Ginkgo Gakuen
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Le lycée sous le signe de l'arbre aux 1000 écus
 
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 Puisqu'il faut y aller [Libre]

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MessageSujet: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptyMer 16 Jan - 15:25

En fait, Adam était un menteur. Il avait envoyé une lettre à son père lui indiquant que de toute façon, ce changement d'école ne lui faisait rien. Il était fort et savait s'adapter. Brave petit. Sauf que ce n'était pas tout à fait exact. Parce que l'école où il avait loger pendant plus d'un an accueillait des gens auxquels il s'était vraiment attaché. Et les quitter subitement, sur un coup de tête paternel l'enervait. Et en plus de cette séparation, le chauffeur sur lequel il était tombé était ennuyant, initerressant, vide et donnait l'impression d'être insociable. Autrement dit, Adam ne savait pas quoi faire. Dès les premières minutes, il avait arreté toute tentative de conservation, s'étant bien rendu compte que ses questions ou remarque sur le temps pluvieux emmerdait magnifiquement bien le chauffeur. Adam s'ennuyait donc et le paysage qui défilait devant eux ne l'aidait pas à se distraire. Il avait sur les côtés comme une peinture vide, figée. Des arbres dénudés de feuilles bordaient la route. Super pour l'observation.

Qu'a celà ne tienne. Adam sortit son mp3 d'une poche de sa veste et indifférent aux regards du conducteur, se coupa du monde réel. Le chauffeur l'avait cherché. Il n'allait pas passer ses deux heures de route à essayer de le faire sourire. D'abord parce qu'il se doutait que c'était une perte de temps et deuxièmement, parce que ça ne lui servirait à rien. Calculateur ? Probablement. Mais il ne fallait pas se cacher la vérité, cet homme, il ne le verrait plus après être arrivé alors bon ! Oui, c'était très impoli d'agir comme ça. Il le savait mais tant pis. Il mit donc son casque sur les oreilles et brancha la musique, le bruit des gouttes d'eau tombant sur les vitres firent place à son univers personnel. Et roulez voiture.

Ah, ce n'était pas vraiment malin. Il avait l'impression que ce maudit chauffeur voulait lui enlever sa joie de vivre. Mais elle ne partirait pas comme ça. Il allait être décu de voir qu'Adam ne se laisserait pas déperir aussi facilement. Bon remarque, comme il s'endormit au bout de vingt minutes pour le reste du trajet, les ondes négatives qui emmanaient de devant ne lui ferait plus grand chose. Le sommeil d'Adam fut calme. Et au pays des songes, il semble être quelqu'un d'autre. Son expression est posée et surtout, il devient immobile. Le calme avant la tempete en fait.

Il fut arraché des bras de Morphée par une force qui était en train de le secouer par l'épaule. Presque ahuri, il mit une bonne quinzaine de seconde pour se rendre compte qu'il n'était pas la victime d'un enlèvement. Il sauta littéralement hors du taxi, trop heureux de pouvoir bouger à sa guise. Il paya la somma dûe au chauffeur qui s'éloigna dans un furieux crissement de frein.. C'était pitoyable en fait. Son mp3 toujours allumé. Ses doigts fouillerent les profondeurs de sa poche à la recherche d'un quelconque apport en sucre. Ils se déposèrent tranquillement mais surement sur une sucette au cola. L'adolescent s'en contenta largement. Il empoigna sa valise d'un air décidé après avoir remis avec application son bonnet sur sa tête.

Et ô merveilles. Il put se rendre compte que la pluie avait cessé et, surprise, le soleil essayait tant bien que mal de percer les épais nuages terriblement sombre. La lumière était tout simplement sublime. La splendeur de la luminosité pouvait quasiment lui faire oublier qu'il allait devoir trainer une valise qui faisait la moitié de son poids -pour imager-. Mais loin de se laisser abattre par cette tache insurmontable, il entreprit la grande traversée. Ou du moins, la début d'une marche parce qu'il ne comptait pas encore entrer dans l'établissement. D'abord profiter du beau temps qui risquait de se faire marcher sur les pieds par l'orage et ensuite, passer aux choses sérieuses !

