connaissais pas encore, Sanada Senpai m'impressionnait assez.

Élève de la 3-A

Shizue n'aimait pas qu'on la montre du doigt, que ce soit pour appuyer quelque chose ou non c'était vraiment quelque chose qu'elle détestait, c'est plus les gens accuser dont on fait ça et pour elle s'était comme une accusation d'être ici derrière la fenêtre, alors que précisément Shizue était certainement là avant elle, puisqu'elle lisait déjà depuis un bon moment à présent. Enfin bref elle voyait en elle qu'elle se posait étrangement des questions, après tout qui ne se poserait pas des questions, ça fait partie de la vie humaine et heureusement sinon ou en serait le monde en ce moment, si les gens ne savaient pas penser et réfléchir.

Enfin bref ici c'était une toute autre histoire, car, dans un sens si Shizue avait fini par ne plus lire son livre, c'était parce qu'elle entendait des bruits, mais, assez bizarre tout de même, elle avait cru qu'on l'espionnait et qu'un monstre allait surgir au moment où elle aurait passé sa tête par la fenêtre pour voir quel était se bruit, mais, rien de tout ça ne fut, car, c'était simplement une jeune fille qui parlait chat. Il faut l'avouer cette jeune fille avait réussi à piquer la curiosité de notre Shizue.

Elle avait placé à nouveau ses lunettes sur son nez, elle n'allait pas les enlever pour les mettre à nouveau si jamais elle allait lire, oui elle ne met que des lunettes pour lire, bref elle s'était installée assise sur la fenêtre pour mieux la voir, quand celle-ci se redressa et se massa le genou, Shizue ne posa aucune question dessus, chacun à ses problèmes elle la première alors bon, puis elle avait peut-être massé son genou parce qu'il s'était engourdi tout est possible. Elle la regarde lorsqu'elle se présente, elle avait vu juste elle était plus jeune qu'elle.

"Enchantée Chikage-san"

Même si elle n'en avait pas l'air, elle était ravie de la connaître, enfin c'est plus de la curiosité qu'autre chose, sinon elle ne lui aurait pas adressé la parole. Ainsi donc elle était rentrée plutôt, bah fallait mieux rentrer quelques jours avant la rentrée au moins on est sur de remettre bien nos pendule à l'heure alors pourquoi pas hein ^^. Elle la regarde lorsqu'elle lui pose la question, malheureusement pour elle, elle n'était pas partie du tout en vacances.

"De retour moi? Non je suis restée toute mes vacances ici, malheureusement je fais partie des rare élèves à être resté dans l'école."

Mais, elle lui sourit quand même, elle n'était si déprimée que ça, après tout c'était comme ça et pas autrement, grâce à ça elle avait réussi à étudier un peu, puis à découvrir tous les autres endroits de l'école qui la préoccupait, maintenant elle connaît l'école comme les bouts de ses doigts.

"Alors, j'espère que tu as bien profité de tes vacances dans ce cas!! Et sinon Chikage-san tu as appris à parler le chat ou? Je dois bien dire que je suis assez intrigue par ça."

Une fois parler, elle se tourna pour replier ses jambes et les faire passer à nouveau dans la bibliothèque, ainsi pour après descendre de la fenêtre, maintenant que Nagisa était debout, elle n'avait plus de raison de rester dehors. Elle regarde encore de son visage neutre.

Élève de la 1-A

Je n'avais jamais songé à cette éventualité : rester toutes les vacances à l'école ! Je n'avais dès lors jamais imaginé que quelqu'un puisse le faire... excepter les personnes n'ayant pas réussi les examens de fin de trimestre. Je savais qu'il en existait quelques-uns qui n'avaient pas eu le choix... alors peut-être que cette Senpai en faisait partie ? Cette idée me poussa à la regarder d'avantage, sans pour autant la dévisager : une remarque d'impolitesse suffisait pour la soirée. Étrangement, avec ses lunettes, elle paraissait tout sauf une cancre, mais l'habit ne fait pas toujours le moine, si ?

