Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 Fairytales [Libre]

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Sakurina Mori
Élève de la 2-A

Sakurina Mori


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MessageSujet: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptyJeu 22 Déc - 17:53

L'automne et ses couleurs chaudes. Magnifique saison s'il en est, assez plaisante pour quiconque n'est pas particulièrement emballé par la chaleur. En l'occurrence, quelqu'un comme notre protagoniste de sexe féminin répondant au doux nom de Sakurina Mori, n'aimait pas la chaleur. Et elle avait attendu avec impatience cette période si plaisante qu'est l'Automne, sa saison préférée. Même la pluie ne la dérangeait pas, c'était même quelque chose qui avait tendance à l'inspirer. La mélancolie des couleurs et de la mort de la nature la poussait à peindre encore et encore, à créer toujours plus.

Assise sur le rebord du lit, les pieds battant dans le vide, Sakurina devisait seule depuis environ dix minutes. Elle revenait à peine de son dernier cours, et se demandait ce qu'elle pouvait bien faire. Elle avait à priori avancé ses révisions, puisqu'elle avait pris pour résolutions de s'améliorer encore dans les matières où elle était assez faible. Mais surtout, la demoiselle voulait faire une pause dans ces matières inintéressantes selon elle. La blondinette ne voulait pas non plus se lancer dans de la peinture, de peur de se retrouver assez tard à travailler sur une production qu'elle ne finirait pas. Et surtout, elle tournait trop en rond. Ses travaux abordaient trop souvent les mêmes thématiques, présentaient la même palette de couleurs, et elle s'en voulait de devoir changer de médium artistique pour enfin varier les ambiances. De plus, pour pouvoir faire de la photographie, elle devait sortir, chose dont elle n'avait pas vraiment envie. Non, là, elle voulait rester dans l'école qui était assez calme, avec l'arrivée de l'automne. Peut être les gens étaient ils envahis d'une mélancolie qui calmait leurs ardeurs, elle n'en savait trop rien, mais tout semblait au repos. Autant en profiter, elle qui aimait les gens calmes et posés.

Tandis qu'elle sautait au pied de son lit, la blondinette se fit la réflexion qu'elle pouvait tuer le temps en cherchant l'inspiration dans une source à priori inépuisable, cette source était bien évidemment la bibliothèque qui regorgeait de livres aux thématiques très diverses. Après tout, il n'est jamais trop tard pour apprendre des choses, ou approfondir des connaissances. Elle qui se vantait d'être très ouverte d'esprit, il semblait évident que ce lui lui serait plaisant.

Gardant son uniforme par habitude et par flemme, la jeune fille tria les affaires dans son sac. Aucun intérêt à garder des cahiers qu'il était bon de garder intacts pour ses cours. Pour elle qui pouvait parfois faire preuve d'une certaine maladresse, il valait mieux garder le minimum nécessaire. Elle se contenta de son portefeuille, une trousse à crayons et d'un carnet personnel dans lequel elle recensait ses idées pour l'écriture et parfois des thématiques intéressantes, ainsi qu'une petite bouteille d'eau. Jetant un dernier regard à son miroir à pied disposé sur son petit bureau, elle en profita pour réajuster son serre tête à noeud avant de partir en attrapant une pince crocodile. Son habituel léger sourire aux lèvres, elle traversa avec assez d'assurance le chemin qui la séparait de la bibliothèque. Auparavant, elle perdait beaucoup de temps à se repérer, elle qui était toujours perchée à des kilomètres au dessus du monde terrestre, elle avait appris à se reconnecter au monde réel le temps de ses déplacements.

Arrivée à la bibliothèque, elle s'étonna du peu de monde qui la peuplait. Et puis elle se rappela que tout le monde n'avait pas forcément terminé les cours à la même heure qu'elle, et surtout que pas tout le monde avait un intérêt comme le sien pour les bouquins. Sakurina avait donc l'embarras du choix concernant l'endroit où elle pouvait s'installer. Au hasard, elle choisit une petite table, afin de ne pas monopoliser un emplacement où un groupe de travail pourrait s'installer, et y posa ses affaires. Le hasard fit que cette table se situait près d'une étagère qui comprenait entre autres des œuvres liées au conte, aux fables et autres mythes. C'est pourquoi elle eut un sourire amusé lorsqu'elle se retourna vers le rayon après avoir posé son sac sur la table, jugeant que son inconscient lui jouait des tours. La blondinette attrapa un crayon et son carnet dans le sac, le feuilletant à la recherche de titres notés au préalable, comptant sur son assiduité à remplir ledit carnet pour avoir quelques pistes. Elle se lança à la recherche de contes occidentaux, ceux qui l'inspiraient depuis déjà plusieurs années, tandis qu'elle entendait du bruit venant de l'entrée de la bibliothèque. Elle était loin et ne pouvait rien voir, mais c'était sans doute quelques élèves qui venaient travailler, ou profiter du calme du lieu.
Sur son petit carnet, elle vit noté le titre "Les contes de ma mère L'Oye". La version originale de certains contes des frères Grimm. Elle voulait les lire réellement, et non sur les quelques sites internet français qu'elle avait vus auparavant, depuis un bon moment déjà. Elle n'avait que peu d'espoir, mais peut être pouvait-elle compter sur le côté fourni de la bibliothèque pour lui faire des surprises.
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Dean Onwara
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptyJeu 29 Déc - 14:49