Il commenca donc à traverser l'allée, écrasant les feuilles mortes -Adam vous est supérieur-, les roues de sa valises butaient contre celles ci qui semblaient vouloir prendre leur revanche... Bref, il fit donc la moitié du chemin, atteignant l'objectif qu'il s'était fixé et s'assit tranquillement sur un banc, surement pour se relever cinq minutes plus tard...
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptyMer 16 Jan - 20:55

Shokuboo Inochi
fit-elle de sa voix à vous glacer le sang

Une fois la porte refermée, elle s'abandonna à ses pensées, regardant par la fenêtre et comptant le nombre d'arbres defilant. Combien d'arbres resterait-il alors dans quelques années ? Au train où l'on va, la Terre n'existera plus dans bien longtemps .. De toute façon la vie, la mort .. Misa se surprit elle meme à pousser un petit rire, en imaginant les gens avoir peur de la mort, mais peur pourquoi ? Peur de l'iconnu. Pourtant dans la vie, les gens se lancent souvent dedant, alors pourquoi pas là ? C'est stupide. Les êtres humains sont stupides. Les gens sont stupides. Elle l'avait toujours pensé et elle le pensera toujours.

Vous savez, klaxonner en plein embouteillage ne va pas vous servir à grand chose ..

Elle rejetta ses longs cheveux noirs en arrière, qui retomberent presque immédiatement sur sa figure, comme d'habitude. Elle fouilla dans la poche de son manteau et en retirant son mp3, qu'elle alluma et mit à fond dans ses oreilles. C'était peut-être pour la détendre, à l'approche de sa nouvelle école, mais pourtant l'effet ne se fit pas ressentir puisque son ventre était toujours aussi contracté. Le chauffeur réussit à sortir des bouchons, et entreprit une allée dégagée et s'arrêta alors. La jeune fille sortit l'argent necessaire, et claqua la porte vivement.

Au lieu de la pluie d'il y'a quelques minutes, le soleil brillait alors, et la jeunefille la tête baissée n'apperçut pas le jeune garçon sortit juste avant elle, lui aussi d'un taxi. Elle prit sa valise, et epousseta legerement sa robe de sa main libre, l'autre tenant son manteau. Elle était simplement habillée d'une longue robe blanche très large, pour cacher son corps, mais s'arrêtant au genou pour voir ses jambes fines. la tête baissée et les cheveux noirs dont l'ombre cachait son visage, elle s'avançait tel un fantome dans l'allée, écrasant à chaque pas des feuilles mortes dont le craquement faisait un doux son à son oreille.

Elle releva enfin la tête et apperçut ce garçon, s'asseyant sur un banc à côté. N'était nulle part l'idée d'aller engager la conversation,de s'approcher de lui, ou même de lui faire un signe de la tête. Elle s'arrêta au niveau du banc, se contenta de se tourner vers lui et de l'observer à travers les cheveux qui lui genaient le visage.
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptyJeu 17 Jan - 8:10

Une étrange force invisible le fixait. Adam le sentait. Cette sensation n'était pas dûe à l'observation d'un quelconque oiseau perché dans un arbre. De toute façon, les oiseaux migrent en hiver vers les pays chauds. Ils ont bien raison. Adam aurait voulu vivre dans un pays ou il fait toujours doux. Ni trop chaud, ni trop froid. Mais Adam pouvait toujours rever.

Levant le regard, il trouva l'origine de son impression. Et avec effarement, regarda la tenue dans laquelle elle était. Juste une robe ? Mais à quoi lui servait donc l'épais manteau qu'elle tenait à la main ? Mystère et boule de gomme. Adam pouvait voir un léger nuage de fumée sortir de sa bouche malgré sa veste polaire noire, veste qui avait commencé un long hiver à ses côtés. Puis même aux jambes il était plus couvert qu'elle, son baggy bleu pouvait en témoigner. Oui, aujourd'hui, Adam était habillé sobrement messieurs-dames.

