Midnight Poison. [PV Yunnosuke].

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23h01. Après une journée ennuyeuse à trainer dans l'établissement, à regarder les autres, à se faire des préjugés, à juger. Et à s'ennuyer, toujours. Deux semaines que son rouquin avait disparu, dans les rues evidemment et elle n'était pas sûre de le voir revenir entier, ou de le voir revenir tout court. Il allait encore une fois se battre, dormir chez des filles le soir, coucher avec pour avoir un lit, une douche et de la nourriture, puis il disparaitrait le lendemain sans rien laisser. Il oubliera Tsuyu, peut être. Mais elle s'en fichait, elle voulait juste qu'il revienne, juste le sérrer contre elle comme cette nuit et l'engueuler encore et toujours. Elle s'en remettait difficilement et n'arrivait pas à se changer les idées. Elle ne lui resterait pas fidèle pendant son absence, elle l'avait prévenu et ne se generait pas. Des coups d'un soir, elle en avait eu quelques uns. M'enfin, elle allait mieux, et avait oublié son viol, un an auparavant.
Elle souriait, allait vers les gens, provoquait, marchait la tête haute et le regard insolent. S'amusait, profitait de la vie, on pouvait presque dire qu'elle était heureuse. Elle redevenait elle même.

La gamine venait de prendre une douche et gelait à cause de ses cheveux humides, elle se dirigea donc vers le salon. Le feu était allumé et il n'y avait personne, parfait. Elle s'approcha de la chemina et enleva sa chemise qu'elle posa des flammes pour la sécher, restant en soutif. Elle s'allongea sur un sofa et fixa le plafond en soupirant. Tout était silencieux, ça l'exaspérait presque, tout ce calme parfait. Elle s'assoupit légèrement puis entendit des pas s'approcher. Evidemment fallait qu'on vienne l'emmerder même ici. Elle se leva et aperçu une silhouette dans la pénombre. Un jeune homme apparement. Elle pourait peut être abusé de lui? - :P - Incorrigible. Elle ne comptait pas se rhabiller pour lui, et detourna simplement le regard fixant les flammes. Qu'il entre ou pas, peut importe, mais un peu de compagnie la changerait et pourquoi pas une nouvelle connaissance pour passer le temps. A part Taolin et Lyo elle n'avait tissé de liens avec personne et le regrettait. Elle se leva et alla chercher une clope de la poche de sa chemise, elle ne fumait pas vraiment, simplement piquait une cigarette de temps en temps histoire de passer le temps. Celle ci était une Black Devil, ses préférées. Une cigarette à la vanille, elle la tendit vers les flammes et l'approcha rapidement à ses lêvres pour l'allumer puis recracha un nuage de fumée. Elle se tourna vers l'inconnu, il était toujours là mais elle ne distinguait toujours pas ses traits. Elle espérait voir appraitre un beau jeune homme, mystérieux et interessant. C'était rarement le cas mais bon, elle ne pouvait qu'ésperer comme elle l'avait souvent fait tout au long de sa vie.

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Après avoir prit une bonne douche, sans le blondinet cette fois et sans les problèmes de boutons, son peignoir enfilé, il se balada dans les couloirs de Shokuboo en se séchant les cheveux. Malgré les regards des élèves à son égard, il continua de les ignorer. Yun faisait comme si l’école lui appartenait déjà, il avait vite prit ses marques, c’est pour cela qu’il n’en avait rien à faire des critiques. Il vivait sa lui et c’était déjà assez pour lui. Il grimpa les marches pour se retrouver au premier étage. Cela faisait un petit bout de temps qu’il n’était pas venu. La dernière fois qu’il avait mit les pieds dans ce lieu c’était pour se diriger au réfectoire. A présent, il ne savait pas où aller. Mais à ce moment, il s’arrêta un instant pour répondre à son téléphone qui sonnait. Il l’avait gardé avec lui quand il était parti se prendre une bonne douche.