Trop de bruit. Partout. Partout où notre jeune homme allait, il y avait ces truc qui s’appelaient humain qui venait le déranger pour des choses aussi futiles qu’inutiles. Dean passait donc son temps à fuir. Il avait testé en premier lieu la salle des professeurs, mais, à croire qu’ils le faisaient exprès, tous les professeurs s’étaient regroupé en ce lieu pour se raconter leur journée. Bon, si notre infirmier avait aperçut Miku, il se serait sans doute plus attardé dans la salle, mais étant donné qu’il ne la voyait, il avait décidé de fuir. Second lieu de naufragé avait été l’appartement. Sauf que l’appartement était trop loin et étant donné que notre jeune homme ne trouverait sans doute plus le courage de repartir –voire de bosser sur ce qu’il devait bosser- une fois confortablement installé dans le canapé.

Arrêté, debout, au milieu des passerelles, notre infirmier soupira discrètement, tandis que son cerveau passa en revu tous les lieux possibles. Le parc ? Lançant un coup d’œil par la fenêtre, Dean grimaça doucement, réfléchissant. Ça pourrait être une bonne idée, mais il y avait pas mal de gens dehors entrain de se prélasser et faire le plain de vitamine D grâce aux derniers rayons de soleil. Même si c’était tentant de travailler dehors, la position assise et les feuilles sur les genoux n’étaient pas ce qu’il y avait de plus confortable. D’autant que l’écriture devrait être soignée. Mais quel autre lieu y avait-il ? Alors que le regard de Dean glissa le long du chemin, il atterrie sur le banc. Celui sur lequel il avait la connaissance avec la bibliothécaire. Les yeux de notre infirmier s’écarquillèrent, un sourire naquit sur ses lèvres. C’était ça ! Il allait aller à la bibliothèque. Au moins il ne sera pas déranger !

Ainsi, se détournant, il fit demi tour et, d’un pas rapide, sorti des passerelles et se dirigea vers le bâtiment Showa, dans lequel se trouvait la bibliothèque. Il passa la porte et s’arrêta lorsque celle-ci se referma. Souriant, Dean apprécia le grand silence de la pièce puis s’avança. Il lança un coup d’œil à l’accueille et murmura un « bonjour » à l’attention de Nikome, avant de se diriger vers le fond de la salle, à la table à laquelle il était très souvent assit. Sauf que, sur cette même table, se trouvait des affaires. Marquant un temps d’arrêt, notre jeune homme soupira discrètement puis se décida à prendre la table d’à côté.

Là il s’installa, sortie un bloc de feuille et son nouveau livre. Un livre de bien 500 pages, très clair, très bien écrit et expliqué, avec de beaux dessins bien compréhensibles sur la neuroanatomie. Certes, en tant qu’infirmier il n’avait pas besoin de savoir tout ça, mais notre Dean est un jeune homme avare de nouveauté et près à tout pour approfondir son savoir. Il avait donc commandé ce livre sur le net en faisant une très bonne affaire et venait de le recevoir la veille. Notre infirmier avait déjà commencé à le bouquiner pendant ses heures de travail, mais voulait maintenant s’y mettre sérieusement.

Ainsi donc, il ouvrit son livre puis lança un coup d’œil à la jeune fille qui était entrain de fureter entre les rayons. Fronçant légèrement les sourcils, Dean se demanda ce qu’elle cherchait avant de, finalement, reporter son attention sur son propre livre.
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Sakurina Mori
Élève de la 2-A

Sakurina Mori


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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptySam 7 Jan - 22:37

Suite au stress engendré par cette journée de cours, Sakurina se sentait de mieux en mieux dans le calme de cette bibliothèque qui, bien loin d'être son idéal esthétique ancien qu'elle aimait dans l'idée qu'elle avait d'une bibliothèque, n'en restait pas moins un lieu de savoir et d'inspiration. Et puis, elle avait une table pour elle toute seule, ne devant par conséquent pas composer avec la présence d'une personne très proche physiquement d'elle. Trop de monde était souvent une source de stress inconscient chez les gens, encore plus chez les rêveurs nés qui n'aiment pas trop se réveiller et se rendre compte qu'ils sont sur terre. Enfin, ce qui était certain, c'était bien que l'atmosphère de la bibliothèque était reposante et déstressante.