La stupéfaction passée, il s'attarda à dévisager son visage, ou du moins, ce qu'il pouvait en voir. Etait-ce la lumière qui lui donnait un air aussi pale ? Non. Impossible. Peut-être le froid ? Mais si la jeune fille n'avait pas chaud, elle pouvait toujours mettre son manteau sur le dos, donc à moins qu'elle essaye de se prouver quelque chose, ce n'était pas ça. C'était peut-être naturel, c'était surement aussi bête que ça. Ou alors, elle n'avait pas mangé et c'était le manque de nutriment qui lui donnait un air presque malade... Ouais, ça faisait beaucoup de supposition tout ça.

Et voyant que la jeune fille se contentait de le fixer sans montrer une quelconque émotion, il lui adressa un sourire bienveillant qui pouvait signifier tout un tas de chose sans interet du genre "Bonjour", "Je ne mords pas" et autre. Et fouillant dans sa poche pour la troisième fois, il attrapa une autre sucrerie. Même pas pour lui mais pour elle. Si elle en voulait tout du moins. Pour que son visage puisse reprendre des couleurs si couleur il y avait...

Sans lui adresser la parole, toujours dans son monde musical, il la tendit et attendit de voir une réaction. N'importe laquelle. Adam, en cette situation, pouvait largement être comparé à un enfant qui accepte de partager son trésor sans qu'on lui ait rien demandé. Et il préférait qu'elle lui jette le bonbon à la figure plutôt que de la voir s'éloigner en l'ignorant totalement. Il detestait l'indifférence. Il avait l'impression de ne pas exister autrement...

De sa main libre, il enleva son casque, la musique encore allumée lui revenait faiblement, comme un dernier écho dans la montagne.
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptyVen 18 Jan - 18:04

Enfant, il suffisait de donner un bonbon à un autre pour qu'il soit votre ami. Ou alors, on vous le prenait et se barrait en courant .. Elle observa la sucrerie du regard. Elle s'était toujours demandé pourquoi la Terre avait voulu faire les choses qui font grossir tellement appetissantes et pleines de couleur, comme ces bonson. Bien qu'elle s'habille sobrement, les couleurs l'avaient toujours attirée. Elle ne voyait aucune raison de ne pas accepter, mais le manger serait du gachis et elle preferait le garder sur sa table de chevet au moins ..

En y repensant, les gestes d'amitié ou du moins d'indifference sans aversion lui avaient étés rares .. ou même inexistants. Elle prit le bonbon des mains et le serra, et observa le jeune homme du haut des orbites et n'essaya pas d'esquisser un sourire, de toute façon elle n'y arrivait pas à quoi bon essayer. Elle rangea la sucrerie dans la poche de son manteau et s'approcha du banc, où elle s'assit.


Elle jetta un rapide coup d'oeil sur le côté après avoir peniblement fini sa phrase et rammena ses genoux pour se mettre en boule, posant sa tête sur ces derniers. Elle ne se sentait pas encore prête à penetrer la foule de l'école, qui la mettait horriblement mal à l'aise. Elle ne pouvait pas passer au milieu d'une foule, et s'arrangeait toujours pour passer derrière eux. les gens seuls ne lui font pas peur .. A condition qu'ils ne la dévisage pas. Elle toussa une, deux fois et ferma les yeux pour écouter la musique toujours dans ses oreilles.


- Crois-tu en l'homme ?
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptySam 19 Jan - 13:18

Ah. Elle ne voulait pas de son bonbon. Tant pis alors -quoi que pour la forme, il esquissa une infine mimique de bouderie qui ne dura pas longtemps et qui fut à peine visible-. Enfin si elle en voulait sinon, elle lui aurait lancé à la figure. Mais pour plus tard, peut-être. Ou alors, elle le gardait pour le donner ensuite à quelqu'un d'autre. Ouais bon, elle en ferait ce qu'elle voulait. Après tout, il n'y avait pas de règle définie. Forcément, il lui montrait le bonbon sans rien dire, forcément, elle l'interpretait comme elle voulait...

