Une baleine ? A Tokyo ?!! [Evènement]

**Admin pragmatique** Prof d'anglais

Ca n'était pas la première fois que cela arrivait. Quelques années avant, déjà, la baie de Tokyo avait accueilli un étrange animal de la même espèce. Les scientifiques s'interrogeaient depuis quelques jours sur l'attrait que pouvait représenter le port pollué de la capitale nippone pour les baleines. Cela semblait curieux, après tout, que deux d'entre elles s'échouent (vivantes) ici en n'ayant rien à y faire.

Les gens, loin d'être préoccupés par ça, se déplaçaient en masse pour admirer la mastodonte réputé inapprochable en haute mer. Les enfants comme leurs parents ouvraient de grands yeux émerveillés, un sourire quasi béat aux lèvres. Il devenait délicat de se déplacer sur le port, quelle que soit l'heure, et les propriétaires des navires souhaitait tout à la fois que la baleine reste ici pour l'observer, et parte pour leur permettre de travailler et ramener un salaire digne de ce nom à la fin du mois...

[Voilà le contexte de cet évènement. La seule règle étant de considérer ce topic comme un topic express. Les post ne devront donc pas dépasser les 10 lignes et si possible, suivre l'ordre d'arrivée de chacun d'entre vous pour éviter que certains ne postent qu'une seule et unique fois. Merci à vous =) ]

Invité

Le port était calme, le clapotis de la mer se faisait encore très discret, et le vent ne s'était pas encore levé. On entendait quelques mouettes crier sur le haut des mats, les paroles engourdies des marins ivres de sel et la corne de brume d'un bâtiment au milieu de la baie. Malgré la saison, un panache de fumée sortait de chaque bouche vivante. C'était un matin comme beaucoup d'autre. Erwann, le canadien "sans histoire" était sur la nouvelle piste d'une boite cylindrique qui contenait toujours le même style de bonbon. Même motivations, même soucis. Le bout de la jetée devenait en ce moment précis, un lieu de commerce de pénombre. Et gare à celui qui n'avait pas de marchandise... .

Mais la masse de monde sur les quais de béton face à la grande et majestueuse baie gâchait un peu le spectacle. Cela n'empêchait pas Erwann d'être assis au bout de la jeté, le yeux rivé vers le grand mammifère maitre des océans. Y avait-il plus paradoxale que la beauté dans un champ de pollution et d'industrie ?

Invité

Pas mal de monde se massait sur le port, et d'une façon inexplicable, n'importe qui aurait été attiré par l'endroit. Il y avait quelque chose, c'était évident. La rumeur traversait la ville, et il fallait être sourd pour ne pas entendre parler du port dans toutes les rues. Aussi, la jeune japonaise ne put s'empêcher d'écouter avec attention ce que disaient ces deux hommes qui, manifestement, revenaient du port, en vue d'aller travailler comme tous les jours. Quand même, une baleine... Tout le monde ne parlait que de cela. Il fallait avouer que ça attirait quand même pas mal la demoiselle qui comptait la curiosité parmi ses défauts, pour peu qu'elle soit d'humeur à cela. Aussi, ce fut sans surprise qu'elle se dirigea vers le lieu où elle allait presque aussi souvent que les rues. Généralement, elle y allait la nuit, et voir le port de jour ne lui était que très lointain. Cependant, elle ne se sentit pas dépaysée.

Lorsqu'elle arriva, elle vit une tête connue, et quelques personnes qu'elle croisait mais ne connaissait pas. Elle s'isola, jetant des regards un peu partout, attendant que la foule s'écarte un peu, bientôt, il serait l'heure de commencer le travail pour tous les gens assidus, et elle pourrait voir un peu plus que le peu qu'elle arrivait à apercevoir. Ce jour là, elle était patiente.

Invité

* Une insomnie avait portée Ruika jusqu’au port tôt cette nuit là. Elle espérait trouver sur son chemin quelque chose à dessiner, ou un bel endroit à observer. C’est ainsi qu’elle avait décidé de marcher jusqu’à la mer, pour observer ses ondulations sous le clair de lune. Le spectacle qu’elle avait trouvé n’avait pas manqué de la surprendre. Au lieu des habituels bateaux, elle s’était trouvée face à deux énormes mammifères marins. A cette heure matinale, seuls deux ou trois hommes regardaient le spectacle avec un air interrogatif. Ruika avait crû comprendre dans leur conversation qu’ils s’occupaient de surveiller les ports et que leur ronde matinale les avaient menés ici. Voyant qu’ils étaient perdus dans leur réflexion, elle s’approcha et posa une main délicate sur la peau trop sèche d’un des deux monstres. Elle en aurait presque pleuré. Elle ferma les yeux quelques instants, espérant naïvement que même le minuscule contact de ses doigts pourrait apporter de l’aide à la bête mourante.