En la regardant ainsi en coin, je la voyais assez bonne élève. Studieuse même, sans pour autant être une intello toujours plongée dans ses bouquins. Ça, c'était ses cheveux qui me le révélaient : une touche d'excentricité, ce n'est pas spécialement ce qu'on voit chez les intellos qui ressemblent tant à des otakus : grosses lunettes, mode plus que ringarde et une passion dévorante pour quelque-chose. Mais pas une fan de l'école buissonnière non plus, sans quoi elle serait tirée à quatre épingles et partout sauf ici !

« Je compatis... »

C'est tout ce que je pus dire d'une faible voix tout en pivotant pour suivre mon interlocutrice du regard. J'en arrivai à être accoudée juste à côté d'elle. J'en profitai d'ailleurs pour poser le chaton sur le rebord de la fenêtre, libérant ainsi mon bras de son poids qui, à force, commençait à se faire sentir. Je n'ose même pas imaginer ce que ça aurait été avec un chat plus âgé. D'ailleurs, avant que je puisse répondre à la question de Shizue, je détournai la tête vers une petite haie où un félin adulte passa la tête en miaulant. Un appel que mon petit compagnon blanc perçu comme le rappel à la maison. C'est pourquoi il s'étira et après m'avoir asséné un coup de tête dans le menton, bondit bas de la fenêtre pour rejoindre sa maman.

« Bye petit chat... » lui criai-je avant de reposer mon regard à l'intérieur de la bibliothèque.

Juste à temps pour entendre la question fatidique : où avais-je appris à parler chat ? Quelle question : nulle part ! Mais au lieu de lui répondre ça du tac au tac, je baissai la tête et me frottai à nouveau la nuque. Je repensais à ce qu'elle avait vu et entendu comme scène. Ce qui, avouons-le, me mettait très mal à l'aise. Mais je devais me ressaisir ! Je devais assumer. Alors, prenant une grande inspiration, je relevai la tête pour regarder la jeune femme dans les yeux. Je la trouvais au passage super grande comme ça, assise sur le rebord de la fenêtre alors que moi je n'y étais que accoudée.

« Et bien... » mes yeux roulèrent pendant la fraction de seconde où je restai silencieuse « Comment dire ? J'ai été aussi surprise que toi. Pas que j'ai découvert un don paranormal comme Harry Potter qui parle aux serpents mais en fait au départ, je ne faisais qu'imiter le chaton »

Sur cet aveux, je tirai un bout de langue comme une petite fille le ferait.

« Je ne m'attendais pas à ce que ça lui donne encore plus envie de miauler. Alors j'ai continué en l'imitant et en improvisant. Je n'ai jamais vu un animal aussi bavard » finis-je sur un ton amusé tout en regardant à nouveau en direction de la haie où le petit chat avait disparu avec sa mère. Puis la minute d'après, je regardais à nouveau Shizue, avec toute la simplicité dont je pouvais faire preuve.

« Il n'y a donc pas de secret » poursuivis-je avant de baisser à nouveau les yeux et de murmurer « t'es pas déçue au moins ? » Puis, toujours sur le même ton d'excuse « Et, si c'est pas indiscret : pourquoi es-tu rester à l'école pendant les vacances ? »

J'aurai pu en rester là mais je ne voulais pas qu'elle se fâche ou que sais-je. Alors d'un ton empressé et plein de crainte, j'accentuais ma question. Je m'étais même redressée pour secouer les mains devant moi, en signe de négation. Bien que de loin, on aurait pu croire que je montrais comment un accro du café frotte des carreaux.