Il décrocha son mobile, il ne doutait pas sur l’identité de la personne qui n’était autre que sa sœur. Il bâilla sous les réprimandes de sa sœur. La fatigue se faisait sentir, ce qui était normal puisqu’il dormait tôt. Il n’aimait pas dormir aussi tard, mais ce soir, malgré les moult appels de sa chère jumelle qui le cherchait dans toute l’école, il n’avait pas eu un seul moment de répit. Bref, pendant qu’il écoutait sa sœur blablater, sans faire attention il s’adossa à une porte qui s’ouvrit. Il se retourna quand il vit une silhouette l’observer. Intrigué et curieux à la fois, il décida de raccrocher au nez de sa sœur avant de l’éteindre pour avoir la paix et de franchir la porte de la salle. La pièce était composée de canapé, poufs etc… Tout pour le confort des élèves. S’approchant de la personne, il distingua clairement de longs cheveux noirs légèrement ondulés. Pour apercevoir de plus près les traits de son visage, il s’assit à côté d’elle et regarda les flammes qui crépitaient dans la cheminée. Alors que lui était dans son peignoir, il s’était mit en face du feu pour se sécher plus rapidement. Mais la chaleur commençait à s’intensifier dans la pièce qu’il enleva son peignoir. Son corps dégageait une odeur de frais au parfum de noix de coco.

Il n’avait prêté aucune attention vers la jeune inconnue qui embrassait sa cigarette du bout des lèvres avant de rejeter un petit nuage de fumée. Il l’a regarda. Était-ce lui, la cheminée ou tout simplement cette jeune fille à moitié dénudée qui lui faisait monter la température ? Quand on est un homme et quand on a une belle jeune femme à ses côtés, il n’y avait pas que la température qui montait en lui. Pourtant, le jeune japonais n’avait rien d’un pervers, ni même du genre à passer son temps à courir après les filles…mais un peu d’affection ne lui ferait pas de mal, non plus. Il fixa à nouveau les flammes danser pour penser à autre et s’excusa :

« Désolé, j’espère que je ne t’importune pas. »

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Un beau jeune homme entra, pour une fois, très beau jeune homme même, elle n'en ésperait pas tant. Elle pensait bien profiter de la situation, la porte était fermée et normalement personne n'entrerait, mais toutefois, elle irait doucement. Elle remarqua les regards insistant qu'il posait sur elle, et elle savait très bien l'effet que ça pourrait lui faire. Elle se tourna vers lui lorsqu'il s'excusa, un sourire coquin sur les lêvres, sa voix, se voulant mielleuse et aguicheuse s'éleva dans la pièce:

"Pour être franche, je pensais passer une soirée tranquille, donc oui tu m'importune mais encore une fois, ça dépend de ce que tu fera pour te faire pardonner..."

Elle prit un taffe de sa clope et s'aprocha du jeune, lui crachant la fumée au visage, son regard planté dans le sien. Elle allait bien s'amuser. Elle se colla à lui, toujours ce foutu sourire aux lêvres. elle posa sa main sur sa cuisse et la remonta jusqu'au torse du jeune homme le caressant du bout des doigts. Il sentait merveilleusement bon.

"Noix de coco, ça donne envie..."

Elle ne put retenir un petit rire et se releva, tout à fait sûre d'elle. Elle jeta son mégot dans le feu et se tourna vers lui, prête à pousser le jeu un peu plus loin. Elle le poussa sur le sofa derrière lui, de façon à l'asseoir puis s'assit elle même à cheval sur ses genous, face à lui. Elle enfoui son visage dans son épaule laissant ses lêvres glisser dans le cou du jeune homme qu'elle sentait rougir. Elle arêta son petit jeu puis se releva en riant.

"C'était trop tentant, j'éspère ne pas t'avoir choqué. Tsuyu Nagaya, enchanté."

Elle semblait en avoir finit avec lui mais elle ésperait qu'il lui fasse à son tour des avances, elle voyait la soirée, ou plutot la nuit s'anoncer tout autrement. Elle avait envie de lui, on pouvait dire ça. En tout cas, une chose était sûre, elle ne le repousserait pas s'il entreprenait quoi que se soit. Elle se tut attendant qu'il se présente à son tour. Elle s'approcha du feu et essora ses longs cheveux et les ébouriffa légèrement et dirigea son regard vers Yunnosuke, les yeux brillants. Il ne semblait pas insensible à son petit jeu, elle aurait peut être ce qu'elle voulait finalement. Un peu de chaleur humaine ne lui ferait pas de mal et égaiyerait un peu son quotidien. Si son cher Lyo savait, il en mourrait de jalousie, et Taolin aussi, mais pour l'instant elle ne pensait pas du tout à son rouquin, elle faisait çaelle, simplement pour elle, parce qu'elle aimait ça. On pouvait la traité de fille facile, de p*te, c'était peut être vrai mais elle s'amusait ainsi, ça ne regardait personne d'autre. Yunnosuke était toujours assis, apparement étonné, elle se plaça face à lui et le fixa, un sourire insolent aux lêvres. Elle ne voulait pas attendre. Un mot lui échappa, montrant clairement son envie d'accélérer les choses.