Et puis le soleil avait commencé à se lever, et elle avait dû laisser sa place à la foule, se contentant d’observer l’évolution de la scène, en retrait, avec un œil triste. Sait-on jamais, peut-être qu’on aurait besoin de monde pour aider ? Et puis, elle ne pouvait pas se contenter de partir sans savoir comment cela allait se terminer. *

Invité

Contrairement à tout ce beau monde amassé sur le port, Hlyn avait entendu parlé d'une autre rumeur, toujours dans le même quartier: celle de l'ouverture d'une boulangerie avec la meilleure pâtisserie au monde! Autant vous dire que l'idée de s'y rendre était alléchante, surtout qu'une copieuse ristourne attendait les premiers clients. Ceci expliqua donc ce que Hlyn faisait dans le quartier du port de si bon matin, guillerette avec son paquet de pains fourrés callé dans le creux d'un bras pendant que son autre main portait à sa bouche un de ces délicieux petits pains farineux à l'extérieur et empli de fruits frais à l'intérieur. Mais plus elle avançait, plus les conversations des passants l'intriguait. Des exclamations étranges à propos d'un phénomène pas croyable, se trouvait au port.

Curieuse comme toujours, sans pour autant cessé son petit déjeuner plus que calorique, la jeune fille s'approcha et tomba sur un foule de monde impressionnant, pire que l'attroupement provoquer par le retour des X-Japan, enfin presque. Hlyn avait beau sauté pour tenter de voir cette chose si époustouflante, rien n'y faisait. Elle devait se montrer patiente comme pas mal de monde à la différence qu'elle ne savait rien du tout de ce qui se passait là. C'est ainsi qu'après avoir jouer les kangourous pendant près de dix minutes, l'adolescente s'aligna comme les autres et demanda à sa voisine ce qu'il en était, reprenant le fil de son déjeuner.

« Dis, tu peux me dire ce qui se passe? »

Invité

Miyu n'avait rien compris. Elle avait vu aux infos, comme quasiment tout le monde, qu'une baleine s'était à nouveau perdue dans la baie de Tokyo au lieu de migrer paisiblement. Elle aussi, elle était curieuse (voire trop curieuse), mais c'était dit qu'elle attendra que le soir s'approche plus pour aller voir. Force était de reconnaître que son idée, bien qu'elle soit bonne, n'avait pas été appliqué. Que faisait-elle donc au port ?

Elle se souvenait avoir été faire les magasins en ville. Preuve en était que deux grands sacs remplis de vêtements pendaient au bout de ses bras. Elle s'était approché un peu du port, et en un clin d'œil, on l'avait embarqué par un bras et traînée jusqu'à la baie. Oh, elle avait reconnu ses "agresseurs", il s'agissait d'amis du collège, mais elle les avait perdu de vue à cause de la foule. Depuis, elle essayait de se frayer un passage, reconnaissant de-ci, de-là quelques visages familiers. Notamment celui de la victime des LP, à côté de qui elle se retrouva.

"Salut !" lança-t-elle joyeusement, en comptant les secondes que mettrait la demoiselle à l'envoyer sur les roses.

Invité

*Aïe, mais, ouille, grr* y avait des gens partout, une vraie marrée humaine et Jordan était au milieu de tout ça… la poisse! Comment se faisait il qu'elle se retrouvait là d'abord? Elle-même l'ignorait un peu à vrai dire, elle marchait juste tranquillement dans les rues et paf, un groupe de personnes sont arrivés en trombe et sans vraiment capter le pourquoi du comment, Jordan avait fini embarquée par le nombre. *Une baleine?* De qui on parlait là, d'elle? Ah bah merci, c'est sympa, y a plus délicat comme circonstance pour l'insulter… la pauvre devint rouge de colère mais aussi par la chaleur ambiante émanant de tout ce peuple serré les uns contres les autres tels des bans de sardines. La pauvre tomba même à genoux quand la masse s'arrêta en s'exclamant des "aaaaaaaah, ooooooooooooooh" de stupéfaction face à… mais face à quoi à la fin? Jordan toujours par terre, réussit grâce à des coups bien placés par son popotin rebondi à se frayer un semblant de passage et parvint ainsi à voir une vraie baleine qui se mourait. Mais quand bien même aurait elle voulu l'aider ou s'en aller, Jordan était coincée et suivait la vague des gens qui se bousculaient pour eux aussi voir le monstre.