La blondinette parcourait les ouvrages qui lui faisaient face avec espoir, et ce en passant la main par réflexe sur la tranche de ceux ci. Elle aimait toucher les livres, sentir le papier ou le glaçage de la couverture, la sensation de tenir le savoir dans ses mains, une des raisons pour lesquelles elle n'aimait pas vraiment les livres électroniques d'ailleurs. Tout à coup, elle crut voir un livre plus fin que les autres. Intriguée de ne pas pouvoir lire de titre sur la tranche, elle se décida à le saisir avec délicatesse pour ne pas l'abîmer, et l'ouvrir entre ses mains. Et, ô surprise, il s'agissait en fait de celui qu'elle recherchait. Une édition qui semblait plus ancienne qu'une partie des ouvrages très récents qui l'entourait, ce qui ne manqua pas d'attiser la curiosité de la demoiselle.
Sakurina prit donc le livre et le posa sur la table, ouvert à la première page, tandis que d'un geste distrait, elle extirpa son carnet et un crayon semi gras de son sac de la main gauche. Une fois assise, elle commença à regarder avec attention le recueil de contes de fée qui l'intéressait tant.

L'étude de ces intéressants textes donnait soif à la jeune fille, qui buvait bien plus qu'elle ne mangeait d'une manière générale. C'était bel et bien pour cette raison qu'elle emportait toujours avec elle une bouteille d'eau et non un encas. Bien mal l'en avait pris en réalité. Car lorsqu'elle sortit la bouteille, elle se rendit compte que celle-ci, pour des raisons qui lui échappaient, était abîmée et elle fuyait légèrement par le côté. C'est pourquoi une petite flaque se forma à côté de son carnet, et fort heureusement, pas du côté du livre. Surprise, Sakurina posa la bouteille sur son sac et chercha quelque chose susceptible de pouvoir absorber cette petite flaque gênante. En l'occurrence, la seule option qui se posait à elle était d'aller voir l'homme qui se tenait pas très loin, et qui semblait travailler. Troublée de devoir le déranger, Sakurina dut tout de même se résoudre à lui demander service, soucieuse de l'état de son carnet et de celui, potentiel, du livre, si la flaque s'étendait. Aussi, elle demanda d'une voix presque trop basse.


" Excusez-moi, est-ce que je peux vous demander un mouchoir, ou quelque chose pour absorber de l'eau ? J'ai été maladroite et j'ai peur d'abîmer le matériel..."
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptySam 28 Jan - 10:53

je m'excuse encore pour le temps de réponse :/


« Partie la plus primitive du système nerveux. Cordon blanchâtre de 42 à 45 cm de long et de 1 cm de diamètre environ. Enveloppée par les méninges. Située dans le canal rachidien (superposition du trou rachidien de chaque vertèbre) jusqu'au disque intervertébral L1-L2 en moyenne.
Traversée par les voies de la motricité (descendantes) et de la sensibilité (ascendante Le canal rachidien est limité en avant par le corps vertébral et les disques intervertébraux, latéralement par les pédicules et en en arrière par les deux lames vertébrales. Les lames s'unissent pour former l'apophyse épineuse. Le trou de conjugaison est situé entre deux pédicules adjacents et le disque intervertébral en avant.»


Du polonais incompréhensible pour les uns, de l’anglais à peu près compréhensible pour les autres pour les autres et du japonais complètement compréhensible pour une minorité de personne. Dean lui, faisait parti du deuxième lot d’individu. En cour il avait vu en gros –TRES en gros- ce qu’était la neuroanatomie et quelques éléments essentiels, mais c’était tout. Quoiqu’il en soit, il comprenait à peu près les premières lignes qu’il lisait mais devait tout de même les relire plusieurs fois. Soit. Il était complètement absorbé par les parties constituant la moelle épinière, qu’il ne remarqua pas les dégâts causés par la jeune fille, jusqu’à ce que celle-ci se mette à parler. Après quelques instants, notre jeune homme leva son regard du livre et porta son attention sur l’inconnue qui le fixait. C’était donc à lui qu’elle avait parlé. Prenant un air assuré, Dean se remémora rapidement les paroles de l’étudiante puis afficha un sourire et hocha la tête avant de fouiller dans son sac.

Il se leva ensuite pour lui ramener le paquet et, le lui tendant, en profita pour jeter un coup d’œil sur le titre du livre. « Les contes de ma mère l’Oye ». Un sourire étira les lèvres de notre jeune homme tandis qu’il se vit replonger dans son enfance, bercé par ses contes. Pour tout dire, il les avait autant aimés que détesté, mais ça, c’était une autre histoire. Désignant donc le livre, tandis que la jeune fille, essuyait ses dégâts, Dean prit la parole, curieux.