Oui. Enchanté de même. Lui, c'est Adam. Ravi de te connaitre et d'avoir fait ta connaissance. Et s'il répondait à sa question, qui au passage, paraissait bizare comme première communication d'approche, avait-il des chance d'être entendu ? Ses larges yeux si expressifs dévoilaient un sentiment d'étonnement. De toute façon, Adam croyait en pratiquement tout, c'était presque logique quand on le connaissait. Il avait une joie de vivre qui lui était propre. Puis s'il ne croyait pas en l'homme, il ne serait pas là mais six pieds sous terre pensait-il plutôt. Enfin, passons au plus interessant, la réponse en soi.

"Oui, j'y crois. L'homme n'est pas mauvais à la base, suffit juste de l'entretenir.."

A moins que ce soit le contraire. A moins que justement au contraire, l'homme ne devienne gentil par un polissage forcé ou une naiveté immense. Parce qu'il faut l'avouer, la naiveté chez quelqu'un aide beaucoup pour avoir une vision du monde et de ses habitants peut-etre plus beau qu'ils ne le sont à la base.

"Tu n'as pas froid ?"

Il fallait qu'il la pose cette question, la tenue de la jeune fille l'interpellait assez.
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptySam 19 Jan - 13:45

Pourquoi avait-elle posé cette question, elle l'ignorait. La réponse en fait ne l'interessait pas trop, à quoi bon savoir l'avis des autres le notre ne changera pas pour autant .. C'est vrai, pourquoi se fatigue t'on à débattre avec d'autres gens, si on croit que son avis est le bon il ne devrait pas y avoir besoin de le prouver, mais l'homme est futile de toute façon. Elle n'avait besoin de savoir qui étaient les personnes qu'elle rencontrait, et se forgeait sa propre impression et les appelait par des pseudos qui leur semblaient définis par leur comportement. Lui par exemple, avait l'air assez joyeux. Y avait il une raison à ce comportement ? Comme on pouvait retourner la question, avait-elle une raison elle de ne pas l'être.

"Oui, j'y crois. L'homme n'est pas mauvais à la base, suffit juste de l'entretenir.."

Ah bon ..

Elle fit un petit claquement de langue et passa une main dans ses cheveux pour y enlever une petite feuille qui s'y était logée. Elle l'observa, elle était morte. Pourquoi un destin si cruel pour cette petite chose, elle se sent mal aimée : qui trouve ça beau les feuilles ? Mais peut-être qu'il y'en avait qui aimaient ça, pas elle en tout cas .. Remarque, y'avait pas beaucoup de choses qu'elle aimait.

"Tu n'as pas froid ?"

Elle ne comprenait pas le but de cette question. Si la réponse était positive, qu'est-ce que celà lui apporterait il dans la vie, et le contraire avait une encore une plus grand inutilité. Elle n'avait pas si froid que ça .. elle toucha son nez comme pour verifier qu'il n'était pas tombé, et le sentit gelé. Mais elle n'avait jamais eu la peau très chaude de toute façon ..
Elle releva la tête vers le garçon


Tu va me voler mon manteau, c'est ça ?

Une petite lueur de tristesse passa dans ses yeux, elle avait pris l'habitude de réactions méchantes de ses camarades et une question futile ne devait qu'avoir un but de ce genre.