« Mais aïe!! »

Invité

Quel histoire! Ce n'était pas dans les habitudes de Miya d'écouter les bavardages des autres, mais dès qu'elle entendit deux élèves parler de cette baleine au port, elle ne put s'empêcher d'y accourir à toute vitesse. De toute manière, qu'avait-elle mieux à faire en cette belle journée ou elle n'avait aucun cours? Faire des dessins c'était bien amusant, mais il fallait bien se trouver d'autre façons de s'occuper le corps et l'esprit. Elle s'était donc rapidement dirigé vers le port, malgré que ce soit sa première visite à Tokyo et qu'elle était nulle en orientation.

Étant assez frêle et petite, elle n'eut pas de difficulté à se frayer un chemin vers les premiers rangs.Le spectacle qu'elle avait sous les yeux lui donna les larmes aux yeux. Ce pauvre mammifère marin totalement vulnérable et loin de son biotope semblait demander pitié à toutes les personnes attroupés autour. Si Miya aurait pu, elle l'aurait directement retournée dans l'eau. Au moins pour permettre à ce cétacé de mourir dignement.

Invité

Tamiko devait se week-end retourner chez son grand-père pour lui faire une sorte de compte rendu de la semaine, et surtout, pour être contrôlée, il voulait voir si elle était toujours aussi docile qu’avant malgré le fait qu’elle soit dans un pensionnat. Alors, la jeune femme s’était vêtue de son kimono, elle avait noué ses cheveux en chignon et était montée dans la voiture familiale qui devait la conduire à la maison de son grand-père.

Mais, quelque chose retarda ses plans. En se dirigeant vers la voiture, elle entendit parler d’une baleine qui se serait échouée sur le port. En montant dans la voiture, elle demanda donc au chauffeur de la conduire au port, chose à ne surtout pas faire, car ça signifiait être en retard au rendez-vous, et donc, une punition allait être mise en place. Mais la curiosité des femmes l’emporte toujours.

La voiture arrêtée, elle en sortit donc et se dirigea vers la foule qu’elle ne put traverser, elle alla donc se poser dans un coin, pas loin de personne qui semblait avoir son âge et entendit une jeune fille demander ce qu’il se passait.

« Apparemment une baleine, se serait échouée ici. »
Dit elle après s'être tournée vers elle.

Invité

Ce matin en se préparant pour les cours, plusieurs bruits couraient qu’il s’était produit un événement étrange au port. Certains pensé que ce n’était pas rien d’important ou d’exceptionnel à retenir leur attention mais d’autre pensés que c’était plus inhabituel. Mais chacun sa façon de voir les chose, dans le cas d’Aeris ça méritait d’aller y jeter un coup d’œil. Juste histoire de voir et d’en juger par elle-même. De toute manière, les cours n'avaient pas commençer pour elle et la brune n’avait visiblement rien de prévue. De plus, elle n’était jamais aller du côté du port pour l’instant autant y’aller donc. Elle s’y dirigea donc en courant pour ne rien raté. Comme elle l’avait pensé, il y avait du monde. Même des élèves de sa classe mais elles ne les connaissaient pas vraiment. Elle s’approcha donc un peu plus mais avec tout ce monde difficile d’apercevoir quelque chose. Heureusement elle n’était pas la seule à se poser la question. D’après ce qu’elle entendit une baleine s’était échouée ici. Ce qui la surpris mais lui fit aussi beaucoup de peine.

* La pauvre bête *

Si elle en jugeait par la mine joyeuse des pêcheurs cette baleine ne pourrait sans doute pas repartir là d’où elle venait.

Invité

Toujours assis sur un morceau de jetée en béton grisâtre massif, Erwann était passé du matage intensif du paysage et des éléments insignifiants qui le composaient à un regard fixe vers les nuages difformes, quoique pas tant que ça... . Une masse blanche qui ressemblait à s'y méprendre à un canard unijambiste lui fit venir un bref sourire. Puis sans vraiment croire à un salut proche, il chercha du regard des petites têtes connues.