« C’est vrai que ce serait dommage de salir ce livre » dit-il d’un ton léger, presque amusé « D’ailleurs, tu l’as trouvé où ? Je le cherche depuis un moment »

Tandis que la jeune fille s’empressa de nettoyer ses cochonneries, Dean se pencha en avant et attrapa délicatement le livre pour le voir de plus près. C’était effectivement la version originale des contes des frères Grimm. Un très bon livre, que notre infirmier avait prit très grand plaisir à lire. Il devait avoir 13 ans quand il l’avait lut la première fois et encore maintenant il se rappelait à peu près des histoires. Mais Dean aimait relire les bons livres. Ainsi donc, il reporta son attention sur la jeune fille et lui tendit à nouveau le livre, affichant un sourire qui en disait long sur ce qu’il pensait

« Tu peux me prévenir lorsque tu l’auras lu ? J’aimerais bien l’emprunter par la suite … »
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Sakurina Mori
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptyLun 20 Fév - 9:17

[Désolée, exams plus boulot incessant... mais là, vacances, donc je profite !]

Rassurée de pouvoir sauver à la fois ses affaires et le livre, Sakurina s'empressa de prendre de quoi essuyer correctement la table. Avec un sourire qu'elle se collait systématiquement lorsqu'elle ne se savait pas seule, le jeune fille écoutait l'homme avec attention tout en tâchant de ne pas faire de mauvais mouvement, car la flaque était telle qu'un seul mouchoir était trop peu et elle se retrouvait à repousser la flaque plus qu'elle l'absorbait. Néanmoins, avec un peu d'application, elle réussit sauver tout ça. Consciente que le jeune homme lui posait une question, elle répondit avec bonne humeur.

" Oh, il était juste derrière ! Littérature étrangère. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de livres dans cette catégorie là, et d'autant plus y trouver ce livre là. Agréable surprise.

La demoiselle s'assit à sa place et réorganisa un peu ses affaires, posant son sac par terre pour avoir le plus de place possible. L'esprit un peu embrouillé, elle envoya sa main vers l'endroit où elle pensa avoir posé le livre un peu plus tôt avant de nettoyer, et se rendit compte qu'il n'y avait rien. Pestant contre son esprit qui avait trop tendance à se déconnecter, elle releva les yeux afin de le chercher, et elle comprit que c'était le jeune homme qui l'avait dans les mains. C'est alors qu'il s'adressa de nouveau à elle. Il voulait le lui emprunter lorsqu'elle l'aurait lu. Toujours de bonne humeur, elle s'adressa à lui à son tour.

" Oh, eh bien je n'en ai pas pour très longtemps en réalité. Je dois juste jeter un oeil et prendre quelques notes sur certains contes dont je n'ai pas beaucoup de souvenirs. Je cherche des références et de l'inspiration pour mes peintures et photos. Donc peut être une demi-heure maximum. Si vous êtes toujours là, je serai ravie de vous le laisser, c'est assez rare de croiser des amateurs de contes par ici j'ai l'impression.

Sakurina lui sourit chaleureusement avant de prendre l'ouvrage qu'il lui tendit et de l'ouvrir plus ou moins au milieu. Tendant toujours l'oreille autour d'elle, elle se mit à prendre quelques notes de vocabulaire, et entama quelques croquis dans son carnet, le tout assez fouillis mais tout de même lisible pour elle seule. La jeune artiste était assez contente, elle retrouvait l'inspiration pour son univers de contes dans ce livre. Elle tournait un peu en rond avec la mémoire et la culture commune, et se plonger dans un livre référence l'aidait pas mal. Emballée par ce qu'elle faisait mais néanmoins d'humeur et de volonté amicale, elle tenta de continuer une discussion sans déranger.

"Je pense vous avoir déjà vu, vous m'êtes familier, vous travaillez ici non ? Vous êtes professeur ?"
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptyLun 20 Fév - 13:49

D’après les dires de la jeune fille, il y avait tout un rayon de littérature étrangère ? Assez peu probable. Et pourtant, en levant le regard, le dirigeant vers le fond de la bibliothèque, Dean pu apercevoir ledit rayon qui semblait être assez remplis. Levant légèrement les sourcils, notre jeune homme ne put s’empêcher de se montrer surprit, avant de reporter son attention sur l’étudiante. De bonne humeur, elle lui annonça qu’elle n’aura besoin de ce livre que pendant la prochaine demi-heure, le temps de trouvé l’inspiration nécessaire pour la photographie et la peinture. Ainsi donc, la jeune fille était, ce que l’ont pouvait appeler, une artiste ? Intéressante rencontre. Tirant la chaise qui se trouvait devant lui, il s’installa en face de l’étudiante et l’observa faire, sans se demander s’il la dérangeait ou non. Puis, se redressant, il s’apprêtait à parler, mais fut couper par la nouvelle prise de parole de la jeune fille. Elle voulait savoir s’il était professeur ? Sans pouvoir s’empêcher de glousser, Dean secoua la tête