« Mais si tu veux pas le dire, je comprendrais hein ?! Te sens pas obligée »

Élève de la 3-A

Malheureusement des vacances bien pénibles, au moins maintenant ses parents s'étaient remis de tout ce qui s'était passé et c'était certainement leur façon de fêter ça de partir voyager un mois entier, rah la chance il n'y avait rien à dire là-dedans, elle aurait bien donné sa place à sa mère et partir à sa place, enfin elle reviendra pour les prochaines vacances chez elle, après tout elle ne s'arrête à ses vacances-ci, puis elle pourrait toujours demander une permission pour retourner un week-end. Après un petit moment, Shizue remarqua qu'elle avait toujours ses lunettes, tiens elle pourrait les enlever, elle n'était certainement pas prête de lire à nouveau, vu qu'elle ne serve cas ça autant les enlever, c'est alors qu'elle les enlève et les met sur la table ou était posé le roman, auquel elle avait abandonné la lecture à cause du bruit.

Finalement elle entendit quelque chose, mais, elle n'avait pas réellement entendu ce qu'elle disait, car, elle l'avait dit avec une assez petite voix, c'est que ce n'était pas si intéressant que ça, sinon elle aurait quand même entendu, après tout elle a bien les oreilles qui traînent partout et elle adore écouter sans pour autant qu'on voit qu'elle écoute. Oui bizarre et pourtant cela aide grandement, même si elle était plus du style à observer les gens et les réactions pour ensuite savoir plus au moins comment ce comporté. Elle allait entamer une phrase, mais, elle fut coupée dans son élan par un miaulement, elle regarda en direction du regarde de Chikage-san, quand elle vit une tête de chat sort des buissons, tiens un autre qui apparaît, mais, elle comprit vite que c'était la mère du petit chaton, celui-ci d'ailleurs y retourna aussitôt, laissant son interlocutrice et elle face à face, enfin presque face à face.

Elle attendait toujours sa réponse, elle n'y pouvait rien quand quelque chose l'intriguait il fallait directement qu'elle ait une réponse, elle n'aime pas de savoir, c'est un défaut comme une qualité, mais, ça qui sait vraiment ce à quoi elle pense toute manière. Elle la regardait d'air un peu étrange, oui c'est sûr que son explication donnait une manière.

"Hum... pas de secret, zut alors je n'aurais pas trouvé de talent rare, tant pis je n'ai pas encore eu de chance là-dessus, bah ce n'est pas grave, au moins j'aurais quand même profité du spectacle que ça donnait. Non je ne suis pas déçue"

Quand elle lui pose la question du pourquoi elle était restée, elle voulait insinué quoi par là? Qu'elle avait raté ses examens et qu'elle était prisonnière des cours d'été, non vraiment pas, quoi qu'elle aurait certainement préféré ça au moins ces journées auraient été occupées, mais, là non rien du tout. Elle voulu lui répondre quand elle agita ses mains devant elle, elle n'avait pas réellement compris pourquoi elle faisait ça… Décidemment, elle était vraiment tombée sur un phénomène avec cette Chikage, elle eut un petit rire en entendant ce qu'elle disait.

"ah ah tu me fais réellement bien rire Chikage-san…" Reprend son sérieux un minimum, du moins pour lui répondre. "Je suis restée ici, car, mes parents on eu l'idée de partir à l'aventure tous les deux, je ne voulais pas les dérangés, alors passer le temps chez moi seule ou ici c'était pareil, donc je suis restée dans l'école."

Elle lui sourit c'est vrai si s'était pour restée seule chez elle a glandé, ça n'en valait pas la peine, surtout que personne ne l'attendait, même pas un simple animal, alors autant resté ici à s'ennuyer que de s'ennuyer chez soi, au moins ici elle avait quand même de la distraction. Quand elle lui fit signe de la main de la rejoindre dans la bibliothèque.

"Chikage-san, as-tu déjà manger? Si ce n'est pas le cas, que penserais-tu d'aller manger un petit bout au refectoire en ma compagnie?"