Il y avait les citoyens banals, indiscernables au caractère et au touché, et puis les autres. Les étant ceux qu'il connaissait, plus ou moins. Là bas au loin, il voyait une coiffure brune qu'il connaissait bien. Majoren sortait, comme lui. Après tout c'est vrai qu'il fallait bien (re)vivre. Ils ne pouvaient pas rester cloitrés comme des rats dans une cage. Il s'approcha d'elle.

- Sale journée pour les gros poissons hein... même si techniquement c'en n'est pas un.

Invité

Les yeux perdus dans la foule, cherchant inconsciemment une tête connue, la brune ne s'était même pas aperçue qu'une jeune fille qu'elle avait qualifiée de trop gentille et/ou trop joyeuse s'était approchée. La dernière fois, c'était à peine si elle ne l'avait pas frappée. Après tout, pourquoi s'encombrer d'une gamine qui la suit si la recherche de quelque chose d'important devient un poids déjà dur à porter ? Non, franchement, heureusement qu'elle n'avait pas eu droit à cela. Plus ou moins sympathiquement, elle l'avait envoyée sur les roses, et lorsqu'elle remarqua sa présence lorsque la jeune fille parla, elle faillit faire de même, pas d'humeur aux monologues. Pourtant, la situation était peut-être exceptionnelle, la brune répondit, sans sourire, sans ton spécialement amical, mais répondit tout de même, ce qui était en soi un exploit.

- Ah, tiens. Salut.

Ensuite, elle vit une autre tête connue qui s'approcha, Erwann, son colocataire, et ami. Evidemment, il n'était pas là pour taper la bise et demander comment allait la famille, et il sortit l'une des phrases très profondes, comme Majoren les aimait, bien qu'elle ne lui aie jamais dit, entre deux pétards et/ou course poursuite pleine d'adrénaline (haha).

- Tout le monde n'a pas autant de chance en même temps.

Sans sous entendu bien sûr à propos de la chance qu'elle avait d'être sortie sans avoir droit à un stress particulier de croiser quelqu'un qui aurait pu avoir une tête à les balancer. Il fallait bien sortir de son trou, parfois.

Invité

Hlyn venait tout juste de reprendre une bouchée de ses petits pains quand la nouvelle tomba: une baleine! Cette réponse engendra chez elle une réaction plus que stupéfaite, les yeux grands ouverts et pas loin d'avoir la bouche faisant pareil.

« Hontô? (=vraiment?) »

Même la bouche pleine, l'adolescente ne put se retenir de lancer cette exclamation à l'encontre de la jeune femme en kimono, chose aussi surprenante que la nouvelle qu'elle venait d'apprendre. Elle ne put d'ailleurs pas s'empêcher de la regarder de haut en bas tout en mâchant et avalant sa bouchée de pain pour ensuite se retourner à nouveau vers le dos des personnes devant elle.

« Héééé (bééé) »

Toujours éberluée, Hlyn n'arrivait pas à croire qu'une baleine traînait là, si près et qu'elle ne pouvait pas la voir avec toutes ces personnes présentes, pas étonnant d'ailleurs qu'autant de monde soit agglutiné là. Ça allait être long d'attendre que les autres se poussent, s'ils se poussaient, fallait donc se munir de patience, ce dont Hlyn sembla prête à faire en acquiesçant vigoureusement pour elle-même avant de tendre son paquet à sa voisine (Tamiko).

« T'en veux un? Oh! Aeris!! A E RIS!! »

Toujours avec le paquet tendu vers son interlocutrice, Hlyn vit sa meilleure amie arrivée derrière et la héla de l'autre main, la secouant de droite à gauche comme si son amie était au bout du monde alors qu'elle n'était qu'à quelques mètres.

Invité

Chose difficile mais pas impossible, Jordan tenta de se relever ce qui se conclu par deux fois retombée à genoux sur le sol, une fois finie sur le derrière et enfin, une dernière fois qui fut la bonne mais qui la tétanisa; avec les remous provoqués par la masse de gens, Jordan se retrouva agrippée à une brune qui n'était pas là plutôt. Ça s'était sûr, pour avoir côtoyé les pieds de tout le monde autour d'elle, à cet endroit se tenait un homme, un pêcheur sûrement, très certainement même vu l'odeur qu'il avait laissé et donc, bien que soulagée de ne pas dire bonjour à la salopette puante et gluante de poissons, Jordan était quand même blanche comme la mort à l'idée d'être si près d'une inconnue (note que même avec quelqu'un de connu ça aurait été catastrophique) et comme si ça ne suffisait pas d'avoir sa main serrée sur la manche de cette brunette (Miya), un nouveau remouds provoqué par les curieux de derrière fini par plaquer la pauvre rouquine dans les bras de la brune et vice-versa. Horreur! Là, ce n'était plus de l'angoisse, c'était de la panique pure et simple, assez pour hacher ses mots plus que son vocabulaire ne l'était déjà.