Pourquoi vis-tu ?
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptySam 19 Jan - 20:10

Mais pourquoi s'amuserait-il à lui voler son manteau ? Il n'aimait pas particulièrement se travestir, ce n'était pas son activité principale et préférée dans sa vie. Rassurez vous, Adam a d'autres occupations et ça lui suffit pour le moment. Et il n'allait pas non plus s'amuser à prendre son manteau pour aller le revendre. Il avait d'autres choses à faire, sa vie n'était pas plate à ce point là. Merci pour lui. Puis d'abord, pourquoi elle lui posait cette question ? Pensait-elle qu'Adam puisse être méchant ? Alors qu'il était l'incarnation même de l'innocence. Enfin, presque.

"Désolée de te décevoir mais non. Je ne suis pas interessé par ton manteau puis de toute façon, je n'aime pas ça."

Et toc. L'argument n'était pas contestable. Et pas la moindre ombre dans la lueur de ses yeux. On l'avait remarqué ou pas. Ce n'était pas forcément son problème. En tout cas, lui, il crut apercevoir en l'espace d'un instant une expression triste dans on regard. Mais il avait peut-être eu une halucination. Sa vue n'était pas très nette, sa sieste presque forcée ne lui donnait pas une des meilleures vues.

Pourquoi il vivait ? Il était à un interrogatoire ou quoi ? En fait, cette fille était spécialisée dans les sondages, dans l'art de poser des questions à la volée aus gens. Et demain, ces réponses seraient mises en commun avec les réponses de 1000 autres personnes et dans une semaine, ce même sondage paraitrait dans un super magazine célèbre. Adam, redescent sur Terre veux-tu. Ne t'envole pas là haut, là ou ton imagination est trop présente.

"Pourquoi me poses-tu cette question ? "

Pas que répondre à des questions le dérange. Surtout que ces questions pouvaient se montrer interessantes si les deux parler et pas si elle se contentait d'un simple question-réponse. Ce n'était pas comme des questions de présentation. Nom, age et compagnie. A la reflexion, les questions que la jeune fille posait était un peu plus "complexe" que -comment tu t'appelles ?-.
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptySam 19 Jan - 20:20

"Désolée de te décevoir mais non. Je ne suis pas interessé par ton manteau puis de toute façon, je n'aime pas ça."

La jeune fille fut un peu etonnée et eut envie de sourire intérieurement de cette réponse. Elle était un peu soulagée du moins, et appuya son dos contre le dossier du banc plus en confiance. La pensée que quelqun puisse être gentil lui fit tout bizarre, inexplicablement. Peut-être également que c'était un complot et .. Son imagination pouvait toujours partir en cacahuète, elle avait decidé de prendre au mot ce qu'elle disait et de ne pas imaginer d'arrière pensées, ce qui doit être le mieux.


Ah .. ah ..
dit-elle en hochant de la tête

Elle leva son bras et referma sa main sur le vide. C'était un petit tic qu'elle avait, avoir envie d'atrapper l'air, mais jamais elle n'y arrivait .. on devait la prendre pour folle. Elle toruvait ça tellement étrang, pouvoir sentir l'air lors d'un mouvement rapide et ne pas pouvoir le saisir, le toucher réellement. Elle sn sourirait si elle savait le faire, mais lorsqu'elle essayait il se trouvait qu'il n'ay avait qu'un côté de sa bouche qui s'elevait et on aurait plutot dit qu'elle avait mal quelque part ..

"Pourquoi me poses-tu cette question ? "

Oui c'est vrai, peut-être que ce qu'elle posait était étrange. Elle ne parlait jamais aux gens donc elle ne savait pas vriament comment s'y prendre pour engager une conversation, se présenter ou autre .. Elle n'avait pas vriament l'habitude. Bon, que devait-elle faire. Peut-être découvrir ses passions cachées ? Il aprait que tout le monde en a, non ?


Je ne sais pas .. Devrais-je me taire ?

Oui c'est ça ! le prénom, demander le prénom. Remarque, elle ne faisait que lui poser des questions depuis tout à l'heure et peut-être devrait-elle dire un peu plus de choses sur elle ? Non ! Il ne faut pas non plus paraitre égoiste. Comment faire ? Il ne semblait que jamais une telle uantité de questions se bousculaient dans sa tête.

