Nom : Packey.
Prénom : Erwann.
Date de naissance : 25 novembre 1989.
Âge : 18 ans donc.
Nationalité : Néo-écossais (canadien).
Caractère : Un brun en cache souvent un autre. C'est ainsi que souvent, certaines personnes se trompent sur leurs premières impressions vis à vis d'Erwann. Pourquoi se trompent-ils ? Simplement parce que ils ont à faire à quelqu'un de limite schizophrène, mais de très futé. Commençons par Erwann, souriant, attentif, très observateur et très objectif. Un garçon plutôt charmant de caractère qui aime la vie sans pour autant cracher sur une cigarette ou un petit joint. Il est fier d'être ce qu'il est, mais cela ne veut pas dire qu'il est bien dans sa peau. C'est un battant qui est revenu de loin, il sait tenir tête à des choses éprouvantes même s'il ne sait pas toujours les oublier. En général, les gens l'aime bien, c'est un étudiant sympathique quoique très silencieux. Lorsqu'il ne parle pas d'ailleurs, c'est qu'il doute, et quand il doute, c'est que quelqu'un rode tout près : Mathew. Mathew n'est pas vraiment une personne qui s'affirme en tant que telle. Pour être même dans le vrai, c'est avant tout le deuxième prénom du brun. A l'origine, « Mathew » était le nom que donnait Erwann lorsqu'on lui demandait son identité et qu'il ne voulait pas salir son vrai prénom, en général pour des affaires sombre. Avec le temps, on distingua deux attitudes vraiment différentes dans son comportement. Le second brun était né. Mathew est méfiant, impatient, inquiétant, imprévisible donc dangereux, et sans pitié. C'est sa paranoïa qui le ronge ainsi. Toujours à regarder derrière son épaule à chaque coin de rue, toujours à fixer les gens qui passent comme s'ils allaient le pendre haut et court. Mais ce qui fait de lui un être meurtri, ce sont les quantités de morphine phénoménales qu'il avale chaque jour, et qu'il revend accessoirement. A l'origine, il prenait ce médicament pour calmer sa jambe si douloureuse, mais très vite, la douleur devint minime à côté du manque. Plusieurs fois, Erwann tenta de se désintoxiquer, mais en vain. Paradoxalement, c'est Mathew qui a le plus de vie sociale. Il est sur l'exacte même longueur d'onde de beaucoup de personne intéressante, beaucoup plus que les personnes banales qui étudient dans un lycée de banlieue. Malgré tout, Mathew est très lucide, sur le monde, sur les gens et sur son état. Il sait être bon et généreux, raisonnable mais aussi amoureux. Bien évidemment, il n'y a aucune distinction claire et nette entre ces deux personnes, c'est toujours le même canadien légèrement perdu et blessé. Son attitude varie en fonction de son humeur, mais aussi de son envie. Il sait se faire respecter et d'ailleurs, Mathew l'est assez dans le milieu depuis qu'une rumeur cours sur le fait qu'il à tuer un policier. Vous vous en doutez peut-être, le brun et très rancunier, et en général, ses vengeances à lui sont douloureuses. Bref, Erwann Packey est quelqu'un à prendre avec des pincettes, même si parfois, lui mettre des baffes ne lui fait pas de mal.
Physique : Erwann est plutôt grand, un mètre quatre-vingt huit par là, et assez svelte – 62 Kg. Ne soyez pas atterrés par un poids si faible, n'oublions pas qu'Erwann n'a plus de jambe gauche. Ses cheveux bruns ne sont jamais vraiment coiffés, disons qu'il arrange ça pour ne pas trop effrayer les enfants. Ils sont mi-courts et très secs, ce qui rend le tout impossible à « gélifier », surtout avec les millions d'épis qui parsèment son crâne. Des sourcils bruns et peu épais surmontent une paire d'yeux d'une couleur indéterminable : un mélange de noisette foncée et de gris ardoise. Peut-être est-ce là le secret de ses regards soit passionnants soit menaçants. Son nez et sa bouche s'accordent parfaitement, et sa pilosité se limite à une barbe de trois jours très mal entretenue. Chacun de ses bras affichent des veines surdimensionnées d'un pourpre glaçant et se finissent par cinq doigts -en réalité, seulement trois pour la mains droite- épais et usés, dont les ongles sont noircis et parfois rongés. Il en manque deux à cause d'un éclat de béton dans une certaine boutique en ruine... l'auriculaire et l'annulaire. Sa jambe droite est très solide, musclée par défaut, quant à la gauche, c'est une autre affaire. Son corps est parsemé de petites cicatrices dont une, pas si petite que ça qui se remarque facilement, partant de son épaule gauche jusqu'à ses dernières côtes. Rien à voir avec sa vie de bad-boy, mais plus en rapport avec l'accident de voiture qu'il a vécu quelques années plus tôt. Son ancienne prothèse était banale, mais la nouvelle qu'il utilise depuis son retour à Tokyo est beaucoup plus simple, une tige de métal légèrement plus courte que sa jambe droite, équipée d'une sorte d'amortisseur à l'extrémité pour le cas où le sol serait vicieux. L'attache sur sa cuisse atrophiée est solide, mais ne résisterait pas à un sprint. Côté vêtements le brun est plutôt simple : un perpétuel jean troué et bien trop usé. Des tee-shirts à couleurs passe partout lorsqu'il fait chaud. Puis quand l'hiver arrive, il enfile des sweats dans le même état que son futal. Dont un qu'il prise en particulier, noir à capuche, taché de cambouis et de sang, son « porte-bonheur ». Il cache sous son tee-shirt un sangle en cuir qui fait le tour de son ventre et de son épaule, où il y attache le pistolet qui le protège des grands méchants loups. Erwann n'a pas vraiment de style si ce n'est le sien. Quand les gens le croisent dans la rue, on le prends parfois pour un vagabond, parfois pour un star du rock... tout dépend de quel angle de vue on le regarde.