« pa… papa… pa… par… pardon »

Plus gênant que ça, c'était dur à trouver, Jordan prenait toutes les couleurs de l'arc-en-ciel au fur et à mesure que la masse poussait dans tout les sens. C'était à se demander comment les premières lignes ne finissait pas in the water. D'accord, une baleine, ça a une voix mélodieuse mais pas la peine de pousser comme des groupies à un concert, à force, Jordan et sûrement d'autres mais pas atteint d'asthme comme le rouquine, allaient suffoquer d'être ainsi compressés.

Invité

Miyu hésitait entre bouder et être heureuse d'avoir eu une réponse de sa sempai. Bouder parce qu'elle l'avait ignoré au profit d'un mec qu'elle connaissait visiblement, lui accordant tout juste trois mots, ou être heureuse parce qu'eh bien... elle avait obtenu 3 mots. Finalement, elle opta pour une petite moue, s'approcha un peu plus des jeunes gens en évitant les coups et campa là, bien dressée sur ses pieds. Elle ne comprenait pas grand chose à leur discours ("Pourquoi sa sempai disait ça ?"), mais ça l'occupait.

"Parce qu'il y a une autre baleine qui s'est échouée ici et a pu repartir ?" demanda-t-elle innocemment, et à côté de la plaque.

La rouquine regarda les jeunes gens tour à tour, ses grands yeux ouverts, pétillants de malice comme à son habitude. Elle ne savait pas elle-même si elle espérait une réponse. Se faire snober ne l'étonnerait en rien, mais ma foi, qui ne tente rien n'a rien.

Invité

Tamiko hocha tristement la tête. Oui vraiment, une baleine était là, et plutôt que de la laisser repartir tranquillement, tous s’agglutinaient devant elle. La baleine était la star de la journée et eux tous étaient tout simplement des bouffons, pour certains sans le savoir, pour d’autre comme elle, sachant très bien que leur curiosité mal placée pourrait très bien faire paniquer l’animal. Après tout, imaginez-vous dans un environnement que vous ne connaissez pas, et une paire d’yeux, puis deux, trois quatre, une centaine, et plus encore qui vous scrutent, il y avait de quoi rester bloqué. Ayant conscience de tout cela, Tamiko s’apprêtait à repartir et d’aller au rendez-vous avec son grand père espérant ne pas arriver trop en retard, quand la jeune fille à ses côtés lui proposa à manger.

« Arigato. »

Dit-elle en souriant avant de prendre un petit pain, elle se retourna alors vers celle que la jeune femme appelait. Tamiko après avoir goûté une bouchée de ce petit pain se décala pour laisser les deux amies se retrouver.

« Je dérange sûrement, je vais vous laisser, je crois… Merci encore pour la nourriture.»

Elle fit alors une petite courbette et continuant de manger son pain, elle se dirigea vers la sortie de la plage. Elle voulait tout sauf déranger, c’est pourquoi elle pressa le pas.

Invité

La brune ne pu évidemment pas s’empêcher d’avoir de la peine pour cet pauvre animal, elle trouvait vraiment cela injuste mais elle ne pouvait malheureusement rien y faire. La seule chose qu’elle pouvait faire s’était restée là et regarder sans rien dire en espérant que cette baleine est de la chance de s’en sortir. Mais Aeris ne pouvait qu’espérer, la jeune fille resta donc dans la foule, les mains jointes attendant qu’il se passe quelque chose de positif mais rien pour le moment. Regardant à droite et à gauche constant que certain en profiter pour crée une discussion, et elle là au milieu de tous. Elle songea même à s’éloigner un peu quand celle-ci entendit son nom dans la foulée. Sur le coup, elle cru se tromper mais cette voix lui était familière. Cherchant des yeux, elle finit par trouver la personne qui avait crié son nom et c’était justement Hlyn tendant une de ses mains dans sa direction. Eh bien, Aeris en avait de la chance de la rencontrer ici.

"Hlyn !!!"