Ton nom ? Misa. Toi ?
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptySam 19 Jan - 22:16

Si elle devait se taire ? A elle et à lui de voir. Ca dépendait. Sur Terre, il y avait des gens qui ne supportaient pas le silence et d'autres qui au contraire cherchait continuellement des endroits calme, sans pouvoir se reposer si le silence n'était pas. Adam appartenait aux deux catégories en même temps. Ses envies différaient selon le temps, son humeur et justement, selon les personnes avec qui il était. S'il se sentait en confiance, il n'exprimait pas forcément le besoin de combler le vide avec des mots parasites.

Et avant qu'il ait pu répondre une quelconque imbécilité -ou au contraire, une phrase digne d'être cataloguée et ressortie-, elle reprit la parole et finit par se présenter. Et hop. On effacait tout ce qui venait de se passer et on repart à zéro en gardant néanmoins en tête les épisodes précédents.

"Moi c'est Adam. Je t'épargenais le nom de famille."

Pas qu'il soit compliqué et dur à retenir. Loin de là. Sano, c'était tout bête à retenir. Mais Adam pensait tout simplement que le nom de famille ne servait à rien. De toute façon, presque renié par son père, il n'accordait pas d'importance à son origine. Sano, c'était un des seuls lien qui le rattachait encore à son paternel, tellement décu par le comportement indigne de son rejeton sur qui il avait pourtant placé beaucoup d'espoir.

Il croqua alors le morceau miniature de sucrerie, et il avait l'impression que le monde entier pouvait entendre des croquements. Quelle horreur. Dans le genre discrétion, ce n'était pas le meilleur. Il était même recalé et repasserait l'examen dans un an.

Il tourna alors son regard azur vers Misa et se demanda alors pourquoi elle était ici. C'était une question qu'il avait aimé poser dans son ancienne école. Savoir d'ou les gens venaient, et la raison pour laquelle ils étaient ici. La plupart du temps, il s'était rendu compte que ce n'était jamais par plaisir...

"Pourquoi tu es ici si ce n'est pas trop indiscret ?"
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptyDim 20 Jan - 8:21

C'était marrant, Adam. Rencontrer un garçon dont le nom faisait penser au prétendu première création de l'humanité face à quelqun qui avait toujours ressenti une aversion pour la race humaine était un étrange hasard. Néanmoins, il avait edaigné lui répondre sans se moquer d'elle ou quoi que ce soit bien que la manière dont elle avait abordé la question était étrange, et l'appréciait.

"Pourquoi tu es ici si ce n'est pas trop indiscret ?"

Ah, changer d'école en plein cycle doit traduire forcement un probleme ... Misa ne le ressentait pas comme ça, c'était juste pour changer, observer les homms dans un envirronement différent, voir s'ils sont tous aussi cruels où qu'elle aille ou peut-être elle même changer. Et puis cette école avait un meilleur niveau que la précédente, et il fallait bien qu'elle aie de supers résultats pour son mystérieux donateurs .. Ah d'ailleurs, il ne fallait pas qu'elle oublie d elui envoyer une lettre de son premier jour.

Pas .. de raison spéciale .. et toi ?

Assise en boule sur le banc, elle se tourna finalement vers lui gardant la même position. Ce garçon avait plutot l'air d'avoir la joie de vivre, tant mieux pour lui. En fait, ils étaient comme deux opposés.
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptyMer 23 Jan - 14:22

Lui, il ne savait pas vraiment en fait. Selon les envies et les humeurs de son père qui avait peut-être du penser que c'était du gachis de payer une école hors de prix pour un fils qui n'en avait réellement rien à faire. Un fils qui ne se souciait que trop peu de ses études. Mais quand on est d'un naturel fetard et trop dynamique, on ne pense pas vraiment à s'asseoir et à réviser un cours de mathématiques ou de physiques pendant une heure. Ouais, c'était surement ça la raison pour laquelle il se retrouvait ici. Ou alors, il y peut-être autre chose. Peut-être. Il ne lui avait pas demandé les détails et ne les voulait de toute façon pas. La bêtise de son père ne le regardait pas.