« Professeur ? Pitié non ! Tout sauf ça » sourit-il, prenant un air dramatique, avant de reprendre son sérieux « Non, plus sérieusement, je suis Dean Onwara, l’infirmier du lycée. Mais il me semble que je ne t’ai jamais vu à l’infirmerie … »

Ben oui, pas tout le monde n’avait un mauvais système immunitaire et des anticorps qui faisaient très mal leur boulot. Et puis pas tout le monde ne trouvait les cours tellement ennuyeux qu’ils préféraient passer trois heures dans cet endroit tellement accueillant et charmant qu’était l’infirmerie. Enfin soit. Désignant le carnet de la jeune fille d’un coup de tête, Dean reprit la parole

« C’est pas mal ce que tu fais » dit-il sur un ton des plus sincères « Tu disais avant que tu voulais utiliser ce livre pour trouvé l’inspiration pour la photographie et la peinture. Ça fait longtemps que tu fais ça ? » Voulut-il savoir, curieux comme toujours.
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Sakurina Mori
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptyLun 20 Fév - 22:44

L'infirmier. Il était possible qu'elle l'aie croisé quelques fois dans les couloirs alors, mais en vérité, la jeune blonde n'avait jamais visité l'infirmerie. Elle ne savait même pas où cela se situait. Si dans son enfance Sakurina avait été assez régulièrement malade, elle avait pris par la suite l'habitude de sa constitution et pouvait se vanter d'être très prévoyante et de ne plus attraper quoi que ce soit. Le fait qu'elle n'aie de proximité qu'avec très peu de gens jouait sans doute un rôle là dedans. Quoi qu'il en soit, elle n'était jamais malade, et ne trichait pas pour rater des cours. Elle se contentait de partir dans son monde si un cours ne l'intéressait pas plus que cela. Et puis, elle feignait mal la maladie, tout simplement parce qu'elle estimait que mentir par ci par là était inutile et un peu malsain. Elle avait peur de devenir une mauvaise personne, donc elle se conduisait de manière assez exemplaire de ce côté là.

Sakurina ressentit comme un inexplicable soulagement à l'idée qu'il ne s'agissait pas d'un professeur. Elle ne leur parlait jamais et avait donc une idée très formelle de ces gens là, elle pensait qu'ils ne la voyaient que comme une simple gamine à qui on fait ingurgiter des connaissances, un nom parmi des centaines d'autres, qui n'était qu'une enveloppe charnelle au milieu d'autres qu'ils devaient juger similaire. Elle ne les détestait pas pour cela, si chaque professeur devait connaitre presque personnellement chaque élève, cela semblerait bien compliqué. Or, ce rapport quelque peu "administratif" dans son essence lui convenait. De toute façon, n'ayant jamais eu d'amis, elle ne ressentait pas de manque lié aux relations humaines, et se contentait d'être sympathique avec tous. A quoi bon être méchante, cela était bien inutile, des efforts pour pas grand chose de concluant.

Quoi qu'il en soit, tandis qu'elle se laissait aller à faire parcourir son crayon sur son carnet, tantôt pour des croquis de composition et de mise en place anatomique, tantôt pour quelques mots notions griffonnés par ci par là, elle entendit le jeune homme s'adresser à elle à nouveau. Il s'intéressait à son art, peu de gens le faisaient à part évidemment le professeur de cette matière, c'était chose heureuse. Les gens étaient souvent intrigués quand ils voyaient quelqu'un dessiner, mais pas au point de s'intéresser à la personne elle même. Avec la même bonne humeur qui la caractérisait en ce jour joyeux, Sakurina répondit.

- Je ne me souviens plus bien, mais j'ai toujours touché à tout depuis toute petite. J'aime dessiner et peindre depuis toute petite. Pour la photographie, je tâtonnais depuis mes dix ans, mais je ne suis équipée et investie que depuis deux ou trois ans. J'aime beaucoup poser aussi. Je n'en ai pas encore fait développer beaucoup parce que je ne suis pas sûre de moi. Et puis, je suis un papillon, je n'arrive pas à me fixer sur une technique.

Sakurina eut l'impression de parler beaucoup mais, après tout, elle était une grande passionnée. Et comme tout passionné qui se respecte, lorsqu'on l'interroge sur ce qui le fait vivre, elle était loquace et très enthousiaste.