Élève de la 1-A

Il y a une chose que je ne comprends décidément pas : pourquoi quasi tout le monde pouffe de rire quand je m'excite à vouloir réparer la bourde que j'ai dit juste avant ? Ai-je l'air si drôle quand je secoue les mains comme si réellement, celles-ci allaient effacer les mots que je finissais de prononcer ? Quoiqu'il en soit, ça avait le mérite de m'apprendre une chose : si les gens riaient, c'est qu'ils ne m'en tenaient pas rigueur. Alors bien que je restai un moment rouge – à cause de ma timidité mais aussi de la dernière phrase de Shizue concernant le spectacle que je lui avais offert – je me sentais déjà un peu mieux face à elle.

Bien qu'étrangement, sa façon d'être imposait le respect. Certes, nous devons respecter tout le monde mais je ne parle pas de ce respect là. Je parle de cette impression qu'on a quand quelqu'un a suffisamment de charisme pour vous faire comprendre qu'il ne faut pas se mettre cette personne à dos. Ce sentiment qu'elle vous sera toujours supérieure, quoiqu'il arrive. Cette aura éblouissant mais pourtant pas offensif si on ne l'ennuie pas. C'est de ça que je parle et à quoi je songeai en la regardant me parler.

Ce fut dans ce sentiment de quiétude et de détente que je me surpris à poser mon menton entre mes mains, tandis que j'étais toujours accoudée au rebord de la fenêtre. Malgré la couleur plus marquée de mes joues – attestant de ma timidité toujours persistante – je parvins même à esquisser un petite sourire quand j'appris le fin mot de l'histoire. *Je me demande si j'aurais pu faire pareil ? Si maman était partie en vacance avec papa, je pense que j'aurais voulu aller avec. Enfin je pense, tout dépend je présume... mais bon, quand papa était encore là, j'étais trop petite pour décider de rester ou aller avec*

Avec le temps, j'avais appris à penser à mon père comme d'un simple souvenir – ni bon, ni mauvais. Je n'étais pas plus haute que trois pommes quand il décida de s'en aller et depuis, la vie n'avait pas spécialement été horrible. Maman avait trimé au départ mais petit à petit, nous avions tous les quatre – maman, Kaori, Yosuke et moi – pris nos marques dans cette nouvelle vie. Une existence sans présence paternel mais avec autant d'amour que si toute les anciennes générations avaient été là pour nous aimer en même temps.

Tout ça pour dire que mon visage ne s'assombrit pas à cette pensée. Au contraire, j'avais légèrement divagué en songeant à nouveau à nos dernières vacances. Pendant la période estivale, toute la petite famille avait passé un week-end aux sources chaudes, dans le nord du pays. C'était inévitablement la région la plus fraiche du Japon en cette saison. Pas étonnant qu'on y aie vu un nombre incalculable de touristes ! De quoi me permettre de pratiquer les langues qui me sont si chères... un peu de coréen, de l'anglais à profusion et un peu... mais alors très peu, de chinois.

Bref ! Revenons à nos moutons. Ou plutôt à Shizue. La jeune femme – pas désarçonnée elle non plus par ses vacances qui auraient été certainement mieux avec ses parents – changea de sujet : du tout au tout, me demandant si j'avais déjà mangé. *Ah non tiens. J'étais tellement crevée que je me suis endormie comme une souche, à peine rentrer de l'hôpital*. Ça, c'est ce que j'aurai dû lui dire. Or, toujours à moitié dans ma rêverie, je me contentai de secouer la tête de gauche à droite, sans pour autant ôter mes coudes de sur le rebord de la fenêtre et mon menton dans le creux de mes mains.

Par contre, il fallut bien que je parle quand elle me fit signe alors de la rejoindre dans la bibliothèque pour se rendre ensemble au self. En laissant mes coudes céder la place à mes mains sur l'appui de fenêtre, je me rendis compte que c'était un chouïa trop haut pour que je passe par-dessus. Avec mon genou, plus fatigué que jamais aujourd'hui, c'était hors de question que je force d'avantage. Alors, confuse, la tête baissée mais les yeux levés vers ma Senpai, je m'excusai de ne pas pouvoir la suivre totalement.