"Par le bon vouloir de mon pôpa..."

Le "pôpa" était dit d'un ton quasi dédaignement. Ce n'était même pas voulu. Ou alors, il essayait de s'en persuader. Il n'était plus sur de rien en ce qui concernait ses sentiments envers son paternel. Mais il aurait tout le temps d'y penser un autre jour, ou à un autre moment pour être moins restrictif. Et fidèle à lui même, il ne tint déjà plus en place. Il se releva, d'un bond vif et atterit majestueusement sur les pieds. Oui, vous l'aurez certainement compris, aller en cours se révèle être un vrai calvaire pour Adam. Imaginez un gourmand qui se trouve devant un gateau, forcément, il sera incapable de ne pas le manger. Adam, il est pareil si on peut dire. Il est surexitée et donc incapable de rester assis. Mais bref, ce n'est qu'un rapide détail. Il s'étira alors, il était déjà resté trop longtemps assis. Et il voulait se dépécher d'en finir avec les inscriptions, son père lui avait envoyé une lettre qu'Adam avait signé à contre coeur et qu'il fallait donner à l'administration.

Mais avant de bouger et de se dégourdir les jambes, il enfonca son chapeau encore un peu plus sur ses cheveux (comme si le geste était obligatoire. Il était surtout ridicule étant donné qu'il ne pouvait le plaquer encore plus).


[Désolée pour le temps de réponse >_<]
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MessageSujet: Re: Puisqu'il faut y aller [Libre]   Puisqu'il faut y aller [Libre] EmptySam 26 Jan - 7:37

"Par le bon vouloir de mon pôpa..."

Vu le ton qu'il avait utilisé, Misa se demandait s'il aimait vraiment son père. Et si non, pourquoi ? Elle avait le don d'être curieuse, mais ce défaut était rarement utilisé ne parlant avec .. presque personne. Elle aurait bien aimé savoir ce que ça faisait d'avoir un père, grognon ou jaloux, aimant ou rigolo. Quand tu rentres le soir chez toi avec un grand bonhomme haut comme ça qui se prépare à te serrer dans tes bras. Une odeur de repas, c'est alors la mère qui est en train de cuisiner. Ensuite le soir, elle preparerait ton bento pour le lendemain, en y mettant des petites surprises et des mets que tu prefères. C'était en tout cas l'image qu'elle en avait, en ayant egardé des dramas .. Après elle se trompait peut-être. Il y'avait aussi des pères qui battaient leur femme et leur enfant, et d'autres monstruosités de la sorte, à lequelles Misa ne voulait penser.


Tu aimes tes parents ?

En y reflechissant, Misa n'avait jamais prononcé le mot "papa" ou bien "maman" dans sa vie. Ou alors très jeune, et elle ne s'en souvenait pas .. Sa mamie, qui s'était occupée d'elle jusqu'à ses 12 ans, était gentille, néanmoins. Mais étant très malade, Misa devait subvenir à ses besoin et aux leurs et n'avait même pas le temps de so'ccuper d'elle même. Ses journées se résumaient en devoirs, travail, dodo.. Quoi que cette dernière action ne durait pas très longtemps, même si elle adorait se prelasser dans son lit. Tout le monde se demandait dans le voisinage pourquoi une fille aussi jeune allait faire les courses tous les jours, s'occupait des comptes ou autres choses qu'un adulte devrait faire à sa place. Elle imaginait sa mère grande, mais un peu plus petite qu'elle quand même, pour pouvoir la taquiner avec ça à chaque fois, de beaux cheveux qu'elle aurait bouclé , des yeux en amande petillants et une bouche charnue. Son papa serait le plus grand, toujours pret à faire des calins, et avec le sourire.

Tu as une photo d'eux ?
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