Histoire : Mathew Packey est né le 10 mai 1962, à Northern-Wood, dans le Nord de la Nouvelle Ecosse. Fils de bûcheron, il ne suivit qu’une scolarité minime, et vint travailler auprès de son père. C’était le stéréotype même du bûcheron canadien. Grand, assez musclé, il passa sa jeunesse à travailler. C’est ainsi qu’il apprit les valeurs du travail et de l’argent. Ferme et sans pitié avec les hommes, il était plutôt timide avec les femmes, et n’avait jamais obtenu un grand succès auprès de celles-ci. Mais en 1986, après une fête qui avait eu des allures de beuveries sauvages, où lui était resté plus ou moins sobre, il rencontra une jeune et charmante étudiante irlandaise.
Sarah Tabler est née le 12 décembre 1963 à Dublin en Irlande. Issue des classes aisées, elle suivit une scolarité riche et sans accroc. Se prédestinant à devenir journaliste, elle décida de partir, avec des amis, plusieurs semaine au Canada, pour y passer des vacances, loin d’une autorité parentale certes souple, mais pas très ouverte.
Ce fut un coup de foudre comme il y en a eu tant d’autre. Les deux amoureux vivaient une petite vie de rêve dans les collines boisées. Le problème était que Sarah n’était pas Canadienne, et sa famille la réclamait. C’est pourquoi, quand ils eurent 25 ans chacun, ils décidèrent de se marier. Peu de temps après, Sarah se retrouva enceinte. C’était un réel bonheur pour les deux tourtereaux, de plus qu’il s’avéra que Sarah attendait des jumeaux. Et ce fut un soir de forte pluie, dans le cabinet médical du village de Backwood, où résidait le couple, le 25 novembre 1989 exactement, que naquirent Alicia et Erwann. A ce jour, la famille Packey compte 6 enfants : (par ordre de vieillesse) Alicia, Erwann, Léo (1991), Lisa (1993), Jennifer (1996) et Mathew Jr (1998).
Les deux jumeaux furent, et sont toujours, très proches. Ils suivaient les différentes galères de leurs parents sans être perturbés, et l’arrivée progressive des frères et sœurs ne les affectaient pas tellement. Ce n’est qu’à l’entrée à l’école qu’Erwann commença à se différencier largement de sa sœur. Il passait d’un caractère à l’autre sans raison apparente. Le médecin interpréta ceci comme une sorte de petite schizophrénie, sans explication rationnelle. Son entourage apprit à vivre avec ça, et il devint un enfant presque comme les autres.
En 1999, faute de travail, la famille Packey déménagea vers la ville et son industrie : Halifax, capitale de l’est canadien. Là, Erwann évolua vers une adolescence plus épanouie. Même s’il ne supportait l’école, il y allait. Pour une seule raison, pour apprendre le français. Cet attrait pour la langue de Molière n’était pas un coup de chapeau à la France, mais plutôt une langue qui ouvrirait la porte à plusieurs autres. Ses seules motivations étaient d’apprendre les langues des pays. Ainsi, il sut parler Français, allemand, Japonais et espagnol très tôt. Il se passionne aussi pour la musique, particulièrement le blues. Il apprend la guitare, il ne dégage pas de talent, mais c’est la seule chose qui le calme.
Il rate son examen de fin de collège, et on le pousse à choisir des études professionnelles. A l’opposé, sa sœur brille dans toutes les matières, et fait la fierté de la famille. Erwann vivait alors pas mal dans l’ombre de sa jumelle, et c’est à ce moment que se forgea en lui des racines de solitude. Ses études en alternance se font dans un garage du centre ville. Il s’y découvre une vocation pour la mécanique, et il est pour la première fois, ponctuel vis-à-vis de son travail. Tout le monde le croyait totalement commun, mais un évènement chamboula sa vie.
