Personne, c'est tout ce qu'elle demandait, que personne ne vienne. Elle était en train de nettoyer ses habits couverts de sang. Elle ne voulait vraiment pas que quelqu'un voit ça. Et surtout qu'on lui demande pourquoi tout ce sang.

Elle était aller voir son oncle afin de savoir ce que celui-ci avait à lui dire. La nouvelle lui fit un choc, sa mère était morte. Elle apprit alors la véritable raison de sa présence au Japon, dans ce lycée. Sa mère était malade et inopérable, en d'autre terme condamnée. Elle avait donc décidé d'envoyer sa fille chez son père. La prise en connaissance de cette nouvelle fit un tel choque à la jeune fille qu'elle ne su quoi dire. Elle partit ainsi en ville pour rejoindre le dortoir, et se fit aborder dans la rue par des voyous. N'ayant pas de bonnes intentions envers la jeune fille, et ne s'attendant pas à ce qu'elle sache se défendre, ils se firent battre à plates couture.

Il y en eut un, qui eut le bras cassé, d'autres étaient bons pour l'hopital...cependant... il y en avait un, qui... n'aurait plus jamais aucun besoins de soins... il était mort. Lorsqu'elle se rendit compte de ce qui venait de se passé, elle se mit à courir, jusqu'à sa chambre, et là, elle se demanda:

"Si Vince me voit comme ça, que se passera t-il? Que dira t-il?"

Elle décida donc d'aller laver ses habits avant de se rendre dans sa chambre. Elle avait enlevé son débardeur qui était troué à cause des coups de couteaux qu'il y avait eut lors de la bagarre. Sa jupe était en train de trainer par terre, dans l'eau pour essayer de la laver, enfin commençer.

Elle entendit un bruit, quelqu'un venait! Non, pas maintenant... si cette personne entrait dans les douches... la personne verrait le sang, et la verrait aussi en sous vêtements, mais bon, ça c'était le moins important il fallait le dire. Qu'allait-il se passée?!

Revenant de dehors entièrement trempé, elle n'avait qu'un court instant dans sa chambre pour prendre sa trousse et son mp3 sur le chemin des douches. Elle était complètement congelée, une bonne douche chaude lui faire le plus grand bien. Marchant au rythme de sa musique comme toujours Saara déconnait seule dans les couloirs. L’école semblait plutôt vide à cette heure, c’était une chance pour Ichigo et leur clandestin. Moins de monde le croissait moins il risquait d’avoir de personne trop curieuse. Une chanson très rythmée venait de commencer alors qu’elle rentra dans les douches. Elle fit surprise envoyant qu’il y avait déjà quelqu’un, elle s’arrêta d’un coup de dansait et salua la jeune fille. Saara n’avait jamais vu cette, mais il faut dire qu’elle n’était pas vraiment une référence là-dessus, elle n’était à cette école que début peu. Arrêtant son mp3 elle le serra dans la poche de plastique pour être sur qu’il ne soit pas mouillé. C’est en déposant sa trousse sur la tablette d’une des douches qu’elle remarqua l’eau teinté de rouge au pied de l’inconnue. Sur le coup elle pensa à ses cheveux qui rendait l’eau un peu rose lorsqu’elle prenait sa douche. Mais seulement voilà, se n’étaient pas les cheveux de la jeune fille rouge qui était mouillés, mais ses vêtements. Ils étaient rouge… rouge sang… en fait c’était du sang. La couleur et la texture était bien celle du sang et en plus il semblait y en voir beaucoup, à moins que se soit le fait qu’il soit dilué par l’eau qui donnait cette effet.

- Hey! Dit est-ce que tout va bien ?

Son visage était restait simple sans qu’il y ait vraiment d’émotion, comme si elle l’avait demandé par simple politesse. Elle était un peu inquiète, mais cela ne ce voyait pas et il ne fallait pas que ça ce voit. On ne sait jamais si la jeune fille voyait que Saara était inquiète elle pourrait peut-être paniquer.

Et voilà, la question! "Est ce que ça va?" La réponse était évidente aux yeux de la jeune fille: non. Mais pour une personne extérieur, pas forcement. Kagniya ne voulait pas que la vérité sur ce qui venait de se passer se sache, mais ce n'était pas ses habitudes de mentir. Aussi préféra t-elle dire la vérité, mais pas entièrement.

"Ma mère est morte..."