« Hm, si ça ne te dérange pas : on ne pourrait pas plutôt se retrouver à la porte du bâtiment ? C'est un petit peu trop haut pour m... » *mon genoux* « ...moi. » conclus-je après une petite pose où mon articulation de la jambe me traversa l'esprit.

L'idée même d'admettre que ça m'était impossible me gêna, empourprant à nouveau mes joues. Je savais que la hauteur n'était pas si excessive que ça mais aujourd'hui, à cet instant, il était impossible que je demande à mes jambes de faire un petit bond suffisant à me donner assez d'élan pour que je rejoigne la fenêtre.

Élève de la 3-A

Ah il n'y avait rien à dire elle était bel et bien tombé sur un phénomène avec cette jeune fille, oui il faut bien le dire ainsi vu qu'elle était réellement bien plus jeune que notre Shizue. Elle l'aimait bien finalement, elle avait trouvé quelqu'un de divertissant, ce qui l'étonnait même c'est que pour une fois Shizue n'avait pas eu de mal à parler à une fille. C'est bien un miracle ça, mais, il faut dire aussi qu'elle avait eu une occasion pour lui parler, si elle n'avait pas parlé chat, elle ne lui aurait certainement pas adressé la conversation, en y repensant elle était quand même contente de pouvoir parler à une fille assez facilement, d'habitude elle aurait vachement eu dur de le faire.

Elle aimait voir les réaction sde Nagisa, elle ne s'en lassait pas du tout, elle aimait bien observer certaines choses chez les personnes et là il n'y avait rien à dire elle avait de quoi avoir du divertissement jusqu'à qu'elle en ait dormir, oui oui elle en est persuadée, bien qu'elle ne joue pas avec elle, bien loin de là quoi que... Cela aurait pu être aussi intéressant de jouer avec elle... Non enfin voyons Shizue n'est pas comme ça, enfin personne ne le sait réellement. Bref passons, finalement elle l'avait invitée à venir manger avec au réfectoire, après tout Shizue en avait eu assez de manger seule pendant ses vacances, on s'étonne après qu'elle est une insociable...

Elle vit Nagisa vouloir venir entrer dans la bibliothèque, mais, elle ne réussi pas c'est vrai qu'elle était petite, mais, elle ce doute que se soit réellement le vrai problème, elle l'avait bien observée et elle avait vu que son genou lui faisait mal, cette preuve elle venait de l'avoir maintenant elle en est sur elle a un problème au genou, bah tout le monde peut en avoir, elle aussi avait eu des problèmes avec ses articulations, il n'y avait pas de honte avoir, mais, ne voulant pas lui montrer qu'elle avait compris le pourquoi elle ne savait monter, elle lui sourit et lui répond aussitôt.

"Ok, c'est bon je te rejoint là ne traîne pas en chemin Chikage-san"

C'est ainsi qu'elle lui fait signe d'y aller, Shizue ferme la fenêtre, puis prend sa paire de lunette qu'elle avait déposé sur la table et les mis dans sa poche bien rangée dans une boite à lunette, puis elle prit le livre, mis sa chaise correctement puis part de la bibliothèque, en disant bien au revoir à la bibliothécaire qui écrivit qu'elle avait emprunté un livre. C'est ainsi qu'elle se dirige après vers l'entrée du bâtiment, elle espérait qu'elle arriverait encore assez vite, car, elle n'aime pas trop attendre, surtout lorsqu'elle donne rendez-vous à quelqu'un, même ce n'est qu'un petit rien du tout comme ici.

Finalement elle arrive devant le bâtiment, elle attendait Nagisa, pas longtemps à peine arrivé devant l'entrée livre en main qu'elle tenait le long de son corps. Elle avait souri lorsqu'elle l'avait vu, maintenant qu'elles étaient toutes les deux, elle pouvait enfin se diriger vers le bâtiment pour manger un petit quelque chose.