- Et récemment donc, je tournais en rond, je trouve. Donc je cherche des références un peu plus concrètes pour mes projets. Voilà ! Et vous, vous travaillez ici depuis longtemps ?

Elle le regarda pendant quelques secondes, pour lui faire comprendre qu'elle l'écoutait même si elle ne le regardait pas, avant de baisser les yeux sur son carnet à nouveau. Elle était une personne assez "auditive". Même si elle ne regardait pas forcément autour d'elle ou les gens à qui elle parlait, Sakurina était néanmoins très concentrée sur l'écoute, même inconsciemment, ce qui lui valut parfois d'entendre des discussions assez éloignées selon elle, et qui ne l'intéressaient pas toujours.
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptyMar 21 Fév - 14:46

Au vu de ce qu’elle dessinait et à l’entendre parler, Dean comprit très rapidement que cette jeune fille était une artiste passionné. C’était une bonne chose, car les jeunes qui s’intéressait à quelque chose de manière approfondit, se faisaient assez rare, de nos jours. Kimihiro qui vouait un culte au sport, mis a part, Dean n’avait connaissance de personne d’autre. D’un côté, il voyait tellement d’adolescents de ses journées et, même s’il essayait d’avoir un rapport amical avec la plupart d’entre eux, il lui était impossible de tout connaître sur leur vie. Mais en avait-il réellement envie ? Non, sans doute pas. Ainsi, notre infirmier écouta la jeune fille parler sans l’interrompre, sans pour autant pouvoir s’empêcher de sourire.

Plus elle parlait de sa passion pour les arts, plus elle s’enflammait et plus elle semblait à l’aise et heureuse. Un peu comme lorsque Dean parlait de ses voyages et de son enfance en Amérique. Ce qui l’irritait un peu, pendant qu’ils parlaient, était que la jeune fille ne le regarde pas dans les yeux. Même lorsqu’il avait posé les questions, elle avait gardé son regard fixé sur son carnet. Peut-être était-ce un signe, comme quoi elle ne voulait pas être dérangée ? Mais alors, pourquoi lui répondait-elle ? Ah les filles. Elles resteront toujours un mystère pour notre infirmier. Soit. Lorsqu’elle lui posa une question un peu plus personnelle, Dean se redressa et lui adressa un sourire

« Je travail ici depuis un peu plus d’un an » lui répondit-il sans hésiter. Il lui avait bien posé quelques questions, lui aussi et ne devait donc pas s’étonné de la curiosité de la jeune fille. « Avant j’étais dans un autre lycée au Japon, qui à fermé pour des raisons diverses, variées et compliquées »

Bizarrement, lorsque Dean repensa au temps où il était infirmier dans l’autre lycée, il ne ressentit rien. Pas même un picotement de nostalgie au cœur. Au contraire. Ce dont il se rappelait réellement était la joie qu’il avait ressenti en apprenant la fermeture. Joie qui fut encore plus grande en apprenant qu’Akutsu et Jiro avait été, eux aussi, transférer à Ginkgo. Nouveau départ, nouvelle vie, disait-on. Et ça avait été le cas ! En 1 ans, Dean avait fait des rencontres charmantes, telle que Jake l’américain survolté, Miku la plus charmante de professeures de sciences sociales qui existe ou encore Makoto Togawa la jeune 3-A qui ne supporte pas de blesser les autres. Mais, comme il fait de tout pour faire un monde, Dean avait aussi fait des rencontres bien moins charmantes, telle que Konata Akiyama la sale gosse qui irait de pair avec Eiji Kimihiro, Luca Tizziano le professeur de sport complètement barje, ou encore Yuusuke Hasegawa le professeur de peinture très peu social.

Se rendant compte qu’il était plongé dans ses pensées depuis assez longtemps, Dean secoua légèrement la tête comme pour revenir sur terre et reporta son attention sur la jeune fille. Qu’avait-elle dit end dernier ? Qu’elle cherchait des références un peu plus concrètes pour ses projets ?

« Hm, tu cherches quoi comme références, exactement ? Plutôt des choses réelles ou plutôt un peu plus …. Comme dire … irréelles ? Féériques ? »

Pour ce qui était du réel, Dean pourrait éventuellement l’aider à trouver deux trois choses intéressantes, mais l’irréel ? Non, ce n’était rien pour lui. Il aimait bien les comptes, mais son imagination n’allait guère bien loin.
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Sakurina Mori
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptyJeu 23 Fév - 18:32

Si la première réponse de l'infirmier pouvait intriguer, la demoiselle se trouvait trop gênée dans les relations sociales pour oser poser trop de questions. Elle aimait discuter, partager, converser, mais elle n'osait trop questionner les gens, de peur de mettre les pieds dans le plat, et de paraître inconvenante. Aussi, elle prit bien note de l'information, mais n'en demanda pas plus. Elle n'avait que peu de contacts avec les gens, aussi, il n'était pas difficile pour elle de retenir un nom, ni même des informations à propos des gens. En vérité, elle avait même une facilité déconcertante quand à retenir des choses sur des gens à qui elle n'avait même jamais parlé. Cela dit, elle n'en faisait pas étalage, de peur de passer pour un stalker ou une psychopathe, car elle même était effrayée par ce type de comportement.