"Alors?"

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Lui qui pensait passer une soirée au calme, mais non il sentait les regards remplis d’amour, non pas comme une petite amie regarde son chéri, c’était plutôt un regard qui en disait beaucoup. Un regard provocant, suivi d’une réponse en toute franchise mais elle souhaitait un échange. Yunno ne savait pas quoi faire pour se faire pardonner, en plus de cela elle lui envoya la fumée de sa clope en pleine figure parfumé à la vanille. La vanille il adorait, les personnes qui fument, ça c’est une autre histoire. Même si elle croyait que cela lui ferait quelque chose, le visage du garçon resta neutre, sans vraiment aucune expression. Que comptait-elle bien faire ? Il suivait les faits et gestes de cette demoiselle sulfureuse. Il comprit alors l’échange qu’elle attendait de lui. Il était surpris et mal à l’aise, puisqu’il n’aimait pas jouer à ça…Mais après tout pourquoi ne pas se laisser tenter par une délicieuse « friandise » ?

Les filles ne s’en privaient pas de lui et il savait que cela allait continuer pendant un long moment. Après son compliment sur son parfum, il continua de l’admirer puisqu’elle était sur ses genoux pour l’embrasser au creux de son cou. Il sentit ses joues légèrement rougir accompagné de crispation qui le bloquait car il ne s’y attendait pas du tout. Apparemment, elle s’était laissée subjuguer par sa beauté et la tentation la rongeait un peu. Il aurait voulu lui aussi se présenter mais il était un peu coincé. Les choses se sont enchaîné si vite qu’il ne voyait pas venir et rien que de voir le sourire malicieux la belle Tsuyu. Toujours la suivant du regard, il la vit essorer sa longue chevelure mouillée près du feu. Pendant ce temps, il en profita pour y réfléchir un bon coup avant qu’elle ne revienne sur lui…

Il est vrai qu’il n’a jamais eu de relations fixent avec quelqu’un, les seules relations qu’il avait eu étaient purement sexuelle et c’était surtout avec la gente féminine. En ce qui concerne les hommes, c’était moins, mais il y en avait quand même un peu. Non, il n’était pas un homme à femme, ni un homme à homme, mais la vie est si courte et louper des occasions serait bien triste. Ce qu’il aurait préféré c’était d’avoir une relation stable, mais hélas son côté un peu trop introverti le permettait peu et l’énervait à la fois. Un peu de chaleur humaine n’allait tuer personne alors autant continuer. Au moment de se relever, il retomba aussi vite car la jeune fille revint vers lui et montra son impatience. Alors qu’il n’était qu’en boxer, il prit Tsuyu par la taille et la colla contre son torse froid, afin de sentir le magnifique corps de l’étudiante contre lui. Puis il ajouta :

« Yunnosuke Tomohisa, alors je dis à ta guise ma chère… »

Sans plus attendre, il embrassa lentement sur ses douces et fines lèvres avant de le rendre plus intense. Tandis que ses mains allèrent rendre une petite visite dans le dos de la brune et passer une main sous l’accessoire nommé soutien-gorge. A vrai dire, il la laissa prendre les initiatives avant d’en faire de même…

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Et un de plus. Il s'était laissé tenté et il ne le regretterai pas. Elle comptait bien lui faire passer une nuit inoubliable. Il avait semblé hésiter mais contre toute attente -ou presque- c'est lui qui vint vers elle, l'air beaucoup plus sûr de lui cette fois. Très bien, elle n'avait pas pensé qu'il céderait aussi facilement, mais peut être avait il l'habitude d'être courtisé par la gent féminine, dans ce cas là elle n'était qu'une fille parmis tant d'autres. Ca ne la dérangeait pas puisqu'elle ne cherchait pas à être une fille importante dans sa vie. C'était la même chose pour lui, il n'était pas le premier, et surtout pas le dernier. Seulement elle n'avait pas l'habitude de s'envoyer en l'air avec des étudiants de Shokuboo Inochi mais plutôt avec des inconnus rencontrés à l'extérieur ce qui était très peu prudent. 4 ou 5, en deux semaines, elle faisait très attention au périodes dans lequelles elle le faisait, histoire de ne pas tomber enceinte. Les maladies... C'était autre chose. Pour l'instant elle ne pensait qu'au plaisir et les frissons commençait à se faire sentir sous les caresses du jeune homme ainsi que son baiser.