Lui souriant, elle alla la rejoindre mais apparemment elle n’était pas toute seule du moins jusqu’à son arrivée car visiblement la jeune fille avec qui elle discutait s’éloigner. Elle en jugea qu’elle était sans doute pressée vu l’allure à laquelle celle-ci marcher. Néanmoins, elle en douta un peu.

"Je suis contente de te voir "

Invité

Majo' ne changeait pas. Toujours cet air nonchalant qui disait avec une grâce incomparable que la nuit toutes les jolies filles avaient les cheveux bruns. La baleine, il l'avait déjà oublié. C'était un épisode houleux de la baie mais qui ne lui garantissait pas le bonheur ultime pour le petit déjeuner. Il respira un grand coup l'air marin, décrassant ses poumons et relaxant ses narines. De sa poche il sortit un petit gâteau sec et plat qu'il engloutit sans réfléchir. Il était temps pour lui de filer, il n'aimait toujours pas plus la foule que ça, d'ailleurs je pense qu'il ne l'aimera jamais. Il fixa un instant le bout de la jetée, se promettant de revenir y pécher une nuit d'été.

A la japonaise, il adressa un bref clin d'oeil et ce qui ressemblait à un au revoir muet. Comme il disait souvent, "il ne faut pas abuser des bonnes choses". Puis il entama une interminable marche vers le centre ville. Dans sa vieille tête fracassée, il se répéta : "Adios, mothafuckin' humanity..."

Invité

L'endroit devenait irrespirable. Du monde, du monde, trop de monde tue le peuple. Et qu'est ce qui la retenait ici, la jeune brune ? La présence de son ami ? C'était tout. Et puis, ils n'allaient pas passer la matinée à parler de tout et de rien au beau milieu du port, c'était complètement bête. Aussi, elle comprit très vite qu'il allait partir. Un bref clin d'oeil et un au revoir muet confirma sa pensée. Et le monde qui l'entourait n'était pas franchement son soucis premier, c'est pourquoi, sans aucun signe d'attention pour personne, elle entama un demi tour, la tête baissée et les yeux fermés. Peut être que, marchant ainsi, elle se prendrait quelqu'un un pleine face, mais était-ce vraiment important ? Elle avait fait sa sortie de la journée, c'était déjà bien, soit elle achèterait quelque chose de bon, car voir des gens porter leur petit déjeuner dans la main lui avait ouvert l'appétit, soit elle errerait sans but dans les rues, peut être même qu'elle retournerait dans sa tanière, après tout on est toujours mieux seul et, fatalement, chez soi.

Quelques pas rapides et la voilà qui retournait dans les rues de moins en moins animées, avec une envie soudaine de faire quelque chose de pas recommandable, parfois, les pulsions soudaines la poussaient à ne pas être très sympathique. Tant pis.

Invité

Ca alors ! Elle s'attendait à se faire ignorer mais pas aussi... royalement ! Pff Les vieux alors, qu'est-ce que ça pouvait être bêtes quand ça s'y met (désolée Majoren, mais t'es dans les vieux mdr) ! Miyu resta un moment la bouche ouverte d'étonnement. Ni le garçon ni la fille n'avaient daigné répondre à sa question. Pour la demoiselle encore, ça passait, elle avait bien remarqué qu'elle était une pro pour ignorer les autres mais le gars, lui, aurait au moins pu lui répondre ! Qui se ressemble s'assemble, y a pas. Et du coup la rouquine se demanda s'ils étaient ensemble tous les deux. Tentant d'imaginer ce que donneraient des enfants deux deux "vieux", elle mordilla sa lèvre inférieure pour s'empêcher de rire. Elle ne voudrait pas être à la place des parents, ça devait être infernal comme ambiance familiale ! Enfin...

La môme se tourna et retourna à la recherche de la baleine. Trop de gens l'entouraient, elle était bien trop petite. Miyu croisa les bras, un peu boudeuse et finit par se résoudre à s'en aller d'ici. Elle ne verrait rien, à moins de passer au premier rang et de tomber... à l'eau. Vu comme les gens poussaient, ça arriverait immanquablement. Auss joua-t-elle des coudes pour s'extirper de la masse, quittant le port d'un air songeur en se promettant de revenir.

» Une baleine au port [Evènement]
» Une baleine au port, ça vous tente ?
» Paris/Tokyo.[pv Nathan]
» [Pv Kantaro] Tokyo, réunion éditoriale
» [Evènement] Catastrophe !

Une baleine ? A Tokyo ?!! [Evènement]

Une baleine ? A Tokyo ?!! [Evènement]

Sujets similaires

Sujets similaires