*Mais ça va aller*, elle aurait voulut pouvoir rajouter ça, hélas ce n'était pas possible, c'était faux. Elle se mit à pleurer, c'était la première fois que ça lui arrivait, elle sentit pour la première fois la chaleur des larmes couler sur son visage, elle sentit ses yeux qui la piquait, ses joues qui s'enflammaient et la tristesse qui s'emparrait d'elle. Elle tomba sur le sol, elle ne pouvait plus être forte en ce moment, elle ne pouvait être qu'une enfant qui pleurait la perte d'un être cher. L'eau teinte par le rouge gisait de tout les côtés. Qu'allait elle donc bien pouvoir fare maintenant? Son père était un étranger à ses yeux, son oncle... pour lui dire quoi? Et là elle pleurait devant une jeune fille qui était souriante avant de la rencontrer...

*Pourquoi les choses se passent ainsi?*

Voila la question qui lui vint à l'esprit. Elle ne souhaitait pas déranger la jeune fille, elle ne voulait pas gêner qui que se soit d'ailleur. Elle recommençait à connaitre l'amitier que depuis quelques temps, depuis qu'elle enchainait les rencontre avec les élèves du lycée... Alors de quel droit allait elle les embeter avec ses problèmes? En avait elle le droit? Elle était perdut et ne savait absolument pas quoi dire, ni quoi faire, si bien qu'elle continua de nettoyer ses habits en silence... mise à part ses larmes.

La révélation de la jeune fille surprit quelque peu Saara, se n’était le genre de chose que sont disait à tout le monde, du moins elle ne le dirait à personne. Peut-être l’inconnue avait-elle besoin de le dire à quelqu’un c’est pourquoi elle lui avait dit. La surprise ne dura que quelque seconde et fit remplacé par un pincement au cœur. Elle ne pouvait qu’imaginé la douleur que la jeune fille ressentait. Bon c’est sûr la grecque aussi avait perdu quelqu’un qu’elle aimait et elle avait eu peur de prendre sa mère par la même occasion, mais se n’était pas la même chose. Elle se souvient très bien, malgré le jeune âge qu’elle avait à cette époque, la douleur qu’elle ressentait, elle avait crue mourir sur le coup… alors la jeune fille qui était devant elle devait tellement souffrir.

- Ohh…

Elle l’avait murmurée pour elle-même regardant l’autre d’un regard attristé. Lorsque que la jeune fille se mit à pleurer Saara ne fit pas étonnée, bien au contraire. La grecque tendit le bras pour attrapée la grande serviette qu’elle avait apportée et se dirigea vers la jeune fille qui c’était laissée tomber par terre. Se mettant à genoux à côté l’autre adolescente, elle l’entoura de sa serviette… après tout les vêtements de Saara était trempés, elle ne voulait pas mouillée l’inconnue. Impulsive comme elle était, elle ne pensa aucunement à la réaction de l’autre. Elle entoura de ses bras la serrant contre elle. La pièce était silencieux, l’on entendait que les pleures de la jeune fille. Ce silence ça ne serrait pas Saara qui le briserait, il était inutile qu’elle parle puisque aucun mot ne pouvait apaiser une telle peine.

La jeune fille la prit dans ses bras de façon bien instinctive, mais ce n’était pas du tout désagréable. Kagniya se sentit apaisée, si bien qu’elle lâchât ses habits, et prit elle aussi la jeune inconnue dans ses bras. Elle sanglotait maintenant, le plus gros était passé. Mais le deuil ne faisait que commencer. Quoi qu’il en soit elle réussit à dire entre deux sanglots :

« Dé... désolée...et ... et mer... merci. »

Ses habits avaient finit de se débarrasser du sang, ils restèrent là, sur le sol, trempés. Kagniya ne voulait pas déranger plus longtemps la jeune inconnue, elle était trempée, elle devait sûrement revenir de dehors. Il fallait qu’elle se prenne une douche ?! Sinon elle pourrait tombée malade ! Elle avait prit la peine de la consoler au lieu de s’occuper d’elle. Vraiment ... les gens de cette école étaient bien. Etait ce le lieu de rencontre des gentilles personnes ? En tout cas, elle n’en avait encore jamais rencontré de méchante.

Elle décida d’aller revoir son oncle le lendemain pour régler tout ça, après tout il était le mieux placer pour faire ça. Elle se sépara doucement, sans mouvement brusque, de la jeune inconnue, sécha ses larmes, et émit un léger sourire qui disait : « Ne vous inquiété pas, ça va aller maintenant et encore merci. »

(Je suis désolé si mon post est un peu ordinaire… j’ai la tête ailleurs cette semaine.)

Pauvre chérie, se dit-elle. C’est le genre de chose que l’on ne souhaiterait même pas à sa pire ennemie. Saara lui frottait le dos pour la réconfortée, elle ne savais vraiment se qu’il y avait de réconfortant la dedans, mais bon ça l’avait toujours un bon résultat.