"C'est que monsieur embrasse comme un Dieu..."

Murmura-t-elle les yeux brillants. La pure vérité, elle n'était pas tomber sur un nul. On pouvait dire qu'elle avait de la chance, beau, entreprenant, sachant comment s'y prendre. Elle allait passer une bonne nuit elle en était certaine maintenant. Ses mains reprirent vie et allèrent se déposer dans le dos du jeune homme, allant de son cou jusqu'à la limite de son boxer avec laquelle elle jouait. Elle plaça sa jambe entres celles du jeune homme, lui caressant légèrement l'intérieur des cuisses. Elle l'embrassa à nouveau plus... langoureusement ses doigts se perdant dans les magnifiques cheveux de son compagnon.
Il fallait bien l'avouer, Tsuyu avait de plus en plus envie de lui et envisageait peut être une relation avec lui après cette nuit. Pas quelque chose d'amoureux non mais ils pourraient... coucher ensemble amicalement? Comme avec son cher Lyo. Elle multipliait les amants, elle pensait bien qu'elle risquerait quelques emmerdes avec Tao mais il n'avait franchement rien à lui reprocher par rapport à se qu'elle accepter de vivre pour lui. Elle éssayait simplement de l'éffacer de son ésprit les quelques mois où il ne serait pas là mais c'était dûr, étant donné la nuit qu'ils avait passés à son retour. Elle n'avait jamais ressentit ça, n'avait jamais pensé ressentir ça. Elle l'aimait, c'était aussi simple que ça, mais elle n'osait pas penser à lui. Peut être fallait il l'oublier, il risquait de disparaitre, il risquait de revenir. Trop compliqué. Mais pour l'instant seul le bel Appolon qui abusait d'elle comptait à ses yeux. Elle se demandait aussi comment pouvait être sa vie. S'il avait une petite amie? Ca ne la genait pas plus que ça, c'était pas sa faute si elle avait un mec cédant aux première caresses d'une inconnue. Ou peut être voyait il Tsuyu comme étant spéciale ou particulièrement atttirante, c'était toujours flatteur. La jeune fille elle ne pouvait le juger qu'après avoir vu de quoi il était capable, si elle se souviendrait de lui ou pas, en tout cas, il devrait faire fort.

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Ca y est, c’était l’apothéose ! Ils avaient atteints tous les deux, le septième ciel. Reprenant son souffle, il retira son anguille, reposa les jambes de Tsuyu. Ses paumes étaient à présent contre le mur, sa tête enfouit dans le cou de la brune. Il avait entendu son nom, mais aucune réaction de sa part. Il fit comme si il n’avait rien entendu. Sans même la regarder, il tourna les talons. Essuyant son anatomie à l’aide de son peignoir, il décida de ne pas mettre son peignoir et de sortir nu du salon. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas connu cela, sans regret, il était quand même fier de lui. Arrivé à la faire voyager au paradis des plaisirs, c’était un exploit pour un homme.

Avant de sortir de la salle, il se dirigea vers le feu de la cheminée et fixa les flammes qui dansaient. Il devait être plus de minuit passé, même si il pensait que cela était rapide, l’heure avait défilé pendant leur balade amoureuse. Son corps était encore tout transpirant, ça demandait un effort physique. Alors qu’il venait de prendre une douche, voilà qu’il venait à nouveau de se « salir ». Non pas que ce qu’il venait de faire, mais il ne supportait pas transpirer. Il se remit droit en faisant craquer son dos et son cou. Il remit son boxer. D’accord, sortir tout nu dans les couloirs ne le gênait pas, mais il préférait éviter les ennuis.

Son peignoir sur l’épaule, il se dirigea vers la porte. Au moment de tourner la poignet, une main l’agrippa. Sans la regarder, juste en fixant la porte, il l’entendait à nouveau son prénom. Que lui voulait-elle encore ? N’avait-elle pas encore eu ce qu’elle voulait ? De toute manière, il commençait à fatigué et avoir sommeil.

"Tu veux quoi encore?"

Le Yunno d'avant n'avait rien à voir avec celui de maintenant, il était là et son visage n'exprimait plus aucun sentiments. Son côté froid et distant reprenait le dessus. Il repoussa lentement la main de Tsuyu.

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"Rester avec toi."

