*Rentrer dans une nouvelle école...c'est bien ce que je redoute le plus! Il va encore m'arriver pleins de chose qui vont faire qu'on va me prendre pour l'abruti de service! Il ne serait pas étonnant qu'à mon arrivée, un vase casse sur mon passage...Et oui je suis Akira j'ai 17 ans, hyperactif et maladroit comme personne il m'arrive toujours des énormités qui me mettent dans des situations étonnantes.*

La valise à la main et mon sac poser sur mon dos, je m'avance à pas rapide vers l'école. Vous allez surement me dire: "Pourquoi avances-tu si vite, si tu as peur d'aller dans cette école?" je vous répondrais du tact au tac: « ce n’est pas de ma faute, je ne me contrôle pas! », et c’est à ce moment précis qu’une dizaines de personnes me prennent pour le mec le plus fêlé de la terre.

Plus je m’avance et plus le stresse monte. Le ventre noué, le cœur qui bat à cent à l’heure, des bouffés de chaleur, un sentiment d’oppression, une tendance à aller tout le temps au toilette, voilà les symptômes qui me font dire que je suis stressé. Je passe les rues, empreinte les passages pour piétons, regarde les panneaux de direction pour trouver la direction exacte. Quelques tours de la ville plus tard, je retrouve enfin la direction de l’école et l’aperçois au loin. J’arrive enfin à destination et observe l’école. Rien ne me parait bizarre…

*C’est une école tout à fait normal, en même temps je ne vois pas ce que ça pouvait être d’autres! Si les parents ont décidé de me mettre ici c’est que ça doit être une bonne école après tout ! Si je devais choisir, je serais resté chez mes parents avec ma sœur, je vais embêter qui moi maintenant ? Qui va me supporter ? Qui va me consoler si j’ai un coup dur?...Mais pourquoi je me pose tant de question? Je suis un grand garçon, j’ai 17 ans, je dois me comporter comme un homme!*
Pleins de questions en tête, je m’avance dans le hall d’entrée et admire l’architecture du bâtiment! Perdu dans mes pensée, je n’arrive pas à m’orienter et me demande où se trouve le dortoir des garçons. Sur mon passage, j’interrompt un élève dans sa course et lui demande gentiment:

-Escuse moi de te déranger mais je suis nouveau et je n’arrive pas à trouver le dortoir!
-Tu es nouveau c’est ça?
-Oui oui, je viens d’arriver!
-Et bien c'est un peu plus loin par là, tu prends la troisième porte!
-Merci c’est gentil, bonne journée!

Je m’avance vers l’endroit que m’a indiqué le jeune homme et pousse la porte que je recherchais sans regarder le panneau qui se trouve dessus. Je l’ouvre lentement et tombe nez à nez avec deux trois filles qui sortent des….toilettes! Angoissé, apeuré, stressé et surtout très gêné! Je lâche ma valise, agite mes mains vers l’avant et leur dit:
-C’est un malentendu, une mauvaise blague d’un petit merdeux, je vous assure….
Je ferme les yeux, agite toujours les mains devant moi, les filles s’avancent et sans faire exprès ma main droite touche la poitrine d’une belle femme blonde. C’est le moment critique, le moment où je vais m’en prendre plein la tronche, après cela je risque de passer la fin de ma journée à l’hôpital et le seul moyen de m’en sortir….la fuite. Je prend mes bagages à pleines mains et cours à toute vitesse le plus loin possible. Les filles me talonnent et crient « PERVERS, PERVERS, TU VAS NOUS LE PAYER »,en pleine course, je me rends compte que ce lycée n’allait pas faire exception à la règle...j’allais en baver!

Un katana sur le dos et une valise à la main, Mariko affichait un air las et fatigué. Ce faisait plusieurs minutes qu'elle se traînait dans tout le hall, et impossible de trouver ne serait-ce qu'une indication ou une pancarte ! De plus, elle n'avait aucune envie de s'adresser à un quelconque élève qui risquerait de la suivre ou désirer devenir son ami... à moins qu'il ne la jette simplement et rapidement comme les gens savaient si bien le faire.

Elle restait donc là, en plein milieu du passage, à se demander quel comportement elle se devait d'adopter... c'était fou quand même, de ne pas trouver les dortoirs ! L'école semblait si vaste qu'elle n'en voyait pas le bout, et ce l'agaçait intérieurement au plus haut point, même si son visage restait teinté de son habituelle indifférence.