"On va enfin pouvoir se remplir l'estomac, je suis contente que tu aies accepté de venir manger avec moi. C'est pénible tout le temps toute seule. Aller go!!

C'est ainsi, qu'elle avance avec Nagisa vers le bâtiment pour aller manger.

Élève de la 1-A

Décidément, cette fille avait une aura bienveillante dans le fond. Sous ses airs effrayants de prime abord, Shizue me paraissait de plus en plus amicale même si cette différence d'âge persistait. Je me voyais mal atteindre le même niveau de maturité qu'elle. Bien que j'espère être aussi « posée » que la jeune femme le jour de mes 18 ans, je restais persuadée que l'écart d'âge resterait flagrant entre elle et moi, si d'aventure nous restions en bons termes au fil des années. Je serai toujours sa Kohai et elle, ma Senpai : voilà tout.

Et dire que je tenais ce long raisonnement rien qu'avec la façon dont Shizue m'avait regardé et accepté ma proposition de se retrouver à l'entrer du bâtiment plutôt que de me laisser escalader la fenêtre. Je souris, d'un de ces sourire qui vont d'une oreille à l'autre sans pour autant dévoiler mes dents, tout en acquiesçant vigoureusement. Pleine de conviction à l'idée que je ne la ferais pas attendre plus d'une minute malgré que mon trajet était nettement plus long que le sien.

En chemin vers l'entrée du bâtiment Shôwa où la bibliothèque – et Sanada Senpai – se trouvait, j'imaginais où elle pouvait en être au même instant. J'avais quitté la fenêtre avant elle, lui laissant le soin de la refermer et sûrement de reprendre ses affaires. Dans le meilleur des cas : pas grand chose ; dans le pire : tout un fatras scolaire fait de livres, de manuels, de trousse pleine de stylos et crayons, et j'en passe. Puis quand je supposais qu'elle était dans le couloir, je me suis rendue compte que de mon côté, je n'avais pas beaucoup avancé.

Mon genou était encore un peu lancinant à cause des examens de cet après midi, ce qui me faisait boiter légèrement. *Fichu genou* à cause de lui, aujourd'hui, je ne pouvais même pas trottiner comme j'aurai pu le faire la veille ou que je pourrais faire d'ici deux jours. Pourtant, ça m'aurait été bien utile pour arriver exactement en même temps que Shizue à l'entrée. Mais une lueur d'espoir s'empara de moi quand j'arrivais dans la dernière ligne droite. Devant l'entrée éclairée par une veilleuse : personne. J'avais encore un bout de chemin à faire mais Shizue, même si elle arrivait maintenant, n'attendrait pas plus d'une minute ou deux.

*Bingo !* Alors que je n'avais plus que cent mètres à faire, je vis la porte s'ouvrir, laissant apparaitre la jeune femme. De mon côté, il était difficile de me voir compte tenu de l'obscurité de la nuit et de l'absence d'éclairage dans les pièces que je longeais. Inutile d'allumer quoique ce soit là où personne ne viendrait avant la rentrée ! J'activai alors un peu le pas, boitant un peu plus de ce fait, pour arriver au plus vite à ces côtés.

« Dans les temps » lançai-je en faisant le signe de la victoire, non pas de façon occidentale mais à la kawaii mode japonaise.

En d'autre terme, j'arrivai à hauteur de Shizue en encerclant mon œil de mon index et mon majeur mis à la verticale. Faisant plutôt un bec de canard grand ouvert qu'un V. Autant dire que je n'aurai fait cette pose avec personne à moins de me sentir à l'aise. Ce qui était visiblement le cas. Un enthousiasme qui sembla partagé compte tenu de la réponse de ma Senpai ; ce qui entraîna un nouvel acquiescement de ma part quant à aller enfin manger.

To Be Continued... =>>>

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L'école presque vide ça fait quand même peur [Nagisa Chikage TERMINE]

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