Déstabilisée, c'était le mot. Elle avait supçonnée une fin semblable mais n'avait pas osé y croire. Le vrai Yunno reprenait le dessus malheureusement. Elle était nue en face de lui, retirant la main que le jeune homme avait repoussé. Elle ne voulait pas qu'il parte ça c'était clair. Ils avaient fait l'amour, d'accord, mais au delà de ça, il pouvait y avoir autre chose? Elle les avaient imaginés s'allonger sur le sofa, le corps encore brulant, blotits l'un contre l'autre, silencieux ou discutant de chose et d'autre pour pouvoir mieu cerner celui qui l'avait envoyé au paradis cette nuit là. Elle considérait ça comme un coup d'un soir mais le beau brun semblait l'intéresser, au délà de son corps et de ce qu'il pouvait faire avec. Elle soupira passant un main frêle dans ses cheveux pour les ébourriffer. Les joues encore rosie par ce qu'elle venait de ressentir il y a une minute. Elle l'avait regardé récupérer son peignoir et s'éssuyer sans un mot. Elle fixa un intensement les muscles de son dos onduler sous sa peau lorsqu'il s'était étiré. Comment faire pour le convaincre elle n'en savait rien. Elle s'avança tout de même vers lui et passa ses bras autour de sa taille.

"Passe au moin la nuit avec moi, même si tu ne veux pas me conaître ni me revoir."

Elle avait dit ça sans le regarder, le front contre son épaule, il dégageait encore cette délicieuse odeur de noix de coco. Elle ne savait plus quoi dire, s'attendant peut être à s'en prendre une. Ils pourraient se revoir. Que pour le sexe evidemment mais la gamine visait peut être autre chose. Elle était légèrement choquée de le voir autant changer. Plus de sourire radieux sur les lêvres, plus d'yeux brillants fous de désir. Ce n'était pas le même Yun qui l'avait complimenté.

"Tu vas vraiment t'en aller comme ça? Sans un mot? Après tout ça? Je suis pas d'accord. D'accord c'est un rapport sans avenir mais quand même. Tu vas pas me dire que tu te fou absolument et totalement de moi. Tu m'as désiré, tu m'a fait l'amour comme jamais, tu m'as complimenté, souris. Tu peux pas être si insensible que ça."

Elle se recula ensuite, une main toujours sur la taille du jeune homme, un léger regard de repproche. Il pouvait maintenant s'appercevoir qu'en fait, elle était toute jeune malgrès ses gestes sulfureux et provocateurs. Elle lui faisait aussi peut être penser à une fille naive et amoureuse qui croit pouvoir le séduir et le retient avec des mots et des gestes idiots. Ce n'était pas ça, du moin pas totalement. Elle voulait simplement l'avoir un peu pour quelques heures de tendresse après ce rapport plus... bestial. Dormir avec lui, juste se tenir près de lui car c'était ça qu'elle cherchait, de la douceur, du plaisir aussi certes mais de la chaleur humain aussi. Elle avait réussi à le charmer pour ça, pourquoi ça ne fonctionnerait pas une deuxième fois.

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De l’affection ? Elle voulait qu’il passe la nuit avec elle. Arriver à convaincre de le faire dormir avec quelqu’un c’était un peu difficile. Sans un mot, il sentit de douces mains venir se blottir contre son torse. Il l’a repoussa une nouvelle fois, il entendit la voix de Tsuyu mais il ne l’écoutait pas tellement. Il n’avait pas tellement la tête à penser à ça. Dormir avec elle ? Depuis combien de temps il lui fallait quelqu’un avec ? Sans vraiment la vexer, il voulait juste soulager. Oui, il comptait un peu la jeter en quelque sorte.

« Bah va retrouver ton homme. »

Yun avait sortit sa phrase spontanément tout en ignorant si elle avait quelqu’un dans sa vie ou pas. C’était une histoire d’un soir après tout. Tsuyu ne l’intéressait plus à présent. Il hésita un moment avant de se retourner pour plonger ses yeux dans les siens. Sans vraiment chercher dans le fond ce qu’elle lui voulait, il était décidé à ne pas finir la nuit avec, c’était une chose radicale dont il ne reviendra pas dessus. Sur un ton un peu froid tout en suivant les mains baladeuses de sa jeune compagne.