Passant à travers les diverses personnes en s'excusant vaguement, elle crut reconnaître une tête qui lui était familière dans la foule d'élèves plus bruyant les uns que les autres. Ne le revoyant pas, elle s'arrêta sur le fait qu'elle avait rêvé et passa son chemin. Débouchant par la suite sur un couloir plutôt étroit, elle entendit soudainement les éclats de voix de jeunes demoiselles, puis une petite voix qui tentait vainement d'en placer une. Intriguée, elle regarda avec étonnement la personne - qui ne lui était pas inconnue - sortir des toilettes des filles avec vitesse et précipitation, quelques membres de la gente féminine à ses trousses.

Lâchant sa valise et arrêtant le jeune homme en plaçant son katana en travers de sa course, elle se pencha vers lui, le regard chargé de compassion et peut-être de quelques reproches... Il avait bien fallu qu'il fasse quelque chose pour que ses filles trop maquillées s'attaquent à lui, non ? Connaissant le côté maladroit et hyperactif de son frère, il n'avait pourtant pas dû le faire exprès, mais bon... Elle s'adressa à lui en rangeant son arme, fusillant du regard les jeunes filles à sa suite - qui en croisant son regard repartirent immédiatement s'occuper de leur apparence devant les glaces comme si rien ne s'était passé :

"Ohayô Aki'... Que t'arrive-t-il déjà, de si bon matin ?"

Ma course folle continue, je slalom entre les élèves, percute des épaules, pousse deux trois personnes sur mon passage. A mon arrivée je sentais le danger arriver mais alors là c’est pire que cela, toute l’école va me remarquer et je ne vais plus passer inaperçu...surtout aux yeux de ces filles. Je cours sans l’arrêter avec es valises en main, je dérape sur un pied durant les virages, essaye de prendre de l’avance mais rien n’y fait mes bagages sont trop lourd pour que je distance ces furies. Soudain, une jeune demoiselle plus petite que moi s’interpose et me menace avec un katana. A ce moment précis je commence à me dire que c’est sans doute la fin pour moi, je ne vais pas faire long feu sur ma bonne vieille Terre.

*Ooooo mais non ce n’est pas possible, je suis trop jeune pour mourir! C’est quoi ce lycée de malade, une fille se balade avec un katana c’est super dangereux….elle va surement me planter avec sn arme c’est obligé! Je n’ai même pas dis au revoir à mes parents, ni à ma sœur, je n’ai jamais connu l’amour...rolalalala malchance quand tu nous tiens*

Je regarde songeur le visage de la jeune fille et la reconnait tout de suite. Ces beaux cheveux spécifiques à la famille Chikako, un visage fin et doux ….c’est bien ma sœur! Je la regarde avec amour et comprend qu’elle était venu pour m’aider. Elle regarde derrière elle la bande de nana complètement furieuse et les fusille avec un regard perçant. Elle range le katana dans son dos et me dit ces quelques mots:

"Ohayô Aki'... Que t'arrive-t-il déjà, de si bon matin ?"

Mon bonheur est grand en voyant ma sœur, les parents avaient surement prévu le coup en se disant qu’ils nous feront la surprise...et c’est une bonne surprise. Je fais un large sourire passe une main derrière ma tête et me gratte énergiquement la chevelure:

« HAHAHA ba tu me connais, il m’arrive toujours un tas de truc! »

Je la regarde et je ne peux m’empêcher de la serrer fort dans mes bras:

« Je suis siiiiiiiiii content de te voir Maki’, je ne savais pas ce que j’allais faire si tu n’étais pas là! Toi ça t’aurait fait des vacances de pas me voir mais moi c’est une vrai torture HAHAHAHA »

Toujours en la serrant fort contre moi, je la soulève et la fait tourner en rond. Les élèves nous regarde mais je ne peux contenir ma joie . Je la repose à terre et lui caresse le haut des cheveux:

« Mais ne t’inquiète pas, je ne serais pas sur ton dos, je vais te laisser vivre! » lui dis-je avec un large sourire « D’ailleurs je vais te laisser car je dois trouver le dortoir des garçons! »

Je m’éloigne en courant et la salut avec ma main...malheureusement les mains pleines, je lâche le sac sans faire attention et celui-ci s’ouvre en plein milieux du couloir. Les slips étalés, les chemises par terre, les jeans en tire-bouchon, je ramasse tout à toute vitesse pour éviter que l’on me remarque de trop et me précipite dans les toilettes des garçons. Je me regarde dans le miroir et dis à voie basse:

« Il faut que je fuis en Australie et que je change de visage, parce que là je vais en baver comme pas possible dans ce lycée! »

PS: Vous pouvez locker car là vu que Maki' est partie on ne va pas rp avant longtemps alors le rp se termine là! Merci d'avance!