Saku continuait de griffonner à toute vitesse, assez sûre d'elle mais néanmoins relativement gênée de se montrer en action devant quelqu'un. Elle savait que sa technique était certaine, qu'elle n'avait aucun problème avec le dessin qu'il soit d'observation ou d'intention, et pourtant. On disait toujours que c'est en regardant les dessins de quelqu'un et sa manière de dessiner - pour un artiste, car cela s'applique également aux écrivains- que l'on découvre sa personnalité profonde. Et à vrai dire, la demoiselle ne savait elle même pas ce qui la caractérisait, alors en faire étalage était assez dérangeant. Cela dit, cette pensée ne fit que l'effleurer, car son esprit allait à toute vitesse d'une idée à une autre, d'un concept à une pensée très précise, du concret à l'immatériel le plus nébuleux. N'entendant rien, elle se demanda si l'homme était toujours à proximité et allait relever la tête lorsqu'elle l'entendit bouger. Presque immédiatement après, il s'adressa à elle. Se rendant compte tout à coup qu'il pouvait être dérangeant pour lui de parler à quelqu'un qui a la tête baissée et qui fait autre chose, elle le regarda fixement avant de répondre à sa question. Question assez pertinente par ailleurs, et qui ne lui avait jamais traversé l'esprit, elle qui prenait toujours tout au vol sans structurer quoi que ce soit dans ses recherches.

- Des choses irréelles, bien sûr, c'est très inspirant. Mais les choses concrètes me manquent. Disons que mes univers sont liés à l'immatériel et l'imaginaire, mais je n'arrive pas à faire passer de message concret. Je suis la seule à voir dans mes œuvres ce que j'essaie de faire passer je crois. Je ne fais peut être pas assez de lien avec le monde réel. Même dans la photo, j'essaie de faire abstraction totale de l'environnement et de le faire disparaître, c'est plus fort que moi.

Elle eut un sourire à cette dernière phrase, comme si elle était gênée et qu'elle se justifiait. Malgré tout, elle n'en avait pas besoin, pour elle, l'Art était une question de tripes, d'inspiration et de mouvement inconscient, elle si ses oeuvres avaient des caractéristiques particulières, c'était peut être parce que c'était ce qui lui ressemblait. Mais cette habitude de se lier à l'irréel si souvent était symptomatique de sa tendance à s'éloigner des gens. En réalité, son art ne demandait qu'à évoluer, tout comme elle, et elle était un peu dans une impasse.

- En fait je n'arrive pas vraiment à toucher du doigt ce qui bloque parce que j'ai toujours fait ainsi. C'est la seule manière que j'ai de m'exprimer, dans l'irréel, et je ne sais pas comment en sortir.

Sans être de la réelle détresse, car elle venait à peine de se rendre compte de ce problème en en parlant, cela se posait comme un vrai problème que son esprit trop volage et papillon semblait dans l'incapacité de résoudre.
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Dean Onwara
Infirmier

Dean Onwara


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Âge : 25 ans
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptyDim 26 Fév - 15:34

Les paroles de la jeune fille étaient lourds de sens et, en même, n’avaient aucun sens. Dean aimait bien les arts, mais sans plus. Il est vrai qu’il admirait les peintres et tout ceux se débrouillant bien dans ce domaine, mais sa curiosité s’arrêtait là. Aussi, il ne pouvait pas comprendre l’acharnement de la jeune fille à vouloir chercher les choses les plus abstraites qui soit, juste pour qu’elle-même sache ce que cela représente. C’était bel et bien le genre d’art que notre jeune homme abhorrait. Il n’était pas friand de devoir observer le moindre petit détail d’un tableau pour connaitre le message que l’auteur voulait faire passer. Et puis, ne disait-on pas que le monde cache ses saveurs sous la banalité ? Enfin, chacun son truc. Après tout, Dean n’était pas en mesure de juger quoique ce soit, tellement sa culture artistique était pauvre. Tout comme cette jeune fille ne pourra sans doute pas comprendre l’intérêt de notre infirmier d’agrandir sa culture générale de la médecine.