« Insensible ? Hmmm…peut-être que je le suis, peut-être que je ne le suis pas… »

Il était en train de la faire un peu tourner en bourrique. Ce grand garçon n’aimait point se dévoiler. Préférant laisser le silence un peu planer sur sa vie, il chassa encore une fois les mains de la jeune fille. Il visa de ses yeux marron le regard de celle-ci. Lui jetant un regard presque menaçant.

« Arrête de me toucher, veux-tu ? »

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Il la jetait, tout bonnement. Bien, elle ésserait quand même, elle l'appréçiait et il l'intriguait alors valait mieux tenter sa chance, elle n'y perdait rien vu qu'il n'avait aucune considération pour elle, si ce n'est, une vide-co*illes.
Arrêter de le toucher? Surement pas.

"Ca te genait pas ya 30 secondes."

Retrouver son homme, il l'avait... non pas véxé, mais il avait touché un point sensible, Taolin. Il pensait bien que si son homme était là, elle serait avec lui et pas entrain de se faire sauter par le premier venu. Il était con à jouer les mecs froids et renfermés, ça n'avait aucun sens après ce qu'ils avaient fait. Mais c'était comme il voulait. Elle s'adossa, sur la porte, toujours nue et planta son regard dans le sien, elle pousserais le bouchon un peu plus loin ce soir.

"Mon homme n'est pas là comme tu t'en doute. Mon homme est sans doute dans la rue entrain de se battre parce que mon homme, ne tiens pas plus d'un mois dans cette école. Mon homme, je ne suis pas sûre de le revoir, et tu t'en doute bien s'il était là je serais pas ici comme une pauvre idiote à ésseyer de te retenir alors que tu ésseye de jouer les machos. Tu es idiot."

Sur ce, elle se mit sur la pointes des pieds, et lui donna un coup de langue rapide sur les lêvres. Elle au moin ne s'amusait pas à jouer un rôle, gardant son côté provocateur. Elle lui sourit, pas un sourire joyeux non un sourire moqueur. Qu'il lui donne une seule raison de ne pas rester avec elle. Elle lui avait plu, il l'avait trouvé, "délicieuse". Ou ça n'avait été que des paroles en l'air? Mais est ce que ce n'était pas le propre d'une jeune fille naive de croire n'importe quoi et d'être un peu trop sentimentale?

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Yun baissa la tête et rigola, non pas que les paroles de la jolie brune étaient très humoristiques, mais son comportement lui faisait rire. Il l’a regarda avec un léger sourire au coin de ses lèvres rosées.

« Oui, tu as raison. Je suis idiot et je vais t’avouer que cela ne me gêne absolument pas de l’être. »

Il eut un deuxième quand il reçut un coup de langue un peu humide sur ses lèvres. Yun essuya, non pas avec sa main, mais avec le bout de sa langue ses lèvres pour aller récupérer le peu de salive que Tsuyu avait laissé. Avec son index, il humecta son doigt avant d’aller caresser la joue de la demoiselle. Il lui jeta, tout comme elle le faisait, un œil un peu provocateur lui aussi.

« Ton homme n’est plus là et tu as besoin d’un autre pour te réconforter. Suis-je un jouet à tes yeux, chère Tsuyu ? »

Yun avait un sentiment de peine envers elle mais il n’allait pas être compatissant vis-à-vis d’elle. Elle semblait bien trop fragile à ses yeux et il comptait bien la surveiller de près sans trop être gentil non plus. Il voulait qu’elle garde en tête ce côté macho, tant qu’il n’y a pas plus d’ambiguïté entre les deux amants. Il se retourna vers la porte, baissa la poignet de la porte, mais il fut une nouvelle fois retenue par des douces mains et une voix qui le suppliaient de rester. Il repoussa ses mains et sortit du salon. Yun était catégorique et il n'allait sûrement pas revenir sur ses pas.

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Elle devait donc se résigner à dormir seule, tant pi pour sa nuit de douceur. Elle ne dormirait pas tout court. Lorsqu'il repoussa ses mains, elle ne l'agrippa pas de nouveau, souriant, elle avait comprit. Elle le regarda s'en aller et hurla un:

"On se reverra idiot!!"

Elle se tourna ensuite vers la cheminée qui s'était presque éteinte puis vers l'horloge, 00h45, 1h30 de plaisir seulement, qui lui avait paru des heures. Elle sourit et se rhabilla sans un mot, puis sortit du salon gaiement, direction le toit, les joues encore rouge, le sourire aux lêvres, des souvenirs plein la tête et encore cet enivrant parfum coco qu'elle adorait.

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