- Tu n’a pas à t’excusée tu sais, c’est tout à fait normal. Pauvre chouette ne te sens surtout pas coupable.

Elle lui sourit doucement. Saara avait l’impression de faire un peu comme les mères ou les meilleures amies lorsqu’elle consolait quelqu’un. Pourtant jamais elle n’était la meilleures amies et encore moins la mères de ceux qu’elle consolait, mais elle avait toujours fait ça. C’était devenue automatique chez elle… elle détestée voir quelqu’un pleuré.

- Je m’appelle Saara et toi?

L’inconnue venait de s’éloigner doucement et Saara ne chercha pas à la retenir. Elle allait un peu mieux, ça se voyait le coup de l’émotion était passé. Mais la grecque n’avait sûrement pas continuer se qu’elle faisait et faire comme si rien ne c’était passé. Oh non ce n’était pas du tout son genre. C’est pour cela qu’elle lui avait demandée son nom… elle voulait partir une conversation. Après tout elle venait de la consoler, elle n’allait pas faire par la suite comme si jamais elle ne l’avait vu… elle voulait savoir son nom.

La jeune inconnue se présenta, ainsi elle s'appelait Saara... joli prénom. Elle lui demanda aussi le sien, voulait elle engager une conversation? Pourquoi pas, ça ne lui ferait pas de mal après tout, bien qu'il est vrai, elle n'était pas trop bavarde, elle n'avait pas encore l'habitude de la compagnie humaine. Oui, humaine, elle n'avait jamais eut aucun mal à s'entendre avec les animaux, mais les humains c'était autre chose. Le jour de son arrivée fut comme un nouveau départ pour elle, nouveau départ qui continuait avec la mort de sa mère, mais à bien y réflechir, celle-ci ne l'avait pas abandonner, non elle resterait éternellement dans son coeur, à ses côtés. Cette pensée la soulagea encore et lui permit de répondre de manière posée et tranquille, voir presque serène:

"Enchanté de te rencontrer Saara, moi c'est Kagniya... mais... pourquoi es-tu autant trampée? Il pleuvait tant que ça?

*Crétine!!!*

Voila se qu'elle se disait, elle n'était pas douée pour parler et Saara allait tout de suite s'en rendre compte, bah, qu'importe, ce n'est pas la fin du monde, pas mal de personne n'aimait pas forcément parler, et si ça se trouve, son interlocutrice était aussi dans ce cas, et se forçait de lui parler ainsi par politesse. Elle l'avait déjà réconforté de la même façon que si elle avait été sa soeur, ce qui était quelque chose de très gentil et de remarquable. Réconforter des gens sans même les connaîtres, avec tant de douceur, de gentillesse, de compassion et de sympathie, ce n'était vraiment pas à la porter de tout le monde.

(Je suis vraiment désolé d'avoir pris autant de temps... ah les fins d'années!)

Ce que ça pouvait être mignon... Kagniya... c'est très exotique, du moins pour elle. Elle aimait tellement toute cette nouveauté, tout ces noms si différents de ceux qu'elle avait l'habitude d'entendre, ces visages qu'elle n'avait jamais vue et toute cette culture et ces coutumes qui lui sont encore inconnue. À son ancienne école la routine avait fini par s'installer, ce qui l'ennuyait au plus au point. Une nouvelle école c'est se qu'il y avait de mieux pour mettre du piquant dans une vie... surtout dans un nouveau pays.

- Moi aussi je suis enchanté! Ah non, il ne pleuvait pas temps... c'est juste que je suis restait longtemps dehors et en plus quand je suis sorti je n'est pas vraiment fait attention à la température, je n'avait qu'une petite veste de coton...ce n'est pas vraiment cela qui allait ne protégeait de la pluie.

Elle était toute souriante, dans sa tête elle se disait qu'elle avait l'air d'une pauvre conne qui se promenait sous la pluie. Ça là faisait rire... le fait que Kagniya la trouve peut-être stupide ne la dérangeait pas du tout... elle avait l'habitude et ce que les autres pouvaient penser d'elle lui importait peu.

- Dit... je veux pas être trop indiscrète et si c'est le cas tu n'a qu'à me dire de me la fermé, mais c'était bien du sang qu'il y avait sur tes vêtements, non?

Saara regarda attentivement la réaction de Kagniya... elle était très curieuse, c'est sûr, mais là n'importe qui l'aurait été. Tu de même se n'est pas très commun comme situation. La pauvre Kagniya, ça ne semblait pas vraiment une bonne journée pour elle, c'était plutôt le genre de journée où on n'aurait mieux fait de rester coucher.