Il avait 15 ans et il venait de finir de réparer une moto. Il sortit en dehors du garage pour l’essayer. Ça devait être une histoire de 10 mètres seulement. Seulement une voiture le percuta de plein fouet sur son flanc gauche. Aujourd’hui encore, il fait des cauchemars rapportant cette scène de sa vie. Il resta trois jours dans un coma plus ou moins profond, et se réveilla dans les souffrances et les pleurs. Les médecins avait été obligé de lui amputer sa jambe gauche, celle-ci ayant été pulvérisée lors de l’accident. Beaucoup d’autres marques témoignent de cet accident sur son corps
Il sombre alors dans une déprime sans nom, où il passe ses journées à se morfondre et à pleurer sur son sort. Il était persuadé que sa vie était fichue, qu’il ne pourrait plus vivre. Au bout d’environ 2 mois, ses amis, sa famille réussirent à le remotiver. Il se remet à s’alimenter correctement, il retourne en cours, il travaille un peu. Il rencontre même l’amour : Ruika, une jeune japonaise en voyage scolaire au Canada. Elle est restée six mois, la relation a duré six mois. Mais elle ne s’est pas terminée par un long baiser sulfureux sur un quai de gare. Erwann a rompu brutalement tout contact physique et moral avec elle, prétextant qu’elle ne faisait plus partie de sa vie.
Ce n’était pas la vérité, la vérité était qu’il avait eut peur, plus peur que jamais de se sentir abandonné. Alors, de la façon la plus stupide possible, il avait paré cette sensation en abandonnant Ruika en premier. Il a longtemps regretté ce geste. Comme tous ses problèmes, il finit par ne plus y penser, ou presque... .
Une occasion en or se présente à lui en janvier 2007 : partir au Japon pour faire partie d’une promotion dans une école réputée. Il n’hésite que peu de temps. Début février, il prend un vol pour Tokyo, et fait la connaissance de Shokuboo Inochi, une école réunissant autant d'arbre que d'élève. De loin c’est un élève banal, un peu comme les autres, bien que très solitaire. Mais même s’il s’était juré de ne pas replonger, sa douleur physique l’oblige à se procurer des analgésiques illégalement, tard dans l'obscurité de la ville, rencontrant pas mal de sales esprits.
Si Erwann s’épanouit de plus en plus, le côté noir de son regard lui, s’enfonce de plus en plus dans la solitude et la souffrance. Pourtant, un soir dans sa chambre, il se voit plongé dans une longue discussion avec une certaine Majoren Shigaya, sa colocataire, qui deviendra plus tard une véritable amie, après une larme qu’il aurait séché. Les élèves changent, et l’école aussi, plusieurs patrons défilent à la tête de l’école. On notera le fait qu’Erwann eut chaud aux fesses lorsque la directrice d’extrême droite demeura à Shokuboo. Erwann rencontre d'autre personne, Sharwyn la belle blessée autant que lui mais sur un plan plus intérieur, par exemple. Il revoit Ruika, ce qui lui déchire un peu plus le coeur, mais redouble d'amitié avec une brune nommée Majoren. Avec celle-ci d'ailleurs, il fait la plus grosse bêtise de sa vie : il tue un policier des forces spéciales. Il ne regrette pas, c'était ça où il rejoignait ses ancêtres. Depuis cette nuit là, il lui manque deux doigts, mais il a gagné un place spéciale dans le cœur de Maj'... .
Pour calmer les choses, il retourne naïvement au Canada, deux mois, pour faire le vide et se reposer. Il est plutôt déçu par l'accueil qu'on lui réserve ,et c'est soulagé qu'il revient à Tokyo par un cargo Russe. Il retrouve Sharwyn et Majoren. Mais celle-ci n'a pas vraiment de bonne nouvelle à lui annoncer : après la nuit fatale, les choses pour la brune sont devenues gênante. C'est donc la rage aux dents qu'il se promet de refroidir l'enfoiré qui a abusé de son amie. Affaire à suivre. Mais un autre problème se présente à lui, et cette fois-ci ce n'est pas un homme. La belle et ravissante Tsuyu, une beauté fatale qui l'a abattu en plein vol. Mais rassurez vous, Erwann aussi a fait un joli tir. Après une nuit agité sur un sommier, il la menace ouvertement et manque de la tuer dans un accès de rage. Changé le brun dites-vous ? Peut-être. Mais malheureusement, la spirale de la mort s'acharne autour du canadien. Le premier coup de feu, il venait de Tsuyu, alors, à qui la faute ? A lui certainement.
Deux morts de plus sur la conscience, le jeune brun rentre chez lui, mais cette fois plus tout seul. Une jolie brune le suit comme son ombre. Et même si il sait qu'un jour il la tuera de sang-froid, il l'aime beaucoup malgé tout. [mise à jour le 4/10/08 - je n'avais rien à foutre xD]
Avez-vous lu le règlement ? -Ok- (Sheik')
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