Soit. Hochant doucement la tête, Dean l’écouta tout de même, non sans pouvoir s’empêcher de lancer un coup d’œil vers sa place, sur laquelle était encore posé son livre. Livre que la bibliothécaire regardait dangereusement. Et, alors que la femme attrapa ledit livre, Dean se leva d’un bond et s’approcha d’un pas rapide de la japonaise. Un sourire bordant ses lèvres, notre infirmier eu quelques difficultés à lui faire comprendre que ce livre était le sien et qu’il ne l’avait pas emprunté. Puis, sans un mot de plus, la jeune femme haussa les épaules et se détourna, allant voir autre part s’il n’y avait pas de livre à collectionner. Soupirant discrètement, Dean la suivit du regard en secoua la tête avant d’attraper ses affaires et alla se rassoir à sa place, en face de l’artiste.

« Au fait, tu t’appelles comment ? » Demanda-t-il en posant son livre sur la table.

Ce n’était que de la pure curiosité et, de toute manière, le nom de la jeune fille ne lui rapportait rien de plus. Ainsi, après avoir écouté sa réponse, Dean hoche à nouveau la tête avant de désigner le carnet de note de l’étudiante.

« Si ma mémoire ne me trompe pas, tu n’es qu’en deuxième année, pas vrai ? » demanda-t-il « C’est peut-être un peu tôt pour te demander ça mais tu comptes faire de ta passion ton métier ? » ajouta-t-il après l’approbation de la jeune fille.

Après tout, on choisissait très souvent son métier en fonction de ce qui nous passionnait. Dean, lui, s’était toujours senti attiré par la médecine et avait sut, dès ses 15 ans, qu’il voulait exercer un métier dans cette branche.
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Sakurina Mori
Élève de la 2-A

Sakurina Mori


Personnage
Âge : 18 ans
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MessageSujet: Re: Fairytales [Libre]   Fairytales [Libre] EmptySam 24 Mar - 16:06

[Désolée, boulot + boulot + boulot..]


Ce fut lorsque le jeune homme lui demanda son nom que Sakurina comprit que pour la première fois peut être depuis qu'elle était dans cette école, elle parlait réellement à quelqu'un, quelqu'un qui s'intéressait à elle, suffisamment du moins pour lui demander son nom, ce qui était déjà pas mal. Son nom ne signifiait rien, et elle ne se donnait pas cette importance, loin de là. Seulement elle n'avait pas encore réussi à se rapprocher de qui que ce soit. Ce n'était néanmoins pas une source de tristesse ou de mélancolie quelconque, elle n'y portait guère d'attention, pour la simple et bonne raison qu'il en avait toujours été ainsi, et qu'elle ne connaissait rien d'autre. Elle voyait ces "relations" sociales chez les autres mais ne les enviait pas, puisqu'on ne manque pas de ce qu'on ne connait pas, alors oui, elle était curieuse de cela, l'amitié, on en faisait des tonnes. Mais au fond, quelle valeur cela peut il avoir si on vit très bien sans, et surtout sans s'en plaindre ?

" Je m'appelle Sakurina Mori."

Il n'y avait rien à ajouter à cela, elle même ne trouvait pas cette information capitale, et elle se demandait même pourquoi il la lui demandait. Peut être pour simplifier le contact, appeler quelqu'un en l'apostrophant ou en l'appelant par une caractéristique était bien inconfortable. Plusieurs fois on l'avait appelée "la blonde !" lorsqu'elle commettait une maladresse. Elle n'entendait son nom que de la bouche de professeurs ou employés de l'administration et rien de plus. Saku ne voulait pas particulièrement attirer l'attention. D'ailleurs, puisqu'il est question d'attention, la jeune femme reporta la sienne sur la conversation lorsqu'elle entendit la voix de l'homme lui poser deux questions, dont une qui la porta à réfléchir réellement.

Le futur était une notion vague qui plaisait souvent au plus grand nombre des adolescents. S'imaginer plus âgé, soit dans un mode de vie plein de liberté et de plaisirs, soit dans une jolie maison, avec un ou deux enfants maximum et un mari qui travaille dur. Chacun sa vision du futur après tout. Le problème était que Sakurina n'y pensait jamais. Non pas qu'elle était le type de personne à vivre au jour le jour car elle était en permanence ailleurs. Mais elle n'aimait pas l'idée de rester comme bloquée dans une situation, que ce soit actuellement ou dans le futur. Quoi qu'il en soit, elle voulait créer, et c'était la seule chose plutôt claire dans son esprit. Sa passion était de raconter des histoires, partager des univers, et c'était réellement ce qu'elle faisait de mieux alors soit.

"Oui, deuxième année, c'est bien ça. J'aimerai continuer ce que je fais, seulement on est pas payé seulement à produire ce que l'on veut, surtout s'il y a des ratés. Mais je pense que je pourrai bien travailler dans l'animation, l'idée de voir des histoires et des personnages prendre vie me plait énormément. Et vous, avez-vous fait de votre passion votre métier ?"
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