Voila donc la raison pour laquelle elle était autant trempée... sur qu'une petite veste de coton n'allait pas la protéger de grand chose, mais en même temps, si elle n'avait pas regardée la météo ni le temps qu'il faisait dehors elle ne pouvait pas deviner. Elle était toute souriante, c'était agréable à voir, ça soulageait.

Puis voilà la question fatidique que Saara posa sans méchanceté, mais qui mit mal à l'aise la jeune fille. C'était exactement ce qu'elle voulait éviter.

- Dit... je veux pas être trop indiscrète et si c'est le cas tu n'a qu'à me dire de me la fermé, mais c'était bien du sang qu'il y avait sur tes vêtements, non?

Que faire? Que répondre? Kagniya n'avait jamais mentit elle contournait simplemnt les réponses... fallait il qu'elle continut? Pourquoi pas, ce n'était pas un crime... crime!!! Elle venait d'en commettre un! Son esprit s'emballa, masi son visage et son corps en extérieur ne laissait rien paraître. Elle respira un bon coup et lui répondit de la façon la plus calme possible.

"Oui, c'est bien du sang... mais... s'il te plait... ne me demande pas à qui il appartient... je n'ai pas trop envit de parler de tout ça je dois avouer."

Elle regarda le sol après avoir fixé son interlocutrice lorsqu'elle lui adressait la parole. Elle n'osait pas trop la regarder. Et puis ce n'était pas quelque chose de joyeux tandit que le jeune Saara avait l'aire d'être toute souriante... elle ne voulait pas la voir avec un visage triste, ça ne lui aurait pas été. Elle préférait largement rigoler avec elle, et réussir à retrouver ses esprits, se calmer.

Lorsqu'elle parla des vêtements le visage de Kagniya, qui jusque là assez paisible malgré la tragédie qui la frappait, laissa tout à coup entrevoir un léger malaise. Saara s’attendait bien à cette réaction. C’était bien du sang qu’il y avait sur la jupe et le débardeur de la jeune fille.

- D’accord je n’insiste pas, mais si…

Elle pencha la tête et sourit en pensant à ce qu’elle allait dire, mais elle reprit rapidement son sérieux et redressa la tête en regardant Kagniya dans les yeux comme à son habitude.

- J’allais te dire que si tu avais envie dans parlait à quelqu’un je suis là, mais quand j’y repense ça fait quoi 15 minutes que l’on se connait et je ne suis sûrement pas là première personne à qui tu va en parlais si c’est grave… mais tu peux contée sur moi si tu veux parlais, je suis quelqu’un de confiance.

Saara avait dit ça avait le plus grand sérieux et sans une once d’hypocrisie. Oh une minute… à qui il appartient… c’était sur que se n’était pas un saignement un nez qui avait causée cela, mais qu’est qui c’était passé pour que quelqu’un perde tout ce sang. Qu’est-que Kagniya avait des problèmes? C’était pour cela qu’elle ne voulait pas en parlait?

Elle pouvait lui faire confiance... l'une des seules personnes à qui elle pouvait faire confiance était morte en lui cachant la vérité! Enfin... il fallait qu'elle passe à autre chose. Kagniya voyait bien que Saara n'était pas quelqu'un qui disait des paroles sans les pensées ce qui était rare de nos jours, ça rassurait e voir qu'il y avait encore des gens comme ça. Et il est vrai qu'elle n'allait pas lui expliquer le problème... sinon Saara l'aurait elle aidée? Est qu'aurait-elle bien pu faire? Non, elle ne voulait pas embeter sa nouvelle rencontre avec cette histoire.

Elle remercia la jeune fille et la rassura (du moins elle essayait pas sur que ça marcherait). La déprime était un peu passée, Kagniya avait réussit à reprendre le contrôle de ses émotions. Son visage redevint comme celui qu'elle avait d'habitude, ni joyeux ni triste, juste dans la lune. Ses habits eut, avaient finit de se débarraser du rouge qui était venu sans qu'ils ne le veulent.

Kagniya regarda Saara... qu'allait-il se passer maintenant... hum sa jeune amie ne devait-elle pas se prendre une douche? Elle avait toutes ses affaires en mains et Kagniya aussi devait en prendre une et des vêtements de rechange aussi... quoique elle s'en fichait de ça, elle se changerait bien en retournant dans sa chambre.

[b]"Au faite, tu ne voulais pas te prendre une douche? Il faut que j'aille dans ma chambre prendre mes affaires... enfin mon gel douche et je prendrait la mienne aussi. On pourrait alors discuter si tu le souhaites... mais que de choses joyeuses, interdit la déprime maintenant!"[b]

Alors qu'elle finissait de dire cela, un petit sourir vint sur son visage.